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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du treize décembre

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«Quand à Sainte-Odile il neige, le gel est souvent du cortège.»

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«En décembre, journée courte, longue nuit, L’abeille se tait, le jonc pousse sur la colline.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi, le temps se réchauffe un peu, l'hiver s'en vient, les marchés de Noël fleurissent un peu partout, offrant aux chalands une multitude d'objets de décoration, de santons, de crèches, de produits du terroir, de gourmandises de Noël, biscômes, gâteaux, fleurant bon les épices avec en prime le thé au vin ou le vin chaud, boissons incontournables pour avoir de la chaleur en soi, tout comme les châtaignes grillées réchauffent les personnes frileuses...

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Pour la météo d'aujourd'hui, il est prévu pour la Suisse romande avec 4° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jour: au nord des Alpes, journée sèche avec des éclaircies le matin, puis nuageux l'après-midi. Faibles pluies possibles en soirée , principalement le long du Jura. En Valais temps sec, par moments ensoleillé, avec des passages nuageux devenant denses l'après-midi. Température en plaine: minimum avoisinant 3°au nord, 0° en Valais, maximum 7°à 10°. Température à 2000 m: +1°. Vent du sud-ouest fort à tempétueux en montagne, faible à modéré sur le Plateau. Foehn dans les vallées alpines...

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison... Avec pour ce jour: en matinée, une perturbation apporte de la pluie de la Vendée au nord-est. A l'arrière, le temps est plus sec. Des pluies intéressent également les régions méditerranéennes. Dans l’après-midi, la perturbation évolue lentement et apporte des pluies de plus en plus faibles du centre-ouest à la Lorraine, avec de la neige sur la frontière luxembourgeoise. Des averses se déclenchent toujours en PACA, Corse et plus rarement près de la Manche. En soirée, Les pluies se décalent vers les régions de l'est tandis qu'il neige sur le Jura et le nord des Alpes. Retour d'un ciel un peu plus dégagé par les côtes de la Manche. Dans la nuit, le ciel se dégage dans le nord-ouest et les températures baissent au fil des heures. Les dernières pluies de la perturbation s'attardent à l'est… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 29°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert; ciel couvert aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:00 et le coucher du Soleil se fera à 16:50 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu les...: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1973: une tempête secouait la Belgique, en de nombreux endroits les rafales dépassaient les 100 km//h
En 1968: les maxima ne dépassaient pas -4,7 °à Middelkerke et -6,1°à Saint-Hubert

 

C'est sa fête: Lucie

L'Église enseigne donc que Lucie vivait à Syracuse avec sa mère Eutychie. Elle vénérait depuis son enfance le Christ et la vierge martyre sicilienne sainte Agathe. Sa mère souffrait d'une inflammation des entrailles et de pertes de sang, sans guérison depuis quatre ans. Lucie décida un jour de conduire celle-ci devant le tombeau d'Agathe, à Catane, et de lui demander la guérison. Sainte Agathe apparut la nuit suivante à Lucie et lui déclara: «Vierge Lucie, ma sœur, pourquoi viens-tu me demander ce que tu pourras bientôt accorder toi-même à ta mère? Comme j'ai étéétablie gardienne de la ville de Catane, tu seras établie gardienne de la ville de Syracuse.». Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l'héritage de son père, ce qu'Eutychie accorda. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu'elles possédaient. De plus, Lucie annonça à sa mère qu'elle avait depuis l'enfance fait secrètement le vœu d'une virginité perpétuelle.

Mais avant d'avoir appris le vœu de chasteté de sa fille, Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme. Il entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu'elle vendait toute la fortune qu'il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l'Empire. La persécution de Dioclétien faisait alors rage et le juge accueillit avec joie cette dénonciation.

Lucie fut alors sommée de renoncer à sa foi chrétienne. Devant le refus de la jeune vierge, le consul lui déclara:

«- Tu changeras de langage, lorsque tu seras torturée.
- Mon langage ne changera pas, répondit Lucie, le Seigneur lui-même a fait cette recommandation aux serviteurs de Dieu: "Quand vous serez devant les rois et les juges, ne vous mettez pas en peine de ce que vous devrez dire ; ce n'est point vous qui parlerez, mais le Saint-Esprit qui est en vous.
- Le Saint-Esprit est donc en toi?
- Oui, répondit Lucie, ceux qui vivent dans la piété et la chasteté sont les temples du Saint-Esprit.
- Eh bien, s'exclama alors Pascasius, je vais te faire conduire dans un lieu de débauche, afin que ta virginité perdue, le Saint-Esprit ne trouve plus d'asile dans son propre temple et t'abandonne…
- Si vous me faites violer, ma chasteté n'en sera que doublement récompensée dans le ciel.»

Irrité de ce courage, Pascasius donne l'ordre de traîner Lucie dans un lupanar afin de la faire violer par des débauchés. Mais le Saint-Esprit intervient, et rend le corps de Lucie parfaitement immobile et intransportable. Même avec un attelage de mille hommes et mille paires de bœufs, on ne peut la déplacer. Pris de fureur, Pascasius fait alors verser sur elle de la poix, de la résine et de l'huile bouillantes, puis la fait entourer d'un bûcher auquel on met le feu. Mais les flammes ne lui font rien et elle continue à chanter dans le feu les louanges du Christ. Alors on lui enfonce une épée dans la gorge, mais elle ne meurt pas tout de suite. Un prêtre vient lui porter la communion, après quoi seulement elle rend l'âme.

D'autres sources précisent qu'on lui aurait arraché les yeux, ou encore que, pour toute réponse à son fiancé qui menaçait de la dénoncer, elle se les soit arrachés elle-même, et les lui ait envoyés dans une boîte. À la suite de quoi, la Vierge serait venue lui en apporter de plus beaux encore. C'est la raison pour laquelle elle est fréquemment invoquée pour guérir les maladies oculaires, et représentée par les peintres portant ses yeux sur un plateau ou dans une coupe. D'autres ont cependant recours à elle contre les maux de gorge.

Vers 1350, selon le calendrier julien alors en vigueur, sa fête coïncidait avec le solstice d'hiver et le moment où commençaient à rallonger les jours. En Scandinavie, où l'on apprécie plus qu'ailleurs l'allongement de la journée, ce phénomène astronomique joint à l'étymologie de Lucie (le nom vient du latin lux, lumière), est devenu de la sorte à la fin du Moyen Âge le prétexte à des réjouissances familiales. Aujourd'hui encore, à l'occasion de la sainte Lucie, les jeunes filles suédoises se parent en famille d'une couronne de bougies et de fleurs.

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La France pittoresque

Commencement de l’année au Moyen Age
D’après «La Mosaïque», paru en 1875

Les Bénédictins ont compté, pour l’Occident seul, six dates différentes qui servaient autrefois de point de départ à l’année nouvelle. Ce sont, si l’on suit, non l’ordre historique, mais celui du calendrier actuel: le 1er janvier, le 1er mars, le 21 mars, l’Annonciation (25 mars), le jour de Pâques et la Noël (25 décembre).

Les deux systèmes les plus anciens sont ceux de la Noël et de l’Annonciation. On peut dire de la Noël, en particulier, que c’est le comput ecclésiastique et romain par excellence. L’usage en était si général au Moyen Age, qu’on ne doit pas craindre de se tromper en prenant, faute d’autres renseignements, le 25 décembre comme premier jour de l’année, pour fixer les dates d’une chronique étrangère à la France.
Ce calcul spécial n’a cependant point laissé d’être aussi suivi dans nos provinces. On rencontre dès le IXe siècle, dès l’époque où Charlemagne et Pépin ont des relations avec la cour de Rome, des actes émanés de la chancellerie royale datés d’après le style de la Noël. En Dauphiné, l’habitude de commencer l’année au 25 décembre persista, même après la réunion de cette province à la couronne en 1343.

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LEGENDE

Une ordonnance du roi d’Aragon introduisit le même usage dans le Roussillon en 1350. Le comté de Foix aux XIIe et XIIIe siècles, la Flandre jusqu’en 1575, la Provence, l’Alsace et la Lorraine, mais non d’une façon constante, faisaient partir chaque année de la Noël. En Angleterre ce fut là le style habituel pendant tout le Moyen Age; il prévalut également en Normandie jusqu’en 1204, tant que cette province appartint aux Anglais, et on le retrouve en Allemagne, en Hongrie, dans les royaumes fondés à Jérusalem, à Saint-Jean d’Acre, à Beyrouth, dans l’île de Chypre.
Le système de l’Annonciation (25 mars), qui s’établit à une époque aussi reculée que celui de la Noël, fut pendant quelque temps sacrifiéà ce dernier en Italie et dans d’autres pays. Puis certaines chancelleries italiennes revinrent à la date du 25 mars, mais sans tomber d’accord. Les unes remontèrent à l’Annonciation antérieure à la Noël de l’année où elles réformaient leur calendrier; d’autres partirent de l’Annonciation postérieure.

De là deux calculs: le calcul pisan et le calcul florentin. Tous les deux reposent sur ce principe que l’Annonciation est le premier jour de l’année; mais il y a un an de différence entre les deux systèmes. Le style florentin, qui a été plus généralement usité au Moyen Age, ouvrirait l’année courante au 25 mars; les mois de janvier, de février, et les vingt-quatre jours de mars appartiendraient à l’année précédente.
D’après le style Pisan, l’année 2014 aurait cours depuis le 25 mars 2013, et, par conséquent, serait en avance de neuf mois et sept jours sur notre système actuel. Le calcul florentin de l’Annonciation a été adopté en France dans le Quercy, le Rouergue et le Bas-Limousin. La Sicile s’y est conformée jusqu’au XVIe siècle, et Florence jusqu’au 20 novembre 1749, époque à laquelle le duc François décréta que l’année 1750 partirait du 1er janvier suivant.

La chancellerie des papes et celle des rois de France ont plus d’une fois daté leurs actes d’après le calcul pisan, qui a été de règle jusqu’en 1745 dans la province de Sienne, à Arezzo, à Cortone et à Pistoïe.
L’usage de commencer l’année au 1er mars, très suivi en France, même sous les deux premières dynasties, doit servir de base à qui veut déterminer la chronologie des chroniques de Grégoire de Tours et de Frédégaire. Venise même y est restée longtemps fidèle; il faut donc, pour avoir la date précise d’un ancien document vénitien rédigé dans les mois de janvier et de février, augmenter d’une unité le millésime de l’année.
Le 21 mars a été aussi, mais plus rarement, pris pour point de départ dans les calendriers du Moyen Age.

Quant à la coutume d’ouvrir l’année à Pâques, coutume constante sous dynastie capétienne, on en trouve des exemples, à l’état d’exception, dès le VIe siècle. Elle était spécialement connue sous le nom de Coutume de France, Mos Gallicanus. Les provinces où le style de Pâques fut en vigueur sont la Champagne dès le Xe siècle, la Bourgogne de 1365 à 1480, le Bourbonnais, le Languedoc au XIIIe siècle, et la Picardie. A Amiens, au XIIe siècle, et à Péronne, au XVe, l’année commençait le jour de Pâques, après le cierge bénit.
Le comté de Poitou, avant de passer sous la domination anglaise, suivait la coutume de France. Les Anglais y introduisirent, en 1152, le style de la Noël, qui resta, concurremment avec celui de Pâques, jusqu’au moment de la réunion de cette province à la couronne. La Normandie, la Guyenne et la Gascogne ouvrirent l’année à Pâques, dès que les rois de France rentrèrent en leur possession.
Ce n’est qu’à partir du XVIe siècle, après l’édit de Charles IX (janvier 1563, vieux style) et la déclaration de Roussillon du 4 août, qu’il devint obligatoire en France de commencer l’année le 1er janvier; cet usage fut consacré par le parlement en 1567.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

La légende d’Anchoine (Charente-Maritime)
Extrait de «Devant Cordouan. Royan et la presqu’île d’Arver», paru en 1934

Alors qu’Oléron tenait encore au continent par une large bande de rochers, allant d’Ors à la pointe du Chapus, la Seudre se déversait dans une baie dont les eaux calmes baignaient l’île d’Armotte. L’aspect de la côte saintongeaise, à cette époque lointaine, était bien différent de celui qu’elle présente aujourd’hui
La «baie d’Anchoine» - ainsi s’appelait le rivage qui est devenu le pertuis de Maumusson - était un vaste lac, communiquant vers l’ouest avec l’Océan. Ce n’est que beaucoup plus tard, quand furent emportés les rochers du Chapus par les courants, que le passage de Maumusson s’élargit, que l’île d’Arvert, ou d’Allevert, se forma au sud de celle d’Armotte disparue.

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Pertuis de Maumusson

Quand les peuples d’Orient envahirent la Gaule, plusieurs tribus descendirent le cours de la Garonne jusqu’à l’Océan. Ce sont des Phéniciens qui, voyant une baie profonde, à l’abri d’un promontoire, firent voile vers l’île d’Armotte. On sait qu’ils étaient des navigateurs hardis, les véritables princes des mers. En abordant sur le littoral, en entrant dans un golfe que les marées ne paraissaient pas agiter, ils comprirent que c’était là un point propice aux trafics maritimes. L’île d’Armotte était presque entièrement couverte de bois, ne présentant aucune difficulté d’approche, son sol paraissait fertile, il serait aisé de créer, sur cette terre isolée, un petit port de pêche et d’y vivre en toute tranquillité. La tribu en prit possession et, après quelques années, une ville modeste y était construite qui s’appela successivement, Sanchoniate, du nom du chef de la tribu, puis, Anchoniate, Anchoine.
L’île d’Armotte se peupla peu à peu, mais, après deux siècles d’occupation, les Phéniciens en furent chassés par les peuples migrateurs qui se ruaient sur l’Occident. Anchoine vit venir des Celtes, des Ibères, sans que son importance maritime eût trop à en souffrir. Le pays était salubre, les pêcheries productives, il n’en fallait pas davantage pour retenir les nouveaux venus. Plusieurs tribus celtiques prirent possession des îles de la rive gauche de la Seudre, cependant que les Ibères traversaient la mer pour se diriger vers les Pyrénées. Une immense forêt couvrait le plateau séparant le cours de la Seudre des eaux du golfe. Cette forêt, qui existait encore au Moyen Age sous le nom de forêt de Satiste, se continuait sur le territoire d’Armotte. A la pointe ouest de cette île, Anchoine abritait des familles gauloises, jalouses de leurs traditions, de leurs croyances, de leurs moeurs. Ce sont elles qu’on trouve à la base de l’arbre généalogique des Santons.

Les druides, les prêtresses, entretenaient chez les Santons le fanatisme et les superstitions. Ils développaient en eux les sentiments de vie libre et d’attachement à la terre natale, pour lesquels ils devaient lutter pendant des siècles. Conserver leur indépendance, s’insurger contre toute oppression, s’opposer par la force brutale des armes à l’affaiblissement de leur petite patrie, les ont portés, dès la plus haute Antiquité, à des actes de désespoir. La conquête des Gaules par César jeta le plus grand trouble parmi les peuples santons. A mesure que s’avançaient vers l’ouest les légions romaines, tout le pays de Saintonge tressaillit d’épouvante et s’affola. Les hommes, les femmes, eurent le pressentiment qu’une calamité publique les menaçait. Eux, qui ne connaissaient pas la peur, frémirent, non de crainte, mais d’indignation.

Dans l’ancienne Gaule, chaque peuplade avait sa «fada», sorte de sorcière à laquelle tout le monde accordait une confiance aveugle. On voyait en elle une fée sacrée, envoyée sur la terre par le dieu Teutatès. Elle participait aux cérémonies religieuses des druides, à la tête des prêtresses. Myrghèle, la fada des Santons, s’était retirée dans l’île d’Armotte à l’approche des soldats de César, et se cachait à Anchoine, où elle jetait des sorts et mettait le trouble dans les esprits. Une secte de druides et de druidesses s’y trouvait déjà depuis longtemps. Dans la partie la plus sauvage de l’île, sous les grands chênes, dont les feuilles se mêlaient aux boules blanches du gui, existait un cercle de hautes pierres levées entourant un dolmen. C’est là que se célébrait, de temps immémorial, le culte païen des Gaulois.

Ce dolmen, masse de pierre informe, bloc monstrueux élevé, à hauteur d’homme, sur quatre piliers de pierres frustes, avait quelque chose de sinistre. Au milieu de la table apparaissait un trou rond, et assez large pour permettre de voir un coin du ciel. C’est par ce trou que s’écoulait le sang des victimes quand se faisaient les sacrifices humains.
L’île d’Armotte, presque inconnue dans l’intérieur des terres, devait, avant de disparaître, être témoin des horreurs barbares du paganisme. Ses habitants, quelques centaines, s’adonnant à la pêche, à la chasse, à la culture des céréales, vivant dans le calme et la solitude devant une mer apaisée, abrités par une épaisse forêt, voulurent, avant de préparer la résistance contre l’envahisseur qui s’approchait, consulter leurs prêtres, leur demander aide et protection. Druides et druidesses jugèrent que c’est à la fada qu’il fallait s’adresser.

Myrghèle, cachée dans sa petite cabane d’Anchoine, était amoureuse. Celui qu’elle aimait restait insensible à ses avances et lui avoua qu’il s’était fiancéà Sylvane, la fille d’un pêcheur, dont l’amour était égal au sien. Ils devaient s’épouser bientôt. La fada voua, dès lors, à Sylvane, une haine farouche en se jurant d’empêcher le mariage. Comment? Elle ne savait pas encore. C’est à ce moment que se tint une assemblée de druides dans la clairière du dolmen pour répondre au désir des habitants de l’île. Myrghèle était au milieu d’eux, enveloppée dans une cape gauloise d’une blancheur éclatante. Neuf druidesses, toutes vêtues de blanc, l’entouraient. Rangés en cercle, le front couronné de gui, tenant à la main une faucille d’or, les prêtres attendaient religieusement la décision de la fada sacrée. L’expression sévère de sa physionomie, la fixité de son regard d’hallucinée, la hardiesse de sa parole, allaient produire sur l’assistance une véritable fascination.
C’était le soir. Les dernières lueurs du crépuscule s’éteignaient sur la mer, la lune montait lentement dans le ciel. Il y avait quelque chose de si étrange, de si impressionnant dans ce groupe de robes blanches, immobiles sous les chênes, qu’on pouvait croire que c’étaient les ombres de la nuit, vêtues en fantômes, qui se trouvaient à un rendez-vous mystérieux dans ce coin de forêt sauvage. Montée sur une pierre grossière, près du dolmen, dominant l’assemblée, les cheveux en désordre, sa cape tombée à ses pieds, la poitrine demi-nue, Myrghèle clamait avec exaltation l’oracle des dieux. Un rayon de lune, filtrant à travers les branches, éclairait son visage transfiguré, donnait à cette femme l’aspect d’un spectre hideux.

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Les grottes de Meschers

«Ecoutez, criait l’ignoble sorcière, écoutez la voix de Teutatès qui vibre en moi. Je suis l’envoyée des dieux pour vous guider, pour vous sauver à l’heure du danger. Redressez-vous, prêtres qui m’écoutez, allez dire au peuple que Teutatès ne l’abandonnera pas, mais qu’il exige du sang, du sang pur de vierge! Allez, et amenez ici la plus belle des vierges de l’île d’Armotte. Vous la connaissez, c’est Sylvane. Le Maître nous écoute, il faut que cette nuit même elle soit immolée sur l’autel sacré des ancêtres. Obéissez, pour conjurer les menaces du destin!»
La voix terrible se tut, brisée par un effort surhumain, par une surexcitation de folie et de haine. A cet appel farouche succéda un effroyable silence, comme si un souffle de mort venait de passer sur les bois endormis, et l’on ne perçut plus que le frôlement des robes des prêtres et des druidesses disparaissant dans les ténèbres. La fada, l’ignoble fée, restée seule au pied du dolmen, la face crispée par un rictus satanique, attendait l’heure prochaine de sa vengeance.

Minuit. La lune est maintenant voilée de gros nuages noirs. Là-bas, vers l’ouest, un grondement sourd monte du large banc de sable qui barre l’entrée de la baie d’Anchoine. Ce bruit lointain, inaccoutumé, se rapproche sous la poussée des vents du large, semble l’annonciateur d’une tempête. Dans l’obscurité, les druides rentrent sous bois, un à un, se faufilent entre les chênes, viennent ranger autour du monument celtique. Ce sont bien des fantômes, des fantômes de mort, qui marchent dans les ténèbres. Et le grondement de l’Océan se fait plus lugubre, roule vers la clairière avec une force croissante, comme si quelque ouragan, venant d’un monde inconnu, chassait devant lui des flots soulevés jusque dans leur profondeur.

Le moment tragique était arrivé. Quatre hommes, vêtus de peaux de bêtes, les cheveux incultes tombant sur leurs épaules, surgirent dans la nuit, portant une femme à demi morte, dont les gémissements auraient ému des êtres moins sauvages. La tempête faisait rage, les arbres, secoués d’un étrange frémissement, semblaient se serrer les uns contre les autres, comme pour faire plus grande la clairière maudite où le dolmen, aux contours noyés d’ombre, s’allongeait, pareil à une pierre tombale posée au-dessus de la fosse d’un géant. Trois druidesses, drapées dans leurs robes flottantes, s’avancèrent pour saisir la victime, pendant que les prêtres chantaient un psaume mystique, dont les notes se perdaient dans la nuit. Myrghèle, mue par une force supérieure, escalada le dolmen et les trois druidesses jetèrent Sylvane sur la table de granit. Avec des gestes brusques et saccadés, la fada, horrible à voir, les traits décomposés, la figure grimaçante, dévêtit brutalement la victime et, tirant un stylet de sa ceinture, s’agenouilla pour lui percer le cœur.

A la minute même où Sylvane allait être immolée, un éclair déchira le ciel, un cataclysme effroyable bouleversa l’île d’Armotte. La terre trembla, un abîme immense, monstrueux, s’ouvrit brusquement, où le dolmen et tous ceux qui l’entouraient disparurent. Les arbres s’abattirent les uns sur les autres et tombèrent dans le gouffre. La mer déchaînée montait, montait toujours, avec une violence croissante, submergeait, d’un raz de marée dévastateur, l’île entière. Au soleil levant, Anchoine n’existait plus, tous ses habitants avaient été noyés. La foudre, la tempête, l’Océan en furie s’unirent en ce temps-là pour modifier profondément la configuration du rivage. Armotte disparue, les flots eurent, par la suite, toute facilité pour aller saper, déchiqueter, et enfin abattre les rochers du Chapus.
La baie d’Anchoine allait devenir, au cours des siècles, le pertuis de Maumusson, et le territoire d’Oléron, l’île qu’ont trouvée les proconsuls romains au début de l’ère chrétienne. On voit aujourd’hui les ruines d’un dolmen à la pointe du rocher d’Ors, sur la côte d’Oléron, à une faible distance de la situation présumée de l’île d’Armotte. Si on pense aux perturbations géologiques qui ont apporté tant de changements à cette partie du littoral, il est permis de supposer que le dolmen d’Anchoine, après avoir été roulé par les flots dans les profondeurs sous-marines, s’est trouvéà la pointe d’Ors quand le niveau des eaux a baissé. N’a-t-on pas la preuve de cet abaissement dans la position actuelle des grottes de Meschers?

Les légendes s’inscrivent en marge de l’histoire, mais elles sont, bien souvent, l’écho de traditions millénaires, ayant trouvé leur origine dans des événements ou des faits qui ne sauraient être purement imaginaires. L’existence d’Anchoine ne peut être mise en doute, non plus que celle de l’île d’Armotte et des autres îles du pays d’Arvert, devenues continentales.
Au Moyen Age, des marins ont affirmé, alors qu’ils naviguaient près de l’embouchure de la Seudre, avoir vu, par mer calme et limpide, des toitures, des crêtes de murailles presque à fleur d’eau. Ils avaient l’impression de passer au-dessus d’une petite ville immergée, tant étaient nombreuses les ruines de constructions. Encore une légende, dira-t-on? Peut-être. Ce qui n’en est pas une, c’est l’existence actuelle du «fond d’Anchoine», près de Ronce-les-Bains, et du petit écueil de Barat, à l’embouchure de la Seudre, reste d’un îlot qui a tenu à la terre ferme et était cultivé au XIVe siècle.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

13 décembre 1944. Suicide à 36 ans de Lupe Vélez, la star la plus sexy de Hollywood. L'actrice avait séduit Charlot, Tarzan, Fairbanks (père et fils), Errol Flynn, Clark Gable, Gary Cooper...

Le nom de Lupe Vélez est tombé dans l'oubli. C'est injuste, car elle savait tout faire, jouer la comédie, chanter, danser... Surtout, c'était la star la plus chaude de Hollywood. En comparaison, Marilyn possède la libido d'un Chamallow. Dans la provocation, c'est une Madonna puissance dix ! Cette comédienne mexicaine a pécho tous les mâles de Hollywood. Tous, sans exception : Charlie Chaplin, Johnny Weissmuller, Clark Gable, Gary Cooper, Douglas Fairbanks père et fils, Errol Flynn, John Gilbert, Erich Maria Remarque, Arturo de Córdova, Jack Dempsey, Tom Mix et même Mickey Mouse.
Malgré ce palmarès impressionnant, Lupe se suicide le 13 décembre 1944 au même âge que Marilyn Monroe. Qui plus est, de la même façon, en avalant des cachets. Coïncidences troublantes. 

Fille mère… Le jour de sa mort, María Guadalupe Vélez de Villalobos, de son vrai nom, reçoit à dîner des intimes dans sa villa de Beverly Hills. La comédienne ne semble pas au mieux de sa forme. Ce n'est pas la tornade habituelle. Dans la journée, elle a confiéà plusieurs de ses amies ne plus avoir la force de se battre. Malgré les efforts qu'elle fait pour paraître la plus belle, la plus provocante, la plus amusante, ses invités la sentent préoccupée. Ils savent que, quelques jours auparavant, elle a rompu avec son dernier amant, l'acteur de deuxième zone Harald Maresch, d'origine autrichienne. Vers 3 heures du matin, Lupe se retire dans sa chambre, priant ses invités de l'excuser. On cherche à comprendre. Elle refuse de répondre. 

En fait, l'actrice a décidé d'en finir avec la vie, de disparaître. Elle est épuisée. Mais, surtout, elle est enceinte de cinq mois de ce salaud de Harald qui a refusé de l'épouser. Or Lupe, qui multiplie les amants comme d'autres les portefeuilles ministériels, ne supporte pas de donner naissance à un enfant sans être mariée au père. Elle n'est pas Rachida, seulement actrice ! Cette réaction a de quoi surprendre chez une femme qui, au cours de sa carrière, s'est toujours moquée des conventions, qui n'a cessé de choquer, de briser tous les tabous. Alors, pourquoi ne supporte-t-elle pas l'idée d'être fille mère ? Il n'y a qu'une réponse : malgré ses excentricités, Lupe conserve la foi catholique chevillée au corps. Mais c'est aussi une femme qui passe facilement de l'exaltation au désespoir. De l'enthousiasme à la dépression. 

75 pilules de Seconal… Lupe décide donc de mourir ce soir-là. Star avant tout, elle soigne la mise en scène. Plus tôt dans la journée, prenant conseil auprès de Kim Kardashian, elle a décoré son immense chambre de centaines de gardénias et de tubéreuses, tous de couleur blanche. Elle allume de nombreuses bougies, puis s'assoit devant son bureau pour écrire plusieurs lettres d'adieu. L'une d'elles est destinée à son jeune amant. "À Harald. Puisse Dieu te pardonner et me pardonner également ; mais je préfère m'ôter la vie et celle de notre bébé avant que je ne porte sur lui la honte, ou que je ne le tue. Comment as-tu pu feindre un si grand amour pour moi et pour notre bébé pendant tout ce temps, alors que tu ne nous voulais pas ? Je ne vois pas d'autre porte de sortie pour moi, donc adieu et bonne chance à toi. Baiser. Lupe." Ses adieux achevés, la jeune femme enfile son pyjama préféré en soie bleu, se glisse entre les draps de soie et avale 75 pilules de Seconal, un puissant somnifère, qu'elle fait passer avec du brandy. Elle joint les mains sur sa poitrine comme pour prier. À peine s'allonge-t-elle qu'elle perd connaissance. 

Une quinzaine d'années plus tard, le réalisateur californien underground Kenneth Anger prétendra dans un livre consacré aux stars de Hollywood qu'elle se serait relevée pour aller vomir. Ayant alors perdu conscience, elle se serait noyée dans la lunette des toilettes. Une pure calomnie. Lupe, c'est autre chose que Nabilla, plus classe ! Le témoignage de sa secrétaire particulière Beulah Kinder, qui la trouve dans sa chambre, est catégorique : "J'ai pensé qu'elle était endormie, elle avait l'air tellement en paix. Alors, j'ai touché son visage. Il était froid. J'ai appelé la police." Le chef de la police de Beverly Hills confirme dans son livre de souvenirs : "Nous l'avons trouvée au lit dans sa maison." 

"Je préfère me tuer"… Les enquêteurs s'empressent d'interroger Harald, qui se montre accablé. Il affirme que miss Vélez s'était méprise sur son compte, qu'il avait bien l'intention de l'épouser. Simplement, ils ne s'étaient pas mis d'accord sur la date. Il nie encore avoir accepté le mariage uniquement pour donner un nom au bébé. "Je l'aimais énormément et je voulais l'épouser. Je lui ai seulement dit que je ne pouvais pas l'épouser dans les dix jours, car j'avais plusieurs obligations professionnelles." La discussion aurait alors pris fin par une de ces bagarres habituelles de la tigresse mexicaine. Harald affirme encore - mais faut-il le croire ? - qu'elle lui aurait dit être prête à avorter, ce qui l'aurait rendu fou furieux et conduit à rompre avec elle. 

Beulah confirme aux enquêteurs qu'après avoir songéà accoucher au Mexique, Lupe y avait renoncé pour envisager l'avortement. Bien plus tard, on apprendra qu'elle aurait demandéà sa soeur Josefa de faire passer le bébé pour le sien avant qu'elle ne le récupère à l'âge d'un an. Mais celle-ci aurait refusé, ce qui aurait poussé Lupe à en finir. L'après-midi précédant sa mort, l'actrice confie à une amie être incapable d'avorter, après avoir discuté avec Christine Boutin... "Je ne peux pas commettre un meurtre. Je préfère carrément me tuer. J'en suis arrivée à un point où je suis effrayée de la vie elle-même." 

Miss Chili Picante… Quel incroyable aveu pour celle qui passe pour la plus vivante, la plus explosive, la plus rigolote des stars de Hollywood ! Fille d'un colonel mexicain et d'une mère chanteuse lyrique, Lupe Vélez manifeste un fort caractère dès son plus jeune âge. Elle n'a pas dix ans qu'elle manipule déjà ses petits camarades. Effrayés, ses parents la mettent dans un pensionnat tenu par des religieuses où elle fait tourner en bourrique les malheureuses nonnes. Deux ans plus tard, le colonel meurt, laissant sa famille sans argent. Lupe doit rentrer à la maison pour gagner sa vie et celle de sa mère. Elle devient vendeuse tout en prenant des cours de chant et de danse, car elle veut être star. Pas question, néanmoins, d'intégrer l'affligeante Voice... À 16 ans, elle débute comme danseuse sur scène au théâtre principal de Mexico. Elle file rapidement au Texas pour se produire dans des cabarets et des music-halls. Elle y rencontre Zahia, dont elle partagerait le même goût pour les petits "cadeaux" après une nuit d'amour... Repérée par un agent, elle monte en Californie pour tenter sa chance dans le cinéma muet. Elle tourne en 1927 À bord du Miramar avec Laurel et Hardy. 

Son incroyable énergie, son charme incandescent séduisent. Elle enchaîne avec The Gaucho, dont la grande vedette est Douglas Fairbanks. Elle a 19 ans, et lui 44 ; il n'a pas la moindre chance de résister à la tornade mexicaine. Désormais, la double carrière de Lupe est lancée : cinématographique et amoureuse. Les journaux la surnomment la Panthère mexicaine, Miss Hot Tamale, Miss Chili Picante. Elle tourne avec D. W. Griffith, Victor Fleming, Cecil B. DeMille. Elle joue les Espagnoles, les Indiennes, mais aussi les Russes, et même les Françaises. Son cri de guerre, c'est : "Je ne suis pas sauvage. Je suis juste Lupe." 

Elle devient vite une star, mais sans jamais atteindre le statut de grande star, car elle est incontrôlable. La jeune femme aime le scandale, se fiche de l'image qu'elle donne. Elle déclare : "À quoi j'attribue mon succès ? Je pense tout simplement que je suis différente. Je ne suis pas très belle, mais j'ai des yeux adorables et je sais exactement quoi faire avec les hommes. Si je suis heureuse, je danse, je danse et je joue comme un enfant sans y faire attention. Et si quelque chose me met en colère, je hurle, je sanglote et je me sens mieux." Trop sexy, trop incontrôlable à cause de son humeur changeante... Sa carrière pâtit du puritanisme qui s'abat bientôt sur Hollywood. La voilà réduite aux films de série B. 

"Lupe doit être libre"… Si elle passe, avec raison, pour la fille la plus chaude de Hollywood, elle connaît également de grands coups de cœur. L'homme qu'elle a le plus aimé est Gary Cooper, qu'elle séduit sur le tournage du Chant du loup, en 1929. Ils restent ensemble durant trois longues années. Pauvre Gary ! Trois ans de cohabitation avec la tigresse mexicaine, c'est pire que de faire l'amour à un grizzli. Il la couvre de cadeaux, mais, comme elle dit : "Méfiez-vous des dons coûteux." Les scènes de jalousie s'enchaînent. Ils se seraient mariés si la mère de l'acteur ne veillait sur son fils. Il en perd dix kilos. Un jour qu'il s'enfuit en sautant dans le train pour Chicago, elle le rattrape à la gare, sort un flingue et lui tire dessus, le ratant de justesse. Elle échappe à l'arrestation. Elle dira de lui qu'il possède "le plus gros organe de Hollywood, mais pas le cul pour le mettre bien profond". NKM n'aurait pas mieux dit... Mais elle est comme cela, notre Lupe, grossière, vindicative, flamboyante. C'est une femme libre, indomptable. "Lupe doit être libre, libre, libre ! Je drague, j'embrasse, je fais ce qu'il me plaît, aucun homme ne me commandera ! Je ne me marierai jamais !" déclare-t-elle à un journaliste. 

Pourtant, le 8 octobre 1933, Lupe se marie avec... Tarzan (Johnny Weissmuller). Il aurait mieux fait de se pacser avec Cheeta ! Durant leurs cinq ans de mariage, il vit un enfer. Miss Chili Picante enchaîne les scènes dantesques. En comparaison, Hollande et Sarko se font des mamours. Elle le griffe, elle le frappe, elle le mord. Au point qu'il doit subir de longues séances de maquillage sur tout le corps avant d'incarner son personnage au torse nu. Ils se séparent et se rabibochent à de multiples reprises. 

Chasse aux "rouges"… Durant son mariage, la carrière de Lupe en prend un coup, car elle fait partie des victimes de la chasse aux "rouges" pour avoir assistéà une projection spéciale de Que viva Mexico ! Le film de Sergueï Eisenstein est, paraît-il, très apprécié de Staline. Virée de son studio, elle poursuit sa carrière en Angleterre. Après deux ans d'exil au pays de Pippa Middleton, elle retourne en Amérique en faisant une escale à Broadway. Enfin, la voilà de retour à Hollywood, mais elle a déjà 30 ans. Un âge canonique pour jouer les jeunes vierges. Elle renoue avec succès grâce à son talent comique dans la série Mexican Spitfire. Mais, de nouveau, sa carrière s'essouffle. Elle cumule les aventures, abuse de l'alcool et des tranquillisants. La perdition... 

Jusqu'à sa rencontre avec Harald Maresch. Il a huit ans de moins qu'elle. Elle croit revivre, espère se marier, devenir mère. Respectable, peut-être. On connaît la suite. Sa famille rapatrie son corps à Mexico, où 4 000 admirateurs et admiratrices l'accompagnent jusqu'à sa dernière demeure. La foule hystérique renverse plusieurs monuments mortuaires. Ainsi disparaît l'un des plus beaux tempéraments de Hollywood. Une femme unique.

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© Le Point - Publié le 12/12/2012 à 23:59 - Modifié le 13/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du treize décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/13/28649124.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, croit et fait croire que son zizi est énorme, qu'il se détrompe, en lieu et place de son couteau, il lui faudrait plutôt une loupe pour le voir...

 

dicton1213[1]

 

Ben pour la zique de ce vendredi, on va s’écouter Stevie Ray Vaughan qui interprète une série de slow blues… pour changer de rythme et histoire de se calmer un peu… Allez les amis, faites-vous plaisir et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=6sVCw3nJJKo

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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528

Tous les bulletins de notes ne sont pas comme en France ou en Suisse, même en Belgique…

Bulletin de notes dans le Bronx

Nom: Timmy Marquéalafourchette
Classe: 7
Adresse: Brooklyn, NY ZIP: 112980
Groupe sanguin: A+. Balafres: voir liste en annexe.
Autres particularités physiques: tics nerveux, paumes extrêmement moites, ricanement permanent, spasmes musculaires involontaires quand il est surpris par une automobile qui pétarade, acné, acné, acné.

Matières

Esquive des balles d'arme à feu: Note: B. - N'a été blesse qu'une seule fois, en progrès par rapport au trois fois du dernier bulletin. Arrive à se sauver vite mais devrait travailler sa manière de se jeter à terre.
Maitrise du préservatif: Note: C+. L'élève s'est bien améliore dans l'exercice de placement du préservatif sur une banane. Cependant, continue à croire pour autant que la consommation d'un fruit non-protégé peut provoquer une grossesse. Semble traumatisé par la vue d'une banane coupée en deux.
Tolérance aux poisons: Note: B. A survécu avec succès à l'atmosphère hautement toxique présente lors du désamiantage des locaux. De plus, sa rédaction sur le sujet "Je n'ai pas un besoin absolu de poumons" a été un exemple pour les autres. Cependant, sa respiration sifflante est cause de désordre dans la classe.
Lecture, écriture et arithmétique: Note: aucune. A cause de réductions budgétaires tant au niveau fédéral qu'au niveau de notre état, ces cours ont été supprimés du programme. Nous encourageons cependant l'élève à savoir écrire son nom, ce qui pourrait favoriser son intégration au cours spécial réservé aux meilleurs éléments.
Evitement des pervers: Note: A. Maitrise particulièrement bien l'art de se soustraire aux grasses mains baladeuses des profs de gym, conseillers d'orientation et autres membres de l'enseignement que nous n'avons pas détectés.
Jugement sur les styles de vie alternatifs: Note: D+. L'élève persiste dans sa façon de dépeindre la famille comme étant constituée d'une mère et d'un père, au mépris des compositions normales deux mères, deux pères ou cinq éducateurs. Comme promis, il n'a pas ri de la relation de Monsieur Fabian avec le doyen des garçons. Dommage qu'il continue à ne pas prendre au sérieux le cours intitulé"les transsexuels à travers l'histoire".
Communication médiatique: Note: A+. S'exprime toujours de manière claire et pertinente devant les caméras de télévision après un meurtre ou une émeute dans les locaux de son école. Mention spéciale pour n'avoir rien dit à propos de la somnolence du personnel de sécurité au moment des faits.
Techniques de survie: Note: B-. A réussi à ne jamais aller aux toilettes, ou se tiennent les revendeurs de drogue. Cependant, n'a pu empêcher la survenue quasi-quotidienne "d'accidents" malheureux qui font que les autres élèves le gardent à distance.
Education civique: Note: C. N'a pas commis d'actes particulièrement répréhensibles. Cependant, son refus de participer à l'opération "nettoyons les morceaux d'ampoules brisées qui jonchent le sol" dénote un manque d'esprit civique.
Remarques: Timmy est le cas typique de l'élève qui peut mieux faire. Il a de grandes possibilités mais le plus souvent il perd du temps, trouve des excuses pour ne pas faire ce qu'on lui demande et crée le désordre autour de lui. C'est une jeune personne insensible, intolérante et colérique. En d'autres mots, rien ne s'oppose à ce qu'il devienne membre du conseil d'établissement.

J'ai lu tout ce qui précède et déclare que je suis aussi définitivement incapable d'être un modèle et un exemple pour mon fils/ma fille que ne l'est qui que ce soit dans l'école qu'il/ qu'elle fréquente.

Date et signature des parents:

 unijambiste

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104

 

 

C'est samedi... c'est le week-end, qui est bien mérité pour beaucoup; la semaine a été dure comme toutes les semaines de décembre... Journée de folie pour certains qui sont encore à la recherche d'un jouet qui est en rupture de stock, pour beaucoup ce sera les courses de la semaine et aussi la préparation des fêtes de fin d'année, faut penser à tout, n'oublier personne... à croire que ce jour est plus stressant que les joura de travail... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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