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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du premier décembre

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«À la saint Eloi, nuages sur l'emploi.»

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«Au temps de l'Avent, les coqs chantent par tous les temps.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; ben voilà, en ce jour tout commence avec une nouvelle semaine et le dernier mois de l'année... le compte à rebours est lancé jusqu'à Nouvel an... Ces jours, nombres d'enfants sont très sages en attendant la visite de saint Nicolas samedi; pour la suite il y aura encore une période de sagesse en attendant les cadeaux du Père Noël... Mais pour l'instant, c'est encore pour quelques semaines, travail et école avant les vacances de fin d'année...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu que pour la Suisse romande avec 4° et un ciel peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jour: le plus souvent très nuageux avec quelques précipitations en matinée. Limite des chutes de neige vers 2000 mètres. L'après-midi, généralement sec et développement de brèves éclaircies en Valais et dans les Alpes. Températures: 3°à 5°à l'aube, 7° l'après-midi, 10° en Valais. A 2000 mètres, 3°. En montagne, vent faible à modéré du sud-est... 

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, assez perturbée, surtout dans le sud et en Corse... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS TROIS DÉPARTEMENTS... Avec pour ce jour: en matinée, le temps est calme sur les 3/4 du pays avec de nombreuses grisailles. Entre Côte d'Azur et Corse, des averses orageuses persistent alors que la tramontane dégage le ciel du Roussillon. Quelques faibles gelées sont possibles dans les plaines du Nord-est. Dans l’après-midi, le ciel reste généralement très nuageux, et même couvert avec quelques gouttes dans le Sud-ouest. Des averses orageuses persistent des Alpes-Maritimes à la Corse alors que le soleil l'emporte en Languedoc Roussillon. En soirée, quelques orages éclatent dans l'extrême sud-est. Temps clément partout ailleurs avec de très nombreuses grisailles. Quelques gouttes sont possibles sur le piémont pyrénéen. Dans la nuit, nuit calme et froide, en particulier dans le nord-est. Attention à la généralisation des brouillards. Mistral et tramontane soufflent fort en Méditerranée, quelques orages peuvent encore éclater en Corse….

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé, voilé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 34°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, larges éclaircies ; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 29°; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 8°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 07:48 et le coucher du Soleil se fera à 16:51 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu... : 
Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1989: aux heures les moins froides de la journée, le mercure ne dépassait pas -3.3°à la mer
En 1973: la journée fut glaciale, les maxima n'atteignait que -2,8°à Virton, -3,4°à Florennes, -7°à Saint-Hubert
En 1925: un manteau neigeux de 34 cm était mesuréà Uccle

 

Les journées mondiales et internationales

Le premier décembre c’est la Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA
 http://www.journee-mondiale.com/4/journee-mondiale-de-la-lutte-contre-le-sida.htm

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Les fêtes nationales du Jour

Centrafrique

République Centrafricaine
Durant la Seconde Guerre mondiale, la colonie se joignit aux Forces alliées. Le pays devient la République centrafricaine le premier décembre 1958

 

Roumanie

 

Roumanie
C'est le jour de la fête nationale roumaine. Il célèbre l'union de la Transylvanie à l'ancien Royaume de la Roumanie, le premier décembre 1918.
 

 

 

La France pittoresque

Voyages à pied: plébiscités avant d’être supplantés par l’automobile
D’après «Le Petit Journal», paru en 1927

La multiplicité des moyens de transport, l’incessant développement de la bicyclette et de l’automobile, la fièvre de vitesse qui agite aujourd’hui l’humanité tout entière, nous ont désaccoutumés de la marche, déplore en 1927 un chroniqueur du Petit Journal, ajoutant que ces joies de la promenade à pied qu’appréciaient tant nos aïeux, nous ne les connaissons plus

Vous me direz, écrit Jean Lecoq, que le sport pédestre est toujours florissant - plus florissant peut-être qu’il ne le fut jamais; que, tous les dimanches, on voit des légions de jeunes gens prendre part à des courses, à des «cross-country», à des matches, que sais-je?... Mais, dans tout cela, c’est toujours de vitesse qu’il s’agit. Toute cette belle jeunesse court!... elle court à perdre haleine; elle s’époumone; elle ne marche pas. Tel champion qui a montré sa performance en tournant pendant vingt-quatre heures au pas accéléré, tout autour de la Butte, s’il doit, après cela, aller à Versailles, par exemple, préférera prendre le train, plutôt que de s’y rendre en musant par les chemins.

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Nos aïeux voyageaient pourvoir du pays, pour goûter les charmes du pittoresque, les joies de la nature, recueillir des impressions, éprouver des sensations nouvelles, emmagasiner des souvenirs. Chez les gens d’aujourd’hui, le plaisir de voyager se résumer en trois mots: «Bouffer des kilomètres!» Et plus on en a «bouffé», plus on est fier et plus on est content.
Pauvres fous qui courez ainsi, à cent vingt à l’heure, vers un destin souvent tragique, reposez-vous donc, au retour, en lisant les Aventures burlesques, de d’Assoucy (1605-1677). Vous y trouverez, du voyage à pied, un si chaleureux éloge que, peut-être, quelque jour, vous laisserez l’auto au garage et vous vous mettrez en route pour en savourer les simples agréments. D’Assoucy, en ce temps-là, voyage en Bourgogne - c’est le pays de Cocagne... Ne serait-ce pas folie que de le traverser trop vite?... Notre homme n’est pas pauvre: il a de l’argent blanc et de belles pistoles d’Espagne. Deux pages le suivent; un âne porte ses hardes, son luth, plus un coffre tout rempli de chansons, d’épigrammes et de sonnets. Il eût pu prendre le coche d’Auxerre, mais il préfère aller pédestrement.

«Il m’importe peu qu’on me voie aller à pied, pourvu que j’y trouve mon plaisir et ma santé... Quel plaisir d’aller les bras pendants, avec une bonne paire de souliers plats, et sans crainte de se rompre le col, ou de se crever les yeux à quelque branche d’arbre, de se promener dans la campagne comme un philosophe qui fait un tour d’allée dans son jardin, de marcher tantôt sur le velours vert d’un tapis herbu, et tantôt côtoyant un petit ruisseau, fouler aux pieds les traces que les fées ont laissées empreintes dans l’émail d’une prairie!...
«Quel plaisir de cueillir l’aubépine ou la rose muscade sur un buisson; si vous êtes altéré, d’étancher votre soif sous la feuillade d’un cabaret ou dans le cristal d’une fontaine; et si vous êtes las, vous reposer sur les bords d’un étang, d’un ruisseau ou de quelque petite rivière, d’en voir couler les ondes et nager les petites poissons, de passer le chaud du jour tantôt à la fraîcheur des eaux, et tantôt à l’ombre de quelque grand arbre touffu, et, sans craindre qu’on vous ferme les portes d’une ville, s’endormir au doux murmure des zéphyrs ou à la musique des oiseaux».

Ainsi, le doux bohème s’en allait par les routes de Bourgogne, musant parmi les bois, grappillant parmi les vignes, et s’arrêtant dans les bourgs, où ses pages, qu’il accompagnait de son luth, chantaient, aux villageois assemblés, ses plus belles chansons. N’était qu’en ce temps-là on rencontrait de temps à autre, à quelque carrefour, de mauvais garçons qui, l’escopette au poing, vous forçaient à vider votre escarcelle et vous prenaient même jusqu’à vos chausses, vous laissant nus comme petits saints Jean au bord du chemin, c’eût étéà coup sûr la plus jolie façon de voyager.
Mais trop de sacripants couraient la campagne; et force était aux voyageurs d’aller en troupe sur de bons chevaux, l’épée au côté et les pistolets dans les fontes, ou de prendre les voitures publiques, lesquelles, au surplus, n’étaient pas toujours à l’abri des attaques de bandits.

Pourtant, en dépit de ces surprises de la route, tous gens de métiers et petites bourgeois voyageaient à pied. C’est à pied que le compagnon, soucieux de bien apprendre son état pour obtenir la maîtrise au retour, allait de ville en ville et faisait son tour de France. C’est à pied que s’accomplissaient les pèlerinages, même les plus lointains. Ils s’organisaient dans les provinces comme aujourd’hui les voyages des agences. Un centre était désigné où les pèlerins se rendaient individuellement, et d’où ils partaient en troupe pour Rome, pour Saint-Jacques de Compostelle, voire même pour les Lieux Saints. On n’imagine pas le nombre de croyants qui, chaque année, s’en allaient à pied, à travers la Hongrie, jusqu’en Palestine.

Les femmes elles-mêmes ne craignaient pas de se lancer dans ces entreprises aventureuses. Au XVIIe siècle, on citait une dame Brémond, de Marseille, qui avait parcouru ainsi l’Egypte, la Palestine, le Liban et presque toute la Syrie. Au XVIIIe siècle - fait plus étonnant encore -, une femme, nommée Anne Chéron, alla visiter Jérusalem et fit toute la partie terrestre du voyage à pied. Elle avait quatre-vingts ans...
Si, malgré les dangers qu’ils offraient, les pèlerinages en Terre Sainte étaient aussi fréquents, on devine qu’elle devait être l’affluence des pèlerins qui allaient visiter les lieux de sainteté situés en France. La capitale du monde chrétien, surtout, attirait dans ses murs une foule de voyageurs de toutes les nations. Le moindre évêque français faisait chaque année au moins un voyage à Rome, emmenant chaque fois un cortège de quatre à cinq cents pèlerins.

Nous savons par les écrivains du grand siècle que le voyage à la Ville Eternelle était pour tout Français de la noblesse ou de la bourgeoisie aisée, le complément indispensable d’une bonne éducation. Ce voyage coûtait cher à qui voulait l’effectuer avec quelque confort. Mais, pour le pèlerin qui faisait la route à pied, les dépenses étaient minimes, car le chemin était jalonné d’innombrables monastères où l’on accueillait, où l’on hébergeait gratuitement.
Les pèlerins, la plupart du temps, partaient sans argent et sans provisions; aussi les dangers et les obstacles de toutes sortes qu’ils rencontraient sur leur route, les fatigues auxquelles ils étaient exposés, avaient nécessité de bonne heure la fondation d’établissements destinés à leur offrir le gîte et la nourriture. Les conciles et les capitulaires prescrivaient aux monastères d’accueillir avec charité les pèlerins. Les rois, les seigneurs, les fidèles fortunés leur faisaient des donations dans ce but. C’est pour venir en aide aux pèlerins qui se rendaient en Italie que Louis le Débonnaire - fils de Charlemagne, il succéda à celui-ci et régna comme Empereur d’Occident de 814 à 840 - fonda l’hospice du Mont-Cenis et le dota de riches revenus.

La tradition du pèlerinage à pied vers la capitale du monde chrétien n’a pas cédé complètement à la frénésie de vitesse qui règne de nos jours, relève Jean Lecoq. On rencontre encore sur les routes d’Italie des pèlerins qui s’en vont le sac au dos et le bâton à la main. C’est ainsi qu’un de nos confrères, poète et écrivain d’art distingué, André Mabille de Poncheville, a parcouru récemment «le chemin de Rome» et résumé, sous ce titre, dans un livre tout imprégné de la foi la plus ardente et du plus noble amour des belles choses, ses impressions et ses souvenirs, note encore notre chroniqueur qui ajoute qu’une chose l’a frappé dans ce livre: l’accueil sympathique, la cordialité toute particulière que rencontre généralement sur sa route le voyageur qui va à pied.

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On regarde en effet passer l’auto rapide, on envie peut-être ceux qu’elle transporte, mais on n’a point pour eux les sentiments fraternels qu’inspire le globe-trotter qui va vers son but pédestrement. Celui-ci, on le salue au passage d’un «buono giorno» ou d’une «bona sera», suivant l’heure. Les gens lui font un peu de conduite, causent volontiers avec lui, l’interrogent sur les incidents et sur le but de son voyage.
Le pèlerin s’assied-il un instant à l’entrée d’un bourg? Tout de suite une bienveillante assemblée de commères se tient autour de lui... «Quittant le seuil des maisons où elles jacassaient entre elles, la plus délurée, n’y tenant plus, vient à moi sans abandonner son tricot, et après un souriant: Buono giorno! Me pose l’habituelle question: Si va à Roma? Puis, venues derrière elles, toutes les autres m’entourent, me regardent avec curiosité, s’efforcent à comprendre et se faire comprendre, et, pour finir me souhaitent une bonne route à qui mieux mieux...»

Cette sollicitude pour le voyageur qui passe prend les formes les plus diverses, les plus poétiques parfois: «J’arrive à Ronciglione, écrit M. de Poncheville. Aux premières maisons, comme je m’approche d’une fontaine pour y boire, une femme qui avait rempli son aiguière de cuivre, renouvelle le geste de Rebecca en l’inclinant vers ma bouche.» Plus loin, le pèlerin hésite sur sa route: il s’est arrêté au bord d’une vigne où le mari et la femme travaillent ensemble. L’homme s’aperçoit de son embarras; il accourt à travers les échalas:
«Avant toute chose, il me fait entrer dans sa plaisante petite maison en haut du vignoble; il entend que je goûte son vin, trinque avec moi, remplit ma gourde, m’offre des œufs frais pondus de ses poules, puis me fait un bout de conduite et ne me quitte que persuadé d’avoir remis en bon chemin l’hôte de passage envoyé par Dieu...»

Dans les auberges, même accueil gracieux. Parfois, les hôteliers ne veulent pas que le pèlerin mange isolément; on lui fait place à la table de famille, et l’on débouche, au dessert, un flacon de choix en son honneur. «D’une façon général, dit M. de Poncheville, je n’ai pas été rançonné dans les auberges comme on l’est trop souvent dans les hôtels destinés aux touristes.»
Voici quelques avantages inattendus du voyage à pied. Mais il en est d’autres non moins appréciables: ce sont ceux que le bon d’Assoucy dépeignait avec toutes les grâces de son style au XVIIe siècle: c’est le plaisir de voir, de tout voir, plaisir dont se privent volontairement la plupart des gens qui roulent en auto. La nature est une grande éducatrice; aussi serait-il souhaitable, conclut Jean Lecoq, que les jeunes gens d’aujourd’hui daignassent, comme le faisaient ceux d’autrefois, la regarder autrement qu’en courant à cent à l’heure par les chemins. Rien ne forme la jeunesse comme les voyages. Et surtout les voyages à pied.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Les Régions de France, une vieille histoire
Source: La Voix du Nord

A l’heure où le redécoupage des régions fait polémique, souvenons-nous que le sujet ne date pas d’hier. Longtemps la France a compté 39 provinces. Issues de l’histoire féodale, elles ont été supprimées à la Révolution. Et depuis, les exercices de puzzle se sont succédé, d’abord nés de la réflexion des géographes avant de revêtir une portée économique puis administrative.
Durant la deuxième moitié du 19e siècle, des géographes imaginent des «assemblages géographiques» qui regroupent certains départements sur critères géographiques. Treize ensembles sont ainsi dessinés en reprenant les limites départementales.

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Anciennes provinces de France

À noter que le Tarn-et-Garonne, qui apparaît ici en blanc, n’avait été créé qu’en 1808, avec des territoires pris aux départements voisins. Les Territoires d’Alsace-Lorraine étaient quant à eux allemands.

Deuxième moitié du XIXe siècle Les régions économiques
En 1917, sous l’influence des thèses régionalistes, un premier arrêté ministériel institue des groupements économiques régionaux ensuite nommés «régions Clémentel» le 5 avril 1919. Elles regroupaient des chambres de commerce, qui étaient libres d’adhérer à la région de leur choix. Initialement prévues pour être au nombre de 17, ces régions furent bientôt portées à 21.

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La France en 1919

Sur le même modèle, en 1919, seront créées 19 «régions touristiques» formées à l’initiative des fédérations de syndicats d’initiative et qui ne respectaient pas forcément les limites des départements.

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Les régions administratives

Avec le développement des moyens de transport naît l’idée de créer des divisions administratives plus grandes que les départements. Le 30 juin 1941, un décret donne naissance aux Préfectures régionales de l’État français, par un découpage regroupant des départements sur critères économiques et de transport. Cette organisation correspond à peu de choses près à l’actuel découpage régional, mais ne survivra pas à la chute du régime de Vichy et sera abrogée en 1945.

 

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La France en 1941

À la Libération, le général de Gaulle, soucieux de garder la maîtrise de l’administration locale, instaura à son tour des régions administratives, qui seront finalement dissoutes lorsqu’il quittera le pouvoir, en janvier 1946.
En 1948, sont créées les igamies, découpage administratif groupant plusieurs départements. Correspondant aux régions militaires, les igamies étaient des circonscriptions à vocation économique administrées par des représentants de l’État, les IGAME (Inspecteurs généraux de l’administration en mission extraordinaire). Les igamies disparaîtront en 1964, les IGAME étant alors remplacés par les préfets de région.

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La France en 1948

Face aux inquiétudes montantes face à l’hypertrophie parisienne, des comités d’expansion économique se mettent en place, d’abord en Bretagne puis dans d’autres régions. Ils seront reconnus par un décret en décembre 1954.
En 1955, le décret Pflimlin décide du lancement de «programmes d’action régionale» en vue de «promouvoir l’expansion économique et sociale des différentes régions». Le 28 novembre 1956, un arrêté ministériel définit les 21 circonscriptions de ces programmes d’action régionale: ces dernières, d’usage officiellement administratif, seront aussi utilisées comme cadre aux grandes opérations d’aménagement du territoire. Mais elles ne deviendront des collectivités locales à part entière que bien plus tard. Pour la première fois depuis la Révolution, des régions, ne correspondant pas aux anciennes limites provinciales, étaient utilisées en France. Mais à l’époque, ce découpage ne faisait pas que des heureux: les Normands se plaignaient d’être divisés en deux et les Bretons contestaient le rattachement de Nantes.

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La France en 1955

En 1960, un décret crée des circonscriptions d’action régionale dont les limites sont calquées sur celles instaurées par les programmes d’action régionale. Elles seront dotées d’un préfet de région en 1964 par un décret qui franchit une nouvelle étape de la déconcentration régionale est alors franchie en instituant une commission de développement économique régionale (CODER).

Les régions, établissements publics
Le 27 avril 1969, l’échec d’un référendum visant entre autres àélargir le rôle des régions conduit à la démission de Charles de Gaulle de la présidence de la République. En 1970, un décret porte à 22 le nombre des régions métropolitaines en séparant la Corse de la Provence-Côte d’Azur. En 1972, est créé dans chaque circonscription d’action régionale, un établissement public: la région ou établissement public régional. Chaque région est administrée par un conseil régional assisté d’un comitééconomique et social. Mais la région est à l’époque investie de peu de pouvoirs et l’institution régionale reste une structure administrative dépourvue de toute légitimité démocratique.

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La carte de France actuelle

Les régions, collectivités territoriales
La loi du 2 mars 1982, impulsée par Gaston Defferre, consacre le terme de région et en fait des collectivités territoriales à part entière. Elle institue l’élection des conseillers régionaux au suffrage universel direct pour un mandat de six ans renouvelable, et dote les régions de compétences bien définies qui sont celles que l’on connaît aujourd’hui (le développement économique, l’aménagement du territoire et la formation professionnelle).

La première élection a eu lieu le 16 mars 1986, soit le même jour que les élections législatives. Les régions sont devenues des collectivités territoriales au même titre que les départements et les communes.

Magalie Ghu, La Voix du Nord

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Etrange rite nuptial dans le Vaucluse et le Gard
D’après «Bulletin de la Société préhistorique française», paru en 1918

Une très vieille coutume nuptiale du Vaucluse encore en usage au début du XXe siècle veut qu’au milieu de la première nuit, les jeunes gens de la noce (frères, beaux-frères, cousins), las de danser, se mettent à la recherche des époux, les découvrent dans la chambre où les novi - nouveaux mariés - ont dressé de vaines barricades, et les obligent à se lever

Puis, ils s’emparent de la mariée et l’emmènent dans la salle du festin, qui est en même temps la cuisine. Ils couchent à plat ventre la jeune femme dans une grande nappe tenue aux quatre coins par quatre d’entre eux, et, ainsi suspendue, la tête et les pieds seulement dépassant les extrémités de la toile, ils la balancent devant le feu qui flambe à l’âtre et qu’elle doit souffler.
Ce n’est que lorsqu’elle s’est longtemps époumonée à«souffler la soupe au fromage» - qui, en effet, bout sur le feu - qu’ils consentent à la laisser aller. Peut-être l’antique Culte du Feu fécondant explique-t-il ce rite.

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Costumes folkloriques du Vaucluse

Dans le Gard, il prend une autre forme. Les novi tiennent toujours secrète la chambre dans laquelle ils passeront leur première nuit; aussi sont-ils espionnés toute la soirée! Les ruses les plus naïves sont mises œuvre, afin qu’ils puissent quitter soit le repas de noce, soit le bal, sans être remarqués. Sur les minuit, le bal cesse et la recherche de la chambre nuptiale commence.
Portes et fenêtres sont enfoncées, si le couple une fois découvert refuse d’ouvrir. On leur apporte l’Aïga boulida - signifiant eau bouillie, en réalité une soupe faite de quelques tranches de pain, arrosées d’huile d’olive, le tout trempé d’eau bouillante, dans laquelle ont été mises plusieurs gousses d’ail - ou une tasse de café. Pendant cette légère collation, les jeunes gens, prenant leurs cavalières à bras le corps, les jettent sur le lit nuptial.
Pour ne pas faire partie intégrale du rite, un malin trouve intéressant d’éteindre les lumières et la scène finit au milieu de la gaieté générale. Se tirer de l’Aïga boulida aurait été prise en fort mauvaise part au milieu du XIXe siècle. La désertion était réprouvée; mais les ruses pour s’y soustraire étaient acceptées et méritaient félicitations. De rares indépendants ne craignaient pas d’aller passer leur première nuit au grenier à foin, ou les fureteurs les plus perspicaces ne pensaient pas aller les dénicher!

Article copié sur "La France pittoresque"

 

1er décembre 1783: Le savant Charles effectue le premier vol en ballon à hydrogène, à Paris. Dix jours après le vol en montgolfière de Pilâtre de Rozier, le savant Charles s'envole à son tour, mais en ballon à hydrogène.

Depuis dix jours, Jacques Alexandre César Charles, professeur de physique à la Sorbonne, enrage d'avoir été coiffé au poteau par deux amateurs! Il voulait à tout prix être le premier à voler dans les airs, or le marquis d'Arlandes et Pilâtre de Rozier l'ont devancé le 21 novembre 1783 en s'envolant à bord de la baudruche chauffée par un feu de paille des frères Montgolfier. Du bricolage risquant de prendre feu à tout moment! Alors que son ballon est une petite merveille de technologie: gonfléà l'hydrogène, il est capable de voler éternellement. Le prototype de 33 mètres cubes qu'il a fait voler le 27 août 1783 au-dessus du Champ-de-Mars lui a donné toute satisfaction.

Le 26 novembre 1783, cinq jours après le vol de Pilâtre de Rozier, la "Charlière" est achevée. Comme Charles ne roule pas sur l'or, il s'est fait financer par une souscription publique à laquelle ont répondu des centaines de Parisiens enthousiastes. Dans la capitale, on oublie un instant la guerre entre NKM et Anne Hidalgo pour s'intéresser à sa prochaine tentative. "Dans tous nos cercles, dans tous nos soupers, aux toilettes de nos jolies femmes comme dans nos lycées académiques, il n'est plus question que d'expérience, d'air atmosphérique, de gaz inflammables, de chars volants, de voyages aériens", note le baron Melchior de Grimm. Le gonflement du ballon, d'un volume de 380 mètres cubes, prend plusieurs jours, car la production d'hydrogène par action d'acide sulfurique sur de la limaille de fer, est un procédé très lent. Le 1er décembre 1783, l'aérostat est enfin gonfléà bloc. Charles, aussi. Il s'envoie en l'air une dernière fois avec une prostituée tant que c'est légal, et le voilà prêt...

"Tout Paris était dehors"… Le départ a lieu dans le jardin du palais des Tuileries où une foule de peut-être 400 000 personnes entoure l'enveloppe de neuf mètres de diamètre, rayée de blanc et de rouge. "Tout Paris était dehors. Jamais on n'avait vu si magnifique assistance pour une expérience philosophique", écrit Benjamin Franklin, représentant des États d'Amérique en France, inventeur du paratonnerre et ami de Jacques Charles. Ce dernier a décidé de se faire accompagner durant le vol par Noël Robert qui l'a aidéà construire le ballon.

Mais quelques heures avant la tentative, coup de tonnerre, le roi Louis XVI interdit la tentative! Sabotage! Quelle peut en être la raison? Craint-il pour la vie des deux hommes? Hollande veut-il faire embarquer des sans-emploi à bord pour inverser la courbe du chômage? A-t-il fait l'objet d'un lobbying des amis des frères Montgolfier redoutant un rival? Charles est au désespoir, quant à la foule, elle est furieuse de se voir priver de son spectacle. "Et si on allait prendre la Bastille pour apprendre à Louis à se mêler de ce qui le regarde?" jette un Mélenchon. "Sois patient!" lui répond le secrétaire national du PC Pierre Laurent...

Jacques Charles hésite, lui et ses amis se concertent. Ce serait trop bête d'abandonner alors qu'ils touchent au but. Le savant décide de braver l'interdiction. Il fait un signe à ses assistants d'achever la préparation de l'aérostat. Ceux-ci déposent dans la nacelle bleu et or des fourrures pour protéger les deux hommes du froid et une bouteille de champagne. C'est dire si la confiance règne quant à la réussite du vol. Même Étienne Montgolfier est présent. Non revanchard, Charles lui tend un minuscule ballon vert à lâcher pour connaître la direction du vent. "C'est à vous, monsieur, qu'il appartient de nous ouvrir la route des airs." Le vent souffle vers le nord-est. Pas un nuage pour faire de l'ombre au spectacle. Charles et Robert s'installent dans la nacelle en souriant. Après le largage de dix kilos de lest, le ballon entame son ascension. Il est 13 h 40, un coup de canon marque le début du voyage. La foule reste muette de stupéfaction. Des milliers d'yeux suivent l'élévation silencieuse du ballon. Charles et Robert survivront-ils à cette incroyable expérience? À bord, les deux hommes savourent l'instant. Ils sont pris d'une intense émotion. Ils volent! Ils s'élèvent dans l'espace. Ils sont Neil Armstrong et Buzz Aldrin...

"Ce n'était pas du plaisir, c'était du bonheur"… Quand la Charlière atteint une soixantaine de mètres d'altitude, les deux aventuriers brandissent de petits fanions blancs pour saluer les Terriens. Lesquels poussent enfin un rugissement d'enthousiasme. "Jamais rien n'égalera ce moment d'hilarité qui s'empara de mon existence lorsque je sentis que je fuyais la terre, ce n'était pas du plaisir, c'était du bonheur", écrira par la suite Charles. C'est le début d'un merveilleux voyage de deux heures. La foule en extase regarde le ballon s'éloigner doucement. Il atteint bientôt une altitude de 500 mètres, survole Asnières, Argenteuil, Sannois, Saint-Leu-Taverny, L'Isle-Adam. Charles et Robert sont au septième ciel. Ils s'amusent de bon coeur de l'effroi des paysans qui les voient passer dans le ciel. Ils font descendre le ballon pour les taquiner de la voix. On leur demande s'ils n'ont pas peur, s'ils ne vont pas être malades. Les deux hommes leur répondent: "Vive le roi!" Voyant des domestiques, alors qu'ils passent au-dessus du domaine du prince de Conti, à L'Isle-Adam, ils s'enquièrent de celui-ci. L'un d'eux met ses mains en porte-voix pour répondre: "Monseigneur est à Paris et il en sera bien fâché."

Les deux hommes entendent le coup de canon tiréà Paris, c'est le signal convenu pour dire que le ballon n'est plus visible. Ils continuent leur chemin, n'oubliant pas de sabler le champagne. Après deux heures de vol, ils se préparent à atterrir dans un champ, près de Nesles-la-Vallée. Le physicien ouvre la soupape pour laisser échapper le gaz. La Charlière file au ras du sol, poursuivie par des villageois. "Comme des enfants qui poursuivent des papillons dans une prairie", note Charles. Au moment où leur panier touche le sol, une troupe de cavaliers surgit au galop. Elle les suivait depuis Paris. Le duc de Chartres, le futur Philippe-Égalité, est parmi eux, mais c'est un Anglais qui est le premier à serrer Charles dans ses bras, très ému. "Monsieur Charles!... Moi d'abord!..."

Gloires… L'expérience a été tellement enivrante que Jacques Charles veut de nouveau s'envoler, mais seul cette fois. Soulagé du poids de Robert, le ballon bondit dans le ciel dès qu'il est libéré. Sensation extraordinaire. Bientôt, il atteint 3 300 mètres d'altitude. "Je passai en dix minutes de la température du printemps à celle de l'hiver." Même pas peur. Charles croise la route du parachutiste Baumgartner qui n'a pas le temps de le saluer... Alors que le soleil est déjà couché pour les Terriens, le savant le voit "se relever" au fur et à mesure qu'il grimpe dans le ciel. Il s'extasie: "J'étais le seul corps éclairé dans l'horizon et je voyais tout le reste de la nature plongé dans l'ombre." Puis il assiste à un deuxième coucher de soleil dans le même jour. L'expérience de se sentir seul dans l'espace infini, d'être le premier à le faire, est si intense qu'il se jure de ne plus s'exposer à pareilles émotions. Bientôt, un froid glacial le saisit malgré ses fourrures, il connaît aussi une forte douleur à l'oreille provoquée par la chute de la pression atmosphérique. Il est temps de redescendre sur terre. De retrouver la misère, les guerres et Valérie Trierweiler...

Son expédition céleste vaut la gloire à Charles. Dès le lendemain, son appartement place des Victoires à Paris est pris d'assaut par les domestiques des "personnes les plus qualifiées de Paris" qui veulent des nouvelles. Les dames des Halles viennent lui porter des lauriers enrubannés. Des paysans et des musiciens lui livrent dans une charrette son ballon dégonflé. Au cours des semaines suivantes, de superbes créatures de la haute société se pressent à son cours de physique à la Sorbonne. Un jour, il reçoit un billet doux anonyme: "Vous êtes devenu l'objet de toute ma pensée, le héros de mon coeur, le génie qui devait le fixer. J'éprouve un plaisir innocent à vous le dire, et je m'impose à jamais la loi de vous demeurer inconnue..." La mystérieuse inconnue veut un signe de lui pour vérifier que son mot a été lu. Elle le prie, lors de son prochain cours public, de poser la question suivante: "Étiez-vous à l'expérience des Tuileries?" Ainsi possédera-t-elle la preuve "qu'[il] ne dédaign[e] pas sa flamme". Le malheureux savant, peu habituéà ce genre de libertinage, mange la consigne.

Alors, la belle inconnue reprend sa plume pour lui assurer qu'elle n'est "ni vieille, ni laide, ni folle". Elle le conjure de porter la rose qu'elle a jointe à sa lettre, car "cette fleur me dira: il sait qu'il est aimé... L'état de mon coeur est le plus doux du monde; vous en faites le charme; je veux que vous le sachiez, et je désire en être sûre par la présence de cette fleur à votre côté." Conquis, Charles obéit, il place la rose sur sa veste, côté coeur. Un dernier mot le remercie: "Je l'ai aperçue; c'est là que je l'aurais placée... Je vous remercie d'une pensée fine et charmante dont l'image me suit partout... Addio, caro... addio!" Charles ne connaîtra jamais l'identité de sa charmante correspondante. Parfois, Carla sait être discrète...

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© Le Point - Publié le 01/12/2012 à 00:00 - Modifié le 01/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du premier décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/01/28554668.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo  

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service avec toutes les conneries qu'il fait, il n'aura pas assez avec une boîte de clous pour faire une pénitence totale... 

 

dicton1201[1]

 

Ben pour la zique de ce début de semaine, on va rendre hommage à Little Richard and Friends, Une légende du rock… Des airs endiablés qui rappelleront sûrement des souvenirs… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=jsv_YinE_Yo

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Lettre au Trésor Public

Monsieur l'agent du Trésor Public, mon colis a pu vous étonner au départ. Alors voilà quelques explications. Je vous joins à cette lettre une photocopie d'un article de journal intitulé"Les vraies dépenses de l'état". Vous noterez que dans le quatrième paragraphe, il est précisé que l'État à l'habitude de payer des brouettes 1200 euros, des escabeaux 500 euros et des marteaux 75 euros pièces. Par ailleurs, l'article rapporte que le prix des sièges de toilette du nouveau Ministère des Finances est de 250 euros pièce. Vous devant la somme exacte de 848 euros pour l'année fiscale qui s'achève, je vous adresse donc dans ce colis quatre sièges de toilettes neufs et cinq marteaux, le tout représentant une valeur de 1375 euros. Je vous engage par ailleurs à conserver le trop perçu pour vos bonnes œuvres ou bien d'utiliser les 527 euros restant pour acheter un tournevis supplémentaire à notre Ministère. Ce fut un plaisir de payer mes impôts cette année, n'hésitez pas, à l'avenir, à me communiquer la liste des tarifs usuels pratiqués par les principaux fournisseurs de l'état.

Sam XXXX, contribuable heureux

447

L'inspecteur des contributions directes dit à ses collaboratrices:
- Mesdames, mesdemoiselles, je vais vous demander, comme chaque matin, de bien vouloir vous boucher les oreilles pendant une dizaine de minutes: le temps que j'écoute les messages que nous ont adressés, au cours de la nuit, quelques contribuables sur le répondeur de service.

449

Un petit gamin rentre de l'école et dit à son père:
- Papa, aujourd'hui on a appris à faire des petites bombes en chimie.
J'en ai fait une avec un ami et juste avant de partir, nous l'avons mise sous le bureau du directeur...
- Mais te rends-tu compte, qu'est-ce que tu diras demain quand tu vas aller à l'école!
- Mais quelle école???

454

Parlant d'un de ses patients, un psychanalyste raconte:
- Je n'ai jamais vu quelqu'un qui se refuse à ce point à se prendre lui-même en charge, pour résoudre ses problèmes.
- Qu'est-ce qui vous fait dire cela?
- Quand il vient me consulter, cela se passe toujours de la même façon: il s'allonge sur le divan et il passe une demi-heure à lire tranquillement le journal en m'écoutant parler.

461

A bord d'un avion faisant la liaison Paris-New York, un archevêque appelle le steward.
- Donnez-moi un whisky, s'il vous plaît.
- Certainement, monseigneur, dit le steward. Soudain, le prélat réfléchit et s'enquiert:
- Au fait, à quelle altitude volons-nous, en ce moment?
- A 16 000 mètres, monseigneur.
- Bon!
Nous sommes un peu près du patron.
Vous me servirez plutôt une camomille.

485

Sur son tabouret de bar, un homme boit sa bière par petites gorgées.
Il a une mine de chien battu.
Le cafetier vient le voir pour parler un peu avec lui et demande:
- Qu'est-ce qui se passe? T'aurais pas des problèmes avec ta femme toi?
- Ouais c'est ça! On a eu une bagarre et elle m'a dit qu'elle ne me parlerait plus pendant un mois!
- Ben dis donc, tu devrais plutôt être heureux!?
- Ouais, je sais, mais le mois se termine aujourd'hui...

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118

 

C'est lundi... le week-end est terminé et le réveille-matin, toujours fidèle au poste pousse son cocorico en sonnerie pour nous réveiller dans la joie et la bonne humeur et 'est avec le sourire, et le pas alerte et le cœur léger qu'après le petit déjeuner on s'en va affronter les bouchons et autres emmerdements pour arriver à l'heure au travail... Une grande tristesse m'envahit en pensant aux gens du Sud qui subissent les intempéries et les inondations depuis quelques jours, je compatis à leur douleurn et à leur désespoir... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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