Éphéméride du douze février
«Sainte-Eulalie avec la pluie, quarante jours reste dans ton lit!»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi, la semaine a basculé et le temps est toujours au beau, il fait un peu plus chaud mais ce n'est pas la canicule... Les vacanciers ont de la chance avec la météo d'altitude, ils se refont une santé... cette semaine on s'affaire avec les dernières retouches pour les fêtes de carnaval... costumes, chars, dernières répétitions pour les Guggenmusik et les cliques carnavalesques pour qu'elles jouent faux avec justesse... en prévision de demain, les bureaux de tabac sont pris d'assaut pour les billets de loterie diverses, car demain ce sera le premier vendredi 13 des 3 de cette année...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -2° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, quelques brouillards givrants le matin sur le Plateau (notamment dans la plaine de l'Orbe, la Broye et la région des Trois-Lacs). Sinon, temps ensoleillé mais brumeux dans les basses couches. En montagne au-dessus de 700 à 800m, air limpide et soleil radieux. Froid à l'aube, températures de saison en journée. Douceur en altitude. Températures prévues jeudi: minimales -1 à -5° sur le Plateau, jusqu'à -8° en Haut-Valais. Maximales 4 à 6°. Dans les vallons jurassiens: minimales -7 à -15°, maximales 3 à 8°. En montagne: 3°à 2000m, -4°à 3000m. Vent calme en plaine et jusqu'en moyenne montagne. Vent de sud-ouest faible sur les crêtes du Jura, de secteur sud en haute montagne également faible...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison... eh oui c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, un changement de temps s'opère à la fois par la façade atlantique et par le Sud-Est.
Sur le pourtour du golfe du Lion, les entrées maritimes rendront le ciel nuageux à très nuageux. Poussées par un petit vent d'Autan, quelques grisailles s'échapperont jusqu'en région toulousaine, notamment le matin.
Des Pays-de-la-Loire à l'Aquitaine, le ciel se voilera fortement et quelques gouttes seront possibles ici ou là. En remontant vers la Bretagne et le Cotentin, ce temps menaçant sera précédé d'une matinée bien grise.
Au nord de la Seine, les nuages bas résisteront et ne laisseront percer que de timides éclaircies. Sur le reste du pays, à part quelques brouillards givrants matinaux, ce sera une journée bien ensoleillée.
Le matin, les gelées entre 0 et -5 degrés seront fréquentes à l'intérieur des terres. Près des rivages, les températures minimales iront de 0 à 6 degrés. L'après-midi, il fera 5 à 11 degrés au nord de la Loire, 10 à 14 degrés au sud, jusqu'à 15 à 16 près de la Méditerranée...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29° - 32°; à l'île de la Réunion ce sera pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 31° - 32°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31° en Guadeloupe; ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31° - 33°; Polynésie française beau temps, ciel voilé avec des températures de 30°; nuageux à très nuageux, quelques averses aux Marquises avec des températures de 30°; neigeux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:43 et le coucher du soleil se fera à 17:51 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de février en France
TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu... :
Mercredi 18 février à 06h28, coefficient 96, à 18h55, coefficient 103
Jeudi 19 février à 07h17, coefficient 109, à 19h43, coefficient 113
Vendredi 20 février à 08h03, coefficient 116, à 20h27, coefficient 118
Samedi 21 février à 08h47, coefficient 117, à 21h10, coefficient 115
Dimanche 22 février à 09h29, coefficient 111, à 21h49, coefficient 106
Lundi 23 février à 10h09, coefficient 99, à 22h27, coefficient 91
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1962: Il pleut abondamment sur tout le pays avec des cumuls qui dépassent 40l/m2 en de nombreux endroits et atteignent 82 l à Robertville
En 1956: La température minimale chutait jusqu’à -18,5°à Saint-Hubert et -22,5° au Mont-Rigi.
En 1932: Des rafales de vent jusqu'à 142 km/h étaient enregistrées à Zeebrugge et les dommages à la côte sont importants.
Les journées mondiales et internationales
Le douze février c’est la Journée Internationale des enfants soldats
http://www.journee-mondiale.com/25/journee-internationale-des-enfants-soldats.htm
Les expressions françaises décortiquées
Un suppôt de Satan
Une personne méchante, malfaisante
Origine
Non, il n'a jamais été question que Satan, jamais malade selon les textes officiels et les vidéos récentes, absorbe des médicaments via son fondement (d'ailleurs, en a-t-il un? Autrement posé, Satan va-t-il à la selle comme tout un chacun?).
Mais il n'empêche que «suppo» et «suppôt» ont pourtant bien un lien étymologique certain, tous les deux dérivés du verbe latin supponere qui voulait dire «placer dessous». Et on sait ce qu'il en est du suppo[sitoire].
Retournons toutefois à notre «suppôt».
On sait que Satan est cet être malfaisant à cause duquel il se passe dans notre monde plein de choses désagréables, des maladies graves, des crimes ou des guerres, par exemple.
Mais Satan n'agit pas seul: il est aidé par plein de démons, trop heureux d'accepter les missions qui leur sont confiés, destinées à pourrir la vie des humains. Et, au sens propre, ce sont ces démons qui sont les suppôts de Satan.
Au XIIIe siècle, suppôt désignait le vassal ou le sujet de quelqu'un. Conformément à l'étymologie du mot, il était donc bien en dessous de son seigneur.
Au XVIIe, il désigne d'abord un «employé subalterne», mais péjorativement «un adepte» ou un «partisan (d'une mauvaise cause)». C'est de cette deuxième acception que naîtra la locution suppôt du diable au début de ce siècle, puis suppôt de Satan une cinquantaine d'années plus tard, pour désigner un «démon».
Et comme un démon est par nature un être malfaisant, il est logique que, par extension, la locution ait pris le sens utilisé de nos jours.
Exemple
«Opportunisme politique, foi authentique? Bush, à qui l'on avait, un peu vite collé l'étiquette de cow-boy débile, joue sans doute des deux. Il compte, dans quelques jours, éradiquer le mal, éliminer Saddam Hussein, suppôt de Satan.»
La France pittoresque
Superstitions liées au vendredi 13
D’après «Histoire des croyances, superstitions, mœurs, usages et coutumes» (Tome 1), paru en 1901
De nos jours, qui n’a pas une prévention résolue contre le vendredi et contre le nombre treize? Cependant, le jour de la Rédemption devrait être, ce semble, un jour béni; et d’autre part, si sur treize commensaux il doit se trouver une victime dans l’année, sur cinquante il y aurait encore plus de probabilités de deuil...
Mais à quoi bon raisonner quand il s’agit d’idées préconçues? On raconte qu’en 1339, une bataille fut remise au lendemain, afin que l’action ne fût pas commencée un vendredi.
Dans un document de 1675 on trouve une lettre de Colbert se plaignant qu’une escadre eût différé de mettre à la voile, parce que les matelots ne voulaient pas partir un vendredi: «Comme ce retardement, écrivit le ministre, peut apporter beaucoup de préjudice au bien de son service, Sa Majesté m’a ordonné de dire qu’elle veut que vous examiniez les moyens d’oster ce scrupule de l’esprit des matelots.»
Les moyens sans doute ne furent pas faciles à trouver, et le Roi-Soleil put s’apercevoir qu’une idée fausse se détruit moins vite qu’un corps d’armée.
Pas plus que le vulgaire, les hommes illustres ne furent exempts de superstitions enfantines. Frédéric le Grand, Maupertuis, le marquis d’Argens avaient une peur effroyable du chiffre treize.
Au contraire Henri IV et Louis XIII marquaient une prédilection pour ce nombre et pour le vendredi. Sous les premiers rois, treize n’était point toujours regardé comme étant de mauvais augure. Ainsi lors du mariage de Clovis, on offrit à Clotilde «un don de treize deniers comme souhait de bonheur».
Aux esprits pusillanimes que le Vendredi déconcerte, on pourrait rappeler que Christophe Colomb s’est embarqué pour l’Amérique un vendredi 13, et que cela ne l’a point empêché d’aborder au Nouveau Monde. Pour rendre l’épisode plus curieux, des auteurs ajoutent au vendredi le nombre 13. C’est inexact: Colomb est parti le vendredi 3 août 1492, et est arrivé le vendredi 12 octobre.
D’ailleurs, qu’on opère sur un nombre quelconque, et grâce à quelques connaissances historiques, grâce surtout à beaucoup de tâtonnements patients, on arrivera à présenter un tableau surprenant, là où il n’y a en réalité qu’une ingénieuse combinaison, aussi factice que laborieuse.
Qu’on prenne si l’on veut, pour élément d’expérience, non le chiffre treize, mais le chiffre quatorze, et qu’avec le Journal de Henri III et Henri IV, on s’applique à découvrir le rôle de ce nombre dans l’histoire du Béarnais.
Article copié sur "La France pittoresque"
«Musique de Chambres» pour adoucir les mœurs parlementaires?
D’après «La Joie de la maison. Journal hebdomadaire illustré», paru en février 1896
On s’accorde à déplorer les mœurs fâcheuses des assemblées délibérantes. L’intérêt général passionne si fort les esprits que les particuliers s’entre-dévorent, peut-on lire en 1896
L’épithète dite «parlementaire» est précisément la seule qu’on ignore dans les Parlements. L’Italie, la Belgique, l’Espagne et la France rivalisent à ce petit jeu de massacre législatif.
L’Officiel ne relate pas les interjections amères qui s’envolent des bancs dans les discussions un peu chaudes. Mais il suffit d’avoir assistéà quelque séance à sensation pour être édifié sur l’érudition de nos honorables en matière de langue verte. Ce vocabulaire leur est plus familier que le règlement.
Si un modéré monte à la tribune pour faire observer timidement que le projet de loi en discussion est peut-être une concession aux socialistes, aussitôt l’ouragan se déchaîne. «Chéquard, panamiste, vendu, ramolli, vieux bonze» sont décochés par les gens bien élevés. Les autres vont de «crapule, infection, Judas»à«majoritard», le comble de l’injure. Les orateurs aimés s’en tirent avec un «vieux goitreux!» ou bien quelque: «Descends-donc de ton perchoir, hé! Feignant!».
Les âmes douces et généreuses gémissent de ces scandales; mais les honnêtes gens font si peu de bruit qu’on ne risque pas de les écouter: on ne les entend pas. Pourtant M. Asquith, ancien ministre de l’intérieur anglais, a songéà réagir, et il propose un remède aux abus des apostrophes et des engagements parlementaires. M. Asquith propose simplement d’introduire dans les Parlements la musique, qui est réputée adoucir les mœurs.
Au cours d’une harangue prononcée dans le Temple-Hall de la Cité, pour les ouvriers de ce quartier, M. Asquith s’écriait: «Dans les cours de justice, où c’est mon destin de retourner; dans la Chambre des communes, où je passe une grande partie de ma vie, je crois que l’interposition occasionnelle d’une heure de musique pourrait bien contribuer à rétablir l’harmonie entre des esprits combatifs et irréconciliables, à adoucir l’humeur et les querelles des partis.»
M. Asquith est un de ces hommes de bonne volonté auxquels la paix est promise, sinon donnée, sur la terre. Mais son remède est un peu simplet. Il a oublié que la discussion recommencerait sur le choix des morceaux à exécuter, et c’est alors qu’on s’en dirait de belles! Les wagnériens pousseraient des hurlements si l’orchestre attaquait la valse des Roses; d’autre part, les amis de la «vieille gaîté française» hurleraient à la mort devant Siegfried-Idyll, par exemple. Si, par cas, on jouait la Marseillaise, M. de Baudry d’Asson jetterait plus de clameurs que sa meute tout entière...
Non, le remède de M. Asquith n’est pas près de nous délivrer des bruits et incongruités parlementaires. Il passera des ouragans sonores dans les orchestres avant que nous ayons une musique victorieuse des passions politiques, une musique de Chambres.
Article copié sur "La France pittoresque"
Procession des Flambarts à Dreux (Eure-et-Loir)
D’après un article paru en 1860
La procession des flambarts, dont l’origine très ancienne est inconnue, s’est constituée à Dreux jusqu’en 1790, malgré les efforts des intendants généraux pour abolir cette coutume où ils voyaient un danger incessant pour la sécurité de la ville. Dès 1723, après l’incendie si effroyable de la presque totalité de Châteaudun, un arrêté avait été rendu interdisant les flambarts et portant défense à toute personne d’en porter à l’avenir, sous peine d’amende et d’emprisonnement.
L’autorité ecclésiastique fit cause commune avec l’autorité civile, et du haut des chaires des églises furent lancés plusieurs fois des blâmes sévères contre les sectateurs de cet ancien usage. Mais rien ne put vaincre l’obstination des habitants; ils furent insensibles aux amendes de l’intendant aussi bien qu’aux sermons de leurs curés; chaque année vit croître le nombre des délinquants: bientôt les magistrats de la ville eux-mêmes se mirent à la tête des contrevenants, et force fut de laisser tomber en désuétude l’arrêté sévère de 1723.
L’hôtel de ville de Dreux, au XVIIIe siècle
Le flambart était un brin de chêne long de cinq à six pieds, fendu en plusieurs éclats par le gros bout: on ne peut mieux le comparer qu’à une lardoire. Quand il était fendu, on le faisait sécher au four pour le rendre plus combustible. Le jour de la cérémonie, qui était toujours la veille de Noël, à cinq heures précises du soir, toutes les personnes qui voulaient prendre part à la fête, hommes, femmes, filles et garçons d’un âge raisonnable, de tout état, de toutes conditions, s’assemblaient par quartier.
Au premier son de la grosse cloche de l’hôtel de ville, signal ordinaire, ils allumaient leurs flambarts, les mettaient sur l’épaule, comme on porte un fusil, et partaient tous en rang et en bon ordre, accompagnés de tambours, violons et autres instruments, pour se rendre dans la grande rue. Quand ils y étaient tous arrivés des divers points de la ville, ils se rangeaient de nouveau par ordre et par état; les violons et les tambours s’échelonnaient de distance en distance; au centre du cortège se plaçaient des jeunes gens vêtus de blanc, portant des crèches sur des brancards; puis la procession se mettait en marche.
On faisait trois fois le tour de la halle en chantant: Noël! Noël! Noël! De là on se rendait à l’église Saint-Pierre dont on faisait le tour une seule fois; après quoi tous les flambarts étaient disposés en un monceau devant le grand portail de l’église, où l’on chantait l’hymne de Noël: «Veni, redemptor gentium»; et, lorsque la dernière flamme était éteinte, chacun retournait tranquillement dans sa demeure.
Quelle était l’origine de cette étrange cérémonie? Un souvenir des premiers temps du christianisme, s’il faut en croire les habitants de Dreux. Voici, en effet, ce qu’ils disent dans une requête adressée par eux le 15 février 1756 à l’intendant général de la province, pour qu’il lui plût rétablir la procession des flambarts, supprimée, comme nous l’avons vu, de droit sinon de fait, depuis l’année 1723.
«Il est certain que les druides, nos ancêtres, avaient dressé dans un antre, longtemps avant la naissance de Jésus-Christ, un autel dédiéà la Vierge qui devait enfanter. Cet antre subsiste encore: c’est la chapelle Notre-Dame Sous-Terre dans la cathédrale de Chartres. Cet autel fut donc l’effet de l’inspiration divine. Dans le premier siècle, Saint-Potentien et ses compagnons vinrent à Chartres et à Dreux pour y prêcher la foi. Ils prirent occasion de l’inscription de cet autel dédiéà la Vierge, de prêcher l’Évangile, comme saint Paul à Athènes le prêcha à l’occasion de l’autel qu’il trouvait érigéà un dieu inconnu. Les druides, charmés d’apprendre l’accomplissement de leur prophétie, écoutèrent avec plaisir les vérités qu’on leur annonçait. Ils étaient alors rassemblés à Dreux pour y faire leurs sacrifices; mais au lieu d’aller dans la forêt couper le gui de chêne avec la serpe d’or, ce qui était chez eux une grande cérémonie, ils reçurent l’Évangile, renoncèrent à leurs anciennes superstitions, firent des fêtes pour honorer la naissance de l’enfant divin, et, brûlant ce qu’ils avaient adoré, portèrent des flambarts de ce bois de chêne qu’ils vénéraient autrefois... Voilà, Monseigneur, d’où nous sont venus les flambarts.»
Quoi qu’il en soit de cette origine merveilleuse, la procession des flambarts de Dreux avait une grande réputation avant 1789. En 1740, le Mercure consacra un long article à en faire la description. Le 24 décembre 1785, le duc de Penthièvre, qui résidait en ce moment à Anet, se rendit exprès à Dreux pour jouir du coup d’œil de la cérémonie. Une représentation fidèle de cette procession était autrefois gravée sur le pourtour de la cloche de l’hôtel de ville de Dreux, fondue en 1561; on y voyait soixante-quatorze personnages, prêtres, magistrats, échevins, femmes et enfants, portant des flambarts allumés sur leurs épaules ou les allumant en marchant. Cette cloche a été cassée en 1838.
Article copié sur "La France pittoresque"
Douze février 1941: Griffé par une rose, un flic anglais est le premier malade traité avec de la pénicilline. Ce qui ne l'empêche pas de mourir un mois plus tard, car les médecins ne parviennent pas à produire suffisamment d'antibiotique.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
C'est le 12 février 1941 que le policier Albert Alexander reçoit la toute première injection de pénicilline dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ses médecins ne parviennent pas à en synthétiser suffisamment. Son histoire débute en décembre 1940. C'est la guerre. L'Angleterre subit le Blitz. À Oxford, Albert le bobby s'en fiche comme de l'an quarante. Même quand les bombardiers allemands lâchent leurs bombes, il poursuit son jardinage avec un flegme tout britannique. Ce n'est pas ce dingue à moustache qui l'empêchera de tailler ses rosiers.
Ce matin-là, pourtant, il est un peu nerveux. Un geste maladroit et voilà qu'une épine lui balafre la bouche. Pas de quoi l'inquiéter. Il a connu pire le jour où il a mangé des lasagnes Findus... Au fil des jours, l'infection gagne tout son visage. Les staphylocoques et les streptocoques à la solde des nazis envahissent la plaie. C'est terrible. Albert doit être hospitaliséà l'hôpital Radcliffe d'Oxford.
Dernière chance de survie… Les médecins le traitent aux sulfamides, la seule substance antibactérienne à leur disposition. Mais cette fois-ci, elle ne se montre guère efficace contre l'ennemi. Bientôt, la figure d'Alexander devient un champ de ruines. L'un de ses yeux tombe au champ d'honneur, obligeant à l'enlever... Et maintenant, voilà le policier condamnéà la mort. Non!
Il lui reste une dernière chance de survivre: tester sur lui la pénicilline, cette substance aux vertus antibiotiques découverte treize ans plus tôt par Alexander Fleming dans son laboratoire du Saint-Mary's Hospital, à Londres. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour tester la pénicilline? Tout simplement parce que ce malheureux Fleming n'y avait pas cru! Il ne pensait pas possible de la produire en grande quantité et, surtout, sous une forme stable pour garder son efficacité après l'injection. Il suggérait de l'utiliser comme désinfectant extérieur.
Il a donc fallu attendre une bonne dizaine d'années pour que Howard Florey, professeur de pathologie à l'école Dunn d'Oxford, se penche à nouveau sur la pénicilline. En 1939, avec l'aide de son assistant allemand Ernst Chain qui a fui le nazisme, il cultive du Penicillium pour en produire. Mais la moisissure est plutôt du genre flemmarde, ne produisant que des quantités minimes de la substance magique qu'il faut encore extraire et purifier. C'est long et la récolte se compte en milligrammes. Le 25 mai 1940, Florey en a produit assez pour organiser un premier test sur des souris contaminées avec des streptocoques. Elles survivent toutes.
Alors quand on vient chercher Florey et son assistant pour leur exposer le cas du policier, ils acceptent de tester leur antibiotique sur lui. Le problème, c'est qu'ils ne disposent que de très peu de pénicilline. Pas suffisamment en tout cas pour soigner un homme trois mille fois plus lourd qu'une souris. Ils peuvent pratiquer quatre injections. C'est tout! Et encore, à condition de récupérer par filtration la pénicilline évacuée dans l'urine du malade après chaque injection.
Souches… La première est réalisée le 12 février 1941. Albert reçoit en intraveineuse une dose de 160 mg de pénicilline. Le lendemain, l'état du malade commence à s'améliorer. Sa température a chuté. Il retrouve de l'appétit. Les médecins reprennent espoir. Mais après la quatrième et dernière injection, l'infection n'a malheureusement pas totalement disparu. Alors elle repart de plus belle. Plus rien ne peut sauver le bobby, qui meurt un mois plus tard, le 15 mars.
S'il n'a pas pu être sauvé, au moins a-t-on désormais la preuve de l'efficacité de la pénicilline. Reste à découvrir le moyen d'en produire en grande quantité et sous une forme stable. Le professeur Florey s'y emploie tout en poursuivant les tests humains sur des enfants dont la petite taille nécessite une moindre dose d'antibiotique pour guérir. Ainsi, le premier patient à devoir la vie à la pénicilline est un garçon de 15 ans.
Quelques mois plus tard, Florey part à la recherche de nouvelles souches de moisissures plus efficaces dans la production de pénicilline. Il traverse l'Atlantique pour chercher son bonheur dans une usine chimique de l'Illinois spécialisée dans l'épuration biologique des eaux usées grâce à des bactéries spécialisées. Un jour, une femme apporte un chapeau melon couvert d'une moisissure à l'aspect inhabituel. Il s'avère qu'elle produit deux cents fois plus de pénicilline que la première souche utilisée par Florey. Dès lors, l'antibiotique peut couler à flots. D'autres antibiotiques font encore leur apparition comme l'actinomycine (1941) ou la streptomycine (1943). Désormais, les Alliés ont gagné la guerre contre les infections de tout poil, la tuberculose et, surtout, la syphilis...
Le Point.fr - Publié le 12/02/2012 à 00:07 - Modifié le 12/02/2013 à 10:30
Pour l’éphéméride du douze février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/12/29189394.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie il n'est pas à prendre même avec des pincettes tellement il est colérixe comme les potes d'Astérix... Histoire de semer la caque (de hareng)...
Ben pour la zique de ce jeudi… On va se faire un plaisir en changeant un peu de rythme mais en continuant avec le groupe de Dire Straits dans Brothers In Arms… Il est où ce temps lointain où on s’éclatait dans les bastringues de fin de semaine…Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=eX0IjD5DPQI
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Mardochée est sur son lit de mort. Il est entouré de tous ses enfants:
L'un d'eux lui demande:
- Papa, te rappelles-tu où tu as caché tous tes bons du Trésor?
Mardochée répond d'un petit mouvement du médium, comme pour appeler ses enfants près de lui. Ils se rapprochent et lui demandent:
- Et tous tes bijoux? Où sont-ils, Papa?
Le père refait son geste du doigt.
- Et tous tes lingots?
Toujours le même geste, que personne n'arrive à interpréter.
Finalement, Mardochée se rétablit et lors d'une grande fête avec tous ses enfants, ceux-ci lui demandent:
- Mais Papa, qu'est-ce que tu voulais dire avec ce petit geste du doigt?
Mardochée leur répond:
- Je n'avais pas assez de forces pour vous faire un bras d'honneur!
Les premiers Capétiens.
- En 987, la pression atmosphérique fit monter Hugues Caquet sur le trone.
- Louis VI le gros lutta contre les seigneurs gangsters.
- Louis VII fut bien conseille par son ministre Surget, mais il ne faisait pas bonne menagerie avec sa femme Eleonore qui ne pensait qu'a s'occuper de ses cheveux.
Mahomet et l'Islam
- Fils d'un chef de gare a Vannes, Mahomet, avant de devinir prophete, etait chauffeur en Chameaux. Il crea une religion nouvelle puis se retira dans le Coran en 622. La civilisation arabe fut tres brillante.
- Ce sont des savants arabes qui ont inventé les élixirs de longue vie.
Exemple:
- La Jouvence de l'abbe Soury.
- Les sultants vivaient dans des harems, leur instrument favori etait l'eunuque.
C'est l'histoire d'un gars qui par amour pour sa petite amie Wendy, se fait tatouer son nom sur sa bite.
Mais au repos ça donne W Y
Il se retrouve quelques temps plus tard en voyage avec elle en Jamaïque et à un moment, en allant aux toilettes publics, croise un grand black du coin venant pisser à côté de lui.
Le type sors sa bite et le mec voit écrit dessus également W Y
- Ho vous aussi votre petite copine s'appelle Wendy?
- Non moi c'est "Welcome in Jamaica, thank you for your visit, have a nice day
Lors d'un voyage, une femme et son mari ont rencontré un couple d'extraterrestres
Après avoir longuement discuté avec eux, la femme et son mari, à la fois curieux et excités, décidèrent de faire un échange de couple pour la nuit.
La femme se retrouve donc dans une chambre d'hôtel avec notre extraterrestre et le regarde se déshabiller...
Une fois l'extraterrestre nu, elle part à rire et lui dit:
- Elle est bien petite...
L'extraterrestre se donne deux tapes sur le front et, oh! Surprise, elle Al...lon...ge!
La femme scrute de nouveau l'engin et finit par dire:
- Elle est longue mais pas bien grosse...
L'extraterrestre se tire alors sur les deux oreilles et elle grossit, grossit, grossit...
Finalement, elle passe une nuit formidable...
Le lendemain matin, elle rejoint son mari qui lui demande si elle a passé une bonne nuit... - Super bonne, s'empressa-t-elle de lui répondre. Et toi, dis-moi vite, comment a été ta nuit?
- Ne m'en parle pas, réponds le mari outré... La femme extraterrestre est complètement folle...
Elle a passé la nuit à... me taper le front... et à me tirer les oreilles...!
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C'est jeudi... le réveille-matin, instrument de torture s'il en est a agi pour l'avant dernière fois de cette semaine, plus que demain et pour lui ce sera la pause pour deux jours... le petit déjeuner pris comme d'habitude sur le pouce et sitôt levé que le retard s'est déjà installé et le stress aussi... Les routes sont bonnes mais peut-être glissantes par endroit avec le brouillard givrant, les bouchons se forment toujours aux mêmes endroits et, miracle, l'arrivée au travail à l'heure pile... encore un exploit qui ne sera pas relatéà la Une des journaux; tant pis... En ces jours de neige et de froidure intense, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...