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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du sept janvier

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«S’il pleut à la Sainte-Radegonde, misère abonde de par le monde.» 

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«S'il gèle à la Saint-Raymond, l'hiver est encore plus long.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi, c'est le milieu de la semaine et ce soir elle basculera; pour la reprise elle n'est pas trop fatigante, mais les heures de travail se font sentir et le soir le canapé ou le fauteuil redeviennent nos amis... et bien que les jours sont courts, les journées sont longues car elles comptent toujours 24 heures... 9 heures de jour et 15 heures de nuit... vivement que ça s'inverse...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -1° et un  ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, quelques brouillards présents sur le Plateau. Sinon, ciel nuageux à couvert sur le nord du Jura et quelques gouttes ou flocons possibles en Ajoie le matin. Temps en partie à assez ensoleillé sur le Plateau et le bassin lémanique et bien ensoleillé des Préalpes aux Alpes. Températures de saison. Vent: tendance sud-ouest sur le Plateau et le Léman. Ouest faible à modéré sur le Jura et nord-ouest faible à modéré en montagne. Températures prévues pour mercredi: -4 à 1 degrés à l'aube à basse altitude, 4 à 5 degrés l'après-midi. -3 puis 3 degrés vers 1000m dans le Jura, -2 puis -1 degré vers 2000m d'altitude. 

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à foison, c'est l'hiver... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE POUR SIX DÉPARTEMENTS... Avec pour ce jour: en matinée, le risque de faibles chutes de neige ou pluies verglaçantes dans le Nord-Est s'estompe rapidement en début de matinée avec l'éloignement de la perturbation vers l'Allemagne et la Suisse. Dans l’après-midi, une dégradation nuageuse se met en place par la Bretagne tandis que de belles éclaircies s'imposent dans le sud-est, à l'exception du littoral plus nuageux. Ailleurs, la grisaille matinale a bien du mal à s'évacuer. En soirée, le ciel reste chargé du nord de la Garonne au centre-est, avec un ciel plus changeant de l'Aquitaine au bassin parisien. Dans le nord-ouest la dégradation nuageuse maintient un ciel chargé avec un renforcement du vent et quelques pluies tandis que le ciel est plus dégagé dans le sud-est. Dans la nuit, arrivée de la perturbation près de la Manche, avec déjà de la pluie et du vent mais aussi plus de douceur… 

 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française nuageux à très nuageux, quelques averses avec des températures de 30°; beau temps, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux  à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -5°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:17 et le coucher du Soleil se fera à 17:02 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...: 

Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1985: journée très froide en ce début d'année, il y avait -6,6°à la côte, -8,4°à la capitale et -12°à Saint Hubert

 

La France pittoresque

Paparazzis: déjàà l’affût du cliché lucratif et conspués il y a un siècle.
D’après «Les Annales politiques et littéraires. Revue universelle paraissant le dimanche», n° du 29 janvier 1911

La traque, par des photographes indiscrets, de Marthe Steinheil, fille de la célèbre maîtresse de Félix Faure, donne en 1911 l’occasion aux Annales politiques et littéraires de dénoncer les amendes minimes auxquels sont condamnés ces persécuteurs dont c’est le gagne-pain, et de fustiger tant l’abus qui, réitéré, a ainsi acquis une sorte d’impunité, que la complaisance de magistrats flattés d’être croqués tout vifs par ces mêmes «paparazzis» lors de ces retentissants procès
Une étrange mésaventure vient d’être infligée à Mlle Marthe Steinheil. Comme elle sortait de son domicile, impasse Ronsin, elle aperçut deux objectifs braqués sur elle, et qui la guettaient. Déjà, la veille, pour les fuir, elle avait dû se réfugier dans une maison voisine. Elle voulut de nouveau se dérober à cette importunité irritante.

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Enfin seule et à l’abri des regards indiscrets

Mais l’un des photographes la saisit par les épaules, la maintint de force au milieu de la chaussée, tandis que l’autre opérait... Le lendemain, elle eut le désagrément de voir son portrait - et quel portrait! - reproduit dans les journaux. Mlle Steinheil est une personne réservée, discrète. Elle a beaucoup souffert du procès dont sa mère fut l’héroïne, du bruit fait autour de son nom. Un moment, elle songea à embrasser la vie monastique. Elle désirerait au moins qu’on la laissât en paix, qu’on l’oubliât, qu’on ne révélât pas au public les petits secrets de son humble et modeste existence de travailleuse.

Nous concevons l’indignation qu’elle éprouve. Elle a déposé une plainte entre les mains du commissaire de police. Qu’en adviendra-t-il? Ses persécuteurs seront condamnés à une amende minime. Ils recommenceront. Ils ne renonceront pas à ces procédés désobligeants. C’est leur métier, leur gagne-pain... Vainement, en pareil cas, a-t-on recours à la loi. La loi est inefficace. Fût-elle même plus rigoureuse, qu’elle serait impuissante contre un usage maintenant établi. Les mœurs évoluent. Elles excusent, elles autorisent certaines pratiques qui, autrefois, eussent été proclamées scandaleuses.
Voilà quinze ans environ, parut un livre qui souleva de piquantes polémiques. L’auteur, un jurisconsulte d’outre-Rhin, M. Keysner, développait cette thèse: «Mon image, disait-il, n’appartient qu’à moi; j’ai le droit de la saisir chez tous ceux, qui, sans ma permission, la détiennent et de leur réclamer des dommages-intérêts.»

On lui fit observer que son argumentation, théoriquement juste, était, dans la réalité, paradoxale et chimérique. Un peintre vous met sur la toile. Pouvez-vous lui défendre de conserver un crayon de son tableau? Quelqu’un s’amuse à tirer de vous un instantané. Pouvez-vous l’empêcher de coller sur son album une épreuve de cette photographie? Voyez-vous un huissier venant instrumenter au domicile de l’amateur et lui intimant l’ordre de détruire sa collection de clichés? L’officier ministériel serait immédiatement jetéà la porte, avec les bonnes injures dont Dorine gratifie M. Loyal...
Le sévère M. Keysner dut avouer qu’il poussait un peu loin l’intransigeance. Il ne se tint pas pour battu. «J’ai, du moins, reprit-il, un droit, un droit absolu... C’est d’interdire l’exposition publique et la reproduction de mes traits, ou de subordonner cette publication à mon consentement préalable.»

Ce terrain est plus solide. En effet, il semble excessif qu’un quidam se permette, sans autorisation, d’user à son profit d’un document destinéà un autre objet et obtenu, le plus souvent, par surprise... Ce délit flagrant comporte une sanction. Mais, dans le train ordinaire de la vie, cette sanction devient illusoire. L’abus réitéré et multiplié acquiert une sorte d’impunité. Sa fréquence désarme la conscience des juges.
Comment séviraient-ils contre un acte qui s’accomplit quotidiennement et n’éveille aucune! protestation? Frapper les feuilles qui s’en rendent coupables, grand Dieu! mais elles ne vivent que de cela! Elles ne s’alimentent que d’informations, d’interviews, de commérages. Les reporters envahissent l’enceinte même de la justice, les couloirs du Palais, les salles d’audience; ils s’insinuent parmi les jurés, assistent à l’instruction, parfois la dirigent. Le président d’assises, le ministère public, l’avocat, l’accusé, les témoins, sont croqués tout vifs.

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Tel est pris qui croyait prendre

Et le malheur, c’est que beaucoup d’entre eux ne haïssent pas ce débordement d’indiscrétion qui flatte leur amour-propre et leur donne, pour un jour, l’illusion de la gloire... Comment des magistrats réprimeraient-ils l’excès de cette publicité dont ils sont friands? Dernièrement, ils formulèrent un arrêt qui emplit de joie les photographes et les journalistes. Ils décidèrent qu’on avait le droit de faire paraître le portrait de «tout individu qui, par sa fonction ou sa profession, l’éclat de ses services, sa notoriété présente ou passée, au point de vue de l’histoire, de l’intérêt ou de la curiosité, est entre dans le domaine de la critique ou appartient à l’art».

Ce jugement, c’est la proclamation officielle d’un état de choses définitivement acquis. Oui, certes, les us et coutumes ont changé. Jadis, les femmes du monde eussent trouvé de mauvais ton que l’on parlât d’elles dans les gazettes. Maintenant, elles sont ravies d’y voir citer leurs noms et les noms de leurs invités, d’y lire la description de leurs dîners et de leurs bals.

Celles - j’en connais - qui désapprouvent ces agissements, n’osent, par timidité ou faiblesse, s’y soustraire. Elles craignent qu’on ne les accuse de se singulariser, qu’on ne les traite de poseuses. Elles protestent antérieurement, puis se résignent... Il faudrait réformer les mœurs. Cette réforme ne dépend ni de vous, ni de moi. Chacun, bon gré mal gré, suit le courant. Je crois que le mal est sans remède...
Note: le mot paparazzi n’existait pas en 1911, et sa naissance le dut au film La Dolce Vita (1960) de Federico Fellini, dans lequel le héros est souvent accompagné d’un jeune photographe du nom de Paparazzo.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Distribution du courrier: de Louis XI au projet de «torpille postale»
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1928

Recevrons-nous, un jour prochain, nos lettres par la «torpille postale»? S’interroge en 1928 un chroniqueur du Petit Journal, qui ajoute que cette torpille vous a un petit air belliqueux qu’on n’attendait guère d’une initiative des P.T.T., administration pacifique... Ce nouveau mode de distribution du courrier est alors l’occasion de revenir sur plusieurs siècles de lente évolution, et d’évoquer le temps, révolu, où le destinataire payait pour recevoir une lettre, où le coût du transport était directement liéà la distance parcourue, et où l’acheminement des envois en pays étranger exigeait jusqu’à quelques semaines...
Rassurons-nous, écrit notre chroniqueur: la torpille postale ne sera torpille que dans sa forme: ses effets, loin d’être dangereux, seront bienfaisants, puisqu’ils nous permettront de recevoir nos lettres avec une rapidité inconnue jusqu’à présent. Nous apprenons ainsi que l’idée de cette «torpille postale» est de MM. Louis Hirschauer, ingénieur en chef de l’Aéronautique, et Augustin Talon, inventeur du chemin de fer du Midi. 

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Elle procède, semble-t-il, de l’idée du «chemin de fer volant», qu’il fut question de construire trois années plus tôt entre Paris et Saint-Denis, et qui consistait en une sorte de wagon-locomotive à hélice, guidé par un rail électrique aérien, que devaient supporter des pylônes placés de distance en distance. De même, la «torpille postale» sera constituée par un projectile fusiforme guidé par des rails que supporteront des pylônes hauts de 40 à 50 mètres et distants l’un de l’autre de 400 à 500 mètres. Cet obus voyageur, qui contiendra les lettres, les journaux, les paquets postaux, filera à la vitesse régulière de 360 kilomètres à l’heure. En deux heures et demie, une lettre ira de Paris à Marseille.
Il y a cent ans, écrit notre journaliste, évoquant ainsi le début du XIXe siècle, le même trajet ne demandait guère moins de huit jours, et le destinataire, en recevant la lettre, devait donner la somme de 1 fr. 20, qui représentait alors à peu près le prix d’une journée d’ouvrier.

Nul n’ignore que c’est à Louis XI qu’appartient la gloire d’avoir jeté, dans le milieu du XVe siècle, rappelle-t-il, les premières bases de l’institution postale. Il est vrai que le roi ne concevait cette institution que pour le service royal et ne se souciait guère de celui des particuliers; amis ces derniers ne devaient pas tarder à apprécier pour eux-mêmes l’utilité des postes et à tirer parti de leur établissement. L’ordonnance de Louis XI est datée de Luxies (aujourd’hui Lucheux), près de Doullens. Le beffroi où le roi signa cet édit, le 19 juin 1464, est encore debout. Louis XI y ordonne «l’établissement de certains coureurs et porteurs de depesches en tous lieux de son royaume pour la commodité de ses affaires et diligence de son service».

Pour cet objet. il veut que soient réunis «en toutes les villes, bourgs, bourgades et lieux que besoin sera, un nombre de chevaux courant de traitte en traitte, par le moyen desquels ses commandements puissent être promptement exécutés, et qu’il puisse avoir nouvelles de ses voisins quand il voudra...» L’institution des relais de poste une fois établie, il ne fallut pas longtemps à la nation française pour en sentir toute l’utilité. Bientôt, chacun voulut en profiter pour ses voyages; et les particuliers furent admis à le faire, en acquittant une taxe prévue dans les ordonnances royales.

Quant au transport des lettres, on prit d’abord l’habitude de joindre aux plis appartenant au gouvernement ceux qu’on voulait faire parvenir dans les mêmes lieux. Mais c’est seulement deux cents ans plus tard, sous le ministère de Richelieu, que ce service fut régularisé par M. d’Alméras, directeur général des postes du royaume. Un tarif des lettres fut fixé par un arrêt du Conseil d’Etat; mais le produit ne servait qu’à indemniser les porteurs et les commis. L’Etat n’avait pas encore soupçonné le profit qu’il pouvait tirer des postes. C’est Louvois qui, le premier, songea à faire profiter le Trésor, en affermant l’exploitation de ce service. En 1672, la première année où fut établi ce monopole, les Postes rapportaient à l’État 1 200 000 livres. En 1695, le bail fui portéà 2 820 000 livres. Successivement, il fut augmenté pendant toute la durée du XVIIIe siècle. A la veille de la Révolution, les Postes fournissaient annuellement 12 millions au Trésor.

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Pourtant, jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les départs de Paris pour les diverses régions de France ne se faisaient qu’une fois par semaine. Ils devinrent peu à peu bihebdomadaires, puis trihebdomadaires, mais ce n’est qu’en 1828 que le service fut rendu quotidien pour toutes les villes où se trouvait un bureau. Les campagnes, jusqu’alors, étaient absolument négligées. Les villages éloignés des cités de quelque importance demeuraient à peu près privés de communications avec le reste du pays. L’administration se chargeait uniquement du transport des lettres jusqu’aux bureaux des villes. Le paysan qui attendait un pli en était réduit à venir le chercher lui-même à la ville. Certaines communes avaient des exprès ou des messagers à leur service dont la mission était d’aller une ou deux lois par semaine à la ville chercher la correspondance de leurs habitants. En résumé, l’administration ne servait directement qu’environ six millions de citoyens formant la population des villes et ne se préoccupait en aucune façon des vingt-sept millions d’habitants des campagnes.

La loi du 3 juin 1829 remédia à cet état de choses en étendant jusque dans les campagnes les services de l’administration des Postes. On créa un service de cinq mille «piétons» ou facteurs ruraux, qui furent chargés de parcourir de deux jours l’un au moins, les trente-cinq mille communes ne possédant pas de bureau de poste. Pour le transport des lettres et des paquets postaux, l’administration employait alors des voitures légères traînées par quatre chevaux, et dans lesquelles étaient ménagées trois places pour les voyageurs. Ces voitures partaient de Paris, centre du mouvement des postes, roulaient à fond de train sur Ies treize grandes routes de «première section», c’est-à-dire celles de Besançon, Bordeaux, Brest, Caen, Calais, Clermont, Lille, Lyon. Mézières, Nantes, Rouen, Strasbourg et Toulouse, et sur les neuf routes de «deuxième section» qui communiquaient de Bordeaux à Bayonne et à Toulouse, de Lyon à Marseille, d’une part, et à Strasbourg de l’autre; de Toulouse à Avignon et à Bayonne, de Chatons à Nancy, de Moulins à Lyon, et de Troyes à Mulhouse.

Elles faisaient en moyenne du douze à l’heure - 348 kilomètres de moins que ne fera la «torpille postale». Et l’on estimait alors que c’était une belle allure. Le temps moyen que mettait une malle-poste pour parcourir la distance d’une poste, ou deux lieues, était de 46 minutes. La route sur laquelle le service des relais se faisait avec la plus grande activitéétait celle de Bordeaux. Le courrier ne mettait que 48 heures à la parcourir dans toute son étendue, qui était de 77 postes, ou 145 lieues, et donnait un temps moyen de 37 minutes par poste. Celui de Lille venait après. Il fournissait sa course (30 postes ou 60 lieues) en 21 heures... les rapides de la Compagnie du Nord la faisant au début du XXe trois heures; la torpille postale n’y mettra pas même trois quarts d’heure, affirmait-on alors.

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Les communications avec l’étranger étaient encore, au début du XIXe siècle, fort irrégulières. On n’avait de rapports faciles qu’avec les pays limitrophes: la Belgique, l’Allemagne, l’Italie. En 1830, le transport des dépêches de France en Angleterre et d’Angleterre en France n’était pas encore journalier. Il ne le devint que trois ans plus tard; et, dans le traité signéà cette occasion entre les deux pays, il fut soigneusement stipulé que même en cas de guerre, les paquebots de poste pourraient continuer leur navigation sans obstacle de part et d’autre. Dans la Méditerranée, ce ne fut qu’en 1837 qu’on service à peu près régulier fut établi entre Marseille, le sud de l’Italie et les pays du Levant. Les correspondances mettaient quatorze à quinze jours pour parvenir à Alexandrie et à Constantinople.

Quant aux relations entre la France et l’Amérique, elles étaient alors des plus précaires. Aucun service régulier. En 1839, les correspondances françaises pour les Etats-Unis étaient encore tributaires de l’Angleterre, qui venait d’établir une ligne de paquebots à vapeur de Bristol à New-York. Ces ancêtres des transatlantiques faisaient le voyage en douze jours. Et l’on se plaignait beaucoup, en ce temps-là, de l’administration des postes: non point à cause de la lenteur qu’elle mettait à acheminer tes correspondances - les moyens de transport en usage ne lui permettaient pas de faire mieux - mais parce que le port des lettres était frappé de taxes excessives.

Jusqu’au moment où apparut la taxe unique par le moyen du timbre, le coût du transport des lettres était proportionnel à la distance. A l’époque où l’Etat prit le monopole des postes, c’est-à-dire vers 1675, une lettre coûtait, de Paris à Bordeaux, cinq sols; de Paris en Angleterre, dix sols - il y avait deux bateaux par semaine -; de Paris à Liège, seize sols. C’était cher, mais il faut tenir compte de la difficulté des communications et de l’état des chemins en ce temps-là. Le 8 décembre 1703, une nouvelle ordonnance royale fixa le tarif suivant: pour un trajet inférieur à 20 lieues: 3 sous; de 20 à 49 lieues: 4 sous; de 40 à 60 lieues: 5 sous: de 60 à 80 lieues: 6 sous: de 80 à 100 lieues: 7 sous; de 100 à 120 lieues: 8 sous; de 120 à 150 lieues: 9 sous; de 150 à 200 lieues: 10 sous.

En 1759, dans la déclaration royale du 8 juillet, on voit tenir compte, pour la première fois, du poids de la lettre. Ce poids est fixéà 2 gros - prés de 8 grammes - avec le tarif suivant: pour moins de 20 lieues: 4 sous; de 20 à 40 lieues: 6 sous; de 40 à 60 lieues: 7 sous; de 60 à 80 lieues: 8 sous; de 80 à 100 lieues: 9 sous; de 100 à 120 lieues: 10 sous; de 120 à 150 lieues: 12 sous; pour 150 lieues et au-delà: 14 sous.
Le décret du 22 avril 1791, en stipulant que le poids de la lettre pouvait atteindre un quart d’once, fixa à 4 sous le transport d’une lettre dans le même département. Peu de temps après, le 27 nivôse an III (7 janvier 1795), ce prix fut portéà 5 sous. D’autres décrets modifièrent encore les taxes, mais ce ne fut pas pour les réduire au contraire.

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Dans le premier tiers du XIXe siècle, on se plaignait plus fort que jamais en France, de l’énormité des taxes dont était frappé le port des lettres. Ces taxes étaient toujours, comme deux siècles auparavant, calculées suivant la distance. Elles étaient énormes pour les lettres qui allaient d’un bout de la France à l’autre. Au tarif de 1828, il fallait payer vingt-quatre sous pour expédier une lettre de Marseille à Paris. Heureusement, un grand progrès devait s’accomplir bientôt par l’emploi du timbre-poste. Un Anglais, sir Rowland Hill, l’inventa en 1835. Mais l’Angleterre ne mit l’invention en pratique que cinq ans plus tard. La Suisse suivit l’exemple en 1843; puis le Brésil et les Etats-Unis en 1847.

La France n’entra dans l’union postale, en même temps que la Belgique et la Bavière, qu’en 1849. A parti du 1er janvier 1849, le port des lettres fut fixé uniformément à 0,20 franc. Un an plus tard, le gouvernement élevait Ie tarif à 0,25. En 1853, on revenait à 0,20, pour remonter de nouveau à 0,25 en 1871. Plus tard, on se décida pour 0,15. Enfin, en 1906, les lettres ne coûtèrent plus que 0,10 franc. A cette époque, le port des lettres à 0,10, les Anglais l’avaient depuis trois quarts de siècle.
Nous n’en aurons joui que pendant 10 ans. Au mois de janvier 1917, le prix du timbre fut remontéà 0,15; augmenté de nouveau en avril 1920 et fixéà 0,25, tarif qui n’avait pas été appliqué depuis les jours de misère et de deuil de 1871; puis successivement porté depuis depuis 1925 à 0,30 franc, puis à 0,40 pour aboutir finalement au tarif, considéré en 1928 comme excessif de 0,50 franc. Et notre chroniqueur d’espérer qu’il en restera là... ajoutant que c’est déjà trop d’en être revenu à des taxes qui faisaient justement, cent ans plus tôt, l’indignation de nos aïeux. 

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Pilules Orientales pour développer et raffermir les seins, il y a 100 ans
Réclame parue dans «Le Petit Parisien» du 20 janvier 1911

En 1911, le pharmacien Ratié vante, témoignages nombreux et anonymes à l’appui, les mérites de ses "Pilules Orientales", capables de «développer et raffermir les seins», et promet aux dames et jeunes filles de tous les pays d’obtenir un corsage n’ayant «bientôt plus rien à envier à celui de (leurs) compagnes les plus favorisées». La quête d’une poitrine avantageuse préoccupait-elle donc déjà nos proches ancêtres?
Ceci résulte de quantité de lettres, entr’autres de celle-ci, écrite par Madame H. L... Sa joie est immense. Elle avait très peu de poitrine: elle se désolait de voir passer les meilleures années de sa jeunesse et de n’avoir qu’un buste plat, une gorge osseuse. Enfin elle prend des Pilules Orientales et quinze jours après elle écrit: Voilà quinze jours que je prends vos Pilules Orientales et je remarque déjà avec satisfaction un résultat vraiment surprenant. Signé Mme H. L..., rue Gondart, Marseille.

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Réclame pour les "Pilules Orientales"

Ce résultat n’a pas de quoi surprendre. Je suis habitué depuis longtemps, à recevoir beaucoup de lettres semblables, telle cette autre, empreinte de satisfaction et de reconnaissance: Je vous dirai Monsieur que vos Pilules Orientales ont fait beaucoup de bien à la jeune fille, car elle a maintenant la poitrine très développée et elle a une mine charmante. Ainsi pour vous en faire voir la preuve: auparavant qu’elle prenne vos pilules elle pesait cent deux et maintenant elle pèse cent cinq. Elle a augmenté de ces trois livres depuis qu’elle prend de vos pilules et elle se porte très bien. J’en ai déjà parléà d’autres personnes que rien ne leur a fait pour les faire grossir de la poitrine, ni pour leur donner des forces et qui m’ont demandé votre adresse. Signé Madame T..., rue Portepoivine, Loches.

Je tais les noms par discrétion professionnelle, me conformant du reste au désir exprimé par mes correspondantes; mais les lettres sont là qui font foi. Ainsi donc les Pilules Orientales développent la poitrine et fortifient la santé. De plus elles donnent a la figure cette fraîcheur de teint qui fait dire à Madame T..., «elle a une mine charmante». En outre elles effacent les creux si disgracieux produits par les saillies osseuses sur une poitrine trop maigre. C’est ce dont témoigne la lettre suivante: Monsieur, Vos Pilules Orientales me réussissent très bien. Grâce à elles je vois avec bonheur les creux qui entouraient ma gorge se remplir petit à petit. Je ne désespère plus maintenant de retrouver ce que, depuis déjà plusieurs années, j’avais perdu. Louise M..., rue Franklin, Passy.
Je termine ces citations par celle-ci dont l’enthousiasme ne le cède en rien aux autres: Monsieur, Sur la foi de vos annonces j’ai fait usage de votre reconstituant des seins et je vous en témoigne mon contentement, car j’ai déjà obtenu la poitrine parfaite que je désirais. C’est surprenant et pourtant exact. Mes sincères salutations. Emilie R..., Roubaix (Nord).

Les Pilules Orientales produisent tous les jours d’innombrables résultats analogues, car elles ne se comptent plus, les dames et les jeunes filles de tous les pays, qui s’adressent à ces merveilleuses pilules pour développer et raffermir les seins ou les reconstituer. Une belle poitrine, harmonieusement développée, est en effet l’un des attraits les plus captivants chez une femme. De plus, elle est en général l’indice d’une santé florissante et les préférences instinctives ou raisonnées, vont vers celles que la nature a favorisées sous ce rapport. Vous qui vous désolez de n’être pas de ce nombre ayez recours aux Pilules Orientales: en quelques semaines vous verrez les seins se développer et se raffermir, les saillies osseuses disparaître et les salières se combler; votre corsage n’aura bientôt plus rien à envier à celui de vos compagnes les plus favorisées. Beaucoup d’entre elles du reste doivent leur buste opulent tout simplement aux Pilules Orientales.

Ne craignez point que ces pilules puissent présenter le moindre danger: depuis plus de trente ans que des milliers de dames et de jeunes filles en font usage elles n’ont jamais donné lieu au plus léger reproche à ce sujet. Au reste le corps médical les prescrit volontiers, et maintes lettres de docteurs attestent leur action bienfaisante autant que leur efficacité. Tout ceci consacre la réputation des Pilules Orientales, et les met au-dessus de toute comparaison possible avec aucun autre produit ou traitement similaire. Ainsi donc, quel que soit votre cas, qu’il s’agisse de développer, de raffermir ou de reconstituer n’hésitez pas à recourir à l’unique moyen qui s’offre à vous, d’obtenir ce que vous désirez.
J’enverrai gratis, sur demande, à toutes celles qui pourraient être encore dans le doute une élégante brochure renfermant d’intéressants détails et des preuves irréfutables de la merveilleuse efficacité des Pilules Orientales. La même brochure sera, sur demande, jointe à chaque flacon de pilules expédié directement. Prix du flacon de pilules: 6 fr. 35 franco contre mandat ou bon de poste. Avoir soin de bien adresser lettres et commandes comme suit: J. Ratie, pharmacien, 5, passage Verdeau, Section 41, Paris. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

7 janvier 1970: Procès contre Max Yasgur qui a accueilli le festival de Woodstock sur ses terres. Les voisins de Max veulent lui faire payer les dégâts faits à leurs récoltes par les hippies. Et dire qu'ils ne fument que de l'herbe...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Tous les voisins de Max sont d'accord: quel enfoiré d'avoir loué son champ à une bande de hippies tarés et drogués pour écouter une musique de dégénérés! Le Flower Power, tu parles! Ils ont piétiné leurs fleurs et leurs cultures. Qui va payer pour les dégâts collatéraux de Woodstock? Ce sera Max! D'où le procès.

Yasgur est un juif américain reconverti dans la production de lait. Comme le printemps pluvieux avait foutu en l'air ses prairies, il avait accepté de louer à Michael Lang un grand terrain pour accueillir le festival de Woodstock. Les 50 000 dollars du contrat lui serviraient à acheter du foin pour nourrir ses vaches laitières. Ce qu'il n'avait pas prévu, le Max, c'est la foule énorme qui déboulerait. Elle commence à débouler le 14 juillet 1969, veille des premiers concerts. Quelques centaines de hippies qui, par un prompt renfort, se voient plusieurs centaines de milliers arrivant à bon port. C'est-à-dire chez Max. D'abord effrayé par ces immigrants barbus et à moitiéà poil, il est vite conquis par ces babas cool qui lui rappellent ses enfants.

"Un demi-million de gosses"… L'organisation du festival est un parfait foutoir, rien n'est prévu pour désaltérer les spectateurs. Quelques voisins de Yasgur se mettent alors à parcourir le site en vendant à prix d'or de l'eau. Scandalisé, le propriétaire des lieux leur demande de cesser et organise, avec sa famille, une distribution gratuite d'eau dans des bouteilles de lait vides.

Vers la fin du festival, juste avant le passage de Joe Cocker, Max Yasgur monte sur scène pour prononcer quelques mots. "La chose importante, c'est que vous avez prouvé au monde qu'un demi-million de gosses peut se rassembler et avoir trois jours de fête et de musique, et n'avoir rien d'autre que de la fête et de la musique, et que Dieu vous bénisse pour cela!"

Pas sûr que ses paroles pénètrent jusqu'aux premières synapses encannabisées des spectateurs. Peu importe, ils applaudissent. Mais entre deux morceaux de musique, ils vont aussi se dégourdir les jambes, la vessie et le reste chez les voisins de Yasgur. Si les hippies consomment beaucoup d'herbe, ils ne savent pas toujours respecter celle des bons paysans américains. D'où la colère des propriétaires, et ce n'est pas d'entendre Jimi Hendrix jouer à sa manière l'hymne américain qui les calme.

Pas de "revival" chez Max… Donc, en ce 7 janvier 1970, plusieurs mois après le festival, Max Yasgur se retrouve devant le tribunal. Du coup, il n'ose même plus mettre les pieds en ville. Heureusement, il gagne le procès. Néanmoins, l'année suivante, il refuse d'accueillir un revival du festival. Il a assez donné. Quelques mois après, il vend sa ferme, puis décède un an et demi plus tard d'une attaque cardiaque.
Plusieurs chansons de l'époque évoquent Woodstock et la ferme de Yasgur, la plus célèbre étant le Woodstock de Joni Mitchell, même si celle-ci n'était pas présente lors du festival.

 Jimi Hendrix à Woodstock en 1969.
Jimi Hendrix à Woodstock en 1969.


© Le Point - Publié le 07/01/2012 à 00:05 - Modifié le 07/01/2015 à 00:05

 

 

Pour l’éphéméride du sept janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/07/28883253.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie après avoir posé ses cuites des fêtes de fin d'année se retrouve plein d'énergie et invente même des nouvelles positions de  Kâmasûtra...

 

dicton0107[1]

 

Ben pour la zique de ce jour, on va s’écouter Chicago Blues volume 4… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon, c’est même du tout bon… avec les fourmis qui vous démangent les guibolles et envie de taper du pied même avec la gueule de bois… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=qyIPZWsNb8o

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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rungis_gremi

Marcel a très très mal à la tête.
Quand il se lève le matin il a mal à la tête. Dans les embouteillages vers le bureau il a mal à la tête. Toute la matinée il a mal à la tête. Le midi il déjeune seul, forcément il ne peut pas participer aux conversations de ses collègues, il a mal à la tête. L'après-midi il essaie d'oublier qu'il a la mal à la tête. Il rentre tôt pour essayer de se coucher et de dormir un peu mais la nuit il se trouve réveillé par son mal de tête...
Ça fait dix ans que ça dure et après avoir consulté plusieurs médecins sur son cas, au bord du suicide, Marcel prend un matin rendez-vous chez un spécialiste. L'homme de l'art passe la tête de Marcel au scanner et rend son verdict:
- Marcel, j'ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise:
La bonne c'est que nous avons enfin trouvé l'origine de votre mal; La mauvaise c'est justement l'origine de votre mal. En fait vos testicules font pression sur le bas de votre dos. Les lombaires, en réaction, pincent le nerf spinal, lequel remontant le long de la colonne jusqu'à la tête, provoque une irritation permanente du cerveau, d'où vos maux de tête chroniques!
- Que peut-on faire pour que j'en sorte Docteur?
- Seulement deux choses Marcel, vous couper les testicules ou vous laisser vivre avec votre mal!
Quelques instants de réflexion suffisent à Marcel pour se décider, il a vraiment trop mal à la tête:
- On coupe, Docteur!
Trois jours suffisent pour que Marcel, remis des suites de l'opération, quitte la clinique. Un monde nouveau s'étale devant ses yeux incrédules ses migraines l'ont quitté, ses tempes ne battent plus, ses idées sont claires, les gens lui sourient et il leur sourit enfin!
Pour fêter ça, passant devant l'officine d'un tailleur pour homme, il décide de s'offrir un nouveau costume sur mesure et pousse la porte de l'échoppe.
- Bonjour Monsieur le tailleur, je voudrais m'offrir un costume sur mesure
- Mais parfaitement je vous propose cette veste en 54 et ce pantalon en 46 qui vous iront parfaitement.
Un peu étonné d'une telle acuité de jugement, Marcel enfile l'ensemble et constate qu'il lui va comme un gant.
- Vraiment je suis impressionné, comment pouviez-vous savoir ma taille aussi précisément?
- Le coup oeil du pro, Monsieur, j'exerce depuis vingt ans.
Emballé, Marcel décide de compléter ses achats en s'offrant un caleçon de marque.
- Mais parfaitement monsieur, je vous propose ce modèle à carreau en taille 42.
Marcel corrige le tailleur:
- Désolé, mais cette fois vous faites erreur, je porte uniquement du 40.
Le tailleur insiste:
- Croyez-en le coup d'oeil du pro. En caleçon vous faites du 42.
Marcel insiste encore:
- Navré de vous prendre à défaut, Monsieur, mais je porte du 40 depuis au moins 10 ans.
Et le tailleur qui reste un commerçant:
- C'est comme vous voudrez, mais je dois vous prévenir: en portant du 40, vos testicules vont faire pression sur le bas de votre dos et vos lombaires, en réaction, pinceront le nerf spinal qui vous donnera un horrible mal de tête...

 pole_emploi_gremi

Un bataillon de paras revient d’une mission de 6 mois en Afrique.
Ils sont tous félicités, un par un, par le général qui a un petit mot ou une question pour chacun.
- Avez-vous eu peur?
- Non mon général, des paras comme nous n’ont peur de rien.
- Qu’auriez-vous fait si votre parachute ne s’était pas ouvert?
- Je serais descendu en chercher un autre, mon général, parce des paras comme nous ne vont pas se faire emmerder par un parachute!
Il passe ainsi tous les gars en revue en y allant de sa petite question. Arrivéà l’avant dernier para il est à cours d’idée. Ce para mesure 2 m et est drôlement bien baraqué. Il finit par lui demander:
- Faisiez-vous l’amour de temps en temps?
- 5 à 6 fois par jour pour général. C’est normal mon général. Des paras comme nous ont la santé!!!
Arrivé au denier, le petit gringalet du groupe, le général pose la même question. Le para lui répond:
- 5 à 6 fois sur les 6 mois mon général.
Le général, très surpris lui dit son étonnement.
- Pour un para vous m’étonnez.
- Je comprends votre étonnement, mon général, pour un para normal c’est peu, mais pour l’aumônier, ces pas mal.

 mariage_homo

C'était le grand congrès charismatique des Témoins de Jéhovah. 80 000 personnes dans le stade, toutes venues passer deux jours à louer la gloire du seigneur.
Après la journée des prières le samedi, nous voici rendu le dimanche à la journée des miracles. Le grand prêtre (ou grand révérend, ou whatever) se tourne vers la foule et l'invite à prier pour les personnes lésées physiquement ou mentalement. Il annonce solennellement:
- Y a-t-il dans cette salle quelqu'un qui veut qu'on prie pour lui?
Légers murmures dans l'assistance. Soudain, quelqu'un se lève et s'approche de la vaste scène. Malgré ses béquilles il réussit à grimper l'escalier jusque sur la scène. Le grand prêtre lui demande:
- Quel est ton nom?
- Denis
- Et quel est ton problème, Denis?
- J'ai eu un accident il y a plusieurs années et je ne peux me déplacer qu'avec les béquilles.
- Très bien, Denis; va derrière ce paravent. Nous allons tous prier pour toi.
Pendant que Denis marche vers le paravent, le grand prêtre redemande:
- Y a-t-il une autre personne qui veut qu'on prie pour elle?
Une personne se lève et se dirige vers la scène.
- Quel est ton nom? demande le prêtre
- Mon-mon nom c'est c'est Jou-Jou seffe
- Bonjour Joseph, quel est ton problème?
- J'ai-j'ai un gggra-grave pro-problèmme d'élocu-Cussion.
Bien Joseph, va derrière ce paravent; nous allons tous prier pour guérir ton problème d'élocution. Pendant que Joseph marche vers le paravent, le grand prêtre redemande:
- Y a-t-il une autre personne qui veut qu'on prie pour elle?
Aucun autre personne ne se lève.
Le grand prêtre commence alors ses prières appuyé par les 80 000 personnes présentes.
- Alleluia! Alleluia! Alleluia! Au bout d'une demi-heure, la foule est en transe.
Le prêtre se tourne vers le paravent et crie:
- DENIS, JETTE TES BÉQUILLES PAR-DESSUS LE PARAVENT!
Une paire de béquilles jaillit du paravent et tombe sur la scène. La foule frémit:
- MIRACLE! MIRACLE! 35 femmes s'évanouissent! 46 000 personnes tombent à genoux!
Le prêtre crie encore:
- JOSEPH! DIS-NOUS QUELQUE CHOSE!
- DEU-DEU-NI Y EST TOM-TOMBÉ...!

 biere

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C'est mercredi... et le réveille-matin qui prend son boulot à cœur ne chôme pas et continue de réveiller son petit monde avec des sonneries diverses et énervantes... La routine est de nouveau là avec le petit déjeuner, le trajet pour aller au travail, les remontrances injustifiées ont aussi repris et, le soir c'est le retour dans ses pénates, avec les routes encombrées ou les trains bondés... et la fatigue venant, la petite nuit de sommeil... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, et une bonne reprise en vous disant à la revoyure... 

 

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