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Éphéméride du treize février

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«À la Sainte-Béatrice, pense aux épices.»

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«Par la blanche gelée, la pluie est présagée.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi, la semaine active se termine ce soir et les festivités du carnaval ont commencé hier soir dans pas mal d'endroits et la seconde vague des vacanciers de février sera en vacances en fin de journée... La météo va changer pour ces prochains jours, mais avec l'ambiance carnavalesque de certaines localités, il y aura sûrement de la chaleur... Bonne chance aux futurs chanceux du vendredi 13 et pour ceux qui n'ont pas de chance aux jeux, qu'ils aient de la chance en amour...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -2° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, fréquents brouillards givrants le matin sur le Plateau (notamment dans la plaine de l'Orbe, la Broye, la région des Trois-Lacs et l'ouest du Plateau). Sinon, ambiance toujours brumeuse dans les basses couches et passages nuageux d'altitude par moments étendus, diminuant l'ensoleillement en montagne. Froid à l'aube, températures de saison en journée. Températures prévues vendredi: minimales -4 à 1° sur le Plateau, jusqu'à -7° en Haut-Valais. Maximales 3 à 7°. Dans les vallons jurassiens: minimales -5 à -15°, maximales 2 à 5°. En montagne: 0°à 2000m, -5°à 3000m. Vent calme en plaine. En montagne, sud-ouest faible à modéré...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée...  eh oui c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, net changement de temps: une perturbation pluvieuse gagnera le pays par la Bretagne et s'enfoncera progressivement sur une moitié ouest du pays dans l'après-midi. 
Elle sera accompagnée d'un vent de sud modéréà assez fort avec des rafales de 60 à 70 km/h dans les terres, jusqu'à 80 à 100 km/h sur les côtes. Pluie et coups de vent arriveront sur la région parisienne en milieu d'après-midi.
Sur l'Ouest, des averses localement orageuses succèderont aux pluies. Le soir, il neigera sur l'ouest des Pyrénées vers 1000 à 1200 m d'altitude. 
Sur le pourtour méditerranéen, les nuages s'imposeront et les entrées maritimes apporteront un peu de pluie. La neige fera aussi son apparition en soirée sur les Alpes du sud et les Alpes centrales dès 1000 à 1200m alors que les pluies deviendront orageuses sur la côte méditerranéenne.
Sur le reste du pays, sur le centre-est et le nord-est, le ciel sera voilé mais assez lumineux après la dissipation des bancs de brouillards givrants matinaux. 
Les températures seront en légère hausse. Le matin, les minimales afficheront généralement 0 à 5 degrés, souvent -1 à -4 sur le nord-est et le centre-est mais jusqu'à 5 à 9 près de la Méditerranée. L'après-midi, il fera 8 à 13 degrés sur la moitié nord, 11 à 15 degrés au Sud...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29° - 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 31° - 32°; ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30° - 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31° - 32°; Polynésie française ciel couvert et averses fréquentes avec des températures de 26°; beau temps, peu nuageux aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -6°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:42 et le coucher du soleil se fera à 17:53 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de février en France 

TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu... : 

Mercredi 18 février à 06h28, coefficient 96, à 18h55, coefficient 103
Jeudi 19 février à 07h17, coefficient 109, à 19h43, coefficient 113
Vendredi 20 février à 08h03, coefficient 116, à 20h27, coefficient 118
Samedi 21 février à 08h47, coefficient 117, à 21h10, coefficient 115
Dimanche 22 février à 09h29, coefficient 111, à 21h49, coefficient 106
Lundi 23 février à 10h09, coefficient 99, à 22h27, coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1999: La température minimale sous abri chutait jusqu'à -21,6°à Elsenborn
En 1965: Le mercure grimpait jusqu'à 15,5°à Middelkerke
En 1961: La température maximale sous abri culminait 15,5°à Middelkerke, 17,5°à Florennes, 18,1°à Zaventem
En 1956: La température maximale sous abri ne dépassait pas -5°à Kleine-Brogel

 

Les journées mondiales et internationales

Le treize février c’est la Journée mondiale de la radio
http://www.journee-mondiale.com/301/journee-mondiale-de-la-radio.htm

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Les expressions françaises décortiquées

Du même tonneau
Du même genre. Comparable

Origine
On dit de Diogène qu'il vivait dans un tonneau. N'y aurait-il donc pas été seul? Aurait-il eu un voisin de palier? Et la concierge, dans tout ça? Était-elle dans l'escalier?
Il y a en fait deux choses dont nous sommes sûrs: c'est que son logement était en réalité une grosse jarre et non un tonneau (la traduction avait dûêtre effectuée par un automate), et que Diogène n'est nullement mêléà la naissance de cette expression.
Pour comprendre la métaphore, nous allons donc simplement devoir nous rendre dans le chai d'un vigneron.
Là, nous allons subrepticement nous approcher d'un tonneau et y remplir deux bouteilles de vin. Ensuite, nous allons faire déguster les deux contenus à un œnophile. Et l'on constatera que, malgré son expérience, cet expert ne pourra faire aucune différence entre le goût de ces deux breuvages parfaitement comparables.
Cet usage figuré du mot nous vient de loin, puisque Rabelais, au milieu du XVIe siècle, utilisait déjà d'un autre tonneau pour dire «d'un autre genre».
On ajoutera que le mot tonneau dérive de tonne, mot du XIIIe siècle qui ne désigne 1000 kilogrammes que depuis le milieu du XIXe siècle. Et tonne nous vient du latin médiéval tunna qui, au VIIIe siècle, avait le sens de «grand tonneau».
À ceux qui liraient ici ou là que l'expression viendrait du tonneau en tant que mesure de capacité dont le sens aurait glissé d'une valeur quantitative vers une valeur qualitative au figuré, on objectera que l'usage du mot pour une capacité est apparemment postérieur à l'utilisation qu'en fait Rabelais.
Exemple
«Et Mario, soudain ravi, de bondir donner un coup de main à Pierrot, soulevant ainsi l'étonnement général: "on voit qu'il n'est pas surmené"; ou encore: "il ne doit pas faire assez d'exercice"; et autres réflexions du même tonneau sur le genre d'exercice auquel, à son accoutumée, était supposé se livrer Mario.»

 

La France pittoresque

L'évêque Chapon refuse d'être embroché par la Légion d'honneur en 1901
D'après «La Croix» du 29 janvier 1901, «La Presse» du 29 janvier 1901 et «Le Tam-Tam» du 10 février 1901

Le numéro du 29 janvier 1901 du journal La Croix nous apprend que Mgr Henri-Louis Chapon, évêque de Nice depuis 1896, refuse la croix de chevalier de la Légion d'honneur que M. Waldeck-Rousseau [Président du Conseil] lui avait accordée, et affirme livrer dans ses colonnes, d'après son correspondant de Nice, «la lettre aussi digne que modérée qu'il adresse à M. le président du Conseil»:

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«Monsieur le ministre,

J'apprends par l'Officiel que je suis nommé chevalier de la Légion d'honneur. Tout en vous remerciant de vos intentions bienveillantes à mon égard, je dois vous déclarer qu'il m'est impossible, dans les circonstances actuelles, d'accepter cet honneur.
Veuillez agréer, Monsieur le ministre, l'assurance de ma haute et respectueuse considération.»
De son côté, La Presse, dans son numéro paru le même jour, rapporte:
Le gouvernement, qui n'a rien à répondre à la lettre de Mgr Chapon lui refusant d'accepter la Légion d'honneur, le gouvernement plaide à côté. Il affirme que Mgr Chapon avait sollicité la décoration, qu'il l'avait dit récemment encore à M. Granet, son préfet. Les officieux vont jusqu'à dire que la lettre de l'évêque de Nice refusant la croix n'est pas parvenue au ministère.
Et après?... Cette lettre existe, et a été publiée, il est inutile d'épiloguer là-dessus. Si elle n'est pas arrivée, c'est que M. Millerand [alors ministre du Commerce et de l'Industrie] pratique, même vis-à-vis de son collègue Waldeck, les manœuvres du cabinet noir!...
A la Légion d'honneur, on nous déclare que, si le gouvernement s'est passé, pour décorer l'évêque de Nice, d'une demande préalable de ce dernier, c'est que celui-ci, étant fonctionnaire, n'avait pas à solliciter la croix.
Quelques jours plus tard, le journal satirique Le Tam-Tam, dans son numéro du 10 février 1901, raille le gouvernement et livre la lettre croustillante que l'évêque avait fait parvenir au ministre:
Le gouvernement, ayant éprouvé le besoin de décorer un évêque, sans doute pour récompenser le clergé des éminents services qu'il rend à Marianne et des feux dont il brûle pour ses beaux yeux, a choisi l'évêque de Nice pour orner sa poitrine de l'étoile des braves. Or, il faut convenir que notre perspicace ministre a eu la main malheureuse. Car ledit évêque, qui répond au nom de Chapon, a refusé la faveur grande. Il a accompagné son refus d'une petite lettre écrite avec de la bonne encre.
Le poulet de Mgr Chapon ayant fait le tour de la Bresse, nous ne pouvons résister au plaisir de lui donner à notre tour son vol dans nos colonnes. Voici le volatile exact que nos grands confrères ont mutilé avec leur mauvaise foi accoutumée:
«Monsieur le ministre,
Il est du plus mauvais goût, sous prétexte que je m'appelle Chapon, de vouloir me soumettre au supplice de la brochette... décorative.
D'abord, la meilleure preuve que je ne suis pas aussi... neutralisé que mon nom semble l'indiquer, c'est que j'ai pris carrément mon parti.
Gardez votre ruban.
D'abord, il est rouge, et dans notre profession nous sommes un peu comme les taureaux; le rouge nous fait loucher, à moins qu'il ne serve à teindre notre chapeau.
Je vous retourne votre croix en colis postal: celle du calvaire me suffit.
Tout Chapon que je suis, ce n'est pas avec cela que vous me farcirez.
Agréez mes salutations distinguées.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Droit d'injure ou une curieuse législation méridionale
D'après «Musée universel», paru en 1873

On connaît la vivacité de langue des méridionaux. Il est rare que cette vivacité ne s'en tienne pas à une exubérance de gros mots. Le droit de s'injurier, sans que cela tire à conséquence, est un de ceux qui paraissent leur avoir été de tout temps le plus cher.
Nous en trouvons un curieux exemple dans un des chapitres du traité soumis en février 1448 par les consuls de la ville de Cannes à l'approbation de l'abbé de Lérins, leur seigneur. Entre autres privilèges que réclament du puissant abbé ses hommes-liges et sujets, figure celui-ci:

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«Ch. 25. Item. Pour les paroles injurieuses dites par les habitants les uns les autres au conseil qu'ils tiennent, comme aussi par les femmes au four pour cuire leur pain, on ne puisse faire aucune information ny chastiment, ni aussi celui ou celle contre lequel ou laquelle telles parolles seront esté proférées les puissent réputer injures.»
A cette demande étrange des Cannois, la teneur de la réponse de l'abbé fut:

«Des paroles légères et non autres, il plaît.» L'abbé Alliez qui cite dans son travail sur les Iles de Lérins un certain nombre de chapitres du traité en question signale, à propos de ce droit de s'injurier impunément réclamé par les anciens habitants de Cannes, qu'au milieu du XIXe siècle on entendait encore quelquefois dans le pays, au milieu d'une dispute, ces mots: Francs de procès! Cela signifiait qu'avant de s'injurier ou de se battre on renonçait d'avance, en présence de témoins, à toute poursuite judiciaire ultérieure.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Chocolats du Nouvel An: indigeste et abêtissante denrée?
D'après «Le Monde illustré», paru en 1857

En 1857, un journaliste du Monde illustré s’insurge contre une mode exécrable, envahissante et obéissant selon lui à de prosaïques impératifs économiques, consistant à offrir chaque premier jour de l’an depuis 1848, des chocolats aux formes improbables se parant d’emballages clinquants et faits de ce cette «denrée collante et fadasse» osant se délayer dans du lait

Les événements de 1848 modifièrent foncièrement l'usage des étrennes. Aux dons élégants, choisis, précieux, que les hommes reconnaissants envoyaient aux personnes qui avaient pu ou su leur être agréables ou utiles, succédèrent brusquement les expédients économiques. On cessa de s'adresser au bijoutier, au dépôt des futilités en vogue, pour aller chez le confiseur avec une économie de 75 pour cent. Tel qui offrait jadis une bague, un bracelet ou un petit meuble d'art, envoya un sac de marrons glacés ou une boîte de pralines. Les marchands de chocolat profitèrent tout particulièrement de la situation, vu le bon marché de leur denrée, et se manifestèrent en annonces et réclames désordonnées.

Aimez-vous le chocolat? Je suis du grand parti national qui l'exècre aussitôt après en avoir croqué l'équivalent d'un centimètre cube. Le mal est fait aujourd'hui, et, lancés par la révolution de février, les chocolatiers ont pris, dans l'industrie parisienne, une place déplorable! Connaissez-vous rien d'absurde comme les monuments ou objets divers dont ils croient orner leurs étalages? Là, c'est l'arc de triomphe de l'Etoile – ou les chevaux de Marly – ou des potiches forme chinoise. Voilà un panier d'osier galvano-plasté, ou... plastiqué (horreur!), rempli de fleurs... en chocolat; est-ce assez ridicule? Chez cet autre, le chocolat déshonore les formes divines de la Vénus de Milo, ou ridiculise les traits bonasses de Béranger. J'ai vu hier un jeu d'échecs en chocolat; Marie-Antoinette en chocolat; un bracelet en chocolat; une main élégante et fine qui avait eu la faiblesse de se laisser mouler dans cette pâte noirâtre et grossière!

Et c'est, soyez-en sûr, seulement depuis mil huit cent quarante-huit, que le chocolat a pris ces développements furieux. Les industriels qui le perpètrent sont aujourd'hui partout, dans les plus beaux endroits de la ville, avec leurs machines à haute et basse pression. Leurs roues, leurs cylindres, leurs engrenages font un bruit qui ameute les flâneurs stupides devant les glaces dépolies contre lesquelles la vapeur broie un cacao de plus en plus envahissant. Cette lourde, indigeste, somnifère et abêtissante denrée fait, d'années en années, de redoutables progrès, et, en outre, beaucoup de taches. Elle prend toutes les formes et tous les goûts pour s'introduire subrepticement dans toutes les familles, survivant avec fureur à ces années 1848 et 1849, qui la rendirent un moment nécessaire, plus qu’économique.

Celte année surtout, il y a, de la part du chocolat, des roueries incroyables pour se maintenir ailleurs que dans les cuisines. Il a pris des aspects politiques, religieux, artistiques, tout! Sa pâte intrigante s'est coulée dans tous les moules, et si vous ne connaissez pas M. Ferdinand de Lesseps lui-même, le voilàà cet étalage. A côté de lui, c'est une bulle, toujours en chocolat, qui ferme à clef! Puis ce sont les lions de Barye, ces terribles modèles, originairement coulés dans le plus terrible métal, le bronze. Peut-on, sans jeu de mots, voir rien de plus bête?

La preuve que cette denrée collante et fadasse sait bien qu'elle est écœurante et qu'elle empâte avec une prompte satiété, c'est qu'elle fait toutes sortes d'efforts pour se déguiser en autre chose. Elle se parfume à la vanille, au citron, au salep de Perse, ou à la menthe... une autre horreur! Le chocolat fait même semblant d'être au café, ou bien il se met en collaboration atroce avec le lait d'ânesse pour les poitrines faibles. Ajoutez tous les papiers, les clinquants, les faveurs, les cartonnages, les déguisements, enfin, dont il s'affuble, espérant n'être pas reconnu.

Récapitulons: il se fait hanneton, buste ou praline, voilà pour la forme; premier déguisement. Il s'assimile, s'incorpore toutes les saveurs, tous les goûts qu'il peut; second déguisement. Il s'enveloppe de tous les papiers, paillons ou brimborions qu'il trouve, autre déguisement! N'est-ce pas là autant d'aveux de son impuissance, de son manque de charme intrinsèque? S'il valait quelque chose autrement que délayé dans du lait, de loin en loin, à la table matinale, le chocolat aurait-il ce recours désespéréà tant de déguisements?

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Le titre de «roi de France et de Navarre» au XIVe siècle
D'après «Bibliothèque de l'Ecole des chartes», paru en 1900

Quelques rois au commencement du XIVe siècle portèrent le titre de roi de France et de Navarre. Quels sont exactement ceux auxquels il appartient? Si nous consultons le Manuel de diplomatique de Giry, il nous dit: «Seuls en Europe, les souverains de la France ne firent jamais d'addition permanente au titre de roi de France. Les provinces qu'ils réunissaient les unes après les autres à la couronne ne se distinguaient pas du royaume; le roi qui les incorporait au domaine royal n'acquérait donc pas de titre nouveau. Il faut faire une seule exception pour le royaume de Navarre apportéà Philippe le Bel par sa femme Jeanne de Navarre et qui resta uni au royaume de France jusqu'à la mort de Charles le Bel (1328). Les rois de France pendant cette période joignirent à leur titre celui de roi de Navarre (Francorum et Navarre rex).»

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Ainsi, l’auteur du Manuel de diplomatique suppose que les rois Philippe IV le Bel (1285-1314), Louis X le Hutin (1314-1316), Jean Ier le Posthume (qui ne vécut que cinq jours), Philippe V le Long (1316-1322), Charles IV le Bel (1322-1328), ont joint à leur titre celui de roi de Navarre. Or cette affirmation est inexacte. Jamais Philippe le Bel n'eut ce titre. Jeanne, étant restée propriétaire des biens qu'elle avait apportés en dot, conserva son titre de reine de Navarre pendant toute sa vie, et immédiatement après sa mort (4 avril 1305), Louis X son fils aîné lui succéda dans ce royaume. Au reste, dans aucun des nombreux actes de Philippe le Bel conservés dans les registres de la chancellerie ou déjà publiés, nous ne l'avons trouvé avec le titre de roi de France et de Navarre.

Après la mort de Louis X, le royaume de Navarre eût dû revenir à sa fille Jeanne, née le 28 janvier 1311; mais Philippe V, après l'avoir administré en qualité de tuteur, se le fit attribuer en 1318, par traité conclu avec Eudes IV, duc de Bourgogne, oncle maternel de Jeanne, moyennant une indemnité. Philippe V n'ayant pas laissé d'héritiers mâles, à sa mort la Navarre aurait dû en vertu de ce traité revenir à Jeanne. Charles le Bel lui succéda néanmoins au royaume de Navarre comme à celui de France et fit renouveler à son profit la transaction de 1318.

Le 1er février 1328, Charles IV mourut, laissant sa femme Jeanne d'Evreux enceinte. Jusqu'au 1er avril de cette même année, jour où elle accoucha d'une fille, Philippe VI de Valois fut nommé régent des royaumes de France et de Navarre; mais après cette date, l'assemblée des états du royaume, réunie sous la présidence de Philippe VI, proclama Philippe d'Evreux et Jeanne, fille de Louis X, roi et reine de Navarre, comme fief tombant en quenouille, au préjudice de leurs compétiteurs. A aucune époque donc, Philippe VI ne porta le titre de roi de France et de Navarre; mais seulement du 1er février au 1er avril 1328, celui de régent des royaumes de France et de Navarre.

Ainsi, comme conclusion, il y a trois rois seulement qui portèrent au XIVe siècle le titre de roi de France et de Navarre: Louis X, Philippe V et Charles IV, et c'est à tort qu'on l'a attribué quelquefois à Philippe IV ou à Philippe VI.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Treize février 1866. Les frères Jesse et Frank James pillent leur première banque. Durant près de 15 ans, Jesse et Frank redistribuent une partie du butin aux pauvres dans le Missouri. S'il faut en croire la légende...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 13 février 1866, la modeste bourgade de Liberty, dans le Missouri, est endormie comme d'habitude. Que le pape ait démissionné les laissent aussi froids que du marbre. Les habitants profitent de la paix retrouvée après l'effroyable guerre de Sécession. On se croirait dans un décor d'Hollywood avec la prison, le saloon, le barbier et la banque. John Wayne se cure les dents en remontant la rue principale. Le shérif Henry Fonda le surveille du coin de l'œil.

C'est une journée comme une autre. À l'intérieur de la Clay County Savings Bank, le vieux Greenup Bird somnole à la caisse, tandis que son fils William parle avec un client. Atmosphère relax. Jamais sur le territoire américain, un outlaw n'a encore osé piller une banque en temps de paix. Les minutes s'écoulent lentement. Un môme pénètre dans la banque avec un télégramme à la main. Il le tend à Greenup Bird qui lit avec étonnement l'ordre de la direction new-yorkaise: "Vérifiez l'absence de tout compte ouvert au nom de Jérôme Cahuzac..."

Rafale de balles… Au même moment, une douzaine d'hommes à cheval arrivent en ville. Ils remontent rapidement la rue principale avant de s'arrêter devant la Clay County Savings Bank. Ils ont autant l'air de plaisanter que les salariés de Goodyear faisant le siège de leur direction. Trois jours plus tard, le journal La Tribune rapporte les faits: "Il apparaît que durant l'après-midi entre dix et douze hommes entrèrent en ville et deux d'entre eux pénétrèrent dans la Clay County Savings Bank, demandant au clerc, M. William Bird, de faire la monnaie d'un billet de 10 dollars. Comme il s'y préparait, ils ont braqué leurs pistolets sur lui et sur son père, M. Greenup Bird, le caissier, les faisant tenir tranquilles tandis qu'ils pillaient la banque." L'article ne mentionne pas le nom des auteurs de ce premier hold-up de l'Ouest, mais il s'agit de la bande des frères Jesse et Frank James. C'est leur premier braquage d'une très longue série qui s'étalera sur quinze ans.

Pétrifiés de peur et de surprise, les deux employés s'empressent de remettre 60 000 dollars en or et en bons aux deux braqueurs, avant d'être enfermés dans le coffre. Les deux hors-la-loi ressortent, sautent sur leurs chevaux et s'enfuient au grand galop avec leurs compagnons. Le bruit de la cavalcade fait sortir les habitants sur le pas de leur porte. Ils sont accueillis par une grêle de balles tirées par les fuyards. Le jeune George Wymore, 19 ans, s'effondre, tué net.
Les passants mettent un certain moment à réaliser que leur ville a eu l'immense privilège d'être le théâtre du premier braquage de banque dans l'Ouest en temps de paix. Les hommes reprennent vite leurs esprits et sautent à cheval pour se lancer à la poursuite des pillards. Mais la neige commence à tomber, effaçant leurs traces. On ne les reverra jamais. Malgré la récompense de 5000 dollars offerte par la banque à qui rapportera les 60 000 dollars volés.

Des Robin des bois?... Les deux frères James sont alors très jeunes. Jesse a 18 ans et Frank 23. Ils sont nés près de Kansas City d'un père pasteur qui les abandonne tôt pour se faire chercheur d'or en Californie. Leur mère se remarie plusieurs fois. Quand la guerre de Sécession commence, Frank, l'aîné, s'enrôle dans les troupes sudistes. Jesse qui n'a que 16 ans ne peut pas l'imiter, aussi rejoint-il la bande de William Quantrill qui poursuit une guerre de guérilla, massacrant la population du nord du Missouri et du Kansas. Ces francs-tireurs formés en Afghanistan commettent des crimes odieux qui scandalisent leur propre camp. Jesse quitte la bande en 1865 pour rejoindre sa mère fermière au Nebraska, où Frank le retrouve.

Mais la vie est dure, il faut emprunter de grosses sommes auprès des banques, lesquelles n'hésitent pas à s'emparer des biens des fermiers incapables de rembourser. Révoltés par cette manifestation du plus pur capitalisme américain, les deux frères James décident de faire justice eux-mêmes. Ils constituent une bande pour s'attaquer à la banque de Liberty. Encouragés par ce premier vol, ils récidivent en octobre à Lexington.
La légende prétend qu'après avoir lu l'histoire de Robin des bois, Jesse s'est mis à donner l'argent volé aux pauvres gens. Avec les frères Younger, ils attaquent leur premier train le 21 juillet 1873 et la première diligence le 15 janvier 1874. Jesse est abattu par derrière le 3 avril 1882 par un complice qui voulait toucher la récompense promise pour sa capture "Dead or alive". Frank lui survit durant plus de trente ans, décédant d'une crise cardiaque en 1915. Aujourd'hui, des milliers de touristes visitent la banque de Liberty toujours debout. De quoi ne plus lui faire regretter les 60 000 dollars volés par les frères James.

13 février 1866. Les frères Jesse et Frank James pillent leur première banque.
© Le Point.fr - Publié le 13/02/2012 à 00:13 - Modifié le 13/02/2014 à 00:00

 

 

Pour l’éphéméride du treize février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/13/29198885.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, ça doit être terrible pour ce brave chien de Charlie, d'être ainsi doux minet avec une grosse chatte déguisée en tigresse devant laquelle il lui faut ramper…

 

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Ben pour la zique de ce vendredi 13… On va se faire un plaisir en continuant avec le groupe de Dire Straits en concert à Wembley Arena … Il est où ce temps lointain où on s’éclatait dans les bastringues de fin de semaine…Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=l-qwvSn6Euk

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Constitution_27052005

La petite Sarah, dix-sept ans, pleure.
Son père découvre qu'elle est enceinte.
- De qui?
- D'Elie Epstein, le milliardaire.
Le père va le trouver.
Elie Epstein est en conseil d'administration, au 52eétage de son propre gratte-ciel.
Voyant arriver le père de Sarah, il suspend le conseil, fait sortir tout le monde et dit au père:
- Je sais pourquoi tu es venu. Ecoute, on va s'arranger. J'offre 10 millions de dollars à la petite, 1 million de dollars à toi et à sa mère, plus cinq cent mille dollars par jour au petit qui va sans doute naître.
Le père dit:
- OK, mais si elle fait une fausse couche, tu lui donnes une deuxième chance?

 G9_1945 

Un comptable a été accusé de fraude; Il a été jugé coupable et envoyé en prison. On le place dans la cellule d'une montagne de muscle... Comme c'est la première fois qu'il fait de la prison, il demande à son colocataire:
- Qu'est-ce qu'on fait pour tuer le temps ici?
- On joue à des jeux.
- Quel genre de jeux?
- On joue au Papa et à la Maman: Lequel des deux tu veux être?
Le comptable réalise qu'il est dans la merde et il se dit "je crois que je préfère mettre plutôt qu'être mis" et il dit
- Je veux être le Papa!
- Allez Papa, viens sucer Maman!

 incontinence

- C'est Marius qui se gare en vrac devant son bistrot habituel avec sa BMW. Il entre et trouve ses potes, Olive et Marcel au comptoir.
- Salut les gars! s'exclame Marius
- Salut à toi, Marius. Dis-nous, où tu étais passé ce week-end? On t'as attendu pour faire une partie de belotte.
- Ben, ce week-end je suis alléà la chasse, con!
- Et alors, ça a marché!
- Du tonnerre les gars. Faut que je vous raconte!
-...
- Samedi, j'ai vu qu'il faisait beau et je me suis dit: " Marius, faut aller à la chasse, ça doit grouiller de gibier"
- Et alors?
- Ben, j'ai pris mon fusil et je suis allé dans la forêt et au bout de 5 mn, devant moi à 50 m un chevreuil Ennormmme! Je le vise, je le tire et PAN d'une balle il tombe raide mort.
- Et tu l'as ramené?
- T'es fou! Il était trop gros. J'ai pris mon couteau j'ai coupé une cuisse et je l'ai mise sur mon épaule.
- Et après tu es rentré?
- Ma non! Une si bonne journée, fallait continuer!
- Alors?
- Au bout de 10 mn, devant moi, un sanglier Ennormme mais vraiment énorme.
- Tu l'as eu?
- Et comment que je l'ai eu, mais il était tellement gros que j'ai pris mon couteau et après avoir coupé une cuisse je l'ai posée sur mon autre épaule.
A ce moment-là, un collègue de Marius fait irruption dans le bar en disant:
- Marius, vas vite garer ta caisse. Les flics sont là et commencent à verbaliser toutes les voitures!
Ni une ni deux, Marius sort garer sa voiture et revient dans le bar
- J'ai eu chaud les collègues, mais au fait, j'en étais où de mon histoire?
- Tu avais une cuisse sur chaque épaule!
-??..........?? Ah ouais!............ Alors à ce moment-là, je lui ai bouffé la chatte!!!

 victoires_ref

La belle-mère est à l'agonie à l'hôpital.
Le téléphone sonne et le mari répond... Le docteur:
- Monsieur, j'ai une très mauvaise nouvelle pour vous. La femme juste derrière le mari:
- Qui est-ce?
Que dit-il?
Le Mari:
- C'est le Docteur, il dit que belle-maman est guérie et qu'elle va revenir à la maison!

 vinexpo

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C'est vendredi... le réveille-matin, après sa dernière prestation de la semaine est en pause pour le week-end ou pour les plus vernis pour les vacances de février... et pour la dernière fois de cette semaine, le petit déjeuner pris comme d'habitude sur le pouce et sitôt levé que le retard s'est déjà installé et le stress aussi... Les routes sont bonnes mais peut-être glissantes par endroit avec le brouillard givrant... L'arrivée à l'heure est presqu'une fête et c'est autour du premier café que les prévisions du programme du week-end importe plus que le labeur à abattre cette journée... En ces jours de neige et de froidure intense, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

 89359113_p

 

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