Quantcast
Channel: Éphémérides et humour
Viewing all articles
Browse latest Browse all 769

Éphéméride du vingt-sept novembre

$
0
0

 

«Entrées maritimes à la Saint-Maxime, et c'est la déprime.»

96c677c5

«À la Saint-Séverin, train-train = chagrin, surtout dans un sous-marin.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; ben voilà c'est jeudi, la semaine a basculé... quant au temps, il a lui aussi basculé dans la mauvaise direction avec ses pluies dévastatrices dans certains endroits et ce n'est pas ce jour que le soleil viendra faire son apparition... Béart en son temps chantait: "Il fait toujours eau quelque part"... Ben pour ce jour en France, il peut repasser...

peintures-chemin-lever-jour-img

Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 6° et un ciel peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: temps très nuageux, avec quelques pluies en matinée. En Valais central, peu ou pas de précipitations. En cours d'après-midi passage à un temps sec avec des éclaircies en Valais et dans une moindre mesure sur le Plateau. Température en plaine: minimum 7°, en Valais 5°, maximum 10°à 13°. Température à 2000 m: +2°. En montagne, vent de secteur sud modéré. Etablissement du foehn dans les Alpes en fin de journée...

Figure-5_25

Pour l'Hexagone, une météo de saison, très perturbée... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS TROIS DÉPARTEMENTS... Avec pour ce jour: en matinée, la perturbation affecte les régions de l'est avec de la pluie, plus forte et parfois orageuse dans l'extrême sud-est. Dans les autres régions, les nuages bas et les brouillards dominent au lever du jour. Températures minimales supérieures aux moyennes de saison. Dans l’après-midi, un temps pluvieux concerne les régions les plus à l'est et de manière plus aléatoire les Cévennes. Le temps redevient sec partout ailleurs avec le retour du vent. Éclaircies plus généreuses sur le sud-ouest avec davantage de douceur. En soirée, quelques pluies concernent toujours les frontières de l'est. Le temps est sec sur les autres régions mais avec des nuages parfois nombreux. Le vent d'autan se renforce. Dans la nuit, la fin de nuit est calme sur l'ensemble de nos régions avec un ciel assez dégagé au nord-est notamment. Marin et vent d'autan localement violent avec une intensification des pluies dans le Languedoc… 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé voilé et variable avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé, nuageux et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française ciel couvert, pluies généralisées faibles à modérées; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 28°; pluvieux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 9°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:44 et le coucher du Soleil se fera à 16:53 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de novembre en France

TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 
En 1983: les minima étaient de 11 degrés le long du littoral, 5,3°à Bruxelles et 10,8° en Gaume

 

La France pittoresque

Bruits de klaxons, sifflets et trompes dans Paris: projet de transformer Cacophonie-Ville en Harmonie-Ville!
D’après « La Science française », paru en 1897

Observant qu’il n’est pas un Parisien à l’oreille sensible, délicate et si peu que ce soit musicale, qui n’ait été désagréablement frappé, violemment heurté, qui n’ait même souffert de l’horrible cacophonie qui se produit Paris dans les carrefours, un chroniqueur de La Science française se prend à rêver, à la fin du XIXe siècle, de véhicules munis de sifflets et autres cloches à même d’émettre des sons harmonieux...

Dans ces endroits maudits - les carrefours de la capitale - se croisent, s’entrecroisent, se suivent, se dépassent, des tramways, des voitures automobiles, des fiacres aux roues plus ou moins caoutchoutées, des bicyclettes, etc.
Chacun a son engin spécial pour s’avertir mutuellement et prévenir les piétons. Les uns ont des trompes à l’accent plaintif qui rappelle les aboiements du phoque, d’autres ont des petites clochettes aux sons enroués, faux et agaçants, quelques-uns ont des sifflets stridents, etc.
Pour peu que tous ces appels fonctionnent simultanément, vous assistez à quelque chose d’intolérable, de déconcertant, assez comparable au quart d’heure décourageant qui précède une exécution d’orchestre, quand, chaque instrumentiste, s’isolant dans le ton préféré, essaie sur son instrument le passage épineux.

Et si, le hasard vous servant - vous desservant serait plus exact - vous rencontrez à la même heure un raccommodeur de fontaines, un rempailleur de chaises, un réparateur de porcelaines brisées, avec leur mode spécial d’attirer l’attention des clients, vous vous figurez volontiers être transporté dans une ménagerie irritée par l’orage ou dans quelque horde sauvage grisée par le sang; vous ne savez plus où donner de la tête, vous ne pouvez plus entendre ce qu’on vous dit, vous ne pouvez plus vous faire entendre ni comprendre, vous souffrez le martyre, la folie vous guette!

101

LEGENDE

Ce mal est-il sans remède? Appartient-il à la ville d’art et d’artistes qu’est la ville de Paris de ne rien rechercher pour faire cesser ce charivari étourdissant, ce tourment incessant de la rue et du boulevard; de ne rien tenter même pour tirer parti de ces bruits nécessaires?
Quand j’étais jeune, nous explique le chroniqueur de La Science française, je fréquentais souvent une petite ville de province peuplée de dilettanti dont quelques-uns ne négligeaient rien de tout ce qui pouvait, dans leur sphère restreinte, charmer la vue, caresser l’oreille et augmenter la dose de bonheur qu’on peut trouver ici-bas. Dans le clocher d’un édifice public, ils avaient imaginé, avec la permission des autorités compétentes, d’installer une harpe éolienne.

Tout le monde sait ce que c’est qu’une harpe éolienne sur un châssis rudimentaire, des cordes sont tendues, harmonisées, placées dans un courant d’air violent et, suivant la puissance du vent, les cordes vibrent les unes après les autres d’abord les graves, puis les autres. Alors, ce sont des accords doux, suaves, qui vous parviennent des hauteurs de l’édifice et pénètrent jusque dans les plus petits coins et recoins d’en bas.
Cela n’a pas la précision du carillon, mais c’est plus moelleux, plus vague, plus mystérieux, plus poétique. Sur ces accords, chacun brode une mélodie quelconque, celle qu’inspire la fantaisie du moment, mélodie triste ou joyeuse, suivant le bon ou le mauvais repas qu’on a pris, suivant la vilaine ou la belle figure de femme qu’on a rencontrée, suivant qu’on est plus ou moins content de soi, plus ou moins soucieux des multiples préoccupations de la vie.

En passant dernièrement près d’une gare de Paris devenue célèbre par les polissonneries criminelles d’une locomotive [notre chroniqueur fait ici allusion à l’accident ferroviaire survenu deux ans plus tôt, le 22 octobre 1895, à la gare Montparnasse (appelée alors Gare de l’ouest), l’un des plus spectaculaires accidents de l’histoire des chemins de fer français: arrivant en gare et n’ayant pas été ralenti suffisamment tôt, le convoi poursuivit sa course, la locomotive traversant la gare et défonçant le mur de façade de celle-ci], j’essuyai dans son complet le charivari dont j’ai parlé plus haut, auquel s’ajoutait la note sauvage du sifflet du chemin de fer, et, chose étrange, le souvenir de la harpe éolienne de mon enfance s’attacha à moi jusqu’à l’obsession.

Alors, je me disais: Si l’on voulait pourtant! Comme on pourrait faire de tout ce vacarme des rues, de tous ces bruits faux, stridents, énervants, sinon quelque chose d’aussi doux que la harpe éolienne, du moins quelque chose d’acceptable et d’intéressant! Quelque chose même d’artistique et de musical!

Supposons que toutes les trompes, cornets, sifflets, cloches, clochettes des tramways, voitures automobiles, fiacres, tricycles, bicycles, etc., qui massacrent notre pauvre tympan endolori, soient, par l’entente d’un syndicat de constructeurs, harmonisés ensemble et composent, selon l’éventualité des rapprochements, une suite d’accords - rien que des accords - il arrive immédiatement que l’horrible tapage de nos voies publiques cesse comme par enchantement et fait place à des sonorités pleines de charme sur lesquelles chacun brode, suivant son tempérament, la mélodie de son choix. L’Allemand y adapte du Wagner, l’Italien du Verdi, le Français du Lecocq, de l’Hervé ou du Planquette.

De Cacophonie-ville, Paris devient Harmonie-ville, ou, si mieux l’on aime, la Ville-Accord, et, ma foi, à défaut d’autre, nous aurions toujours celui-là.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Châtaignes pour le pain et la pâtisserie corses. (D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1906)

On considère généralement les châtaignes comme de simples friandises. Dans nombre de pays, leur importance dans l’alimentation était encore voici un siècle beaucoup plus grande: elles constituaient un véritable pain, base de l’alimentation de nombreux paysans

En Corse, par exemple, les habitants des campagnes reconnaissent tellement son utilité qu’ils disent: «Pante di legno», c’est-à-dire: mon pain de bois, en montrant les vastes châtaigneraies qui - malgré les déboisements - occupent encore 30 000 hectares de la superficie de l’île. Les châtaignes fraîches se mangent peu. Habituellement, on les sèche pour les conserver, puis on les moud de manière à obtenir une farine avec laquelle on confectionne différents aliments. Voici sur ces points quelques détails, d’après un intéressant travail de M. P. Comte, pharmacien aide-major à Bastia.

102
Corse. Récolte des châtaignes

Pour le séchage et la conservation des châtaignes, on utilise des locaux particulièrement affectés à cet usage et pouvant occuper parfois tout un bâtiment. L’unique pièce qui les compose est longue de 4 à 5 mètres, large de 2 mètres à 5 mètres. A 3 mètres du sol, sur un plafond formé de claies, reposent les châtaignes, dont la couche peut atteindre une assez grande épaisseur. Au-dessous d’elles, au milieu de la pièce, un focano (petit feu de bois sec) est entretenu jusqu’à ce que la dessiccation soit complète, c’est-à-dire lorsque les deux enveloppes de la châtaigne se détachent facilement sous la seule pression des doigts. Cette opération dure parfois plusieurs semaines, pendant lesquelles on a le soin de remuer le tas de fruits pour obtenir un séchage régulier. Par les temps pluvieux, une flambée suffit à préserver les fruits déjà secs, de l’humidité qui leur est si préjudiciable; en outre, les produits antiseptiques de la combustion de bois ont l’avantage de tuer ou d’éloigner les parasites. On peut facilement, de la sorte, conserver les châtaignes d’une récolte à l’autre; aussi, pour avoir toujours de la farine fraîche, n’en fait-on généralement moudre à la fois que la quantité nécessaire pour quelques semaines, deux mois au plus.

Rien de plus curieux dans leur simplicité que les moulins à châtaignes corses. Une roue en bois horizontale, dentée latéralement, sorte de turbine, est mise en mouvement par une chute d’eau presque perpendiculaire amenée par une canalisation de bois. Un pivot vertical en cœur de châtaignier, haut de 2 mètres, lui sert d’axe, puis traverse une voûte et un cylindre en maçonnerie sur lequel repose la meule fixe; il s’enfonce enfin dans la meule mobile, dalle circulaire à peine épaisse de 3 à 4 centimètres, à laquelle il communique le mouvement. Une masure recouvre le tout, juste suffisante pour contenir, en outre, quelques sacs; à peine un petit espace est-il ménagé dans une cour, pour un foyer sans cheminée.

Pour la mouture, les châtaignes doivent être décortiquées, c’est-à-dire privées de la peau coriace qui les entoure. A cet effet, les fruits secs sont introduits dans des sacs de toile, longs et étroits, qu’on remplit aux deux tiers seulement. Ces sacs sont frappés vigoureusement contre un billot; le choc détache les deux enveloppes de l’amande, sans toutefois briser celle-ci. Pour le triage, on verse le tout dans une corbeille arrondie; par des mouvements appropriés de va-et-vient et de rotation combinés, les fruits décortiqués se séparent mécaniquement des déchets. Trois cents châtaignes ainsi traitées pèsent environ 1 kilogramme, et retiennent encore dans leurs crevasses environ 0,6 pour 100 de leur poids de débris d’enveloppes.

Les châtaignes absorbant très rapidement l’humidité, elles doivent, avant la mouture, être encore passées au four. Elles deviennent alors très dures, et subissent même une très légère torréfaction superficielle à laquelle les paysans attribuent le bouquet de la farine, et qui est, sans doute, dûà la caramélisation du sucre qui s’y trouve. La farine, sitôt obtenue, est mise en sacs, puis conservée pour l’usage, dans des caisses en bois de châtaignier, placées le plus souvent dans le séchoir.

La farine de châtaigne fraîchement moulue est fine, blanche, piquetée de points rouge-brun assez nombreux, provenant des débris d’enveloppes que le mondage n’a pu séparer. Son odeur particulière et sa saveur sucrée sont agréables. Cette farine s’attache aux doigts et se pelotonne bien si on la comprime; elle forme avec un tiers de son poids d’eau une pâte peu élastique, ne gonflant pas au four, et se désagrège rapidement lorsqu’on la malaxe sous un filet d’eau. Avec le temps, même dans les conditions de conservation les plus favorables, il se forme dans la masse de la farine des grumeaux durs, pouvant atteindre le volume d’une noix. Au moment de l’emploi, ces grumeaux sont séparés par le tamisage, et on les pulvérise à nouveau, sans peine, en les écrasant sur le tamis. La farine qu’ils fournissent ne paraît pas différente de celle restée pulvérulente.

La consommation des châtaignes en Corse est considérable; cette farine et le laitage forment la base de l’alimentation d’une grande partie de la population corse; tous deux d’ailleurs se marient très bien, et donnent des mets aussi savoureux que nourrissants. La polenta est le mets classique par excellence, en Corse, aussi bien qu’en Italie.

103
Corse. Enfants triant les châtaignes

On la prépare en jetant peu à peu la farine tamisée dans de l’eau bouillante légèrement salée. On maintient la pâte sur le feu en l’agitant sans cesse avec une palette en bois, jusqu’à ce que sa consistance soit devenue telle qu’elle n’adhère plus aux parois de la bassine. On verse sur une serviette saupoudrée de farine, et on coupe en tranches avec du fil. Elle se mange avec du broccio (caséum provenant de l’ébullition du petit-lait). Les tranches de polenta peuvent être encore frites ou grillées.

Le briloli n’est autre chose qu’une bouillie de farine de châtaigne à laquelle on ajoute du lait, quelquefois - quand on est gourmand - de la crème. Pour avoir de la ferinada, il faut additionner d’huile le briloli bouillant. La tourte se prépare en délayant la farine dans l’eau froide légèrement salée, avec de l’anis, des amandes de pin, des grains de raisin sec; on verse la pâte liquide dans une tourtière huilée, et on fait cuire au four. Les pisticcine sont des sortes de gâteaux anisés, préparés avec de la pâte de châtaigne ayant subi pendant une heure l’action du levain. On peut consommer enfin la farine de châtaigne sous forme de beignets ou de gaufres épaisses qui portent dans le pays le nom de castagnacci.

Tous ces mets sont d’une digestion beaucoup plus facile qu’on ne pourrait le croire de prime abord. Sous ce rapport, la farine de châtaigne est supérieure à presque tous les autres féculents; au point de vue nutritif, elle se rapproche beaucoup de la farine par excellence, la farine de blé. Le résidu minéral de la farine de châtaigne renferme de 32 à 36 pour 100 d’acide phosphorique, quelques chlorures et sulfates (ceux-ci en plus grande quantité) et - ce qui est assez inattendu - de 8 à 12 pour 100 de silice qui, presque toute, provient des meules et peut donner aux cendres, d’ailleurs blanches, une couleur terreuse plus ou moins atténuée. On y décèle également d’une façon très nette la présence du manganèse; il serait intéressant de savoir si celui-ci se trouve réellement dans les châtaignes.

Mais à côté des farines grossières dont nous venons de donner la composition, il y en a une autre fine, qui provient de châtaignes choisies et mondées à la main. Sa teneur en matière azotée est supérieure à celle des sortes communes. En résumé, dit M. Comte, il apparaît que la farine de châtaigne est un aliment de premier ordre, de saveur agréable, facilement digestible, et dont la valeur nutritive est très importante; il semble que l’on pourrait en multiplier l’emploi en dehors de ses pays d’origine.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

27 novembre 1688: Entrée du prince d’Orange à Londres et détrônement du roi Jacques II

220px-Guillaume_III

Jacques II, fils de l’infortuné Charles Ier et de Henriette fille de Henri IV, avait succédéà son frère Charles II en 1685. L’extrême indifférence de Charles sur toutes les religions n’avait pas peu contribuéà le faire régner paisiblement en Angleterre. Jacques au contraire, attaché depuis sa jeunesse à la communion romaine par persuasion, joignait à sa croyance un trop grand esprit de parti et de zèle. Dans le dessein de ramener tous ses sujets à l’unité du Saint-Siège, il s’y prit si maladroitement, qu’il ne fit que révolter tous les esprits. Il agit d’abord comme s’il fût venu à bout de ce qu’il avait envie de faire; ayant publiquement à sa cour un nonce du pape; mettant en prison sept évêques anglicans, qu’il aurait pu gagner; renversant avec hauteur des lois qu’il fallait saper en silence; enfin, se conduisant avec si peu de ménagement, que les cardinaux de Rome disaient en plaisantant: qu’il fallait l’excommunier comme un homme qui allait perdre le peu de catholicisme qui restait en Angleterre. 

Les principaux membres du parlement se réunirent en secret contre les dessins du roi: ils disputèrent vers le prince d’Orange, Guillaume III de Nassau, gendre de Jacques II. Leur conspiration fut tramée avec une prudence et un secret qui endormirent la cour. 

Le prince d’Orange équipa une flotte, en faisant publier que cette armement était destiné contre la France. Louis XIV n’y fut pas trompé; il offrit des secours à son allié, qui les refusa d’abord avec sécurité, et les demanda ensuite quand il n’était plus temps, et que la flotte du prince, son gendre, était à la voile. Tout lui manqua à la fois, comme il se manqua à lui-même. Il écrivit en vain à l’empereur Léopold, qui lui répondit: Il ne vous est arrivé que ce que nous avions prédit. Il comptait sur sa flotte, mais ses vaisseaux laissèrent passer ceux de son ennemi. Il pouvait au moins se défendre sur terre, il avait une armée de vingt mille hommes, et s’il les avait menés au combat sans leur donner le temps de la réflexion, ils eussent combattu; mais il leur laissa le loisir de se déterminer. 

Plusieurs officiers généraux l’abandonnèrent, entre autres ce fameux Churchill, si illustre sous le nom de Marlborough: il était favori de Jacques, sa créature, le frère de sa maîtresse, son lieutenant général dans l’armée. Le prince de Danemark, frère de Jacques; enfin sa propre fille, la princesse Anne (depuis reine d’Angleterre), l’abandonnèrent aussi. 

Alors l’infortuné monarque, attaqué et poursuivi par un de ses gendres, quitté par l’autre, ayant contre lui ses deux filles, ses propres amis, haï d’une partie de ses sujets, désespéra de sa fortune; la fuite, dernière ressource d’un prince vaincu, fut le parti qu’il prit sans combattre. Après avoir été arrêté dans sa fuite par la populace, maltraité par elle, reconduit à Londres; après avoir reçu paisiblement les ordres du prince d’orange, dans son propre palais; après avoir vu sa garde relevée, sans coup férir par celle du prince; prisonnier à Rochester, il profita de la liberté qu’on lui donnait d’abandonner son royaume, et alla chercher un asile en France. 

Ce fut alors que la nation anglaise, représentée par son parlement, fixa les bornes si longtemps contestées des droits du roi et de ceux du peuple; et ayant prescrit au prince d’Orange, les conditions auxquelles il devait régner, elle le choisit pour son roi, conjointement avec sa femme Marie, fille du roi Jacques. Dès lors ce prince ne fut plus connu dans la plus grande partie de l’Europe, que sous le nom de Guillaume III, roi légitime d’Angleterre, et libérateur de la nation; mais en France, il ne fut regardé que comme le prince d’Orange, usurpateur des Etats de son beau-père. 

Le roi fugitif vint avec sa femme et le prince de Galles, encore enfant, implorer la protection de Louis XIV. Ce grand monarque le reçut à Saint-Germain avec une magnificence vraiment royale; il lui donna bientôt des flottes et des armées pour reconquérir ses États; mais la conduite toujours faible et imprudente du roi détrôné, rendit tous ces grands secours inutiles. 

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

27 novembre 1934: Le FBI abat Baby Face Nelson, l'un des pires gangsters et tueur américains. Malgré sa petite gueule d'ange, Baby Face -complice de Dillinger- possède le record d'agents du FBI descendus.

Baby Face Nelson est un vrai tueur. Une ordure de la pire espèce, malgré son visage angélique. Il adore tuer, plus spécialement les agents du FBI. Il en a abattu plus que n'importe quel autre gangster américain, y compris son complice Dillinger ou Al Capone. Il ne craint personne, pas même l'inspecteur Derrick... Après la disparition de Dillinger (voir éphéméride du 22 juillet 1934), il devient officiellement l'ennemi public numéro un. Pas pour longtemps, car, le 27 novembre 1934, il est déjà abattu lors d'une fusillade homérique. Baby Face n'avait que 26 ans. 

Ballet mortel… Depuis la mort de Dillinger, Lester Joseph Gillis, dit Baby Face Nelson, est traqué sans relâche par l'agent du FBI Cowley. Celui-ci n'en dort plus, n'en mange plus, n'en baise plus. Il le veut, mort ou vif. Un indic lui glisse que Baby Face et son complice John Paul Chase, 32 ans, se planquent en Illinois. Ils emprunteraient souvent l'autoroute entre Chicago et le lac Geneva, dans le Wisconsin. Cowley fait surveiller chaque route, envoie des patrouilles dans chaque village, dans chaque station-service. Il fait contrôler des centaines de voitures. Chou blanc. Au fil des semaines, Cowley devient de plus en plus enragé. L'hiver arrive bientôt. Ses hommes se lèvent avant le jour et se couchent bien après, avalant des milliers de kilomètres. La surveillance finit par payer. Le 27 novembre 1934, les agents William Ryan et Thomas McDade croisent une Sedan sur l'autoroute 14 au volant de laquelle ils reconnaissent Baby Face Nelson. Chase est assis à ses côtés et, à l'arrière, Helen Gillis, l'épouse de Nelson. 

Les deux flics font demi-tour sur les chapeaux de roue. Mais Baby Face, qui les a également repérés, effectue lui aussi un tête-à-queue: il veut les descendre, ces deux salopards d'agents. Un ballet mortel s'engage entre les deux voitures qui se prennent mutuellement en chasse. Chase tire par la portière avec un fusil automatique. Ses balles explosent les deux pare-brise du véhicule adverse. Simultanément, un pruneau tiré par le FBI fait exploser le radiateur de la Sedan. Ivre de rage, Nelson charge son adversaire, qui, après avoir évité de justesse un camion de lait, s'embourbe dans un champ. Les deux agents jaillissent du véhicule pour faire face à l'ennemi... lequel n'apparaît pas. En effet, la bagnole des gangsters est maintenant prise en chasse par une Hudson occupée par Samuel Cowley et Herman Hollis, qui patrouillaient dans les parages. Pas bien longtemps, car Baby Face Nelson, sentant que son moteur commence à donner des signes de défaillance à cause du réservoir percé, braque brutalement pour pénétrer dans un parking où il s'arrête, en face d'une station-service. Il envoie balader cet autre escroc de Michel-Édouard Leclerc qui veut lui vendre de l'essence à prix coûtant, et attend de pied ferme ses poursuivants. 

17 balles dans le corps… Surpris par la manœuvre, les agents pilent dans un crissement de pneus. Ils se planquent derrière leur véhicule pour répondre au feu roulant des deux gangsters. On se croirait à Marseille un jour ordinaire... Toujours galant, Nelson fait signe à son épouse Helen de s'éloigner pour se mettre à l'abri. En se retournant brièvement, elle le voit vaciller sous le choc d'une balle. C'est probablement celle qui le touche au ventre et dont il mourra quelques minutes plus tard. Le gangster accuse le coup en s'asseyant sur le macadam, mais déjà il se reprend en arrosant l'ennemi avec sa carabine, si rapidement que les témoins pensent qu'il tient une mitrailleuse. Cowley répond du tac au tac avec le tac, tac, tac de sa mitraillette. Les balles miaulent. Six d'entre elles atteignent Baby Face Nelson à la poitrine et à l'estomac. Suffisant pour tuer un buffle, mais pas pour lui. Il continue à tirer sur Cowley, qui s'écroule, touché lui aussi à la poitrine et à l'estomac. Reste Hollis qui poursuit le tir en touchant Baby Face aux jambes. Celui-ci tombe, mais parvient une fois de plus à se relever, apparemment indestructible. Le dernier agent du FBI est abattu d'une balle dans la tête alors qu'il cherche un meilleur abri. 

Ne restent alors plus que Chase, indemne, et Nelson, mortellement touchéà l'estomac. Ils se dirigent vers la voiture des flics. Chase se glisse derrière le volant, Helen réapparaît pour aider son mari à grimper, et les voilà qui disparaissent. Baby face a dix-sept balles dans le corps. Il parvient encore à dire à Helen: "Je suis foutu" et à indiquer à son complice une adresse sûre à Wilmette, ville située à une quarantaine de kilomètres de là. Le temps d'y arriver et de porter Baby Face dans un lit, celui-ci meurt de sa blessure à l'estomac. Il est 19 h 35. 

Terroriser le propriétaire, filer avec le pognon… Les deux agents du FBI ne valent pas mieux. Hollis est déclaré mort peu après son admission à l'hôpital, tandis que Cowley meurt durant son opération. Un coup de téléphone anonyme avertit les agents qu'ils pourront trouver le corps de Baby Face dans une tranchée, en face du cimetière de l'église catholique de Saint-Pierre. Son cadavre est enveloppé dans une couverture. Lorsqu'elle sera à son tour arrêtée, Helen expliquera: "Il a toujours détesté avoir froid." 

Baby Face Nelson naît à Chicago en 1908 de parents émigrés belges. Dès son plus jeune âge, c'est une terreur qui compense sa taille de nabot par une agressivité sans limite. Il aurait pu devenir président, il préfère gangster. À douze ans, il est envoyé en maison de correction après avoir tiré un coup de feu "accidentel" dans la mâchoire d'un autre gosse. De retour à la maison, le jeune Lester pique une bagnole et se fait pincer au volant: retour à la case maison de correction. Ses parents sont au désespoir, il s'en moque. Pendant son séjour à l'ombre, son père se suicide. À 20 ans, il rejoint une bande de voleurs de pneus. Il se fait vite remarquer comme un dur à cuire à qui il ne faut pas chercher des noises. Il monte en grade, le voilà maintenant chargé de transporter de l'alcool de contrebande en pleine prohibition. En 1929, il se marie avec Helen, qui donne naissance à un petit Ronald. Au moins est-il un mari et un père aimant. Intégrant le gang de Roger Touhy (et non d'Al Capone, comme il a été dit), il devient braqueur. Sa spécialité, avec ses potes, c'est de choisir une maison luxueuse pour y terroriser le propriétaire et filer avec le pognon du coffre. Les journaux les surnomment les Tape Bandits (les bandits à la bande adhésive). 

Ennemi de la race humaine… Le 21 avril 1930, Baby Face passe aux choses sérieuses en braquant sa première banque. C'est un succès, et il multiplie ensuite les attaques à main armée. La femme du maire de Chicago, qu'il dépouille de ses bijoux, le décrit ainsi: "Il avait un visage de bébé. Il était aimable, à peine plus âgé qu'un enfant, arborait des cheveux foncés et portait un pardessus gris et un chapeau en feutre marron aux bords rabattus." Fin novembre, il est crédité d'un premier meurtre, celui d'un agent de change. La police parvient à lui mettre la main dessus, et cette fois-ci il a droit à un an de pénitencier (seulement!), mais il parvient à s'évader lors d'un transfert. Il se réfugie alors chez un ami dans le Nevada où il poursuit ses méfaits sous l'identité de Jimmy Johnson. Il s'acoquine avec d'autres voyous pour former sa propre bande. Il enchaîne les attaques de banques. 

Le 23 octobre 1933, lorsqu'il s'enfuit avec le butin d'une agence de la First National Bank dans le Minnesota, il arrose les passants avec les balles de son fusil-mitrailleur. Avec sa famille, il file alors au Texas pour se faire oublier. Puis retourne à San Francisco où il recrute de nouveaux hommes de main, dont John Paul Chase, pour poursuivre ses attaques. C'est alors que le 3 mars 1934, il aide Dillinger à s'évader de sa prison, en Indiana. Trois jours plus tard, les deux gangsters et quatre associés braquent déjà une banque. La pègre ne chôme pas à cette époque. Les deux hommes sont l'opposé l'un de l'autre. Autant Dillinger est le gentleman braqueur qui redistribue parfois l'argent voléà des pauvres hères dans le besoin, autant Baby Face est l'ennemi de la race humaine, n'hésitant pas à tirer sur les passants lors de ses braquages. Il aime tuer. Les six hommes se font connaître sous le nom de la bande de Dillinger, ce dernier étant, de loin, le plus célèbre. Une semaine plus tard, nouveau braquage de banque dans l'Iowa. 

Attaques sanglantes… Le 20 avril, la fin du gang approche. La police apprend que les voyous ont fait venir leurs compagnes dans un gîte isolé, le Little Bohemia Lodge, dans le Wisconsin, pour prendre des vacances bien méritées. Les agents du FBI montent une nasse, mais ils se font repérer trop tôt, donnant le temps à la plupart des gangsters, dont Dillinger, de disparaître. Baby Face, avec son caractère de cochon, décide d'affronter les forces de l'ordre. Après les avoir arrosés d'une volée de balles, il parvient à s'éclipser. La poursuite s'engage au cours de laquelle il blesse deux agents fédéraux et en tue un troisième. 

Cette fusillade, dite de Little Bohemia, lui vaut une grande réputation. Il retrouve Dillinger et les autres membres de la bande pour recommencer le turbin. Les attaques de banques reprennent, souvent sanglantes. Quand, le 22 juillet 1934, Dillinger se fait abattre par le FBI devant le Biograph Theater à Chicago, Baby Face lui succède comme ennemi numéro un auprès du Bureau. Avec sa femme et Chase, ils errent d'une ville à l'autre, se planquant dans les campings. Enfin, autour du 1er novembre, ils regagnent Chicago où ils se font finalement pincer par les hommes de Cowley. Baby Face se vantait souvent qu'il ne se laisserait pas prendre vivant. Il le prouve avec panache. Quant à Chase, il se fait prendre deux mois plus tard, il est alors envoyéà Alcatraz qu'il quittera 32 ans plus tard, les pieds devant, abattu par un cancer.

novembre-2659027-jpg_553095_652x284
Baby Face Nelson, ancien ennemi public numéro un. © DR


© Le Point - Publié le 27/11/2012 à 00:00 - Modifié le 27/11/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-sept novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/27/28523979.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo  

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service adepte de scatologie à ses heures, vu que souvent il est dans le caca jusqu'au cou, nage dans son élément en ce jour de Saint-Séverin... 

dicton1127

 

Ben pour la zique de ce jeudi, on va s’écouter des légendes du rock avec les Kings of Rock 'n' Roll - Legends In Concert, du vrai et du bon rythme et d’époque… Des airs qui rappelleront peut-être des souvenirs… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=b1yFURa7PE4

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

------------------------------

Dans un musée, un visiteur recule pour admirer un tableau et touche malencontreusement une statuette qui tombe de son piédestal et se brise en morceaux!
Le gardien arrive furieux:
- Vous vous rendez compte! Une pièce unique, qui doit avoir au moins 500 ans!
- Ouf! J'ai eu peur, je croyais qu'elle était neuve.

389

Un matin, des étudiants constatent que des travaux leur interdisent d'entrer, comme ils en ont l'habitude, dans les locaux d'une Faculté de droit.
Une pancarte précise:
«PORTE CONDAMNÉE» Le lendemain, un tagueur a ajouté, sur le mur voisin, avec une bombe à peinture: «FAITES APPEL»

------------------------------

- J'ai l'impression, dit un homme à un psychanalyste, que tout le monde n'a qu'une idée: profiter de moi.
- Cela dépasse un peu le cadre de notre entretien, répond le psy. Si vous le voulez bien, nous allons nous rendre au plus proche McDo et parler de cela devant deux bons hamburgers - que je vous demanderai de payer, bien sûr.

 397

Deux ivrognes vont s'endormir sur un banc pour la nuit et il ne reste plus qu'une bouteille de vin.
- Tu sais, nous allons nous ennndormir et deeemain celui qui aura fait le plus beau rêve boiiiira la bouuuuteille. La nuit se passe, et au petit matin:
- Alors tu as rêvéà quoi? Dis le premier
- Ben que j'étais très riche, propriétaire de la coopérative et tous et tous. Je crois qu'avec ça je vais pouvoir boire la bouteille Il regarde la bouteille qui est vide.
- Hé oui, fait le second, j'ai rêvé que je buvais un coup!

------------------------------

Un médecin tente, avec beaucoup de ménagements, d'expliquer au malade venu le consulter, que la plupart de ses malaises sont dus à l'absorption trop massive de boissons alcoolisées.
- Vous n'allez tout de même pas me dire que je suis un ivrogne, proteste son patient
- Pas du tout, fait le médecin, apaisant.
Disons simplement, que si j'étais une bouteille de whisky, je n'aimerais pas me trouver une nuit en tête-à-tête avec vous.

 398

Dans un lotissement, deux banlieusards bavardent:
- Vous savez, dit l'un, que notre voisin Dubois a fait une drôle d'erreur, hier soir.
Il s'était isolé dans son garage comme il en a l'habitude, pour boire un coup tranquillement, à l'abri de sa femme.
A un moment, il a lampé, à même la bouteille, une bonne gorgée en croyant que c'était de l'eau-de-vie.
- Et qu'est-ce que c'était, en réalité?
- De l'essence.
- Oh! Le malheureux. Et qu'a-t-il ressenti comme conséquences?
- Eh bien, dès qu'il a le hoquet, maintenant, il klaxonne.

------------------------------

 

C'est jeudi... le réveille-matin est content... plus que demain matin à bosser et il sera en pause jusqu'à lundi, comme à l'accoutumée, le rituel quotidien se répète, on est moins motivé avec ce temps exécrable... Mais que voulez-vous ma bonne dame, quand c'est l'heure il faut y aller... Allez zou! au boulot!!! et qu'est-ce que j'apprends, les contrôleurs seront en grève du 4 au 7 décembre... c'est un comble! le grand art de faire chier le monde... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...  

 

 89359113_p

 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 769

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>