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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-et-un décembre

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 «À la Saint-Thomas, on s'enrhuma à cause du frimas.»

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«À la Saint-Thomas, les jours tombés au plus bas, vont demain grandir du pas d'un cat.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche et en ce jour l'automne se meurt... pour laisser sa place à l'hiver ce soir à 23 heures 3 minutes et une seconde... depuis demain les jours vont s'allonger petit à petit pendant 6 mois. Le temps doux appelle à la promenade, pour la neige, même en altitude il n'y en a pas des masses et puis il faut monter très haut... Les vacances sont là pour beaucoup alors on vit sans stress et en se laissant aller... Et puis Noël ce sera dans quatre jours et on aura encore le temps dès demain pour les derniers préparatifs de fête...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 3° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, bancs de nuages bas résiduels en début de matinée, plus nombreux le long du Jura et sur le nord de la région. Dissipation de la nébulosité au fil des heures et passage à un temps bien ensoleillé. Ciel restant plus nuageux sur le nord du Jura et en Ajoie. Beau temps dès l'aube dans les Alpes. Températures toujours douces pour la saison. Vents- Faible bise sur le Plateau, le bassin lémanique et le Jura, nord-ouest faible à modéré en montagne. - Températures prévues pour dimanche: 1 à 4 degrés à l'aube à basse altitude, 6 à 8 degrés l'après-midi. 0 puis 4 degrés vers 1000m dans le Jura, -4 puis 1 degré vers 2000m d'altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, gris au nord, à l'est et à l'ouest et soleil au sud... Avec pour ce jour: en matinée, la matinée est grise au nord de la Loire avec localement quelques bruines près de la Manche. Dans le sud, le ciel est plus dégagé mais avec du mistral et de la tramontane. Quelques brouillards dans l'intérieur du sud-ouest jusqu'au Centre-Est. Dans l’après-midi, classique dégradé nuageux avec un temps gris au nord, accompagné de quelques gouttes près de la Manche et au nord de la Seine. Le soleil s'impose en revanche dans les régions de la moitié sud ainsi qu'en montagne. En soirée, nuages et brouillards sont au rendez-vous dans toutes les régions de la moitié nord. Le ciel est nettement plus dégagé dans le sud du pays mais toujours avec du vent (mistral et tramontane). Dans la nuit, temps souvent nuageux au nord de la Loire avec quelques bruines et du vent le long de la Manche. Dans le sud du pays, le ciel est dégagé. Le vent faiblit enfin en Méditerranée… 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses; ciel clair, très beau temps aux Marquises avec des températures de 29°; ensoleillé avec passages nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 0°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil est à 08:05 et le coucher du Soleil se fera à 16:52 et le jour est plus court de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de décembre en France

TMax: 27.2°C (Pau-Uzein le 04/12/1985)
TMin: -25.8°C (Clermont-Fd le 18/12/1933)
Précip: 184.4 mm (Perpignan le 14/12/1932)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées auront lieu dès demain: Horaire des marées à Saint-Malo  

Lundi 22 décembre à 06h56 coefficient 91, à 19h20 coefficient 95
Mardi 23 décembre à 07h40 coefficient 97, à 20h05 coefficient 99
Mercredi 24 décembre à 08h25 coefficient 99, à 20h50 coefficient 99
Jeudi 25 décembre à 09h09 coefficient 97, à 21h35 coefficient 95
Vendredi 26 décembre à 09h55 coefficient 91, à 22h21 coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1989: les maxima sous abri atteignaient 15,3°à Anvers et 14,2°à Virton
En 1969: le verglas paralysait le trafic routier sur l'ensemble du pays
En 1969: dans la nuit du 20 au 21, le mercure plongeait jusqu'à -13,2°à Coxyde et -17,3°à Rochefort
En 1946: à l'aube on mesurait une température -17,3°à Rochefort
En 1932: le mercure grimpait jusqu'à 12,5°à la Baraque Fraiture

 

Les journées mondiales et internationales 

Le vingt-et-un décembre c’est la Journée Mondiale de l'Orgasme...
http://www.journee-mondiale.com/302/journee-mondiale-de-l-orgasme---.htm

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La France pittoresque

Prédictions erronées de calamités planétaires ou quand les « devins » se trompent parfois lourdement
D’après « Le Petit Parisien », n° du 2 mars 1908

En 1909, quelques mois après l’effroyable tremblement de terre de Messine en Italie ayant causé la mort d’environ 100 000 personnes, et cependant que des devins et autres voyants ont pressenti comme critique la date du 20 février, Jean Frollo, chroniqueur du Petit Parisien, s’ingénie à dresser la liste des prédictions démenties par le temps pour les seules années 1907 et 1908, leurs auteurs nous promettant calamités en nombre: attentats, suicides en masse ou encore famine planétaire.

Pour bien des gens, le 20 février 1909 s’annonçait comme particulièrement dangereux. Un savant, en effet, avait cru pouvoir pronostiquer pour cette date un tremblement de terre dans le genre de celui de Messine – survenu le 28 décembre 1908 près de Messine, détruisant entièrement la ville, touchant le nord-est de la Sicile, la pointe de la Calabre, et causant la mort d’environ 100 000 personnes. Seulement, il s’était gardé de dire sur quel point du globe se produirait ce cataclysme, si bien que dans tous les pays on devait éprouver de vives inquiétudes.

Le jour fatidique passé, on respira à l’aise, au moins d’une manière provisoire, car si le 20 février n’était plus qu’un souvenir, il restait à franchir le cap du 20 mars, autre date critique, au dire de notre observateur. Beaucoup de personnes, qui ne sont pas, il est vrai, versées dans les sciences, estiment, d’ailleurs, que les concordances parfois relevées entre les prédictions et les faits proviennent du hasard, et qu’on aurait tort de s’effrayer à propos de prévisions souvent démenties par la réalité.
Il est exact, ajoute notre chroniqueur, qu’à propos de Messine on avait conté l’histoire d’une dame romaine qui, en proie à des crises hystériques, au début du mois de décembre 1908, se serait mise à annoncer la ruine prochaine de Messine. Elle aurait écrit au roi d’Italie pour le prévenir de l’imminence de la catastrophe, et, à l’heure du désastre, elle serait tombée dans un délire effroyable. On assura, en outre, que ces faits allaient être signalés aux corps savants par le médecin qui en avait été témoin. C’est bien possible. Mais il est regrettable que des avertissements si graves et surtout si précis ne soient connus qu’après les cataclysmes qui en étaient l’objet, et c’est ce qui enlève énormément de leur valeur à ces prophéties tard venues.

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Catastrophe de Sicile et de Calabre le 28 décembre 1908. Les marins des escadres 
de la Méditerranée recherchant les victimes parmi les ruines de Messine.

N’en déplaise aux prophètes, ils ont une fâcheuse tendance à se fourrer le doigt dans l’œil, raille Jean Frollo. Aussi, est-il curieux de relire, après plusieurs années de distance, ce qui nous avait été prédit comme certain. On est surpris de la masse de grossières erreurs qui donnent alors à ces arrêts sibyllins une apparence de lourde mystification.
L’an 1907, par exemple, fut privilégié sous ce rapport. On demeure stupéfait quand on fait le compte de tout ce que ses douze mois devaient contenir d’étonnant! C’est ainsi qu’un Américain clairvoyant, Spanglos, déclarait que le tsar et le sultan passeraient de vie à trépas, tandis que plusieurs rois et empereurs seraient détrônés. Pendant ce temps, les nations gémiraient sous les pires calamités, parmi lesquelles il fallait prévoir une atroce famine, résultant d’une sécheresse si grande que tous les cours d’eau resteraient desséchés.
Inutile de dire que les tremblements de terre devaient se succéder sans relâche, ce qui n’empêcherait pas un formidable raz de marée de détruire la presque totalité des villes bâties au bord de la mer. Non content de ces terrifiantes promesses, le Jérémie des Etats-Unis ajoutait qu’au cours de l’année 1908, une collision regrettable se produirait, au milieu de l’étendue, entre notre globe et une autre planète, vagabondant hors de sa route, et ce choc déterminerait la fin du monde, incident dont personne, semble-t-il, n’a entendu parler.
On pensera peut-être que les devins américains appartiennent à une jeune nation où la science de l’avenir est encore dans l’enfance. Mais les prophètes et prophétesses d’Europe, et même de France, ne l’emportent pas de beaucoup en cet art difficile de préciser les événements futurs.

Notre chroniqueur rapporte avoir sous les yeux les pronostics de deux dames parisiennes, dont l’une pratique simplement la chiromancie, tandis que l’autre s’exprime sous l’inspiration de saint Michel. Or, la première, interrogée sur l’an 1907, vit tout de suite deux attentats à la dynamite, dirigés contre le président Fallières, et aussi dix terribles incendies dans la capitale. Elle concéda néanmoins que Paris ne serait pas détruit par le feu, et, de toutes ses prédictions, celle-là seule, dont on appréciera le caractère négatif, a été confirmée jusqu’ici.
Saint Michel ne fut pas plus heureux. Il annonça la conclusion d’un accord du gouvernement français avec le pape, deux attentats contre Alphonse XIII, un effroyable tremblement de terre en Angleterre, une sinistre catastrophe minière en France, etc. La « voyante » conclut: « Voilà tout ce que dit saint Michel par ma voix ; c’est la vérité, car il ne me trompe jamais ; l’inspiration divine seule me guide, et non la sorcellerie. » Reste à savoir si c’était bien l’archange qui parlait, car les livres de démonologie, ceux de Le Loyer et de Bodin en particulier, nous apprennent que les mauvais esprits, imitant à leur façon le geai de la fable, ne craignent pas de se parer du nom des saints pour duper avec plus de sûreté les pauvres mortels.

L’année 1908 devait être marquée, de son côté, par un ensemble de faits divers retentissants, et il est certain, ajoute Frollo, que si l’on voulait rappeler tout ce qui s’est accompli dans les douze mois qui viennent de s’écouler, en y comprenant l’affaire Rémy, l’affaire Steinheil, l’aventure Lemoine, etc., on arriverait à un assez joli total d’histoires bruyantes et de drames sensationnels. Seulement, chose bizarre, rien de ce qui est arrivé n’avait été prédit, et rien de ce qu’on avait prédit n’est arrivé.
Une des plus célèbres devineresses de notre époque disait à un journaliste, le 14 décembre 1907: «Les attentats redeviendront la préoccupation générale, et il s’en produira un de collectif, dont les victimes seront nombreuses et à la suite duquel Ies Chambres seront dans un grand état d’inquiétude et d’agitation et auront à prendre des décisions importantes. On verra revenir aux affaires des hommes considérés précédemment comme ayant terminé leur rôle. Il y aura des suicides de femmes à la suite de scandales politiques et financiers.»

Or, il n’y a eu aucun attentat collectif ayant fait de nombreuses victimes, le pouvoir est resté entre les mêmes mains, les femmes promises au suicide sont toujours de ce monde. D’autre part, et contrairement aux pronostics de la sibylle, l’Allemagne n’est pas en deuil, sa constitution n’est pas changée, l’empereur d’Autriche n’est pas mort, et nous n’avons pas entendu parler d’un extraordinaire mariage franco-anglais, pas plus que d’une «fuite à l’étranger» obligeant le Parlement à se voiler la face!
En résumé, il faut accueillir les prédictions des prophètes et prophétesses avec un sourire sceptique, et celles des savants sans enthousiasme, quand elles sont bonnes et sans frayeur lorsqu’elles sont menaçantes. Pour être moins fantaisistes que les premières, elles ne sont pas toujours plus solides. En revanche, elles ont l’avantage d’être honnêtes et de rester étrangères à l’illuminisme ou au charlatanisme.
Et, maintenant, attendons le grand tremblement de terre du 20 mars. Peut-être ne sera-t-il pas aussi exact que le célèbre marronnier des Tuileries, mais personne ne lui saura mauvais gré de son impolitesse.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Savoir, éthymologie: Berner

Berner est un mot à sens clair et lumineux pour tout le monde. Il s’emploie surtout dans le sens de tromper grossièrement. Les Valères de Molière ne trompent pas les Gérontes, ils les bernent; il y a une nuance. C’est là la vraie acception du mot aujourd’hui.
Il n’est plus guère employé dans son sens propre que par les soldats en belle humeur, qui veulent jouer un bon tour à quelqu’un de leurs camarades. Cette plaisanterie qu’on ne peut vraiment pas appeler agréable, consiste à déposer le patient sur une forte couverture maintenue horizontale et tendue par quatre hommes qui ont pour mission de la laisser s’abaisser un peu et de la retendre violemment de façon à lancer l’infortunée victime au plafond.

L’art consiste à aller en mesure et à relancer son homme au moment même où il retombe sur la couverture, sans lui laisser le temps de respirer et de faire un mouvement. Telle est la bonne farce qui a donné lieu au mot berner.
De berner au sens propre à berner dans notre acception figurée, il n’y a qu’un pas. Le mot berner vient lui-même de berne, qui signifie, d’après Littré, une étoffe de laine grossière (bernia en espagnol et en italien), ou suivant une autre opinion: de l’arabe burnous, manteau.

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Illustration pour une édition de 1682 du Médecin malgré lui de Molière

Quoi qu’il en soit, dans un grand nombre de provinces une berne ou barne est une pièce d’étoffe, soit de laine soit de fil, servant à des usages très variés, et surtout à faire sécher, en les étalant dessus, des graines, des fruits, des haricots, des noix, etc.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Rabelais, qui avait beaucoup retenu du langage des provinces méridionales, dise d’un personnage qu’il «portoyt bernes à la moresque.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Savoir, éthymologie: Blague, blagueur

Sait-on qu’au milieu du XIXe siècle, les mots blague et blagueur n’avaient pas encore leur place au sein du Dictionnaire de l’Académie, assimilés peut-être par elle et à tort à des expressions argotiques? S’opposant au philologue Francisque Michel sur l’étymologie du mot mais regrettant comme lui de le voir boudé par les Immortels, le non moins célèbre et talentueux Charles Nisard, esquisse pour nous la curieuse origine de la blague proférée par le blagueur...
Dans ses Etudes de philologie comparée sur l’argot et sur les idiomes analogues parlés en Europe et en Asie, (1856), le célèbre philologue et médiéviste Francisque Michel écrit que le mot blague, «aujourd’hui bien connu et généralement répandu, ne figure point encore dans le Dictionnaire de l’Académie, et je le regrette; car il est en outre bien fait. Quoi de plus semblable, en effet, à une vessie gonflée de vent qu’un discours pompeux et vide? M. de Balzac, qui en voulait aux journalistes, leur attribuait, sinon la paternité, du moins l’usage habituel de ce mot.»

Charles Nisard, autre philologue du XIXe siècle n’est d’accord avec Michel que sur un point: comme lui, il regrette que l’Académie repousse de son Dictionnaire les mots blague, blaguer et blagueur, laissant gronder à sa porte ces fils effrontés du peuple, qui finiront par l’enfoncer. Cette obstination de l’Académie tient sans doute à un excès de délicatesse, explique-t-il; elle tient aussi à une erreur qui est celle de Francisque Michel lui-même. L’illustre compagnie croit peut-être que ces expressions sont de l’argot et appartiennent à un dictionnaire d’argot. Elles sont au contraire très françaises mais l’usage les a modifiées, comme il en a modifié tant d’autres que l’Académie n’a pas fait difficulté d’accueillir.

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Au commencement du XVIe siècle, et sans doute avant cette époque, on disait bragard et bragar. On entendait par là une personne bien parée, propre en habits, comme dit Nicot, fringante et glorieuse, brave et fière. On le prenait en bonne ou en mauvaise part. On lit ainsi, dans Prognostication d’Habenragel:

Gens habusans de la grâce divine,
Tous ces souffleurs et faiseurs d’arquemie,
Mignons bragars portans la robe fine,
Qui sont contrainctz tenir très povre vie...
En Gemini qui tout en un monceau
S’ensuyt après, sont tous ces bons suppoz,
Et ces bragars faisans du damoiseau,
Ceulx qui souvent font la beste à deux dos.

Dans Le Trophée d’Anthoine de Croy, on lit:

POSTÉRITÉ.
Mais auquel des mortels si bragards est permis
D’avoir ainsi dompté si puissants ennemis?
Hé! pour Dieu, dy-le-moy.

L’HISTOIRE. A un Anthoine.
Quant à Rabelais, il écrit: «Yssant de son palays, il faisoyt emplir les gibbessieres de ses varlets, d’or et d’argent monnoyé, et, rencontrant par les rues quelques mignons braguars et mieulx en poinct (...) par gayeté de cueur leur donnoyt grandz coupz de poing en face.» Dans son Catalogus gloriae mundi, Chassenée dit que de son temps, on disait des étudiants: «Les flûteux et joueux de paulme de Poictieirs, les danseurs d’Orléans, les braguars d’Angiers, les crottés de Paris, les bringueurs de Pavie, les amoureux de Turin, les bons étudiants de Toulouse.»

On n’appliquait pas seulement cette épithète aux gens bien habillés, on l’appliquait aussi aux choses qui portaient la marque de la richesse et du luxe. Ainsi dans Les blasons domestiques: le Blason de la Salle et de la Chambre:

O chambre gorrière et belle,
Chambre dorée, chambre paincte.
Chambre de riches couleurs paincte,
La couverture et la deffense
Contre ce qui faict offense,
Chambre d’honneur, chambre bragarde,
Chambre d’amour, chambre gaillarde,
Sitost que la nuyct je verray,
En toy je me retireray.

Les Bourguignons, après la bataille de Pavie, insultaient ainsi les Français (Chansons bourguignonnes sur la défaite de François Ier à Pavie, dans l’Annuaire de la Bibliothèque royale de Bruxelles, année 1845):

Pavye, la bonne ville,
Bien te dois resjouyr,
Car tu es bien vengée
De tous tes ennemys.
Tu ne dois plus crémir
Tous ces bragghars de France;
Ils sont prins et tuez.
Lendemain de la veille,
Le jour saint Mathias,
Nos gens firent merveille,
Frappant sur les bragghars.

Les Anglais ont conservé ce mot. Il est dans Palsgrave, qui l’écrit braggar et qui le traduit par fringuereau. Il n’a pas été besoin de grands efforts d’imagination pour le faire passer du sens propre au sens figuré. Les personnages ainsi qualifiés y invitaient naturellement. Quand on est vêtu avec recherche, avec coquetterie, on commence par s’admirer soi-même; on prend ensuite des manières analogues à sa parure; on se rengorge, on devient dédaigneux, gausseur, tranchant et vantard; on a la tête haute et le regard fier; on ne marche pas, on piaffe; on est un bragueur.

Le mot est du lexicographe Cotgrave. «Bragueur, dit-il, as bragard; flaunting, vaine, also braggard, bragging, braggadocchio-like.» Il a été plus aisé de faire blagueur de bragueur, que de miséricorde hallebarde; il a suffi de substituer une liquide à une autre. Le premier qui l’osa méritait sans doute que la postérité lui en fît compliment; mais il ne s’est pas soucié de se faire connaître. En tout cas sa hardiesse a eu du succès, et le mot blagueur est resté.

Je ne vois rien en tout cela qui justifie la vessie de M. Francisque Michel, écrit Charles Nisard. Ce n’est donc plus qu’une vessie crevée. Avant de dire bragard on disait brague et braguer. L’un et l’autre sont dans Menot, tour à tour en français et en latin: «Ce sont les grandes pompes, les grandes bragues: Hec sunt magne pompe et grande bragationes; hec sunt pompe et magni vestium luxus.»
Duez et Oudin rendent braguer par far del bravo, et Cotgrave qui, dans son Dictionnaire français-anglais, le rend par to flaunt, brave, brag or jet it, traduit ce même mot dans son Dictionnaire anglais-français, par se vanter, se glorifier, piaffer, faire feste de, jacter. Francisque Michel savait tout cela, mais il n’a pas jugéà propos de se le rappeler. Autrement il n’eût pas donné pour auteur à blague et à ses dérivés ce vilain sac membraneux où les fumeurs mettent leur tabac en réserve, après que le verrat y a distillé son urine, écrit Nisard.

 Article copié sur "La France pittoresque"

 

21 décembre 1907: L'adorable petit Adolf Hitler pleure sa maman morte d'un cancer. Le monstre exterminateur des Juifs était un mignon petit garçon qui adorait sa maman.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Quel spectacle déchirant! Le jeune homme de 18 ans pleure toutes les larmes de son corps devant la dépouille de sa maman qui vient de rendre son dernier souffle à Linz, en Autriche. Le 21 décembre 1907, le docteur Eduard Bloch, juif de chez juif, est complètement retourné en voyant le désespoir du jeune Adolf. Ce garçon est un ange. "De toute ma carrière, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi prostré, souffrant comme Adolf Hitler." Il est vrai que cet aimable docteur n'a jamais séjourné dans un camp d'extermination. Quelques années plus tard, dans un moment de faiblesse, son jeune Adolf l'a laissé quitter l'Allemagne pour l'Amérique en souvenir des soins apportés à sa mère.

Vers la fin de l'année 1906, Klara Hitler, 46 ans, commence à ressentir des douleurs dans la poitrine. Veuve depuis trois ans, elle consulte son médecin de famille, le docteur Bloch, qui diagnostique un cancer du sein à un stade avancé. En janvier 1907, il réunit Adolf, 17 ans, et sa demi-sœur Angela, 23 ans, pour leur apprendre la triste nouvelle. Il explique que seule une opération chirurgicale pourrait encore la sauver. Adolf laisse couler des premières larmes qui émeuvent le médecin. Qu'il est sensible, cet enfant. Que fera-t-on de lui? Le 18 juin, Klara subit l'ablation d'un sein par le chirurgien Karl Urban. Malgré son mal, c'est pour l'avenir de son fils qu'elle se désespère. Il veut devenir peintre! "Il est encore si jeune", confie-t-elle au docteur. Saurait-il se débrouiller dans la vie si elle venait à mourir? Il est si gentil, si perdu. Il y a tellement de méchantes gens dans le monde... Le docteur fait de son mieux pour la rassurer.
Chaque jour, Adolf rend visite à sa mère à l'hôpital. Le jour où elle rentre à la maison, il cesse de prendre des leçons de piano à domicile avec Richard Clayderman pour ne pas la déranger. Il se contente de dessiner et de peindre sans bruit. Le docteur Bloch, qui visite régulièrement sa malade, reste fasciné par l'attention d'Adolf pour sa mère. Il se montre aussi tendre que Nicolas pour sa maman Andrée... Au fil des semaines, Klara semble se remettre. En mai, la famille déménage dans un appartement au rez-de-chaussée - toujours à Linz - pour que la malade puisse se promener sans avoir à monter et descendre des escaliers.

Un fils aussi attentionné qu'Adolf… Lorsque l'été arrive, madame Hitler s'arrange pour que son fils puisse toucher l'argent légué par son père Aloïs, soit 700 couronnes. C'est une somme suffisante pour vivre durant un an à Vienne, car c'est là qu'Adolf veut se rendre pour suivre des cours de peinture à l'Académie des beaux-arts. L'examen d'entrée a lieu les 1er et 2 octobre 1907. Il se vautre. Il ne fait pas partie des 28 admis sur les 113 candidats. À quoi tient la vie de dizaines de millions d'hommes! À un examen raté.
Adolf est désespéré. Durant une semaine, il erre dans les rues de Vienne. Un jour, il rencontre Jean-Marie qui tente de lui remonter le moral: "Cet échec, ce n'est qu'un détail, ne désespère pas, beaucoup de belles choses t'attendent..." Mais rien n'y fait, pour le garçon de 18 ans, cet échec est la fin du monde.

Pour ne rien arranger, sa mère est victime d'une rechute. Le voilà de retour à Linz et dans le cabinet du docteur Bloch, le 22 octobre. Celui-ci lui apprend que l'ablation du sein est intervenue trop tard, le cancer continue à proliférer. "N'y a-t-il rien à faire?" interroge le jeune homme. Le médecin répond qu'il existe bien un traitement expérimental à base d'application d'iode sur les ulcérations, mais sans garantie. La décision est prise d'essayer. Mais la pommade ne fait qu'amplifier les douleurs de Klara. Durant plusieurs mois, elle souffre le martyre, incapable d'assurer les tâches ménagères. Il faut voir le jeune Führer frotter le sol, laver le linge, cuire les repas et s'occuper de sa petite sœur Paula, 7 ans. Il est au four et au moulin.
Fin novembre, quand l'état de santé de Klara se détériore brutalement, il installe son lit dans la chambre de sa mère. Il lui lit les histoires qu'elle aime, lui fait des dessins, tient sa main durant des heures. Ultérieurement, Paula écrira: "Mon frère Adolf a gâté ma mère durant les derniers instants de sa vie avec une tendresse débordante. Il fut infatigable dans ses soins pour elle, désireux de satisfaire tous les désirs qu'elle pouvait émettre, et fit tout pour démontrer son grand amour pour elle." Nous souhaitons à toutes les mères d'avoir un fils aussi attentionné qu'Adolf.

Heil Schicklgruber!... Noël approche. La fin de Klara également. Le 20 décembre, elle ne parvient plus à parler. Le lendemain, elle rend son dernier souffle à 2 heures du matin. Qui pouvait alors se douter que le frêle jeune homme en train de sangloter deviendrait l'un des pires monstres accouchés par l'humanité? Un monstre responsable de la mort de millions de mères, de millions de pères et de millions d'enfants. À quel moment son destin a-t-il basculé? Comment un enfant sensible devient-il un tueur insensible?Quand bébé Adolf naît le 20 avril 1889, sa mère Klara a 28 ans et son père Aloïs 51! C'est le troisième mariage de ce dernier. Comme ses parents sont issus de cousins, pour se marier, ils ont dû demander une dispense à l'Église. Leur premier enfant (Gustav) meurt à 2 ans, leur deuxième enfant (Ida) meurt à 15 mois, leur troisième enfant (Otto) meurt rapidement. Leur quatrième enfant (Adolf) survit. Pas de chance pour l'humanité. Leur cinquième enfant (Edmund) meurt à 6 ans. Leur sixième enfant (Paula) survit. Le foyer compte encore Aloïs et Angela, nés d'un précédent mariage d'Aloïs.

Étant le premier enfant survivant, Adolf est bien trop couvé par sa maman qui craint continuellement pour sa santé. D'où ce lien très fort entre eux. En revanche, le père est la caricature de la brute autrichienne de l'époque. Jamais une parole aimable, que des coups de gueule et de trique. Une discipline de fer. Lui-même n'est qu'un bâtard, comme on dit à l'époque. Il est le fils d'une paysanne de 42 ans non mariée dont il prend le nom: Schicklgruber. Ce n'est qu'à 39 ans qu'Aloïs le rejette pour prendre celui de son (supposé) père, Johann Georg Hieder, qui a épousé sa mère cinq ans après sa naissance. Pour une raison inconnue, Hieder se transforme en Hitler. Avouez que Heil Schicklgruber sonne moins bien que Heil Hitler.
Aloïs Hitler meurt en 1903 quand Adolf a 13 ans. Son épouse bénéficie d'une pension de réversion lui permettant d'élever ses enfants jusqu'à ce jour de 1907 où le bon docteur Bloch lui apprend qu'elle a un cancer du sein. Aurait-elle survécu, son fils aurait-il mal tourné de la même façon ?

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Adolf Hitler et sa maman, Klara. © DR
© Le Point - Publié le 20/12/2012 à 23:59 - Modifié le 21/12/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-et-un décembre c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2013/12/21/28709291.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service fait dans l'élevage de sauteuses; pourtant avec l'âge qu'il a, il y a fort longtemps qu'il a été dépucelé et puis s'il tue ses compagnes, c'est un insecticide, référence à homicide chez les humains qui tuent leur beau-frère, l'époux de leur sœur...

 

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Ben pour la zique de ce dimanche, vu qu’on est encore dans le blues… on va continuer àécouter du blues avec une archive… American Folk Blues Festivals 1963-1966: The British Tours… Allez les amis, faites-vous plaisir… ça c’était du swing… et je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=BZMoikK3ct8

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Récemment arrivé de la campagne, avec ses parents, un petit garçon raconte à ses nouveaux copains d’une ville de banlieue, plantée de HLM:
- A Noël, on met ses chaussures devant la cheminée. C’est par-là que le père Noël descend pour distribuer ses cadeaux.
- Je suis sûr, dit un grand, que ça n’existe pas.
- Le Père Noël?
- Non, les cheminées…

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Dans un petit village américain, un gars s'apprêtait à rentrer dans l'église pour assister à la messe dominicale. Sur le parvis de l'église, le curé accueillait ses ouailles en serrant moultes mains. Lorsque le gars arrive face au prêtre, celui-ci lui prend la main et lui dit:
- Il te faut rejoindre l'Armée de Jésus! Nous avons besoin de toi. Alors le gars répond:
- Mais je suis déjà dans l'Armée de Jésus, mon Père!
- Alors comment se fait-il que je ne te voie jamais que pour les messes de Noël et de Pâques?
Alors le gars chuchote à l'oreille du curé:
- C'est parce que je suis dans les Services Secrets.

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Début mars, une cliente se présente au bureau des réclamations d'un grand magasin et demande:
- Je voudrais voir le directeur.
- C'est à quel propos?
- Il s'agit d'une chemise de nuit très courte et transparente que mon mari a achetée ici et qu'il m'a offerte à Noël.
- Et vous voulez la rendre après l'avoir portée pendant deux mois?
- Pas du tout.
- Au contraire. Figurez-vous qu'après dix ans d'un mariage stérile, je viens de constater que je suis enfin enceinte. Et comme cette chemise de nuit y est sans doute pour quelque chose, je voulais demander à votre directeur s'il accepterait d'être le parrain quand nous baptiserons notre enfant.

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Monique décide d'en finir avec cette vie de merde, en se jetant du haut de la Tour Eiffel. Elle monte donc au 3ème étage, enjambe la rambarde et s'apprête à faire le grand saut sans élastique.
C'est alors qu'une voix derrière elle l'interpelle doucement:
- Non, jeune fille, ne fais pas cela...
Elle se retourne et oh surprise, le Père Noël est là:
- Ben merde alors!
Le Père Noël la prend par l'épaule et lui dit:
- Comme c'est Noël et que tu es très triste, je vais t'aider à sortir de cette impasse. Demain à ton réveil, tu deviendras PDG, tu gagneras beaucoup d'argent, tu habiteras un appartement luxueux, avec Rolls-Royce et chauffeur et tu rencontreras l'amour de ta vie demain...!!!
Monique est vraiment folle de joie grâce à ce message d'espoir:
- Oh, Père Noël, mais vous êtes trop gentil, comment puis-je vous remercier de votre bonté?
Le Père Noël rougit un peu et lui susurre a l'oreille:
- Ben tu vois, la Mère Noël est un peu vieille et plus très fringante, alors si tu pouvais me faire une petite pipe pour me rappelle ma jeunesse, ça serait gentil de ta part - Oh oui Père Noël, pas de problème!
Et elle commence son ouvrage. Une fois la petite affaire terminée, le Père Noël demande:
- Mais dis-moi, jeune fille, comment t'appelles-tu?
- Monique"
- Et quel âge as-tu?
- 32 ans
- Et comme ça, Monique, à 32 ans tu crois encore au Père Noël?....

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Trois amis prennent une pause dans la cafétéria de l'entreprise.
Ils discutent de la bêtise humaine en général et de la stupidité de leurs épouses respectives en particulier.
Le premier remarque:
- Les femmes sont surtout idiotes lorsqu'elles font du shopping. Elles croient au Père Noël.
Tenez ma femme a acheté une robe de haute couture à 3000€ et elle ne peut même pas rentrer dedans. Le second explique:
- Moi, ma femme vient d'acheter un coupé Mercedes et elle a négligé un détail, c'est qu'elle n'a pas encore le permis de conduire... Le troisième surenchérit:
- La mienne est sans nulle doute la plus stupide des femmes; elle a acheté une boite de 100 préservatifs avant de partir en vacances au Mexique et je ne viens même pas avec elle...

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Une fillette de cinq ans a commandé tant de jouets que sa mère remarque:
- Tu sais, le père Noël a beaucoup d'enfants à gâter, dans le monde entier. Je ne crois pas qu'il pourra transporter tout ce que tu lui as demandé.
- Il n'a qu'à prendre un traîneau plus grand, suggère la gamine.
- Oui, mais ce traîneau, il faudra le tirer.
- Il n'a qu'à rajouter des rennes à son attelage.
- Les rennes sont résistants mais ils risquent vite d'être à bout de souffle.
- En ce cas, le père Noël n'a qu'à demander aux anges de les aider.
- Bien sûr, fait la maman, mais les anges ont déjà une mission: veiller sur les petits enfants.
- Et alors, s'écrie la fillette, à bout d'arguments, et les miracles, ça sert à quoi?

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C'est dimanche... comme les marmottes on aime à rester flâner et dormir le dimanche matin, surtout en hiver... dans dix jours l'année rendra l'âme pour laisser sa place à 2015... En cette période de fête le monde est fou, il stresse même les jours de congé, pour beaucoup la mauvaise humeur est le quotidien alors que ce devrait être les rires et la bonne humeur, c'est la joie et l'allégresse  qui devraient illuminer les visages... Une pensée pour celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée en vous disant à la revoyure... 

 

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