«À la Sainte-Ninon, on dit ni oui ni non.»
«En janvier, si les mouches ont dansé au jardin, ne gaspillez pas le foin.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi et on arrive déjà au milieu de la semaine, le temps doux est à la pluie et aussi venteux par endroits... et ce soir la semaine aura basculé; il fut un temps ou ce jour était la journée des enfants car ils avaient congé; mais maintenant on ne le sait plus trop bien, il y en a qui ont congé, d'autres pas, d'autres uniquement l'après-midi... Cela devient un vrai foutoir... tant qu'ils auront le week-end de congé!!!
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 6° et un de faibles pluies dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, temps agité avec des zones d'averses. Davantage d'éclaircies en fin de journée sur l'ouest du Plateau. Plus bouché et neigeux le long des Préalpes. Limite de la neige en baisse de 1300 à 900m. Vent du sud-ouest modéré sur le Plateau et le bassin lémanique avec des rafales avoisinant les 40 à 60 km/h, du sud-ouest fort à tempétueux en haute montagne et sur les crêtes avec des pointes entre 70 et 100 km/h. Faibles brises dans les vallées alpines. Températures prévues pour mercredi: 5 à 7 degrés à basse altitude à l'aube, 6 à 8 degrés l'après-midi. 3 degrés vers 1000m dans le Jura, -3 puis -4 degrés vers 2000m d'altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée, beau au sud, gris au Nord... AVEC UNE VIGILANCE ORANGE DANS UN DÉPARTEMENT... c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, le temps est agité sur la majeure partie du pays, avec des orages à l'ouest et de la pluie à l'est où la neige tombe au-dessus de 1300 m environ. De fortes giboulées sont attendues près de la Manche. Dans l’après-midi, les averses se raréfient rapidement à l'ouest tandis que le temps reste perturbéà l'est avec l'arrivée des orages accompagnés de fortes rafales. Du Massif Central aux reliefs de l'est la neige continue de tomber parfois abondamment, comme dans les Alpes du Nord. En soirée, une perturbation très active aborde la Bretagne avec de puissantes rafales de vents. Sur l'est, les précipitations s'estompent peu à peu. Dans la nuit, pluies et vents forts balaient une grande moitié Ouest, avec des rafales entre 100 et 120 km/h près des côtes et entre 70 et 90 km/h dans l'intérieur des terres. Sec mais de plus en plus nuageux et venteux ailleurs…
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°; ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29° en Guadeloupe; variable et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 32°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, quelques averses avec des températures de 29°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircie aux Marquises avec des températures de 29°; plutôt nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du Soleil à Lausanne est à 08:14 et le coucher du Soleil se fera à 17:11 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de janvier en France
T Max.: 25.5°C (Solenzara le 02/01/1962)
T Min.: -27.1°C (Grenoble-St Geoirs le 03/01/1971)
Précip.: 185.4 mm (Mont Aigoual le 03/01/2008)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les...:
Mardi. 20 janvier à 06h42, coefficient 93, à 19h08 coefficient 98
Mercredi 21 janvier à 07h30, coefficient103, à 19h56 coefficient 106
Jeudi 22 janvier à 08h16, coefficient 109, à 20h42 coefficient 109
Vendredi 23 janvier à 09h01, coefficient 109, à 21h26 coefficient 107
Samedi 24 janvier à 09h45, coefficient 104, à 22h08 coefficient 99
Dimanche 25 janvier à 10h28, coefficient 93, à 22h50 coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1960: On relevait une température minimale sous abri de -21,5° dans la région de Stavelot
La France pittoresque
584 députés en 1924: un nombre déjà synonyme de gabegie et jugé prohibitif
Extrait de « Le Petit Journal illustré», paru en 1924
Ayant passé le cap des 600 membres au début du XXe siècle cependant que le bâtiment qui l’abritait n’avait été originellement conçu que pour 430, la Chambre des députés fait en 1924 l’objet de critiques, notamment du Petit Journal, sous la plume d’Ernest Laut
Avec un courage qui l’honore, salue le chroniqueur, la Chambre a décidé d’immoler quelques-uns de ses membres sur l’autel des économies. Nos députés, dans la prochaine législature, ne seront plus que cinq cent quatre-vingt-quatre. C’est encore un chiffre fort respectable. Et nous continuons àêtre bien plus abondamment représentés que ne le furent nos devanciers.
Il faut vous dire que la salle du Palais-Bourbon où siège la Chambre fut construite en 1832. Elle avait été prévue pour contenir 430 députés. Sous Louis-Philippe, on estimait que ce nombre de représentants était parfaitement suffisant pour assurer la bonne marche des affaires.
Mais en 1848, lorsqu’on réunit l’Assemblée Constituante, la salle se trouva trop petite. On en construisit une autre en torchis dans la cour d’honneur du palais; salle éphémère qui fut aménagée de nouveau pour contenir les 400 députés qui suffirent à représenter la France pendant le Second Empire.
Mais, dès que vint la troisième République, le chiffre des élus se mit à grossier de législature en législature; si bien qu’en 1906, il était à 590; en 1914, à 604; et, en 1909, à 626. Par quel prodige les architectures purent-ils arriver à trouver de la place pour 626 députés dans cette salle construite primitivement pour en abriter 430?...
Une séance orageuse à la Chambre des députés en 1910
En dépit de tout ce qu’ils ont pu faire, nos honorables sont - on le conçoit - assez mal assis. Chacun d’eux, en moyenne, dispose exactement - le chiffre est pris dans un rapport d’architecte - de 48 centimètres carrés. C’est là un siège de Procuste pour bien des députés. Bref, nos législateurs sont pressés comme harengs en caque. Pour un qui se lève et se déplace, dix collègues sont souvent obligés de se déranger afin de lui livrer passage.
On s’efforça d’élargir la salle, de l’aérer. Mais le mot de M. Pierre, secrétaire général de la Chambre, demeurait vrai: «La salle, disait-il, n’a plus la pointure constitutionnelle; elle est comme un soulier trop étroit qu’on a beau mettre et remettre sur la forme et qui blesse toujours.»
La prochaine Chambre aura quarante-deux députés de moins que celle-ci, se réjouit le chroniqueur. Ce n’est guère, et ce n’est pas cela qui augmentera d’un centimètre carré la place réservé au séant de chacun de nos honorables. Mais quoi?... La prochaine Chambre ne voudra peut-être pas être en reste avec celle-i. Il se peut qu’elle se résigne à de nouvelles amputations. Une réforme de notre système administratif pourrait entraîner une diminution plus sensible de la représentation nationale.
Les Américains, remarque Ernest Laut, pour une population plus que double de la nôtre, n’ont pas plus de trois cents députés. Et je ne sache pas qu’il en aille plus mal chez eux que chez nous.
Article copié sur "La France pittoresque"
Premiers réverbères à Rouen pour lutter contre l’insécurité nocturne
D’après «Revue de la Normandie», paru en 1864
Ainsi que beaucoup d’améliorations et de découvertes utiles, les réverbères sont nés de la nécessité, imaginés pour éclairer le désordre des rues et pour le combattre, cependant que jusqu’au commencement du XVIe siècle, jamais, en France, on n’avait songéà l’éclairage des rues pendant la nuit. Particulièrement affectée par des violences nocturnes le devant à un contexte âpre, tant sur le plan social que politique, la ville de Rouen fait figure de précurseur en matière d’éclairage, puisqu’il faudra attendre 1667 pour que Paris généralise un tel système.
Qu’on se figure donc, durant les longues nuits d’hiver, la vieille cité rouennaise plongée dans une obscurité complète; ses rues étroites et tortueuses; ses porches nombreux, repaires habituels des vagabonds et des voleurs; puis, grouillant et robant, une multitude en guenilles que le désœuvrement et la misère poussent toujours à mal faire; les boutiques n’avaient pas alors de devantures vitrées dont le reflet aurait pu diminuer l’obscurité de la rue; dans ces temps-là, dès la fin du jour, toute boutique était close, et l’on continuait la veillée derrière les planches épaisses qui lui servaient de fermeture.
Aussi, quand la lune ne donnait pas sa clarté, nos rues étaient si sombres, si mal hantées et si peu sûres, qu’il y avait danger à les parcourir sans armes; les femmes surtout n’auraient pu s’y aventurer sans s’exposer aux plus grossières attaques; en effet, le soir, les jeunes seigneurs et les jeunes bourgeois aimaient à courir les rues pour y promener leur désœuvrement; et quand, après une journée passée dans les tavernes à jouer aux dez et aux cartes, à petuner et à boire, ils sortaient la tête échauffée, il n’était mauvais tours auxquels ils ne fussent disposés, et malheur à qui se trouvait sur leur chemin.
Premiers réverbères à chandelles
A cette époque, les longs soupers étaient en grand usage; ils se prolongeaient très avant dans la soirée; mais comme les carrosses étaient encore inconnus, les nobles, aussi bien que les bourgeois et les manants, rentraient à pied chez eux; les seigneurs se faisaient escorter de leurs valets, portant devant eux des torches allumées ou de grosses lanternes en bois et corne; les bourgeois faisaient porter de simples lanternes; mais bourgeois et manants sortaient rarement le soir, même pour vaquer aux soins les plus vulgaires, sans tenir à la main ce meuble important: ce qui, soit dit en passant, donnait une certaine activitéà l’industrie des futaillers-tourneurs-lanterniers; car il se faisait une si grande consommation de ces lanternes, que les statuts de la corporation leur consacrent un article spécial dans lequel il est dit «que le bois des lanternes sera levé de bois de quartier, encorné de bonne corne qui ne soit point percée, et clouée de bons clous de bonne étoffe.»
On comprend mieux encore combien il était nécessaire d’éclairer sa marche le soir, quand on se rend compte de l’état des rues à l’époque dont nous parlons; car les immondices et les cloaques infectaient la ville, et le défaut de police, en ce point, ne fut pas la moindre cause des maladies qui décimèrent les habitants durant plusieurs siècles.
Sans parler des crimes nombreux qui se commettaient à la faveur des ténèbres, que d’aventures signalèrent ces nuits sombres? Que d’enlèvements, que d’intrigues, que de vengeances et que de duels cet état de choses protégea; que de fois de paisibles habitants attardés chez des parents ou des amis furent effrayés, en regagnant leur demeure, par ces cris, si fréquents alors: au meurtre! à l’assassin! ou bien par le bruit des épées qui se croisaient non loin d’eux, entre des coureurs de tavernes se battant pour des ribaudes; d’autres fois, c’était un cadavre gisant au milieu de la rue, et que tout-à-coup ils découvraient, ou percé de coups, ou portant sur son visage le signe évident du mal qui l’avait tué; car, on le sait du reste, la peste faisait alors tant de victimes qu’il ne se passait pas un matin qu’on n’en découvrît quelques-unes, tant dans les rues que sous les tréteaux des regrattières!
A ces désordres habituels des rues, l’échiquier de Normandie, devenu sédentaire sous Louis XII et bientôt créé parlement par François Ier, tenta d’opposer des mesures de police; mais les temps étaient difficiles; en vain, par des arrêts de 1508 et 1513, fut-il interdit «de porter masques, nez ou barbes, ou autres choses pouvant déguiser le visage,» parce que «ces gens masquez et embastonnez se rendaient de maison en maison, soubz prétexte de jouer aux dez, et troublaient le repos public»; rien n’y pouvait faire, et le mal augmentait de jour en jour.
La disette vint encore augmenter la gravité de la situation et ajouter un nouvel élément aux causes ordinaires du désordre; durant les années 1521 et 1522, la récolte du blé fut telle, que littéralement on peut dire que le pauvre peuple mourut de faim, aussi bien dans les campagnes que dans les villes; de là des émigrations continuelles et une affluence considérable de mendiants, qui venaient à Rouen dans l’espoir d’y pouvoir vivre plus facilement qu’ailleurs. C’était là, pour la ville, un surcroît d’embarras pendant le jour, mais aussi le danger et le désordre dans les rues étaient bien plus grands encore pendant la nuit.
Dans l’espoir de porter remède à un tel état de choses, le parlement rendit, à la date du 29 janvier 1521, un arrêt qui peint trop bien la situation pour que nous n’en donnions pas ici les termes: «Aulcuns compaignons, y est-il dit, tant de Rouen que de Darnetal, Carville, Bourdeny, le Vivier, Saint-Aubin et autres paroisses près la ville, s’étant mis par les champs et chemins, par bandes et tourbes, détroussent les laboureurs et marchands qui apportent du bléà la halle, les rançonnent et les pillent
«(...) Pour à quoi remédier la Court ordonne que, comme aux dites communes, y a grand nombre et multitude de gens oisifs et vagabonds qui n’ont maître, ni adveu, vivant mal chacun jour,
Le lieutenant du bailly bien accompagné de gens de la cinquantaine et sergentz de la ville, se transportera aux dites paroisses, s’enquerrera en chacune maison quel nombre de gens y a «vivant sous les maîtres, quels gens et serviteurs en sont partis, comme ils vivent et où ils sont ou peuvent être, prendra leurs noms, par écrit, saisira tous les basions qu’il trouvera ès maisons, comme «piques, demi-piques, javelines, hallebardes, goulpes, espieux, haches d’armes, couleuvrines à main et à crochet, arcs, arbalestres, etc., qu’il déposera à l’hôtel commun pour les rendre en temps et lieu.»
Cet arrêt, non plus que beaucoup d’autres rendus dans de semblables circonstances, ne reçut qu’une exécution bien incomplète, et souvent le parlement dut y rappeler le bailli et les enquêteurs. En essayant de rétablir l’ordre dans la banlieue, le parlement espérait, du même coup, diminuer les embarras de la ville; mais d’autres épreuves lui étaient réservées; la peste suivit de près la disette, qui l’avait engendrée, et la désolation devint générale.
Cependant de nouvelles calamités devaient s’ajouter encore à celles-là. Luther venait de se séparer de l’Eglise et de lever l’étendard de la révolte contre elle; déjà la théorie nouvelle, portée par de zélés prédicants, avait franchi la frontière et se répandait en France avec une, rapidité que les circonstances expliquent facilement: profitant habilement des nombreux abus qui signalèrent cette époque malheureuse, et mettant à profit la misère du peuple et son mécontentement légitime par l’état de souffrance dans lequel il était plongé, les zélateurs de la réforme pénétrèrent à Rouen. Bientôt la ville fut inondée de petits livres composés par Martin Luther; et bientôt aussi ces petits livres donnèrent lieu à des querelles et à de bruyantes controverses qui devaient amener, par la suite, de lamentables conséquences.
Mais pour ne parler que du désordre des rues, et ne point oublier que nous ne recherchons ici que l’origine des réverbères, bornons-nous à dire que cette propagande vint mettre le comble à l’émotion populaire, déjà si vivement surexcitée par toutes les autres causes que nous avons indiquées. Cependant le parlement, qui ne pouvait voir, en 1523, les tentatives de Martin Luther du même oeil que l’ont pu voir les légistes des XVIIIe et XIXe siècles, crut qu’il lui suffirait de déployer contre ses adhérents toutes les rigueurs de la justice.
En conséquence, le 9 mars 1523, il rendit et fit publier l’arrêt suivant: «Veu par la cour la requête du procureur général, ensemble la déclaration de N.  S. P. le Pape, et examen fait sur ce par la faculté de théologie en l’université de Paris, et tout ce que le procureur général a mis et produit à la fin de sa requête,
«Veu et considéréà grande et meure délibération,
«Dit est, que tous et chacun les livres qui faits et composés ont esté, intitulez sous le nom du dit Martin Luther, comme scandaleux, contenant contes et choses dampnées et reniées, contraires aux saints conciles et déclarations de l’Eglise, seront publiquement ars et bruslez devant l’église Notre-Dame de Rouen; enjoint et commande la Court à toutes personnes ecclésiastiques, laïques et autres de quelqu’état et condition qu’elles soient, en temps qu’il y en aura en la vicomtée Rouen, de apporter et mettre devant le greffier de la Cour tous et chacun des livres qu’ils auront intitulés et nommés du dit Luther, et ce de dans huit jours sous peine de prison et pugnition arbitraire, etc.»
Mais ni cet arrêt, ni les rigueurs extrêmes qui furent bientôt déployées tant contre les propagateurs de l’hérésie que contre ceux qui semblaient y prêter l’oreille, ne devaient parvenir à en arrêter les progrès. Pour échapper aux poursuites dont ils étaient l’objet, les prédicants avaient organisé, dans différents quartiers de la ville, des conciliabules secrets où se réunissaient tous les adhérents. On s’y rendait en silence et avec circonspection; mais la sortie était beaucoup moins calme. Surexcités par des discours enthousiastes, les réformateurs se répandaient dans les rues, et par leurs bruyantes provocations molestaient les bourgeois paisibles. C’était à chaque instant des cris d’alarmes et des rixes sanglantes qui jetaient l’effroi dans les familles et qui faisaient dire au parlement, dans un arrêt du 3 décembre 1522: «Que tout estoit au plus grand désordre et confusion qu’il peut estre porté.»
Dans des circonstances aussi graves, le parlement, le bailli et les échevins se concertèrent pour aviser au plus pressé. On se réunit à l’Hôtel de Ville, et l’on y adopta diverses mesures de police, tant pour arrêter les progrès de la peste que pour comprimer le désordre des rues. On organisa le guet de nuit.
L’organisation du guet de nuit était sans doute une mesure très urgente et très nécessaire; mais on comprit bientôt qu’il y avait autre chose à faire. Depuis 1521, plusieurs arrêts du parlement, en constatant «que le nombre des aventuriers, des marauds, des gens oisifs et des vagabonds ne faisait que s’accroître, et que les mauvaises rencontres du soir devenaient chaque jour plus dangereuses», avait ordonné«que ès maisons où y a fenestres, de 6 maisons en 6 maisons, les demeurants ou tenants seraient tenus avoir et mettre une lanterne, et dedans icelle chandelle allumée.»
Ce ne fut donc pas seulement en 1552, comme on l’a dit à tort, que l’on eut, à Rouen, la première idée des réverbères; car, assurément, ces lanternes placées de six maisons en six maisons ne pouvaient manquer d’amener bientôt une organisation meilleure de l’éclairage des rues. En effet, ces premiers essais n’ayant répondu qu’à peu près aux nécessités du moment, le parlement, à la date du 9 juillet 1524, rendit l’arrêt suivant:
«Veu l’avis et délibération faite en l’hôtel commun...
«Et afin d’éviter le bruit et le danger des boutefeux, que l’on dit estre espartys en grand nombre par le royaulme;
«La court ordonne premièrement: en ensuivant ce qui déjà a esté ordonné et commencé de faire, que ès maisons où il y a fenestres sur rue, de six maisons en six maisons, les demeurants ou tenants lesdictes maisons seront tenus, chacun en leur tour, selon le rolle qui en sera faict, avoir et tenir lanternes, et dedans icelles une chandelle qu’ils allumeront à l’heure de dix heures du soir et jusques à quatre heures du matin. Et si faire se peult, mettront lesdites lanternes en une corde qui sera mise au parmy [travers] de ladite rue, de fenestre en aultre, à ce que lesdites lanternes et chandelles puissent rendre plus grande clarté.»
L’allumeur de réverbères à huile
Voilà, assurément, un second pas de tait, et cette fois le réverbère est trouvé. Mais malgré l’utilité si bien constatée d’éclairer les rues, il s’écoulera encore plus d’un siècle et demi avant que cette mesure reçoive sa consécration. Durant tout le XVIe siècle, mais seulement quand les circonstances l’exigent, quand la paix publique est menacée, les rues sont éclairées; le calme se fait-il, tout rentre dans les ténèbres. C’est ainsi que dans les années 1550, 1552, 1559, et plus tard, au temps de la Ligue, on trouve des arrêts du parlement ordonnant d’allumer les lanternes au parmy des rues. En 1559, le danger étant devenu plus grand, l’es assemblées des protestants plus tumultueuses, il fut ordonné«à chacun habitant de mettre une lanterne ou fallot à sa maison, qui porte telle lumière sur les rues, que l’on puisse «voir et connaître les personnes qui passent.»
Cependant l’usage des lanternes et l’éclairage des rues ne s’établit pas encore; il semble même que la tradition s’en perdit vers la fin du XVIe siècle, car il ne paraît plus alors que ce moyen primitif d’éclairer les rues ait été employé. On voit même avec étonnement, durant toute la première moitié du XVIIe siècle, si agitée pourtant et si troublée par tant de causes diverses, les rues de Rouen retomber dans la plus profonde obscurité.
Ni les troubles causées par la mort d’Henri IV, ni les menées de la duchesse de Longueville, ni les intrigues de la Fronde, qui rendirent nos rues si tumultueuses, rien ne put rappeler à la nécessité d’éclairer les rues. On était tellement habituéà cette obscurité, que l’on n’y pensait pas. On comptait sur la surveillance de la cinquantaine et sur celle des enquêteurs et des sergents, et quant aux excursions nocturnes, on les faisait la lanterne à la main. Et pourtant, que de scènes sanglantes, que d’attaques de toutes sortes contre les personnes et contre les propriétés. Pas de nuit, en effet, pendant laquelle des garnements, armés d’espées ou d’armes à feu, n’attaquassent femme, fille ou propriété. Les portes défoncées, les domiciles violés, les rixes continuelles, les vols, les bruyantes promenades par bandes, telles sont les causes qui occupent le siège du bailliage criminel pendant toute cette année 1658, que nous avons prise au hasard comme point de comparaison entre le XVIe et le XVIIe siècle.
Il en devait être encore longtemps ainsi, et si, quelques années plus tard, en 1667, après qu’un sieur de la Reynie eut organisé, à Paris, l’éclairage des rues, on se souvint à Rouen des essais du XVIe siècle, et si on les appliqua de nouveau, ce fut encore au moyen de la corde placée au parmy de la rue et aux dépens des propriétaires ou habitants des maisons désignées à tour de rôle.
Cela dura jusqu’en 1697; mais cette année Louis XIV donna un édit sur la police des lanternes qui rendait la mesure obligatoire et la mettait à la charge des villes. Après l’enregistrement de cet édit par le parlement et sa présentation à l’Hôtel de Ville, au mois d’août de la même année, les maires et les échevins nommèrent une commission pour en préparer l’exécution.
La commission, après le toisé des rues, reconnut qu’il fallait pour la ville de Rouen huit cents lanternes, et l’on déploya une si grande activité, que le 16 décembre 1697 toutes furent placées. On avait planté soixante-deux poteaux en bois de chêne de vingt-cinq pieds de long, dont trois pieds en terre; on avait posé cent guichets en chêne pour serrer les cordes, sept cents poulies seulement avaient été d’abord jugées nécessaires. En outre, les échevins avaient fait acheter douze petites clochettes d’un même timbre, que des agents étaient chargés d’agiter dans les douze sections de la ville pour annoncer l’heure d’allumer.
C’était encore un grand pas de fait, puisque l’éclairage des rues était maintenant réglementé et rendu obligatoire pendant l’hiver, mais il y avait beaucoup à faire encore. La façon des réverbères était bien uniforme, mais le système d’éclairage n’était guère amélioré. Ce n’était plus des lanternes en bois, il est vrai, mais c’était toujours une chandelle qui brûlait dedans. Disons tout de suite, cependant, que l’on employait des chandelles des quatre à la livre, et que, du 16 décembre 1697 au 15 mars 1698, il en fut brûlé 16 400 livres.
Afin d’obtenir l’éclairage au meilleur marché possible, on le mit en adjudication au rabais, en deux articles; le premier article, l’entretien et la suspension des 800 lanternes, fut adjugé pour l’année 1703, par le prix de 840 livres, et le second, la fourniture des chandelles des quatre à la livre et de première qualité, fut accordé par le prix de 30 livres les 100 livres. L’éclairage commençait le 22 octobre de chaque année, et devait durer jusque vers les 20 ou 25 mars suivant.
Une difficulté s’éleva entre les échevins et le lieutenant-général de police; les échevins prétendaient que, puisque c’était eux qui faisaient les frais de l’éclairage, c’était devant eux que devaient se faire les adjudications; le lieutenant-général, en s’appuyant sur l’édit de 1697, soutint le contraire. On plaida longtemps sur ce point, et ce ne fut qu’en 1701 que la question fut tranchée par le Conseil d’état au profit du lieutenant-général de police.
Les lanternes restèrent à l’état primitif jusqu’en 1768; à cette époque, on y apporta quelques améliorations; en 1770, on en changea un peu la forme et enfin, en 1779, les réverbères à l’huile remplacèrent définitivement les anciennes lanternes. Nous pourrions ajouter ici bien des détails sur les briseurs de lanternes, sur les garnements qui se plaisaient à les éteindre à coups de pierres.
Article copié sur "La France pittoresque"
14 janvier 1986: Le jour où Balavoine meurt à la place de Yann Arthus-Bertrand. À la demande de Sabine, le photographe cède sa place au chanteur à bord de l'hélico qui s'écrase sur une dune du Paris-Dakar.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Sur l'aéroport de Gao, Thierry Sabine vient trouver Yann Arthus-Bertrand qui couvre le Dakar comme photographe: "Y'a le chanteur qui vient avec moi dans l'hélicoptère, ça m'arrangerait si tu lui laisses la place." Le chanteur, c'est Balavoine, qui a rejoint la course pour une mission humanitaire. Yann, toujours serviable, accepte de céder sa place. Une bonne action est toujours récompensée, dit-on. Il y gagnera la vie, et le chanteur y perdra la sienne. La Terre y gagnera un ardent défenseur, le tiers-monde y perdra un fougueux militant. Horrible pied de nez du destin: l'auteur de L'Aziza n'est pas le seul, ce jour-là, à mourir pour un autre. L'envoyée spéciale du Journal du dimanche Nathalie Odent et le technicien radio (RTL) Jean-Paul Le Fur ont également gagné leur billet pour le paradis après les désistements de Patrick Chêne et d'un autre journaliste, Jean-Luc Roy, qui préfèrent prendre l'avion pour rallier directement Tombouctou. Le destin est un sacré farceur. Finalement, il n'y a que le pilote de l'Écureuil, François-Xavier Bagnoud, et le patron du Dakar, Thierry Sabine, qui n'ont pas volé leur place. Si on peut se permettre...
Le 14 janvier 1986, les concurrents s'élancent de Niamey pour la 14e journée de course. Le réveil a lieu à 4 heures du matin, car le programme du jour comprend 840 kilomètres de piste pour rallier Rharous, au Mali. La météo n'est pas terrible avec un léger vent de sable. Après avoir assisté au départ des concurrents, Sabine et Balavoine partent en avion pour Gao où ils retrouvent le gouverneur malien. Son aide est nécessaire pour faire débloquer les camions des "Paris du cœur" coincés par l'administration. Cette mission humanitaire est une idée conjointe de Sabine et de Balavoine, désireux de mettre à profit la logistique du Paris-Dakar pour distribuer du matériel agricole et des motopompes aux populations locales.
Balavoine déteste l'avion… Après la réunion, les deux hommes assistent au coup d'envoi d'une partie de football organisée dans le cadre du Paris-Dakar, puis retournent à l'aérodrome, où l'hélico de Sabine est prêt pour décoller avec Le Fur, Roy et Arthus-Bertrand. C'est à ce moment que le patron du rallye demande au photographe de céder sa place au chanteur. Yann accepte gentiment, imité par Roy, qui préfère également quitter l'Écureuil, vu la nuit qui tombe et la tempête de sable. Balavoine, qui déteste l'avion, finit par accepter l'invitation de Sabine. L'hélicoptère s'envole alors avec une place vide pour rejoindre l'arrivée de l'étape à 250 kilomètres de là. Comme les conditions de vol ne sont pas terribles, le pilote Bagnoud choisit sagement de suivre les méandres du fleuve Niger. Il se pose vers 18 h 10 à Gossi pour assister au départ d'une épreuve chronométrée.
Pas le temps de s'attarder, il reste encore 200 kilomètres à parcourir et l'hélico n'est pas équipé pour effectuer des vols de nuit. La situation est d'autant plus préoccupante que le vent de sable se renforce. Au moment de décoller, la journaliste Nathalie Odent surgit en demandant d'occuper la dernière place. Bonne idée! Vers 19 heures, Bagnoud préfère se poser. Pas la peine de tenter le diable, même s'il ne reste qu'une vingtaine de kilomètres à parcourir. Une voiture en course s'approche. C'est celle de Pierre Lartigue et de Bernard Giroux. Sabine leur fait signe de s'arrêter pour leur demander, lorsqu'ils arriveront au bivouac, de leur faire envoyer un véhicule.
Incompréhension… Les cinq occupants de l'hélico n'ont plus qu'à patienter. Dans moins d'une heure, ils auront rejoint les concurrents et dormiront sous une tente. Mais Dieu n'en a pas voulu ainsi. Pour une raison qui reste inconnue, l'hélicoptère redécolle. Pourquoi cette prise de risque totalement inutile? Aujourd'hui encore, personne n'a la réponse à cette question. Toutes les hypothèses ont étéémises. Parce qu'on trouvera des bandes de gaze sur les lieux du drame, certains pensent qu'un scorpion ou un serpent aurait pu piquer un des passagers, nécessitant une intervention d'urgence. D'où le redécollage. Quoi qu'il en soit, l'appareil prend l'air pour suivre en rase-mottes les feux arrière de la voiture des concurrents Charles Belvèze et Jacquie Giroume. Après une quinzaine de kilomètres, à 19 h 20 très exactement, l'hélicoptère heurte le sommet d'une dune, ou bien celui d'un arbre solitaire.
Déséquilibré, l'hélico percute le sol en se désintégrant. Il ne restait que 5 minutes de vol pour atteindre le bivouac. Plusieurs concurrents assistent à l'explosion. Ils foncent jusqu'au bivouac pour prévenir les organisateurs qui n'arrivent pas à y croire. Sabine ne vient-il pas de leur faire demander un véhicule pour aller le chercher? Il faut se rendre à l'évidence. Sabine est mort. Balavoine est mort. Et encore les trois autres occupants de l'appareil. Et contrairement à certaines rumeurs, le patron du Dakar n'avait certainement pas pris les commandes, il aurait été incapable de voler de nuit.
Daniel Balavoine mort dans un accident d'hélico en janvier 1986. Coluche mort dans un accident de moto en juin 1986. Décidément, il ne faisait pas bon d'être un militant de la générosité, cette année-là...
L'épave de l'hélicoptère dans lequel Daniel Balavoine a trouvé la mort. © dR
© Le Point.fr - Publié le 14/01/2013 à 00:00 - Modifié le 14/01/2014 à 0:00
14 janvier 1794: Le docteur Bennett improvise une césarienne sur sa femme, qui survit par miracle. C'est la première césarienne réussie en Amérique. Le tout jeune médecin opère dans une cabane isolée de Virginie. Chapeau!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Ayant obtenu son diplôme de médecin à 21 ans, à Philadelphie, Jesse Bennett, qui a l'âme aventureuse, décide de partir exercer dans l'Ouest. On lui a dit que Johnny possède un modeste pied-à-terre à LA et qu'il est gros consommateur de médecines et autres actes médicaux rajeunissants. Le voilà donc parti, mais il ne va pas bien loin, il s'arrête dans le comté de Rockingham, en Virginie. Il s'installe dans une misérable cabane où il se dévoue corps et âme à ses malades. Jusqu'au jour où le corps d'une malade l'intéresse davantage que son âme, c'est celui de la fille du procureur Hogg. Il en tombe fou amoureux. Et inversement. Le mariage est célébré au printemps 1793. Les éléments du drame sont en place...
N'ayant ni Star Academy ni L'amour est dans le pré pour occuper intelligemment leurs soirées, le jeune docteur entreprend une autoformation en gynécologie sur sa jeune épouse. Sans doute met-il beaucoup de cœur à l'ouvrage, car Mme Bennett tombe rapidement enceinte. Le 14 janvier 1794, Elizabeth manifeste les premières douleurs. Prudent et encore novice en matière d'accouchement, Jesse fait venir un confrère plus âgé, le docteur Humphrey, pour l'aider à recueillir le fruit d'une petite graine semée neuf mois plus tôt. Sage précaution, car l'accouchement se présente mal.
Cruel dilemme… Les contractions se succèdent, mais la jeune femme n'arrive pas à expulser son bébé mal positionné. Rien que pour emmerder papa! Elizabeth commence à s'épuiser. Les deux médecins s'emparent des forceps, mais la tentative d'effraction échoue. Le choix est alors simple: ou bien découper le crâne de l'enfant afin de pouvoir l'extraire - mort -, mais en sauvant la mère, ou bien ouvrir la parturiente pour protéger l'enfant, quitte à condamner la mère. Cruel dilemme. Voyant que l'accouchement tourne mal, le salaud de docteur Humphrey préfère se tirer en abandonnant son jeune confrère au choix cornélien. En désespoir de cause, Bennett demande conseil à la pauvre Elizabeth qui se tord de douleur. Laquelle supplie son époux de tout faire pour sauver le bébé. Qu'il ouvre! À cette époque où l'asepsie est inconnue, cela revient à une condamnation à mort. Brave mère Courage. Rachida Dati lui envoie un texto d'encouragement.
Le docteur Jesse Bennett décide donc de tenter le diable. Il rassemble son courage et deux tonneaux sur lesquels il pose deux planches. Voilà une merveilleuse table d'accouchement dont Ikea pourrait s'inspirer. Elizabeth s'y allonge avant d'avaler une forte dose d'opium (du laudanum) pour somnoler. Jesse demande à la sœur de sa femme d'éclairer la salle d'opération avec une bougie, et à deux servantes noires de l'immobiliser en lui tenant les bras. Une dernière prière, et il plonge un couteau dans le ventre de sa douce moitié. Il tranche délicatement la peau qu'il a si souvent caressée, il écarte les chairs adorées et tombe nez à nez avec une magnifique petite fille qui commence à trouver le temps long. Il l'extrait précautionneusement, puis enlève les ovaires. Si jamais son épouse s'en tire, au moins pourra-t-il continuer à en profiter sans craindre de remettre le couvert chirurgical. Cette bonne chose faite, il recoud la blessure avec un robuste fil de lin empruntéà la trousse de couture d'Elizabeth.
Surprise générale… Un mois plus tard, à la surprise générale, la maman et la petite Maria sont en parfaite santé. Jamais le docteur Bennett ne se vantera de cette opération, de peur d'être traité de menteur par ses confrères. Après sa mort, le docteur Knight, qui avait entendu parler de l'opération durant son enfance, rassemblera les témoignages pour publier l'histoire dans une revue. Jusqu'à Bennett, les césariennes n'étaient pratiquées que sur des femmes décédées en couches. C'est ainsi que Jules César aurait hérité son nom d'un ancêtre né par césarienne. En latin, caesar signifie: enfant né par incision, du verbe caedere: couper, inciser.
La première césarienne non fatale pour la mère ne revient cependant pas au docteur Bennett. Vers 1500, un châtreur de porcs vivant en Suisse, Jacques Nufer, aurait eu l'autorisation d'ouvrir sa femme enceinte alors qu'elle était déclarée perdue par la médecine. Habituéà opérer des porcs mâles, le châtreur n'eut aucun mal à se repérer dans les entrailles de sa femelle gravide. Mais lui, au moins, ne trancha pas les ovaires de son épouse, ce qui leur permettra, ultérieurement, d'agrandir leur famille.
© Le Point.fr - Publié le 14/01/2012 à 00:04 - Modifié le 14/01/2013 à 08:08
Pour l’éphéméride du quatorze janvier c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/01/14/28944258.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service avec la température qu'il fait se la caillera comme nous tous... comme toute la racaille aussi...
Ben pour la zique de ce mardi… on va s’écouter John Fogerty Premonition en concert le meilleur de Creedence… Allez les amis, faites-vous plaisir, car c’est du bon… avec des excellents souvenirs musicaux car on ne les entend pas tous les jours… je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=-GIVg13DyjU
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Un ministre, dans la nacelle d'une montgolfière, ne sait plus où il se trouve. Il descend et aperçoit une femme au sol. Il descend encore plus bas et l'interpelle:
- Excusez-moi, pouvez-vous m'aider, je ne sais plus où je me trouve et j'ai promis à un ami de le rejoindre à midi? La femme répond:
- Vous êtes dans la nacelle d'un ballon à air chaud, à environ 10 m du sol. Vous vous trouvez exactement à 49°, 28’et 11'‘nord et 8°, 25’et 23'‘est.
- Vous devez être ingénieur, dit le ministre.
- Je le suis, répond la femme, comment avez-vous deviné?
- Eh bien, dit-il, tout ce que vous m'avez dit a l'air techniquement parfaitement correct, mais je n'ai pas la moindre idée de ce que je peux faire de vos informations, et, en fait, je ne sais toujours pas où je me trouve. Pour parler ouvertement, vous ne m'avez été d'aucune aide. Pire, vous avez encore retardé mon voyage.
La femme lui répond:
- Vous devez être ministre.
- Oui, dit-il, comment avez-vous deviné?
- Eh bien, dit la femme, vous ne savez ni où vous êtes, ni où vous allez.
Vous avez atteint votre position actuelle en chauffant et en brassant une énorme quantité d'air. Vous avez fait une promesse sans avoir la moindre idée de comment vous pourriez la tenir et vous comptez maintenant sur les gens situés en dessous de vous pour qu'ils résolvent votre problème. Votre situation avant et après notre rencontre n'a pas changé, mais comme par hasard, c'est moi maintenant qui, à vos yeux, en suis responsable.
PS: quel serait bien le parti susceptible de publier de pareilles anecdotes?... Je vous laisse réfléchir!
L’autre jour, je me baladais. En passant sur un pont, je vois un gars sur le parapet, prêt à se lancer dans le vide. Immédiatement, je me précipite auprès de lui, et je lui crie d’arrêter, de ne pas sauter.
Et pourquoi ne devrais-je pas sauter? me dit-il alors.
- Parce qu’il y a bien trop de formidables choses à vivre, et tellement de gens intéressants avec qui vous avez des choses en commun à rencontrer!
- Comme qui par exemple?
- Eh bien, heu... vous êtes croyant ou athée?
- Croyant.
- Moi aussi! Vous êtes chrétien ou juif?
- Chrétien.
- Moi aussi! Vous êtes catholique ou protestant?
- Protestant
- Moi aussi! Vous êtes Épiscopalien ou Baptiste?
- Baptiste.
- Waow! Moi aussi! Vous êtes Baptiste Église de Dieu ou Baptiste Église du Seigneur?
- Baptiste Église de Dieu.
- Moi aussi! Vous êtes Baptiste Église de Dieu Originelle, ou bien Baptiste Église de Dieu Réformée?
- Baptiste Église de Dieu Réformée.
- Moi aussi! Vous êtes Baptiste Église de Dieu Réformée, réforme de 1879, ou Baptiste Église de Dieu Réformée, réforme de 1915?
- Baptiste Église de Dieu Réformée, réforme de 1915!
Alors c’est là que je lui ai dit:
- Crève, espèce d’ordure hérétique! Et je l’ai poussé dans le vide.
L'épicière d'un petit village avait un perroquet, "Coco", qui parlait.
Tous les matins elle sortait sa cage et la mettait devant son étal de fruits et légumes.
Un jour, Djamel Debbouze, qui passait par là, s'arrête devant la cage du perroquet
Coco se met à crier:
- A mort, les Arabes. A mort les Arabes.
Interloqué, n'en croyant pas ses oreilles, Djamel passe son chemin, mais le lendemain, pour en avoir le cœur net, il repasse devant l'épicerie, s'arrête de nouveau devant la cage et, de nouveau, le perroquet:
- A mort les Arabes. A mort les Arabes.
Djamel, furieux, entre dans le magasin et menace l'épicière:
Je repasserai demain et si ton perroquet me dit encore "A mort les Arabes",
je lui coupe le cou.
La pauvre femme, qui tenait beaucoup à son Coco, se demande comment faire pour
lui éviter de se faire zigouiller.
Mon Dieu, venez-moi en aide!
Subitement, il lui vient une idée:
Mr le Curé a aussi un perroquet!
Je vais lui demander de faire l'échange avec le mien pour quelques jours.
Le lendemain, Djamel repasse devant la cage du perroquet... rien, il ne dit rien! Étonné, il poursuit son chemin, fait demi-tour, repasse devant la cage, toujours rien! Pas un mot! Complètement indifférent.
Alors Djamel se dit, je vais le provoquer
Pour le faire réagir.
Il se met lui chuchoter:
- A mort les Arabes! A mort les Arabes! A mort les Arabes!
Alors le perroquet se tourne vers lui
Et lui répond:
- Que Dieu vous entende, mon enfant! "
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C'est mercredi... pour la troisième fois de la semaine l'emmerdeur de réveille-matin nous fout au bas du lit; cet instrument de torture inventé pour qu'on arrive à l'heure au boulot... et dire qu'il arrive encore de nos jours d'avoir des pannes d'oreiller et, quand on est déjà en retard le matin au réveil, on a l'impression de l'être toute la journée, alors c'est le pas de course, comme si le temps perdu pouvait être retrouvé... Alors, cool, rester zen, bien respirer et s'en foutre pas mal de ce retard, sauf si on est conducteur de train ou de transports en commun... En ces jours de froidure, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...