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Éphéméride du douze janvier

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«À la Sainte-Marguerite, épidémie de gastro-entérite et chute de météorite.» 

 

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«À la Sainte-Tatiana, pour y'en avoir, y'en a!»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi, une nouvelle semaine de travail commence... tout le monde est en forme, bien reposé, prêt àêtre performant dès le début... Oh faut pas rêver!!! On commence doucement puis on accélère... Non mais... on va pas se faire des hernies, surtout un lundi... Molo molo, demain est un autre jour et la semaine active en compte cinq...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 0° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce lundi, nombreux passages nuageux de moyenne et haute altitude le matin diminuant parfois sensiblement l'ensoleillement, puis passage à un temps ensoleillé l'après-midi voire bien ensoleillé en Valais. Quelques gelées jusqu'en plaine à l'aube puis redoux en journée, marquée en montagne. Vent faible du sud-ouest sur le Plateau et le bassin lémanique. En haute montagne, vent de nord-ouest tempétueux en soirée puis fort lundi. Sud-ouest à ouest modéréà frais sur les crêtes du Jura et des Préalpes. Températures prévues pour lundi: -1 à 2 degrés à basse altitude à l'aube, -2 puis 6 degrés vers 1000m dans le Jura, -2 puis 4 degrés vers 2000m d'altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée, beau au sud, gris au Nord, c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, couvert sur la moitié nord avec quelques bruines, également près de la Manche. Temps sec et ensoleillé au sud avec des gelées. Le vent se renforce près de la Manche. Dans l’après-midi, ensoleillé et doux dans le sud jusqu'au centre du pays grâce à l'anticyclone. Dans le nord-ouest, le temps est couvert avec quelques pluies éparses sous la perturbation. Températures globalement supérieures aux normes. En soirée, les pluies de la perturbation concernent les régions voisines de la Manche. Temps sec ailleurs et ciel dégagé au sud de la Loire. Dans la nuit, un temps pluvieux et venteux se maintient près de la Manche. Temps calme ailleurs, excepté en Languedoc où quelques gouttes font leur apparition (entrées maritimes)…. 

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°; à la Martinique ensoleillé et variable avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30° en Guadeloupe; pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°; Polynésie française ciel voilé, rares averses avec des températures de 31°; ciel clair, très beau temps aux Marquises avec des températures de 29°; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 0°...

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:15 et le coucher du Soleil se fera à 17:08 et le jour est plus long de 1 minute...

 

Valeurs remarquables de janvier en France

T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu en 2015 les...: 

Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1987: Les minima sous abri plongeaient jusqu'à -14,6°à Coxyde, -16,9° au Zwin, -19,4°à Thimistert et -20°à Rochefort et l'après-midi, la température maximale sous abri ne dépassait pas -15,5°à Elsenborn

 

Les journées mondiales et internationales

Le douze janvier c’est le Kiss a Ginger day* embrassez un roux
http://www.journee-mondiale.com/367/kiss-a-ginger-day.htm

ginger-day

 

La France pittoresque

Gastronomie en Périgord, pays de la truffe, du pâté de foie et du confit.
D’après «La France gastronomique» (Volume 1), paru en 1921.

Au début du XXe siècle, deux figures de la gastronomie, Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, humoriste et critique culinaire français surnommé«le prince des gastronomes», et Marcel Rouff, poète et l’un des fondateurs de l’Académie des gastronomes, entreprennent de faire découvrir grâce à une série d’ouvrages les richesses gastronomiques de France, dont le premier volume est consacré au Périgord, «une des régions de notre pays où l’on mange le mieux et depuis des siècles», terre de la truffe, du pâté de foie, du confit et de la soupe des mariés.

Que le Périgord soit un pays de «grande gueule», vous n’en douterez pas un instant, lancent nos deux compères, et dès le premier contact que vous prendrez avec une de ses auberges, quand vous verrez extraire à votre intention des «toupines»  pansues les confits succulents, ou trousser la poule farcie, ou parer de truffes l’omelette qui vous est destinée. Pourtant, quand vous décrirez à un vieux Périgourdin les régals rencontrés pendant la journée sur votre route et dont le seul souvenir vous attendrit, vous le verrez hocher la tête et vous répondre tristement: «Peuh! Depuis quelques années, les auberges ont bien dégénéré chez nous.»

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Il faut avoir «le don»

D’où il faut conclure:
1° Que le Périgourdin est essentiellement modeste;

2° Qu’il est un vrai Français puisqu’il aimera se dénigrer lui-même;
3° Qu’on a dû manger prodigieusement bien jadis au Périgord;
4° Qu’on doit encore faire une chère extraordinaire dans les ménages de cette région bénie.
Il est vrai que la prétendue dégénérescence de la cuisine périgourdine est liée à quelques superstitions locales. Ainsi, l’on vous dira couramment: «Ah! Autrefois, à Champagnac, à l’Hôtel Salignier, on mangeait des civets de lièvre!... Mais la mère Salignier avait le don!»  On croit encore, au Périgord, que, pour réussir le civet, il faut avoir «le don», c’est-à-dire posséder certaines vertus mystérieuses qui émanent de la cuisinière et se communiquent au civet qu’elle confectionne! Nous voilà bien mal en point si tous les cordon-bleu qui ont «le don» disparaissent. Il faut reconnaître pourtant, que jusqu’à un certain point – mais pas plus loin – ces contempteurs du temps présent ont quelques raisons de se plaindre: il est des régions du Périgord qui, en dehors de tout «don»  personnel, furent jadis glorieuses et qui sont, aujourd’hui, lamentablement banales quant aux auberges: où sont les grands jours de Thiviers, par exemple, de Nontron, des auberges de rouliers de Ribérac?

Malgré tout, plusieurs indices manifestent le caractère toujours éminemment gastronomique du Périgourdin. L’un des principaux est qu’il associe la cuisine aux actes les plus importants de son existence, ce qui est lui conférer la place d’honneur qui lui est due et n’est point le fait d’abstinents émaciés. Au mariage, par exemple, je sais des pays où les vieux usages exigent qu’on éveille les nouveaux époux aux sons d’une aubade (c’est très musical, mais peu substantiel), d’autres où on les poursuit de facéties (c’est quelquefois spirituel, mais toujours peu nourrissant). En Périgord, une coutume encore en honneur, établit qu’au milieu de la nuit, alors qu’ils se sont retirés depuis longtemps, on se met à la recherche des mariés pour leur offrir... une soupe: le tourain – le tourain-club, disent les modernes facétieux – soupe aux tomates et à l’oignon; ou, dans quelques régions, le cahoussat, soupe au vin. Quand on a découvert le toit qui abrite les amours du nouveau couple, on le réveille et, solennellement, on lui offre successivement de l’eau pour se laver les mains et le potage en question. Goûtez le tourain. On consentira à vous en offrir en dehors de ces circonstances un peu spéciales où il vous gênerait peut-être beaucoup.

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On se met à la recherche des mariés pour leur offrir... une soupe

La cuisine périgourdine atteste encore sa grandeur par le nombre très élevé de plats locaux qu’elle comporte. Nous allons essayer d’en dresser une liste en recommandant à nos lecteurs d’en déguster le plus grand nombre possible pendant leur séjour en Dordogne, car ils sont tous bons:

- Le lièvre à la royale (qui s’accommode dans d’autres régions de France aussi désossé, bourré de foie gras frais et accompagné d’une sauce aux truffes.
- Le lièvre en Chabessal qui est le lièvre à la royale du «pauvre», farci de porc et de veau, cuit dans une tourtière avec une sauce au vin.
- Les confits d’oie, de dinde, de canard ou de porc.
- Les foies gras (frais ou en conserve).
- Les truffes. Notons que le Périgourdin n’apprécie pas les truffes cuites au Champagne ou au madère. Il prétend – avec raison – qu’il ne faut pas submerger leur goût personnel. Quand il ne les utilise pas autour du ris de veau, dans des volailles, dans des œufs, etc., il aime les manger cuites à l’étouffée dans une croûte de pâté.

- La poule farcie.
- Le grillon qui est une espèce de rillette, plus grasse et moins pilée, faite avec les déchets des confits.
- Le cou d’oie farci.
- La soupe aux haricots et à la couenne de porc.
- La soupe de carcasse d’oie.
- Les cèpes.
- L’omelette aux cèpes.
- La sauce rouilleuse.
- Le milliessou (gâteau de farine de maïs).
- Les grosses gaufres salées.
- Les œufs au lait.
- Les châtaignes blanchies.

Nous ne parlons pas ici de régals périgourdins, mais que l’on retrouve aussi dans d’autres régions de la France, comme les merveilles, la salade à l’huile de noix avec le chapon. Il faut ajouter que le Périgord est encore le pays d’élection des conserves: pâtés de foie gras, pâtés de perdreaux, ballotines de tous genres, royale de lièvre en conserve.
Il faut, à la suite de la liste des mets régionaux que nous venons de donner, faire une remarque: toute la cuisine périgourdine tourne autour de la volaille et du gibier. Les viandes de boucherie, malgré leur excellence, n’y sont pas l’essentiel; on mange un peu de poisson, la carpe farcie au foie gras et au confit, à Neuvic, sur la ligne de Bordeaux, chez Signet et au bord des rivières comme l’Isle, la Vézère, la Dronne et la Dordogne qui abondent en poissons excellents: truites, anguilles, barbeaux et goujons; nous avons tout spécialement à signaler les fritures de Saint-Léon-sur-Vézère (restaurant Delsaut) et l’anguille du Pas-de-l’Anglais (chez Robert).

La cuisine du Périgord présente encore une autre particularité qui semble, à première vue, plus qu’un paradoxe, un véritable défi et qui, pourtant, à l’usage, se fait accepter, je ne dirai pas avec résignation, mais avec enthousiasme: elle n’est jamais faite au beurre; le Périgourdin a horreur du beurre. Elle est tout entière confectionnée à la graisse. Oui, mais quelle graisse! La plupart du temps avec cette succulente graisse d’oie que la cuisinière va puiser à sa «toupine» de confits, ou avec cette graisse de porc, blanche et pure, tout imprégnée du goût des beaux quartiers de viande qu’elle recèle et protège.

Parmi tant de plats exquis que nous énumérons ci-dessus, deux pourtant sont plus intimement liés à la vie du Périgourdin et font partie, si j’ose m’exprimer ainsi, de sa mentalité et de son existence: le confit et la truffe. Entrez dans n’importe quelle auberge, si chétive et si modeste soit-elle, introduisez-vous dans n’importe quelle humble famille, on vous y servira toujours le confit consacré, rituel, dont les indigènes ne se lassent jamais. Et quand vous en aurez tâté, vous serez de leur avis. La fabrication du confit est, le moment venu, la grande affaire de toute Périgourdine et son orgueil quand elle reçoit un hôte ou un client. S’il vous arrive d’aventure d’éprouver un petit pincement au cœur en voyant passer une belle fille du pays, n’essayez point de lui parler de ses dents blanches, de ses yeux rieurs, de ses cheveux vaporeux; faites-vous inviter à déjeuner et vantez-lui son conflit. Vous aurez bien plus de chance de trouver le chemin de son amour qu’en lui récitant des vers de Lamartine ou en lui offrant votre photographie.

D’autre part, il n’est point de repas périgourdin commandé au cabaret ou de cérémonie chez «l’habitant»  sans truffes. La truffe est la grande affaire dans cette province bénie, et non seulement la plus importante des industries locales, mais encore la vraie gourmandise, la passion indiscutable, le signe de fête de tout indigène. Les poètes périgourdins, qui ont volontiers célébré sur le mode lyrique, qui leur est bien dû, les victuailles de leur petite patrie, ne les ont jamais appréciées qu’en fonction de la truffe, et Bussière écrit dans La Truffe:

Que le don fût venu d’un ange ou d’une fée,
C’est toi qui, la première, ô poularde truffée,
régal tentateur qui manquait à l’Eden,
Sortis des flancs heureux du sol périgourdin.
Roger de Beauvoir écrit dans Les Pâtés de Périgueux: «...pâté de Périgueux / Endormi sous sa truffe noire».
Un autre Périgourdin a mis la truffe en énigme, le Mercure de France de janvier 1719 citant ces vers:
Si je suis fruit ou non, c’est encore à savoir.
Je nais sans que les yeux puissent m’apercevoir,
Sans racine et sans tige, et sans fleur, et sans feuille.
Comme on a les métaux, quand on me veut avoir,
Ceux qu’abhorent les Juifs y font bien leur devoir,
Et l’on m’arrache enfin plutôt qu’on ne me cueille.
Je suis pour une belle un ragoût si charmant,
Lorsque son ardeur est extrême,
Qu’elle a plus de profit et de contentement
A me donner à son amant
Qu’à me garder pour elle-même.

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Le confit et la truffe

La truffe partout et toujours la truffe! Le fait est qu’elle est l’âme parfumée du Périgord. Très différente de la truffe blanche du Piémont, un peu aillée, elle, la truffe du Périgord n’a de rivale en France qu’en celle des Alpes-de-Haute-Provence. Le roi de la gastronomie, Brillat-Savarin, au paragraphe VII de sa Méditation VI, proclame: «Un sauté de truffes est le plat dont la maîtresse de la maison se réserve de faire les honneurs; bref, la truffe est le diamant de la cuisine.»

O mortels fortunés, saluez donc bien bas quand vous verrez paraître, à droite ou à gauche de la route, le chêne truffier au pied duquel on trouve «le merveilleux tubercule». C’est le plus grand des arbres malgré sa petite taille. Régalez-vous de ces belles rotondités noires qu’il abrite, plus complètes que les astres du ciel puisqu’elles ont un parfum! Mais méfiez-vous. Non que la truffe, légère, facile à mastiquer, soit indigeste. Non. Songez seulement à ses vertus aussi sournoises que celles des humains. La Providence a voulu que ce régal sans pareil soit, en même temps, du moins on l’assure, un grand... inspirateur de tendresse et c’est ce qui doit consoler de voir venir l’âge. Occupez-vous donc, avant de vous attabler avec votre pudique épouse devant le plat de truffes, – que nous vous conseillons de demander en papillotes, à la mode du pays, – de préparer ce qu’il faut pour céder, après le repas, à ses doux effets. Ne méditez pas un départ trop précipité en automobile. Laissez-vous inspirer. Et aussi faites bien attention qu’on vous serve des truffes sauvages et non des truffes cultivées, ce qui, au fond, est bien plus important que le reste.

Nous nous en voudrions de ne pas signaler aux Périgourdins eux-mêmes une recette, qu’ils ignorent probablement, pour accommoder le précieux trésor de leur terre. Elle est de Fulbert-Dumonteil, dans le Triple Almanach gourmand de Charles Monselet (année 1867). C’est le fromage aux truffes! Dumonteil prétend qu’un vieux chouan privé de dents et, par conséquent, du plaisir de mastiquer «les divins tubercules», avait inventé, pour en retrouver au moins le parfum, de couper des tranches de truffes dans... du lait de brebis. Elles en hâtaient la coagulation et lui communiquaient leur saveur. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Légion d’honneur: décoration nationale visible partout et par tous
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1932

L’Ancien Régime vit se créer un grand nombre d’ordres de chevalerie. Mais la plupart n’allèrent pas au-delà de la Renaissance, quatre seulement subsistant jusqu’à la Révolution. Prenant conscience que les armes d’honneur, dont on gratifiait les méritants, ne sauraient constituer une récompense «visible et connue de tous à tout instant et partout», Bonaparte y remédie en 1804, en leur substituant un insigne plus facile à arborer et en instituant la Légion d’honneur

Les quatre ordres subsistant à la Révolution furent l’ordre de Saint-Michel, que Louis XI avait institué en 1469; l’ordre du Saint-Esprit, créé par Henri III en 1578, et deux ordres militaires: l’ordre de Saint-Louis, fondé par Louis XIV en 1696, et le mérite militaire, établi par Louis XV en 1759.
Ces deux derniers ordres étaient réservés aux officiers. Le soldat, sous l’Ancien régime, n’avait droit à aucune récompense, si héroïque qu’il se fût montré dans les combats. Quant aux deux ordres civils, seuls pouvaient y prétendre les personnages de la noblesse. Les gens du peuple et les bourgeois, même s’ils avaient rendu d’éminents services à l’Etat, n’y avaient point accès. Cependant, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, on vit l’ordre de Saint-Michel décernéà quelques artistes célèbres et particulièrement à quelques comédiens et comédiennes bien en Cour.

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Croix de la Légion d’honneur sous la IIIe République

Comment fut créé l’ordre
La Révolution, par une loi de 1791, avait supprimé«pour jamais» toute décoration. Mais les distinctions honorifiques étaient à peine abolies qu’on s’aperçut combien elles étaient nécessaires. Les soldats de la République n’étaient plus, comme sous l’Ancien Régime, de simples mercenaires. Comment récompenser ceux d’entre eux qui avaient rendu, en combattant, des services à l’Etat?... A défaut de décoration, on leur donnait des armes d’honneur. Mais du jour où ils quittaient l’armée, plus rien ne les désignait à l’estime publique, car ces fusils, ces sabres, ces haches d’abordage, ornés d’inscriptions rappelant leurs actes d’héroïsme, ils ne pouvaient les porter avec eux sous le costume civil. Rentrés dans leurs foyers, ils perdaient complètement le bénéfice extérieur des distinctions dont ils avaient été l’objet.

C’est là, surtout, la raison qui décida Bonaparte, premier consul, à rétablir les décorations. Dans l’exposé de son projet de la légion d’honneur, il disait fort justement: «Le Français aime la gloire, mais il veut être remarqué.» Et il racontait qu’à la bataille de Rivoli un cavalier l’avait sauvé en recevant un coup qui lui était destiné. «Je lui demandai, dit Bonaparte, ce qu’il voulait pour récompense. Il me répondit qu’il avait déjà un sabre d’honneur, et que, par conséquent, je ne pouvais rien de plus pour lui... En effet, concluait le futur empereur, je ne pus rien faire.»

Et c’est pourquoi il disait encore dans son exposé: «Il faut qu’on puisse récompenser ceux qui le méritent, mais il faut que cette récompense soit visible et connue de tous à tout instant et partout. Un insigne n’est-il pas plus facile à montrer que toutes les armes d’honneur?» En outre, les artistes, les savants, les hommes qui, dans l’industrie, le commerce ou l’administration, avaient rendu des services au pays, se plaignaient justement de ne pas avoir leur part dans la reconnaissance nationale.

C’est pour remédier à ce double inconvénient qu’en 1802 Bonaparte décida de créer un ordre destinéà récompenser également le courage militaire et le mérite civil. Il vint en personne défendre son projet devant le Conseil d’Etat. Tout en approuvant l’institution, certains conseillers voulaient qu’elle fût réservée exclusivement aux militaires. Bonaparte leur répondit:

«Nous sommes trente millions d’hommes réunis par les lumières, la propriété, le commerce; trois ou quatre cent mille militaires ne sont rien auprès de cette masse? Les soldats eux-mêmes ne sont que les enfants des citoyens. L’armée, c’est la nation. Si l’on distinguait les hommes en militaires et en civils, on établirait deux ordres, tandis qu’il n’y a qu’une nation».
D’autres estimaient que les croix et les rubans n’étaient que des hochets bons pour la monarchie. Le premier consul leur répliqua avec vivacité: «Je défie qu’on me montre une république, ancienne ou moderne, dans laquelle il n’y a pas eu de distinctions. On appelle cela des hochets; eh bien! C’est avec des hochets qu’on mène les hommes!» Cette déclaration, dénuée d’artifice, triompha des oppositions. Finalement, le projet de loi, adopté par le Conseil d’Etat, fut voté par le Tribunat par 50 voix contre 38, et par le Corps législatif à la faible majorité de 166 voix contre 110.

L’ordre était organisé en seize cohortes, comprenant chacune sept grands officiers, vingt «commandants», trente officiers, et trois cent cinquante légionnaires, ce qui faisait un total de 6512 membres. A ces quatre classes, un décret de janvier 1805 en ajouta une cinquième. Ce fut le plus haut degré dans la hiérarchie de la légion d’honneur, celui de grand-aigle qui, depuis, a pris le nom de grand-croix.
La forme choisie pour la décoration fut celle d’une étoile à cinq branches avec, au centre, sur l’avers, l’effigie de Napoléon Ier entourée d’une couronne de chêne et de laurier; et au revers, un aigle tenant la foudre, avec la légende: honneur et patrie.

Premières solennités
C’est dans la chapelle de l’Hôtel des Invalides, ou comme on l’appelait alors, dans le «Temple de Mars» qu’eut lieu, le 15 juillet 1804, la première distribution solennelle des croix de la légion d’honneur. Napoléon voulut que cette cérémonie fût entourée du plus grand éclat.

Après un éloquent discours du grand-chancelier, le comte de Lacépède, on fit l’appel des dignitaires, qui s’approchèrent successivement du trône de Napoléon pour prêter le serment individuel prescrit par les statuts. Puis l’empereur, se couvrit et, s’adressant aux commandants, officiers et légionnaires, prononça d’une voix forte la formule du serment. Tous les membres de la légion, debout, la main levée, répondirent: «Je le jure!»
Les décorations furent ensuite déposées au pied du trône dans des bassins d’or, et l’empereur les remit à leurs titulaires. Cette phase de la solennité inspira au peintre Debret le célèbre tableau qui figure au musée de Versailles. Une tradition veut que le premier décoré ait été un vétéran du nom de Coignet. Quelques vieux officiers républicains, ceux que Bonaparte appelait «les mauvaises têtes», ne répondirent pas à l’appel de leur nom. Mais l’immense majorité de l’armée et de la nation accueillit avec joie la création de la Légion d’honneur.

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Première distribution de la Légion d’honneur au camp de Boulogne, le 16 août 1804

Un mois plus tard, le 16 août, cette fête devait se renouveler au camp d’Ambleteuse, près de Boulogne-sur-Mer, où se trouvait réunie une armée de 70 000 hommes destinée à la descente en Angleterre. Du haut de son trône, qui était, dit-on, le fauteuil de Dagobert, et qui dominait un vaste hémicycle occupé par les troupes, l’empereur découvrait toute l’armée, les batteries de côté, l’entrée du port et une partie de la rade.
Les militaires désignés vinrent successivement recevoir des mains de Napoléon les décorations qui leur étaient destinées. Pendant la cérémonie, des vaisseaux anglais s’étant imprudemment approchés de la côte furent canonnés par les bâtiments de la flotille française. Et, devant une foule de plus de cent mille personnes, accourue de tous les points de la région septentrionale, la cérémonie se déroula, imposante et solennelle, au milieu des clameurs d’enthousiasme que ponctuait la grande voix du canon.

Depuis l’institution de la Légion d’honneur
Du début à la fin du premier Empire, il fut fait 48 000 nominations dans la légion d’honneur, dont 1 400 seulement dans l’élément civil. La Restauration maintint la Légion d’honneur mais elle remplaça l’effigie de son fondateur par celle d’Henri IV. Elle fit même de cette distinction un usage immodéré, et, dans ses deux premières années, ne distribua pas moins de dix mille croix.

Sous Louis-Philippe, on commença à se plaindre de la facilité avec laquelle on décorait les gens. A cette époque, l’effectif constatéétait de 96 grands-croix, 216 grands-officiers, 825 commandeurs, 4061 officiers, et un nombre considérable de chevaliers. Comme remède à cet abus, la Chambre des députés vota, en 1840, la limitation en décidant que, dorénavant, il ne serait plus permis de s’écarter des chiffres fixés que pour faits de guerre.
Le second Empire rétablit, sur les décorations, l’effigie de Napol&on Ier. Enfin, le 20 octobre 1870, le gouvernement de la Défense nationale décréta que la couronne impériale qui surmontait la décoratio serait remplacée par une couronne de chêne et de laurier, et que l’effigie de la République, avec l’exergue République française 1870, serait substituée à celle de Napoléon Ier; et, au revers, à la place de l’aigle, deux drapeaux tricolores en sautoir avec la devise honneur et patrie.

Le décret du 27 février 1951 institue encore quelques modifications. A l’avers figure l’effigie de la République entourée de l’inscription République française, tandis qu’au revers apparaissent le drapeau et l’étendard entourés de la devise honneur et patrie, sur fond d’émail bleu. Enfin, la Ve République apporte un seul changement, par le biais du décret en date du 28 novembre 1962: est ajouté au revers la mention 29 floréal an X sur le cercle d’émail bleu, en plus de la devise honneur et patrie.

Telles furent les diverses phases de l’histoire du glorieux ordre national de la légion d’honneur, auquel un musée est consacré, occupant une aile moderne élevée entre 1922 et 1925 sur l’emplacement des anciennes écuries de l’hôtel de Salm, à Paris. Il fut crééà l’initiative du général Dubail et financé grâce à une souscription ouverte parmi les légionnaires et les médaillés militaires, dont le succès fut particulièrement vif aux Etats-Unis. Il a été inauguré en 1925. Agrandi et transformé au début des années 1930, il abrite des collections d’une incalculable richesse sur l’histoire des décorations et en particulier de la Légion d’honneur.

Notons à propos de la décoration nationale un détail très peu connu. Il s’agit d’une contrefaçon exotique de ce dernier. En 1849, à Haïti, le président Soulouque, à l’occasion de sa proclamation comme empereur sous le nom de Faustin Ier, créa un ordre de la Légion d’honneur absolument calqué sur le nôtre. Mais cet «ersatz» de la grande institution de Bonaparte n’eut qu’une existence éphémère. 

Article copié sur "La France pittoresque"  

 

12 janvier 1967 : L'Américain James Bedford se fait congeler en attendant d'être soigné pour son cancer. Aujourd'hui, ils sont des centaines d'hommes et de femmes à patienter dans des cercueils-congélateurs.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Voilà quelques millénaires, les pharaons avaient cru pouvoir vaincre les outrages du temps en se faisant embaumer. Depuis quelques décennies, des désespérés veulent les imiter, mais en choisissant la cryogénisation. Le premier à tenter le grand saut cryogénique, le 12 janvier 1967, est un Américain de 73 ans, professeur en psychologie, James Bedford. Depuis plusieurs années, il souffrait d'un cancer incurable, persuadé qu'un jour la médecine aurait fait suffisamment de progrès pour le soigner. Il avait donc demandéà son entourage de le congeler si jamais il venait à mourir, et de le réveiller quand un remède efficace serait prêt.

En 1965, James Bedford répond à l'annonce d'un certain Cooper, fondateur de la Life Extension Society (LES), qui cherche un volontaire pour la cryogénisation dont il vient de mettre au point - croit-il - la technique. Bedford n'est pas le seul à se porter candidat. Avec d'autres volontaires, il signe un contrat de congélation. Il est le premier à rendre son dernier souffle. À peine le corps a-t-il eu le temps de refroidir que son médecin personnel, averti du voeu de son patient et aidé par les employés de la Cryonics Society of California, se met au boulot. D'abord, vider le sang, pour le remplacer par un fluide censé supprimer la cristallisation des cellules. En fait, les opérateurs ne parviennent pas totalement à leurs fins. Mais cela ne les empêche pas de poursuivre les opérations en refroidissant le corps jusqu'à - 200 °C avec de l'azote. Bedford, qui ne semble pas s'en offusquer, est alors enfourné dans une capsule isolante.

Puis commence une très longue attente. Notre professeur congelé séjourne d'abord dans le garage d'un certain Dr Robert Prehoda, mais la femme de celui-ci pique une crise d'hystérie à chaque fois qu'elle monte dans sa voiture. Aussi faut-il déménager le corps. On lui trouve un premier abri, puis un autre. Finalement, il migre vers un refuge définitif en Arizona, à l'Alcor Life Extension, qui abrite, aujourd'hui, une centaine d'autres patients congelés, et même une trentaine d'animaux de compagnie.

James Bedford y attend toujours sa résurrection, sans manifester le moindre signe d'impatience. Lors d'un changement de capsule, il a passé un check-up. Apparemment, il est en pleine forme. Il n'a pas pris l'aspect d'un vieux steak oublié dans le congélo depuis plusieurs années. Toutankhabedford est parti pour des millénaires de sommeil.

12 janvier 1967. L'Américain James Bedford se fait congeler en attendant d'être soigné pour son cancer

© Alcor Foundation
© Le Point - Publié le 12/01/2012 à 00:03 - Modifié le 12/01/2015 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du douze janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/12/28928577.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service toujours aussi léger grâce au cassoulet, lévite à Sion pour toutes ses conquêtes dont le prénom se termine en ana...

 

dicton0112

 

Ben pour la zique de ce début de semaine… on va s’écouter avec plaisir une spécialité réservée aux petits vernis qui viennent sur mon blogue…  Avec l’ensemble des Moody Blues en direct du Royal Albert Hall… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon… avec des excellents souvenirs musicaux car on ne les entend pas tous les jours… je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=q8474UHL-dk

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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avocats-assiste-gardeavue

Un moine bouddhiste, un rabbin et un bon vieux curé français font un pique-nique au bord d'un lac...
Ils discutent de la force de la prière.
Le moine prend un exemple:
"J'étais en prière dans la montagne l'année passée... quand une colonie de fourmis rouges s'est avancée vers moi. J'étais coincé entre le précipice et la paroi, mon mulet m'empêchait de faire marche arrière...
J'ai prié, prié, prié... et je suis entré en lévitation. Les fourmis sont toutes passées sous moi sans me toucher!"
Le curé poursuit:
"Je taquinais le gardon dans ma barque sur le lac quand une tempête furieuse s'est levée. Des vagues de 3 mètres s'avançaient vers mon embarcation.
J'ai prié, prié, prié... et tout autour de moi, sur 20 mètres, l'eau est restée calme!"
Le rabbin explique alors:
"J'étais dans la rue il y a quelques jours. Quand je vois à 2 pas devant moi un billet de 100 Euros. Mais c'était sabbat et je ne pouvais pas le ramasser.
J'ai prié, prié, prié!... et tout autour de moi, sur 20 mètres, on était lundi!"...

 gremi_chirac_rembourse

C'est la maîtresse de Picasso qui commence à perdre la vue. Alors elle décide d'aller consulter chez un ophtalmo qui lui dit qu'à son avis, sa vue va se dégrader de façon irrémédiable avec les années, et que rien ne peut enrayer ce processus.
La maîtresse de Picasso décide alors d'aller consulter le spécialiste le plus renommé d'Europe pour ce qui concerne les yeux... Mais lui aussi finit par lui avouer après un examen approfondi que sa vue ne pourrait plus être améliorée.
C'est alors qu'une amie américaine lui confie qu'un ophtalmologue très réputé aux Etats-Unis serait peut-être capable de solutionner son problème.
La maîtresse prend donc un billet pour New York et se rend chez le spécialiste. Lui aussi fait son examen oculaire, et termine en disant que: Oui, une opération serait possible afin d'éviter à la dame qu'elle ne devienne aveugle.
L'opération a lieu et, après quelques semaines avec un bandage sur les yeux, il est temps de constater si tout a bien fonctionné. L'ophtalmo enlève donc les bandages délicatement, et miracle: La vue de la dame est redevenue aussi bonne qu'à ses 20 ans!
Folle de joie la maîtresse dit à son bienfaiteur:
- Laissez-moi vous témoigner ma gratitude. Je vais demander à mon ami, le Maître Picasso, de vous peindre une fresque murale dans votre salle d'attente.
Qu'en dites-vous?
L'ophtalmo est très heureux et accepte. Picasso se met alors à la tâche, bien à l’abri des regards derrière un paravent.
Lorsque son œuvre est terminée, la presse ainsi que les critiques sont convoqués. Finalement, le grand jour arrive:
Picasso fait face aux invités, et d'un seul coup, dévoile la fresque en repliant le paravent:
Il s’agit ni plus ni moins d'un œil, un immense œil, d'un gigantesque œil. Les critiques s’exclament:
- Formidable. C'est encore un chef d'œuvre du Maître Picasso se tourne alors vers l'ophtalmo et lui demande:
- Et vous, qu'en pensez-vous? Le docteur lui répond:
- J'en pense que c'est une bonne chose que je ne sois pas gynécologue.

 hortefeux-pompier

Ça parle d'avocat, mais c'est plutôt une blague sur les fonctionnaires.
Un avocat de la Nouvelle-Orléans avait établi pour son client un dossier de demande de prêt immobilier.
Il lui était demandé de joindre le certificat de propriété du terrain qui servait de caution au prêt.
Ce que fit l'avocat en remontant après plusieurs mois d'effort jusqu'en 1803.
L'office de prêt au reçu du dossier écrivit à l'avocat pour le féliciter de son travail mais lui fit remarquer que le certificat ne remontait pas à l'origine et qu'il lui fallait pour délivrer le prêt un document antérieur.
Réponse de l'avocat:
Comme doit le savoir un employé d'administration de l'état où se trouve la propriété en question, La Louisiane fut achetée à la France en 1803 date à laquelle remonte le certificat. La France avait obtenu cette terre de l'Espagne par droit de conquête quelques années auparavant.
L'Espagne elle-même le détenait par droit de découverte, un certain Christophe Colomb capitaine de navire appointé par la reine d'Espagne. La reine d'Espagne, très pieuse mais prudente s'était fait confirmé ses titres de possession sur ce domaine par le Pape, avant de vendre ses bijoux pour affréter des navires. Or vous le savez, le Pape est le représentant sur terre de Jésus Christ, le fils de Dieu, Dieu comme chacun le sait ici a créé le monde et donc aussi la Louisiane et le petit bout de terrain qui vous occupe.
ET MAINTENANT VOUS L'ATTRIBUEZ CE PRÊT!!!

 retraite-a-taux-plein

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C'est lundi... Et voilà ce crétin de réveille-matin sadique au possible qui nous met les nerfs en boules aux premières heures matinales pour nous faire sortir du plumard... Pétard, c'est pourtant la routine, mais il y a toujours quelque chose qui ne tourne pas rond, pourquoi? On ne le sait pas et mieux vaut pas chercher ce que c'est car on le trouvera bien assez vite... Le café est trop chaud on le boira ce soir... On manque de se casser la figure à cause du verglas... tant mieux car on ne partira pas sur les chapeaux de roues avec la voiture... et ce n'est que le début de la journée... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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