Quantcast
Channel: Éphémérides et humour
Viewing all articles
Browse latest Browse all 769

Éphéméride du vingt-neuf novembre

$
0
0

 

«À la Saint-Radbod, y en a ras-le-bol.»

cd41b3b9

 «Quand novembre prend sa fin, l’hiver se met en train.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; ben voilà, c'est samedi et le beau temps est revenu presque partout sauf dans le sud de la France où la, pluie, les orages et les inondations causent beaucoup de dégâts hélas et je compatis avec ces pauvres gens dans le malheur... Novembre tire à sa fin et lundi on sera en décembre et avec le temps qui fout le camp les gens commencent à s'affoler pour aller à la chasse aux cadeaux... qu'il faudra tenir cachés jusqu'aux fêtes et ça ce n'est pas le plus facile...

2a6767440e14a92a85068ca4c4a07ce53eb756197171470

Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 4° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jour: bancs de stratus sur le Plateau, principalement sur l'ouest du Bassin lémanique et la région des Trois-Lacs. Dissipation partielle en cours de journée. Limite supérieure vers 900 mètres. Sinon temps assez ensoleillé malgré des passages nuageux parfois importants. Toujours nuageux le long des Alpes valaisannes avec quelques précipitations, parfois continues dans la région du Simplon. Limite des chutes de neige vers 2000 mètres. Température en plaine 5°à l'aube, 10° l'après-midi sur le Plateau, 14°à 18° dans les vallées soumises au foehn. A 2000 mètres +7°. En montagne, vent de secteur du sud à sud-est modéré, localement fort sur les crêtes. Foehn modéré dans les Alpes... 

Figure-5_25

Pour l'Hexagone, une météo de saison, assez perturbée dans le sud mais qui s'améliore dans le reste du pays... ATTENTION, VIGILANCE ROUGE DANS UN DÉPARTEMENT ET ORANGE DANS CINQ DÉPARTEMENTS... Avec pour ce jour: en matinée, matinée calme et brumeuse dans les vallées de l'est dans la fraîcheur de saison. A proximité des Pyrénées et du Roussillon, de fortes pluies ont lieu par intermittence. Vent fort dans la vallée de la Garonne. Dans l’après-midi, le soleil domine au nord. Sur le Golfe du Lion les pluies orageuses sont encore présentes sans être très orageuses pour l'instant. La douceur est omniprésente sauf au nord-est. En soirée, les orages redeviennent violents dans le Languedoc-Roussillon. Ils affectent également le Var, la Côte d'Azur et la Corse. En remontant au nord, le temps est sec avec le retour de brouillards. Dans la nuit, les intempéries se poursuivent dans le sud-est, en particulier sur le Languedoc-Roussillon et la Corse. Calme ailleurs avec des températures en baisse… 

QGFR17_LFPW_

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°; à la Martinique ensoleillé voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 32° en Guadeloupe; ensoleillé, voilé et variable en Guyane française avec des températures de l'ordre de 33°; Polynésie française ciel couvert; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 29°; averses de neige isolées et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 0°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:46 et le coucher du Soleil se fera à 16:52 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de novembre en France

TMax: 31.4°C (Solenzara le 10/11/1985)
TMin: -15.3°C (Orleans le 30/11/2010)
Précip: 321.0 mm (Mont Aigoual le 07/11/1982)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1973: on observait des chutes de neige précoces et abondantes, l'épaisseur du manteau blanc atteignant 35 cm à Ucle, 50 cm à Gembloux et 81 cm à Botrange
En 1970: le mercure grimpait encore jusqu'à 15,8°à Anvers et Kleine Brogel

 

Les journées mondiales et internationales

Le vingt-neuf novembre c’est la Journée Internationale de solidarité avec le peuple palestinien
http://www.journee-mondiale.com/153/journee-internationale-de-solidarite-avec-le-peuple-palestinien.htm

israel

 

La France pittoresque

Alexandre Dumas en tablier blanc, cuisinier improvisé du vaudevilliste Montjoye.
D’après «Gastronomie: récits de table», paru en 1874

Comment le célèbre Alexandre Dumas endosse durant six mois le rôle de cuisinier du vaudevilliste Armand Montjoye accusant un penchant certain pour l’absinthe et venu chercher à la Varenne-Saint-Maur solitude et silence.
Il y aura toujours des historiettes sur Alexandre Dumas. En 1859 ou 1860, l’auteur de tant de prodigieux récits habitait le village de la Varenne-Saint-Maur, avec une poignée de secrétaires. Il partageait son temps, comme d’habitude, entre la littérature et la cuisine: lorsqu’il ne faisait pas sauter un roman, il faisait sauter des petits oignons.

101
Réclame pour l’absinthe Bourgeois

A cette époque vint à la Varenne-Saint-Maur pour trouver la solitude et le silence un certain Montjoye, charmant garçon, bien connu dans les ateliers de peinture, dans les coulisses des petits théâtres, et surtout dans les cafés où l’absinthe était bonne. Vingt-cinq ans plus tôt, Montjoye était un caricaturiste de premier ordre, avant de devenir dix ans plus tard un vaudevilliste éperdu; le Palais-Royal lui devait une de ses farces en collaboration avec de La Rounat. L’originalité, à cette époque, allait le chercher jusque dans sa vie privée:

Dès l’an passé, Montjoye eut ce travers
D’aller au bal en bottes à revers.
racontent les Odes funambulesques. En venant à la Varenne-Saint-Maur, il trouva Alexandre Dumas. C’était bien tomber. Ni l’un ni l’autre ne se connaissaient; ils devinrent amis ardents. Montjoye arrivait tous les jours régulièrement chez Alexandre Dumas; il s’asseyait à une table, devant un verre rempli jusqu’aux bords des larmes empoisonnées de la Muse verte; il restait là pendant de longues heures, silencieux, buvant, fumant. Quelquefois, les secrétaires prenaient leur volée. Alors Dumas et Montjoye demeuraient en tête à tête.

Dumas, qui n’aimait pas àécrire quand il ne se sentait pas suffisamment entouré, jetait bientôt la plume.

- Montjoye! s’écriait-il.
- Maître?
- Laissez-moi vous adresser une demande.
- Laquelle?
- Combien avez-vous pris de verres d’absinthe aujourd’hui?
- J’en suis à mon deuxième verre, répondait Montjoye.
- Vous devez avoir une faim atroce.
- Non.
- Bah!
- Je n’aurai faim qu’après le sixième.
- Eh bien! Montjoye, savez-vous une chose? continuait Alexandre Dumas.
- Non, disait machinalement Montjoye, accoutuméà ce despotisme de dialogue.
- Il est une heure, n’est-ce pas?
- Une heure et demie.
- A un verre d’absinthe par heure, il sera cinq heures et demie quand vous aurez faim.
- Précisément.
- C’est donc quatre heures que vous avez devant vous, et quatre heures que j’ai devant moi.
- Eh bien? Disait complaisamment Montjoye.
- Eh bien! Vous ne voyez pas où je veux en venir?
- Pas encore.
- A ceci: je vais vous faire à dîner.

Et Alexandre Dumas le faisait comme il le disait: il ceignait un tablier, il allait à la basse-cour et il tordait le cou aux volailles; il allait dans le potager et il épluchait des légumes; il allumait le feu; il entamait le beurre, il cherchait la farine, il cueillait le persil, il disposait les casseroles, il jetait le sel à poignées, il agitait, il goûtait, il recouvrait le tout avec le four de campagne.
Et juste à l’heure indiquée, lorsque Montjoye achevait son sixième verre d’absinthe, Dumas arrivait, ponctuel et triomphal, lui disant: «Le dîner est servi!»
Pendant six mois, Dumas a passé trois ou quatre jours par semaine à faire la cuisine à Montjoye. Bizarre distraction!

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Art du jardinage: de Charlemagne aux paysagistes Le Nôtre et La Quintinie.
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1930

Si l’art du jardinage en France prend son essor avec le règne de Charlemagne, il faut attendre le XVIe siècle et l’inspiration italienne pour que les domaines royaux acquièrent grandeur et perspective, avant l’avènement des talentueux Le Nôtre et La Quintinie qui furent les premiers d’une dynastie de paysagistes conférant à notre pays ses lettres de noblesse en la matière.

Pourquoi saint Fiacre est-il le patron des jardiniers?... Voilà ce que nous dit la «légende dorée»: né en Irlande vers l’an 600, Fiacre quitta de bonne heure sa patrie et voyagea sur le continent. C’est ainsi qu’il vint à Meaux, où il fut accueilli par saint Faron, prélat du diocèse.

102
Saint Fiacre

Celui-ci, séduit par le savoir autant que par la dévotion de son hôte, et voulant le garder auprès de lui, l’autorisa à prendre sur les terres de l’évêché autant d’espace qu’il en pourrait, en un jour, entouré d’un fossé. Aussitôt, Fiacre posa son bâton à terre et se mit à marcher en le traînant derrière lui... O merveille! Sur le trajet du bâton, un fossé se creusait aussitôt. L’évêque vit là le doigt de Dieu. Les paysans criaient au prodige. Mais une femme eut la malencontreuse idée d’accuser le saint de magie. Du coup, Fiacre prit toutes les femmes en grippe. L’entrée de la chapelle qu’il avait élevée sur sa terre leur fut interdite.
Saint Fiacre vécut là en anachorète, célébrant chaque jour les louanges du Seigneur, et cultivant son jardin, lequel, grâce à ses soins, donna des fleurs, des légumes et des fruits magnifiques.

Un jardin dans la Rome antique
Comme presque tous les éléments de notre civilisation, l’art des jardins nous fut transmis par l’Italie. La Rome des Césars comptait des jardins magnifiques; et les jardiniers savants y étaient dignement honorés. Mais il paraît que jusqu’à l’époque d’Auguste on ne taillait pas les arbres, car l’histoire assure que c’est le nommé Matius, jardinier de cet empereur, qui aurait inventé cette pratique.

Une lettre dans laquelle Pline le Jeune décrit sa villa de Toscane, nous montre ce qu’était un jardin romain au premier siècle de notre ère. Rien n’y manque: parterres, plates-bandes, allées d’arbres, massifs, ifs et buis taillés en figures; il y a un potager, un verger, des serres pour la culture des fleurs. Les grands jardiniers italiens de la Renaissance avaient, en somme, de merveilleux modèles dans les jardins de l’antiquité; ils n’eurent à ajouter à tout cela que les rocailles, les grottes, les jeux d’eaux, les statues pour associer l’œuvre de l’art à celle de la nature et composer les plus beaux jardins du monde.

Les origines du jardinage
Nous ignorons ce qu’étaient les jardins du bienheureux saint Fiacre, mais il semble bien qu’en France on n’ait commencéà pratiquer sérieusement l’art du jardinage que près de deux siècles après lui, Charlemagne est le premier qui voulut avoir de beaux jardins et de bons jardiniers. Il dressa même, dans un curieux capitulaire, la liste des plantes qui devaient être cultivées dans les jardins royaux.

Cependant, jusqu’au XVIe siècle, les jardins de Paris, même ceux des palais, manquent de perspective et de grandeur. C’est encore l’exemple de l’Italie qui poussera les souverains et les riches seigneurs à faire embellir les jardins attenant à leurs domaines. Et l’on citera alors comme des merveilles les jardins de Fontainebleau, de Folembray, de Montargis, de Valery, de Beauregard, de Blois, tous calqués sur les parcs les plus célèbres de l’Italie.

103
André Le Nôtre

Mais, bientôt, la France n’aura plus besoin de s’inspirer de l’étranger: c’est chez elle, au contraire, qu’on viendra de toutes parts chercher des enseignements, car voici l’époque des grands jardiniers paysagistes, horticulteurs, arboriculteurs, fleuristes: voici Le Nôtre et voici La Quintinie.

On a élevé naguère un monument à Le Nôtre au jardin des Tuileries. Ce fut vraiment, disent les Anglais, mettre the right man in the right place, l’homme à la place qui lui convient. Toute une dynastie de Le Nôtre, travailla, en effet, aux Tuileries. Le grand-père et le père du célèbre artiste y furent jardiniers. Lui-même y vécut dans un petit logis qui s’élevait sur l’emplacement où se trouva plus tard le monument de Jules Ferryu.
Elevé par ses parents dans le culte de la nature, André Le Nôtre fut, dès sa jeunesse, confiéà maître Claude Mollet, premier jardinier du roi, qui devait l’instruire dans l’art des jardins. Maître Claude Mollet était, sans doute, un très distingué personnage: il avait écrit un livre fort savant sur la culture des vergers, mais, quant à l’architecture des jardins, maître Claude Mollet se contentait d’imiter ce qu’on faisait en Italie; et les Tuileries, de son temps, étaient toutes parsemées de grottes, de rocailles et de labyrinthes.

C’est le génie d’André Le Nôtre qui devait créer l’art français des jardins. Et ce jardinier ne fut pas seulement un grand artiste, le plus habile et l’un des plus grands que la France ait produits; ce fut encore un digne homme dans toute la force du terme. Quand il eut conçu le plan de Versailles, ce chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre, il apporta ses dessins à Louis XIV. Le roi fut émerveillé. A chaque grande pièce dont Le Nôtre lui indiquait le projet, Louis XIV s’écritait: «Le Nôtre, je vous donne vingt mille livres!...»

A la quatrième interruption, le jardinier l’arrêta: «Sire, dit-il, je ne vous en montre pas davantage, je vous ruinerais.» Et il referma son plan. Plus tard, Louis XIV, en dépit des protestations du trop modeste jardinier, l’anoblit et le décora du cordon de Saint-Michel. Il voulut même lui donner des armoiries. Mais Le Nôtre, qui avait plus que personne son franc parler avec le roi, se mit à rire: «Des armoiries, sire, j’en ai déjà: Trois limaçons couronnés d’une feuille de chou.» Et il refusa le blason qu’on lui offrit. On vivait, en ce temps-là, sous un prince qui estimait l’art des jardins à l’égal des autres arts. Louis XIV, qui payait Le Nôtre plus cher qu’un de ses maréchaux, le décorait et voulait lui donner des armoiries, n’avait pas moins d’estime pour ses autres jardiniers.

Les successeurs de Le Nôtre
Jean de La Quintinie, antif de Chabanais, en Angoumois, avait été d’abord avocat. Son goût pour l’agronomie lui fit préférer à la toge le tablier de jardinier. Il n’eût été peut-être qu’un robin sans importance; l’état de jardinier le conduisit à la fortune et à la célébrité. C’est lui qui traça les potagers des plus beaux châteaux de France: Chantilly, Rambouillet, Sceaux, Vaux. Le roi l’appela à Versailles et le nomma directeur des jardins fruitiers de toutes les demeures royales. Il se plaisait à le suivre à travers les vergers et à se faire donner par lui des leçons sur la taille des arbres... Eh oui! ce roi que l’histoire nous montre hautain et gourmé, s’en allait, la serpette à la main - la serpette, outil inventé par La Quintinie - tailler ses arbres avec son jardinier.

104
Jean de La Quintinie

La Quintinie mit en honneur certains bons fruits inconnus jusqu’alors, inventa la culture en espalier et parvint le premier à obtenir des primeurs. Il fit d’excellents élèves, et, notamment, fut le maître d’Edme Girardot, qui, dans sa propriété de Bagnolet, avait créé, sur les conseils de La Quintinie, la culture des pêches en espalier. Cette culture, transportée plus tard à Montreuil, a valu à cette localité la réputation que l’on sait. Elle valut aussi à Girardot une pension du roi.

Louis XIV ne fut d’ailleurs pas le seul souverain qui ait témoigné pareil intérêt pour l’art du jardinier. Rappelons le nom de Schoene, le jardinier de Louis-Philippe. C’était, au dire d’Alphonse Karr, qui s’y connaissait, un artiste en son genre, et, de plus, «un philosophe pratique, un homme simple et fier, un caractère remarquable». Lui aussi avait avec le roi son franc parler. Au temps où Louis-Philippe n’était encore que duc d’Orléans, on avait tourmenté Schoene pour qu’il portât la livrée du prince. Il avait refusé. Quand le duc d’Orléans fut porté sur le trône, il dit à Schoene, un jour qu’il se promenait avec lui dans ses jardins de Monceau:

- Shcoene, vous n’avez pas voulu porter la livrée du duc d’Orléans, porterez-vous celle du roi des Français?
- Pas davantage, sire, répondit Schoene; je ne suis pas domestique; je suis jardinier. Vous serez empereur que ce serait la même chose. J’aime mieux m’en aller.

Le roi n’insista pas et défendit qu’on lui fît jamais la moindre plainte contre son jardinier.
A considérer tout ce que cette profession du jardinier comporte d’études, d’observations, de réflexions, de luttes même, parfois, contre l’ingrate nature, on conçoit qu’elle inspire un juste orgueil à ceux qui y excellent. Alphonse Karr, qui l’exerça, et qui créa, on peut bien le dire, l’industrie des fleurs à Nice, disait avec raison que c’était là un art honorable entre tous, et qu’un jardinier savant, un Le Nôtre, un La Quintinie, un de ces maîtres qui créent, qui améliorent, qui enrichissent et embellissent nos jardins, doit être l’égal des artistes et des savants les plus illustres et jouir d’une gloire égale à la leur devant la postérité.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Préjugés des Anciens sur les caméléons
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1870

Une fable accréditée par les anciens sur le caméléon est que cet animal ne vit que d’air. Voilà une singulière propriété qui serait bien à envier. Il aspire l’air avec délices, il lui ouvre tout son corps, il s’en gorge, il s’en remplit, et ce délicat soutien lui suffit.
Pline admire d’autant plus cette particularité qu’il assure que la nature n’a concédéà aucun autre animal un pareil privilège. «Cet animal, dit-il, est le seul qui ne boive ni ne mange; seulement il hume l’air, se tenant debout, et ne vit d’autre chose.»

Il est difficile de voir au juste ce qui a pu donner naissance à une si singulière opinion; mais il est certain, par le témoignage d’une multitude d’auteurs anciens, tels que Solin, Ovide, Stobée, saint Augustin, qu’elle a été fort répandue. Peut-être s’est-on confirmé dans cette opinion par une habitude remarquable du caméléon: c’est que, lorsqu’il aspire l’air, comme ses poumons sont très développés, l’air semble lui remplir tout d’un coup tout le corps, comme s’il se versait dans ses intestins et dans son estomac. Il faut ajouter à cela que le caméléon, comme la plupart des reptiles, qui ont peu de sang et un sang froid, peut supporter le jeûne très longtemps sans paraître en souffrir beaucoup.

105
Caméléon

Mais en cela il ne s’écarte en rien des crapauds, des tortues, même de certains serpents qui jouissent également à un degrééminent de cette faculté. Scaliger rapporte comme un fait important que Landius a observé un caméléon enlevant une mouche avec sa langue. Belon, en ouvrant quelques-uns de ces animaux, constata que leur estomac était habituellement rempli de petits insectes.
Peirsec lui-même jugea encore nécessaire de faire des expériences de ce type sur les caméléons, et publia qu’il en avait vu boire et manger. On sait maintenant très bien que le caméléon se nourrit d’insectes qu’il va poursuivre sur les arbres et qu’il saisit de fort loin avec sa langue, qui est gluante à l’extrémité et qui se darde hors de sa bouche à une distance presque égale à la grandeur de son corps.

Une autre histoire sur le caméléon, aussi fabuleuse que la précédente, mais moins extravagante cependant, en ce qu’elle se justifie au moins par certaines apparences de vérité, est que cet animal se teint de la couleur des objets qui l’environnent. Cette opinion date aussi de l’Antiquité: elle exprimée dans Pline; et c’est en vertu de cette croyance que le peuple a fait du caméléon l’emblème du courtisan.
Il est incontestable qu’il y a en effet, à cet égard, quelque chose de fort extraordinaire chez le caméléon: c’est que cet animal change à volonté de couleur, soit dans toute l’étendue de son corps, soit dans quelques parties seulement. Il est tantôt presque blanc, tantôt jaunâtre ou verdâtre, tantôt rouge, rouge foncé, violet et presque noir. Il suffit d’exciter sa colère pour lui voir prendre ces dernières nuances; de le mettre dans un endroit froid et obscur pour le voir blanchir.

Cette dernière circonstance prouve assez que s’il change de couleur, ce n’est pas par le reflet des lieux ou pour se mettre en harmonie avec la nuance qui l’entoure. En effet, cette singulière variation dépend simplement de l’état de calme ou d’agitation de l’animal. C’est surtout l’étendue avec laquelle elle se développe qui mérite particulièrement l’attention; car si l’on ne considère que la faculté du changement de couleur, il est certain qu’elle est commune à beaucoup d’autres animaux, et à l’homme lui-même, dont la figure, suivant les passions qui agitent son âme, devient tantôt pâle, tantôt jaune, tantôt rose ou rouge.
Les naturalistes ont cru pendant longtemps que ces changements de couleur étaient dus, chez le caméléon comme chez l’homme, au simple mouvement du sang. «La grandeur du poumon des caméléons, dit M. Cuvier, est probablement ce qui leur donne la propriété de changer de couleur. Leur poumon, en effet, les rend plus ou moins transparents, contraint plus ou moins le sang à refluer vers la peau, colore même ce fluide plus ou moins vivement, selon qu’il se remplit ou de vide ou d’air.»

Des observations plus récentes et plus attentives paraissent prouver que le phénomène en question est sans aucune relation avec le jeu du poumon, et provient de la structure même de la peau, qui renferme diverses matières colorantes qui peuvent, à la volonté de l’animal, se témoigner à la superficie ou se dissimuler. En résumé, on peut donc dire que le caméléon change en effet facilement de couleur, mais avec une certaine indépendance

Article copié sur "La France pittoresque"

 

29 novembre 1781: Le capitaine Collingwood noie 122 de ses esclaves pour toucher l'assurance-décès. La loi anglaise autorise les navires négriers à se débarrasser des esclaves malades pour sauver le reste de la "marchandise"

Le 29 novembre 1781, Collingwood, le commandant du navire négrier britannique Zong, est salement embêté car dans la cale de son navire la "marchandise" est en train de se gâter. Ces bachi-bouzouks de trafiquants arabes lui ont refilé des esclaves malades, souffrant de dysenterie, de fièvre, de diarrhée et même de la variole. Chaque matin, l'équipage doit balancer par-dessus bord plusieurs dizaines de cadavres. Chaque nègre mort correspond à une perte sèche de 35 livres sterling environ, le prix de vente d'un esclave en Jamaïque, la destination du Zong. James Gregson, l'affréteur du navire, sera furieux contre le capitaine Luke Collingwood. Sans compter que le capitaine aussi est intéressé au bénéfice. Mais n'a-t-il pas pris un grand risque en entassant quatre cent quarante Africains à bord du Zong, soit 2,8 fois plus qu'il aurait dû le faire?

L'équipage n'est pas très vaillant, lui non plus. Déjà sept marins sont morts de maladie depuis le départ de São Tomé, le 6 septembre 1781. Le capitaine, un ancien chirurgien, est donc très inquiet. Une soixantaine d'esclaves déjà perdus, ça suffit! Il n'y a plus qu'une chose à faire: balancer à la flotte tous les esclaves malades avant qu'ils ne meurent à bord et ne contaminent les autres. C'est parfaitement légal! Il ferait beau voir qu'on interdise à un honnête commerçant de disposer de sa marchandise à son gré. Non seulement c'est permis, mais c'est aussi encouragé puisque tout esclave noyé pour sauver le reste de la cargaison donne droit à une indemnisation versée par les assureurs. Incroyable, mais vrai! Chaque esclave sacrifié permet de recevoir 30 livres, alors qu'un esclave mort de maladie ou même déposé vivant sur une île ne donne droit à aucun remboursement. Collingwood, qui a commencé sa carrière chez Lakshmi Mittal, n'hésite pas.

À l'eau, les esclaves malades… Il ordonne à son équipage de jeter à l'eau les esclaves malades. Il n'y a que le quartier-maître James Kelsall pour s'insurger contre cette solution radicale. Les autres appliquent la consigne. Ils attachent les malades deux par deux au moyen de lourdes chaînes avant de les jeter par-dessus bord. Le 29 novembre, premier jour du massacre, cinquante-quatre esclaves sont sacrifiés. Ils hurlent, se débattent, s'agrippent les uns aux autres, mais rien à faire, le capitaine et les marins sont sans pitié. Ils ne voient pas des hommes, mais des marchandises avariées et la perte de leur profit. La loi est de leur côté. Ces imbéciles de nègres feraient mieux de leur faciliter la tâche pour le bien de l'entreprise commune... Le lendemain, même horreur: quarante-deux autres "ballots humains" sont noyés. Et encore vingt-six, le 1er décembre. Ce jour-là, dix esclaves effrayés par l'inhumanité des Anglais préfèrent encore en finir immédiatement avec la vie. Ils sautent à l'eau. C'est donc un suicide qui ne donne pas droit à une indemnité! Les salauds! S'ils étaient employés par l'industrie française, on comprendrait encore leur désespoir, mais là...

Après une traversée de 112 jours (donc deux fois plus longue que la moyenne observée habituellement), le Zong finit par jeter l'ancre en Jamaïque, le 28 décembre, avec 208 Africains survivants. Soit une perte de 53 %. Petite justice, Collingwood, très malade, meurt trois jours après le débarquement. Dès que le navire est de retour à Liverpool, les copropriétaires du Zong déclarent leurs pertes aux assureurs pour toucher l'indemnité correspondant aux 122 esclaves sacrifiés. Dans son journal, Collingwood avait justifié le massacre par la maladie et le manque d'eau à bord, ce que dément le quartier-maître. Du coup, les syndicats des assureurs de Liverpool soupçonnent une escroquerie à l'assurance et font un procès qui s'ouvre le 6 mars 1783. Lors d'un premier jugement, le tribunal donne raison aux propriétaires. Appel des assureurs.

"Les Noirs sont des marchandises"… Lors du procès en appel, plusieurs anti-esclavagistes célèbres, tel Granville Sharp, entrent dans la danse, révulsés par le sort des Africains arrachés à leur terre natale. Mais le procureur général d'Angleterre et du pays de Galles les prend de haut: "Quelle est cette revendication que des êtres humains ont été jetés par-dessus bord? Ceci est un cas de biens et de marchandises. Les Noirs sont des marchandises et des biens appartenant à un propriétaire, c'est une folie d'accuser ces hommes honorables ayant agi correctement de meurtre. Ils ont agi selon la nécessité et de la manière la plus appropriée. Feu le capitaine Collingwood a agi dans l'intérêt de son navire et pour protéger son équipage. Remettre en question l'expérience d'un capitaine qui a longuement navigué et qui est fortement estimé est une folie, tout spécialement quand on parle d'esclaves. Le cas jugé est le même que si du bois avait été jeté par-dessus bord." Dans un coin de la salle, le patron du Medef, Pierre Gattaz, applaudit.

En fin de compte, Lord Mansfield, qui préside la Cour de justice, refuse l'indemnisation, estimant que le manque d'eau à bord découlait d'une mauvaise gestion du navire par le capitaine. Du reste, cette excuse est d'autant plus inepte qu'en arrivant en Jamaïque le Zong dispose encore de 1900 litres d'eau douce. Il reproche également au capitaine d'avoir surchargé son navire. Mais le procès du Zong n'est que celui d'une indemnisation de marchandises. À aucun moment il n'est question d'accuser de meurtre Collingwood et son équipage. Au moins fait-il connaître à l'opinion publique anglaise la cruauté du commerce des esclaves. Cette prise de conscience conduira le Parlement britannique à voter la loi interdisant la traite atlantique (The Slave Trade Act) le 23 février 1807, ratifiée par le roi le 25 mars.

novembre-massacre-zong-esclavage-2659040-jpg_557613_652x284
Représentation des esclaves noirs entassés dans le négrier britannique "Zong". © DR
© Le Point - Publié le 29/11/2012 à 00:00 - Modifié le 29/11/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-neuf novembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/11/29/28538330.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo  

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service spirituel comme pas un il fallait bien qu'il finisse le mois qui débute par la Toussaint et la Fête des morts par un enterrement; attention Charlie, ce dicton ne peut être utilisé qu'une fois...

 

dicton1129

 

Ben pour la zique de ce samedi, on va s’écouter Credence Clearwater revival - John Fogerty Premonition en concert, du vrai et du bon rythme, du tendre et d’époque… Des airs qui rappelleront peut-être des souvenirs… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=c6rQthKld-g

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

------------------------------

Un antiquaire, dont la porte du magasin a été fracturée au cours de la nuit, explique aux policiers:
- Il s'agissait, à coup sûr, d'amateurs très avertis d'objets d'art authentiques.
- Qu'est-ce qui vous fait penser cela?
- Ils ne m'ont absolument rien volé!

413

- Docteur, dit une patiente, dans mes rêves, ce ne sont qu'entrecôtes saignantes, rosbif dans le filet, T bones cuits juste à point, faux-filet goûteux, dessus de palette fondant dans la bouche...
- De deux choses l'une, explique le psychiatre:
ou vous êtes une nouvelle victime de la vache folle ou, ce qui serait plus rassurant, vous êtes amoureuse de votre boucher.

 446

- L'autre jour, raconte un grand timide, j'ai dû aller chez le dentiste, pour me faire arracher une dent.
Il a eu la bonne idée de me faire apporter, préalablement, par son assistante, mignonne comme tout, un grand verre de whisky.
- Et ça t'a donné le courage d'affronter l'opération.
- Heu... non. Mais celui de mettre la main aux fesses de l'assistante.

 409

Un homme sort d'un bar, d'un pas mal assuré, et bouscule un passant qui proteste:
- Mais vous êtes complètement saoul!
- C'est vrai...avoue le pochard, d'une voix pâteuse...
Je suis... totalement pété... Et je n'aurais... jamais cru... qu'un seul verre.. de bière...
pouvait... me... faire ça.
- D'après vous, c'est un seul verre de bière qui vous a mis dans cet état?
- Sûr...mais...je me demande si c'est... le treizième...ou le quatorzième verre... qui m'a joué... ce tour de cochon.

478

Ça se passe au Far West, dans une ville où tout le monde est à la recherche d'or. Un étranger arrive, entre au saloon et demande au barman:
- Je cherche du boulot.
Alors le barman lui répond:
- Ça tombe bien, ici il y a toujours du boulot pour ceux qui en cherchent.
Tu n'as qu'à aller à la mine là-bas et tu seras embauché illico. La journée se passe. Le soir, le même type entre à nouveau dans le saloon et demande au barman:
- Je n'ai pas vu une seule femme dans toute la ville. Comment font les gars ici?
Le barman lui répond:
- Bah, c'est simple. Tu n'as qu'à aller dans la pièce du fond. Tu trouveras un tonneau avec un trou sur le côté.
Là tu n'auras qu'à introduire ton sexe dedans et tu auras ce que tu cherches. Alors le gars qui avait déjà un an sans femme est prêt à essayer, pour voir.
Il introduit sa bite dans le trou du tonneau et il se fait tailler une pipe. Lorsque c'est fini, il retourne voir le barman et il lui demande:
- C'était pas trop mal. Combien je dois?
Le barman répond:
- C'est gratuit. Et ça sera gratuit pour toi tous les jours de la semaine, sauf le mercredi.
- Super! Mais au fait, pourquoi pas le mercredi?
- Parce que les mercredis, c'est ton tour d'aller dans le tonneau.

 570

Un banquier rentre chez lui et trouve sa femme au lit avec un clochard.
Il est écœuré et lui demande comment elle a pu en arriver là.
Elle lui explique que le clochard a d'abord sonnéà la porte, lui a demandé quelque chose à manger.
Elle lui a donné du pain.
Ensuite il a demandéà boire.
Elle lui a offert un verre de vin.
C'est alors qu'il a demandé:
«Avez-vous quelque chose dont votre mari ne se sert plus?»

------------------------------ 

117

C'est samedi... le réveille-matin est content, tout comme est gens car pendant deux jours pas de travail, mais pour beaucoup, pas question de rester trop longtemps dans les plumes parce que les tâches ménagères, la lessive, les courses et encore bien d'autres choses, et elles ne vont pas se faire toutes seules par la grâce du Saint-Esprit... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure...  

 

 89359113_p

 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 769

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>