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Éphéméride du seize février

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«S'il neige à la Saint Pamphile, tes moufles il faut que tu enfiles.»

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«À la Sainte-Julienne, il faut toujours que le soleil vienne; s’il luit peu, bon pour les bœufs; s’il luit prou, c’est un bon août.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi, nouvelle semaine, pour certains ce sera la reprise du travail après les vacances d'hiver, pour quelques-uns, avec la gueule de bois du lendemain du carnaval ce ne sera pas la joie de se rendre au travail... mais pour la majorité du petit peuple, c'est avec le cœur léger et le pas alerte qu'on reprend le turbin... 

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -1° et un ciel peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce lundi, nombreux bancs de brouillard et de stratus entre le Jura et les Préalpes jusque vers 800 à 900m d'altitude se dissipant généralement au fil des heures. Sinon et dans les autres régions, temps dans l'ensemble ensoleillé malgré le passage de voiles d'altitude, plus étendus dans les Alpes. En Valais, résidus nuageux encore présents en début de journée et ciel encore nuageux le long de la frontière italienne avec les derniers flocons. Frais sous la grisaille, sinon températures agréables. Températures prévues pour lundi: minimales -2 à 0°à basse altitude, maximales 3 à 8° selon la persistance des grisailles. Dans les vallons jurassiens à 1000m: minimales -14 à -5°, maximales 3 à 5°. En montagne: -4 à 0°à 2000m, -10°à 3000m. Vents faibles et variables à basse altitude. Du sud faible à modéré sur les crêtes du Jura et en haute montagne, quelques bouffées de foehn dans les vallées alpines...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison, perturbée à souhait... AVEC UN DÉPARTEMENT EN ALERTE ORANGE... eh oui c'est l'hiver... Avec pour ce jour: en matinée, en Corse, sur le littoral de la Côte d'Azur, le temps reste perturbé. Les précipitations sont forte et orageuses sur l'Est de l'île, plus discrètes sur la façade ouest et le sud des Alpes. Il neige abondamment sur l'Est de la Corse au-dessus de 1300 M. Soyez prudent en Haute-Corse, limitez vos déplacements.
Sur les sommets des Alpes frontalières, des chutes de neige se produisent.
Du massif alpin au golfe du Lion, les Pyrénées et leur piémont, le ciel est lumineux malgré des bancs de nuages élevés. Ils s'épaississent l'après-midi sur l'ouest du massif.
Plus au nord, le ciel est bien gris. Des grisailles matinales parfois givrantes au nord sont présentes au nord de la Loire et dans le Nord-est. Elles évaluent lentement en matinée. L'après-midi se passe sous un ciel triste, seuls les sommets bénéficient de petites éclaircies. En fin de journée, des pluies abordent la Bretagne puis gagnent la Normandie et la façade océanique.
Le vent de nord-est, la tramontane sont soutenus dans le Sud.
Minimales 1 à 4 °C sur l'ouest et le sud, 0 à -3 ailleurs. Maximales 5 à 10 °C, jusqu'à 15 sur la Baie des Anges.

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28° - 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27° - 31°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 30° - 31°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30° - 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30° - 32°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, averses éparses avec des températures de 31°; ciel couvert, averses fréquentes aux Marquises avec des températures de 26°; faible neige et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -3°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:36 et le coucher du soleil se fera à 17:59 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables de février en France 

TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu... : 

Mercredi 18 février à 06h28, coefficient 96, à 18h55, coefficient 103
Jeudi 19 février à 07h17, coefficient 109, à 19h43, coefficient 113
Vendredi 20 février à 08h03, coefficient 116, à 20h27, coefficient 118
Samedi 21 février à 08h47, coefficient 117, à 21h10, coefficient 115
Dimanche 22 février à 09h29, coefficient 111, à 21h49, coefficient 106
Lundi 23 février à 10h09, coefficient 99, à 22h27, coefficient 91

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1956: la neige recouvrait la Belgique. Elle était abondante dans le Flandres et le Hainaut avec des épaisseurs de 23 cm à Middelkerke, 26 à Wevelgem et 34 cm à Ramegnies. 
En 1961: la température maximale sous abri culminait à 15,3 degrés au Mont-Rigi et 17,2 degrés à Florennes 

 

Les Fêtes nationales du Jour 

Lituanie

Fête Nationale en Lituanie 
Ce jour, en Lituanie, on commémore la restauration d'un Etat indépendant face à la Russie et l'Allemagne, proclamée le 16 février 1918 

 

Les expressions françaises décortiquées

Charger la barque, la mule
Exagérer, trop en rajouter, au-delà du raisonnable.

Accabler quelqu'un ou saturer quelque chose
Avoir trop d'ambition (dans les affaires ou en politique)

Origine
Si vous prenez une barque de taille ordinaire et que vous casez dedans une dizaine de mules, il est incontestable que la barque va couler.
Si vous prenez une mule et que, de chaque côté de son bât, vous lui fixez une barque remplie de cailloux, elle va vous regarder d'un œil torve et réprobateur avant de s'écrouler par terre.
Dans les deux cas, donc, si vous chargez de manière démesurée l'un ou l'autre, vous courez au-devant d'ennuis, votre moyen de transport n'étant plus capable de remplir son rôle.
Voilà pour le sens propre assez limpide de ces deux expressions aisément compréhensibles, même si vous n'êtes pas un marin ou un conducteur de mule.
Leur signification métaphorique en découle plutôt logiquement.
En effet, quel employé de bureau fainéant (si, si, il en existe!) à qui on aura confié un boulot de deux heures à rendre dans cinq jours n'aura pas dit à son supérieur qu'il chargeait un peu trop la mule? Quel politique, à la veille d'élections, n'aura pas beaucoup chargé la barque de promesses qu'il était pourtant certain de ne jamais tenir? Quel coupable n'aura pas été accuséà tort de nombreux méfaits autres que ceux réellement commis? Ou, encore, nombreux sont les nouveaux entrepreneurs trop sûrs de leur projet qui, au moment de rechercher des fonds, auront un peu trop chargé la barque en prétendant faire exploser tous les compteurs de progression de leur chiffre d'affaires dans les six mois à venir?
Et, étrangement, bien que les barques ou les mules existent depuis de très nombreux lustres, et qu'en argot, le verbe charger signifie «exagérer» depuis la fin du XIXe siècle, ce n'est qu'à partir des années 1980 que les deux expressions sont apparues avec leur forme figurée.
À l'inverse, ne pas charger la barque (ou la mule), c'est procéder avec pondération, en se concentrant sur ce qui est indispensable.
Dans le monde du cyclisme, «charger la mule» (ou «se charger») veut aussi dire «se doper», un coureur chargéétant un coureur ayant absorbé d'une manière ou d'une autre quelques substances illicites destinées à lui procurer un peu de tonus et de résistance dans ses gambettes.
Mais, bien entendu, cela ne se produit qu'à l'insu du plein gré du coureur...
Vous n'avez jamais vu de barque? Qu'à cela ne tienne! Prenez une noix et, sans les briser, séparez en les deux moitiés de la coquille à l'aide d'un couteau. Enlevez le cerneau de la noix, remplissez votre lavabo, et posez sur l'eau la demi-coquille, le côté arrondi vers le bas. Vous avez là l'équivalent d'une mini-barque à propos de laquelle on peut spontanément dire «fluctuat nec mergitur». Maintenant prenez dix mini-mules et placez-les dans votre esquif. Vous constatez avec un grand désarroi que la coquille de noix coule avec les mules. CQFD. Votre expérience ne devrait donc pas faire d'émules, puisque vous les avez noyées.
Exemple
«Si on charge la mule des collectivités au-delà du raisonnable, elles se retrouveront rapidement dans l'impossibilité de faire face à leurs tâches nouvelles, sauf à augmenter terriblement les impôts.»

 

La France pittoresque

23 juin 1870: Gustave Courbet refuse la Légion d’honneur
D’après «Gazette anecdotique littéraire, artistique et bibliographique», paru en 1891

Dans les dernières semaines du Second Empire, cependant que par décret du 18 juin 1870, rendu sur la proposition de Maurice Richard, alors ministre des lettres, sciences et beaux-arts, Gustave Courbet est nommé chevalier de la Légion d’honneur, l’éminent artiste pour qui «l’honneur n’est ni dans un titre, ni dans un ruban» mais «dans les actes, et dans le mobile des actes», s’empresse de refuser une distinction offerte par le ministre son ami, qui avait voulu lui faire la surprise du ruban rouge.
Voici la lettre adressée par Gustave Courbet au ministre Maurice Richard:

Paris, le 23 juin 1870.
Monsieur le Ministre,
C’est chez mon ami Jules Dupré, à l’Isle-Adam, que j’ai appris l’insertion au Journal officiel d’un décret qui me nomme chevalier de la Légion d’honneur. Ce décret, que mes opinions bien connues sur les récompenses artistiques et sur les titres nobiliaires auraient dû m’épargner, a été rendu sans mon consentement, et c’est vous, Monsieur le Ministre, qui avez cru devoir en prendre l’initiative.

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Autoportrait dit Le Fumeur de pipe, par Gustave Courbet

Ne craignez pas que je méconnaisse les sentiments qui vous ont guidé. Arrivant au ministère des beaux-arts après une administration funeste qui semblait s’être donnéà tâche de tuer l’art dans notre pays, et qui y serait parvenue, par corruption ou par violence, s’il ne s’était trouvéçà et là quelques hommes de cœur pour lui faire échec, vous avez tenu à signaler votre avènement par une mesure qui fit contraste avec la manière de votre prédécesseur [le maréchal Vaillant, ministre de la Maison de l’empereur et des beaux-arts]. Ces procédés vous honorent, mais permettez-moi de vous dire qu’ils ne sauraient rien changer ni à mon attitude, ni à mes déterminations.
Mes opinions de citoyen s’opposent à ce que j’accepte une distinction qui relève essentiellement de l’ordre monarchique. Cette décoration de la Légion d’honneur, que vous avez stipulée en mon absence et pour moi, mes principes la repoussent. En aucun temps, en aucun cas, pour aucune raison, je ne l’eusse acceptée. Bien moins le ferai-je aujourd’hui que les trahisons se multiplient de toutes parts, et que la conscience humaine s’attriste de tant de palinodies intéressées. L’honneur n’est ni dans un titre, ni dans un ruban: il est dans les actes, et dans le mobile des actes. Le respect de soi-même et de ses idées en constitue la majeure part. Je m’honore en restant fidèle aux principes de toute ma vie: si je les désertais, je quitterais l’honneur pour en prendre le signe.
Mon sentiment d’artiste ne s’oppose pas moins à ce que j’accepte une récompense qui m’est octroyée par la main de l’État. L’État est incompétent en matière d’art. Quand il entreprend de récompenser, il usurpe sur le droit public. Son intervention est toute démoralisante, funeste à l’artiste, qu’elle abuse sur sa propre valeur, funeste à l’art, qu’elle enferme dans des convenances officielles et qu’elle condamne à la plus stérile médiocrité. La sagesse pour lui est de s’abstenir. Le jour où il nous aura laissés libres, il aura rempli vis-à-vis de nous tous ses devoirs.
Souffrez donc, Monsieur le Ministre, que je décline l’honneur que vous avez cru me faire. J’ai cinquante ans, et j’ai toujours vécu libre. Laissez-moi terminer mon existence, libre; quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi: Celui-là n’a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est le régime de la liberté!...
Veuillez agréer, etc.
Gustave Courbet.

En dépit de cette phraséologie, le nom de Courbet fut maintenu sur les registres de la Légion d’honneur. Il n’en fut rayé que l’année suivante, à la suite d’un décret dont voici le dispositif: «Gustave Courbet, artiste peintre, est rayé des matricules de la Légion d’honneur à partir de la date de la condamnation ci-après mentionnée:
«Condamné le 2 septembre 1871 à six mois de prison et à 500 francs d’amende pour avoir provoqué, comme membre de la Commune, par abus d’autorité et de pouvoir, à la destruction de la colonne de la place Vendôme. Fait à Versailles, le 19 février 1872. Signé: A. THIERS.»

Les Archives historiques nous donnent la curieuse relation d’une entrevue que le peintre Courbet eut avec Thiers quelques jours après avoir écrit la lettre, en date du 23 juin 1870, adressée au ministre des Beaux-Arts, Maurice Richard, pour refuser la croix de la Légion d’honneur. Ce récit est pris dans des fragments de mémoires laissés par Courbet sur les événements de 1870-71.
La conversation roula d’abord sur les sentiments républicains de Courbet, que Thiers ne partageait pas, et sur la question du paupérisme. Laissons maintenant la parole à Courbet

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La Côte d’Etretat (1870), par Gustave Courbet

Changeant de conversation, il me dit: «C’est comme la question de l’éducation du peuple: trouvez-vous cela bien nécessaire? Quand ils sauront lire et écrire, ils seront bien plus avancés! Ils deviendront absurdes, et voilà tout.» Je lui objectai qu’il était ingrat, qu’il semblait renier son origine, et que, pour être juste, il fallait reconnaître que les trois quarts des hommes qui se distinguaient dans le monde étaient des hommes partis de très bas.
Puis il continua en me demandant combien je comptais de républicains à cette heure d’après les nouvelles élections. Je lui répondis: «Deux millions cinq cent mille. - Eh bien! moi, dit-il, j’en compte quinze cent mille, et encore vous avez mes électeurs. - J’admets, Monsieur Thiers, et j’en trouve encore trop. Croyez-vous qu’il y ait plus de cinq cent mille hommes en France qui raisonnent leur opinion? Non, n’est-ce pas? Par conséquent nous sommes suffisamment nombreux. Devinez combien nous étions de républicains en 48? Eh bien! nous étions six mille: la preuve, c’est que la province a marché sur Paris. Vous voyez, Monsieur Thiers, qu’ils ont fait des petits. Ce sont les journées de juin et le despotisme de l’empire qui les ont fait pousser; ils renaissent de leurs cendres comme les mouches. - Bonne chance pour la république, me dit-il, puisque vous y croyez; quant à moi, je crois que je ne serai jamais républicain. - Vous ferez bien, lui dis-je, car, comme dit Brillât-Savarin, on naît rôtisseur et on devient cuisinier. En république, c’est de même.»
Je ne croyais pas dire si juste. Quelques instants après il me dit: «Je ne puis pas comprendre qu’un artiste puisse être républicain. Ce n’est pas votre monde.» Ce à quoi je répondis que je n’appartenais à aucune classe dans la société, que je n’appartenais qu’à l’idée, et que, lorsque j’avais raison en me manifestant, j’avais toutes les classes pour moi; mais qu’indépendamment de cela, malgré la persécution de l’empire à mon égard, j’avais fort bien vécu tout ce temps, tout en lui tenant tête ouvertement, sans dévier d’une ligne de mes principes, avec mes six mille républicains.
Nous causâmes encore longtemps, sans nous entendre, sur la république.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Conférence du désarmement en 1932: la position de la France entendue mais pas suivie
D’après «Bec et ongles» paru en 1932

Quelques jours après l’ouverture de la Conférence mondiale du désarmement en 1932, le journal Bec et ongles publie une caricature de Joseph Paul-Boncour, sénateur y représentant la France

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Joseph Paul-Boncour

Avocat et membre du Parti Républicain Socialiste, le sénateur du Loir-et-Cher Joseph Paul-Boncour est délégué de la France à la Société des Nations, lors de la Conférence mondiale pour la réduction et la limitation des armements de 1932-1934 qui s’ouvre à Genève le 2 février 1932 et au sein de laquelle 59 puissances sont représentées.
Elle vise à enrayer la course aux armements engagée dès le lendemain de la Première Guerre mondiale, la France plaidant en faveur de la mise en œuvre d’une force internationale. Cette conférence sera un échec, le chancelier Hitler retirant l’Allemagne des négociations en octobre 1933, ce pays initiant dès lors un réarmement massif. 

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Caricature de Joseph Paul-Boncour parue dans "Bec et ongles" le 6 février 1932 «Maître Boncour, sur une branche perchée, tenait dans son bec un rameau d’olivier... Pourvu qu’il ne le laisse pas tomber»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Fantômas: parution du tome 1 en février 1911
D’après «Le Petit Journal» du 17 février 1911

Une brève du Petit Journal du 17 février 1911 jour le présente ainsi: «Il existe à notre époque un personnage affolant, mystérieux, insaisissable qui, sous les aspects les plus divers, commet les pires atrocités: Il s’appelle Fantômas!
«Tout le monde va pouvoir lire les extraordinaires aventures de ce héros étrange qui provoque à la fois l’épouvante et l’admiration. Son histoire sera demain dans toutes les mains car il n’est personne qui ne se passionnera pour Fantômas! (Le volume comprenant 416 pages, soit plus de 25.000 lignes de lecture, est vendu partout exceptionnellement 35 centimes).»

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Couverture du tome 1 de Fantômas

En dernière page de l’édition du jour, figure la couverture du roman, en encart, avec le slogan suivant: «De tout temps, on a signalé l’existence de personnages mystérieux et redoutables. A l’heure actuelle, plus inquiétant que Cartouche, plus subtil que Vidocq, plus fort que Rocambole, Fantômas bouleverse et terrifie par ses forfaits la Société contemporaine.
«Pierre Souvestre et Marcel Allain ont spécialement écrit pour la Librairie Arthème Fayard, l’Histoire inimaginable, sans précédente, unique au monde, de cet énigmatique personnage, à la fois séduisant et tragique. Fantômas est le récit le plus passionnant qu’on ait jamais publié.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Personnages, biographies

Alexandre Brongniart
D’après un article paru en 1848

L’histoire rangera Alexandre Brongniart parmi ces hommes glorieux dont le génie s’est allumé dans les agitations fécondes de la Révolution. Il était de cette mémorable période de 1770, si extraordinaire par les naissances précieuses qui s’y sont en quelque sorte concentrées. Fils de l’architecte de la Bourse, Alexandre-Théodore Brongniart, Alexandre, né le 5 février 1770, devint élève de l’École des mines de Paris. Dès 1790 il fit un voyage minéralogique et technologique en Angleterre, et, à son retour, il fut attaché au Jardin des Plantes comme préparateur de chimie.

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Alexandre Brongniart

Lorsque toute la jeunesse de France s’ébranla pour couvrir la frontière, Brongniart, qui avait profité des loisirs que lui laissaient ses fonctions pour prendre ses inscriptions à l’École de médecine, fut attaché comme pharmacien à l’armée des Pyrénées. Son séjour dans ces montagnes ne fut pas perdu pour la science, non seulement par les observations géologiques qu’il put y recueillir, mais parce que ses habitudes du pays lui permirent, au risque de sa vie, de sauver Broussonnet, qui, menacé par la persécution, cherchait à gagner l’Espagne par la brèche de Roland, passage si bien connu de tous les géologues.
Mis en prison pour ce délit glorieux, il ne fut rendu à la liberté qu’après le 9 thermidor; et à peine revenu à Paris, il se vit chargé, malgré sa jeunesse, du cours d’histoire naturelle à l’École centrale des Quatre-Nations.

C’est là, dans ce brillant foyer, que sa carrière acheva de se décider. A l’époque de l’organisation de l’Université, c’est à lui que fut confié le soin de composer un traitéélémentaire de minéralogie, et il s’en acquitta de manière à satisfaire non seulement aux conditions du moment, mais à laisser à ses successeurs un modèle de tous les temps.
Si distinguée que fût déjà la carrière de Brongniart, elle n’était encore qu’à son aurore: c’est le concours de Cuvier qui devait en déterminer la splendeur. Comme presque tous les hommes éminents de cette époque, Alexandre Brongniart ne s’était point bornéà sa spécialité: la médecine l’avait mis sur la voie de la zoologie, où il était déjà connu par un travail sur les reptiles, demeuré classique; et si c’est un signe du génie que de savoir imposer des noms nouveaux, il n’a pas manquéà M. Brongniart, car les noms de Sauriens, de Batraciens, etc., qui sont aujourd’hui d’un usage vulgaire, viennent de lui, ainsi que la classification de ces animaux. Ces circonstances, aussi bien que sa modestie et la singulière amabilité de son caractère, le rendaient merveilleusement propre à une communauté d’études avec Cuvier, et rien n’est assurément plus méritoire pour lui que d’avoir si bien associé son nom à celui de son illustre ami, que non seulement il en est inséparable, mais que la part qui lui revient, pour avoir peut-être sembléà l’origine moins éclatante, ne sera pourtant pas, aux yeux de l’histoire, jugée inférieure, étant même le fondement de ce qu’il y a de plus grand dans les découvertes particulières à M. Cuvier.

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Brongniart. D’après un médaillon par David d’Angers.

On entend que nous voulons parler des ossements fossiles du bassin de Paris. Cuvier, appuyé sur les principes nouveaux dont il avait enrichi l’anatomie comparée, s’était mis dans l’esprit de restituer les animaux dont les débris se sont conservés dans les dépôts de nos environs; mais, comprenant que sa tâche, pour être sans lacune, demandait qu’outre les animaux, les dépôts dans lesquels leurs restes sont ensevelis fussent déterminés également, et ne trouvant pas dans ses études antérieures les connaissances minéralogiques nécessaires, il avait appelé Alexandre Brongniart, qui, tout en s’harmonisant avec lui par son savoir zoologique et la précision de son esprit, le complétait si excellemment par son habileté de géologue.

Il venait justement d’en donner une belle preuve en introduisant dans la science, et comme il a toujours fait, de la manière la moins ambitieuse, un de ces principes féconds dont les développements constituent des voies nouvelles: en étudiant l’Auvergne il avait signalé comme formés dans l’eau douce des terrains dont les coquilles avaient été reconnues par lui pour appartenir aux espèces qui vivent dans les fleuves.
C’était un pas tout nouveau, et immense en théorie, comme intronisant l’étude des circonstances de la formation des terrains au moyen de l’étude intermédiaire des circonstances de la vie chez les contemporains de ces terrains. Il revient à Brongniart d’avoir constaté qu’à mesure que l’âge des couches minérales se rapproche du nôtre, les animaux qui y sont ensevelis se rapprochent de plus en plus des types les plus élevés de l’ordre actuel, principe capital de la paléontologie.

Pendant près de soixante ans, Alexandre Brongniart n’a pas cessé un seul jour de s’appliquer. Ses repos étaient des voyages, toujours profitables à la science. En Suède et en Norvège, il posait les bases de la classification des plus anciens terrains fossilifères; en Italie, il scrutait dans le soin des volcans la physiologie de la terre; dans les Alpes, d’un regard aussi hardi qu’assuré, il pénétrait l’âge de ces sommets sublimes qui ont semblé si longtemps les contemporains de la création, et fondé sur l’autorité de ses principes, il les ramenait à l’époque de la craie et des terrains tertiaires, à l’admiration générale des géologues, empressés de se jeter à sa suite dans cette voie.

La science n’était pas la seule occupation d’Alexandre Brongniart. Depuis 1800, il était directeur de la manufacture de porcelaine de Sèvres, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort survenue le 7 octobre 1847; c’est dire que les beaux-arts et la technologie se disputaient aussi son esprit. Il appliquera ainsi ses connaissances en minéralogie et en chimie à la fabrication de céramiques. C’est par un magnifique ouvrage consacré aux arts céramiques qu’il a terminé sa longue et laborieuse carrière, rejoignant ainsi ses débuts, qui s’étaient faits par un ingénieux mémoire sur les émaux: en 1837, il a en effet entrepris avec Delafosse la rédaction d’un grand ouvrage intitulé Le Règne minéral ou Histoire naturelle des espèces minérales présentant leurs caractères et propriétés distinctives, leurs applications directes aux usages de la vie, leurs rapports entre elles, la place qu’elles occupent et le rôle qu’elles jouent dans la composition de l’écorce terrestre. L’ouvrage devait être prêt en 1838 et comporter trois volumes avec 15 à 20 planches. Mais Alexandre Brongniart avait trop présumé de ses forces, et à partir de 1843, Delafosse a terminé seul le travail. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Seize février 1899: Le président Félix Faure succombe à une fellation au palais de l'Élysée. Marguerite Steinheil met trop de cœur à l'ouvrage, son amant présidentiel ne résiste pas à l'aimable gâterie.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Président de la République depuis quatre ans, Félix Faure a pris une maîtresse comme tout bon Français de sexe mâle. Il s'agit de Marguerite Steinheil, 26 ans, qui change d'amant comme de chapeau. Son mari, le peintre Steinheil, qui poursuit ses propres amours, ne trouve rien à y redire. Au contraire même, puisque la nouvelle "relation" de son épouse lui vaut plusieurs commandes officielles. Comme cela, tout le monde y trouve son compte.
Félix Faure, qui n'aime pas rouler à scooter, a pris l'habitude de faire venir Mme S. au palais de l'Élysée à chaque fois qu'il a besoin d'une séance de relaxation. C'est Clinton qui lui a filé le tuyau: rien de plus déstressant qu'une petite turlutte de stagiaire ou de comédienne... Bref, en se levant le 16 février 1899, Félix fait porter un mot à sa maîtresse pour lui dire qu'il la recevra avec plaisir à 17 heures, après ses dernières obligations. La journée passe à toute vitesse. Le président s'apprête à accueillir sa visiteuse dans le salon bleu. Mais avant de la faire introduire, il prend une petite précaution pour ne pas se retrouver le drapeau en berne au moment fatal. C'est qu'il n'est plus un perdreau de l'année. Il affiche 58 ans, soit 29 de plus que sa maîtresse. Faute de Viagra, il avale un excitant. Il est prêt à la recevoir. L'huissier fait entrer la ravissante Mme Steinheil. Il n'y a pas de temps à perdre. Elle ouvre son corsage pour lui offrir une magnifique poitrine à rendre jalouse Lolo Ferrari.

"J'étouffe!"… Formée dans son extrême jeunesse par les membres de l'équipe de France de football, Marguerite va droit au but. Restant silencieuse, car son papa lui a appris à ne pas parler la bouche pleine, elle sent soudain la main de son amant se crisper sur sa tête. Elle s'apprête à interrompre sa prestation quand il se met à crier: "J'étouffe! J'étouffe! Je n'y vois plus!" Elle le libère, se relève, le voit s'effondrer, s'affole. Elle sonne les domestiques avant de s'enfuir par un escalier dérobé sans même prendre le temps de se rhabiller entièrement. Parvenue dans la rue de Marigny, Marguerite hèle un fiacre, le torse encore nu sous sa jaquette. Envoyé par Closer, le paparazzi Matthias Gurtler n'a même pas le temps d'armer son appareil photo... Pendant ce temps, les employés de l'Élysée découvrent le président allongé en pleine crise sur le divan. Le médecin qui accourt est impuissant à le sauver. Vers 10 heures, il meurt d'une congestion cérébrale, comme on dit à l'époque. Lorsque le prêtre mandé pour lui administrer les derniers sacrements se présente, quelques heures plus tard, il demande à un garde du palais: "Le président a-t-il encore sa connaissance?" s'attirant la réponse mythique: "Non, elle vient de s'enfuir par l'escalier de service."

La nouvelle de la mort de Félix Faure se répand rapidement. Le Journal du peuple écrit qu'il est mort d'avoir trop "sacrifiéà Vénus". Tout Paris comprend l'allusion. Les journalistes, apprenant que le président est décédé durant une fellation prodiguée par sa maîtresse Mme S., surnomment celle-ci "la Pompe funèbre". Le sobriquet fait fureur. Cette réputation attire même à la belle de nouveaux amants, parmi lesquels Aristide Briand et le roi du Cambodge.
La fin de Marguerite est moins glorieuse que son entrée dans le monde. Le 30 mai 1908, elle est retrouvée ligotée et bâillonnée dans son lit. Son époux a étéétranglé et sa mère est morte d'une crise cardiaque. Soupçonnée d'être l'instigatrice du crime de son mari, elle est cependant acquittée. Elle épousera ultérieurement un baron anglais et s'éteindra à 85 ans, on ne l'invente pas... dans le Sussex.

16 février 1899. Le président Félix Faure succombe à une fellation au palais de l'Élysée.
© Le Point.fr - Publié le 16/02/2012 à 00:05 - Modifié le 16/02/2014 à 10:09

 

Pour l’éphéméride du seize février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/16/29221759.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, en cette période de carnaval, a dû abuser de la dive bouteille car il n'est pas à jour avec le calendrier; il est en avance car cette année le mardi gras sera pour demain, le 17 février; une bonne cure de désintoxication de carême lui siéra bien à partir de cette date!

 

dicton0216

 

Ben pour la zique de ce jour de lendemain de Carnaval… on va continuer à se mettre au rythme d’époque avec des ancêtres qui jouent toujours… les Rolling Stones… Et qu’on entend périodiquement sans s’en lasser… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=t2vvCsLAW2I

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et automnal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...  

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bush102004

Rockfeller, à l’Age de 18 ans, fauché comme les blés, se balade dans la rue...
Il trouve une pomme sale par terre. Il la nettoie et la vend à un passant pour 50 cents...
Avec ses 50 cents, il achète deux pommes à 25 cents, pommes qu'il nettoie et revend 1$ à un passant.
Avec son dollar en poche, il achète 4 pommes, qu'il nettoie et qu'il revend...
2$ évidemment...
À 19 ans, il hérite de sa grand-mère....

 grossesse2

Moshé fréquente Sarah, la fille du rabbin Jacob et veut se marier avec elle.
Pour ce faire, il a besoin de l'autorisation du père.
En allant faire sa demande officielle chez le père de la jeune fille, le rabbin lui explique:
- Vois-tu, mon garçon, nous sommes juifs et nous avons une façon particulière de faire les choses. Si tu veux te marier avec ma fille tu dois d'abord passer une petite épreuve. Prends cette orange et reviens demain.
Le gars sort de là extrêmement surpris.
Le lendemain il revient voir le rabbin.
- Très bien, dit le père, qu'as-tu fait de l'orange? "
- Je l'ai mangée, j'avais faim. "
Le rabbin réplique:
- Très mal. Tu vois, chez-nous, on épluche l'orange et avec la peau nous faisons une délicieuse liqueur. Nous coupons ensuite l'orange en deux, donnons la moitié aux pauvres et l'autre moitié nous la répartissons dans la famille. La moitié des pépins nous les vendons au marché, l'autre moitié nous les gardons pour semer. Tu vois comme nous sommes!
- Bon, je vais te donner une autre opportunité. Prends ce saucisson et reviens demain.
Moshé part, un peu en rogne, et revient le lendemain.
- Alors, Moshé, qu'as-tu fait du saucisson?
- Avec la ficelle, j'ai fait des lacets pour mes chaussures, avec le petit métal gravé j'ai fait un pendentif pour Sarah, j'ai coupé le saucisson à moitié, j'ai donné la moitié aux pauvres et l'autre moitié je l'ai répartie dans la famille."
- Très bien! S'extasie le rabbin. Et.... qu'as tu as fait de la peau?
- Avec la peau j'ai fait un préservatif, j'ai tiré un coup avec votre fille et je vous apporte le contenu pour faire un yaourt. "

 parentalite

Dans un lycée en classe de Terminale, Le prof décide de faire l'élection du chef de classe. IL demande aux personnes qui veulent l'être de se lever: 2 candidats se lèvent DAVID et TOTO.
Le prof voyant cela décide alors de les nommer au lieu de passer par vote. Il dit:
- Vu que vous êtes deux c'est pas la peine de faire des votes, je vais choisir l'un d'entre vous et j'avoue que mon choix se porte sur toi David. Mais, est ce que tu POURRAS? Silence dans la salle
David prend la parole et dit:
- Oui Monsieur je POURRA
Quand TOTO entend ça il répond aussitôt:
- Monsieur on ne peut pas LE mettre chef de classe, il ne sait même pas conjuguer correctement le verbe POURRIR.

nonfumeur

Un homo décède et se présente devant Saint Pierre qui l'interroge sur sa vie sur Terre:
- Vous savez, ici ce genre d'attitude n'est absolument pas permise.
Il va falloir faire très attention.
A ce moment-là, il laisse tomber son stylo, et, tout en se retournant, se baisse pour le ramasser.
Voyant cela, l'homo ne peut se retenir:
il soulève l'habit de Saint Pierre et l'encule!
Saint Pierre, fou de rage, décide de l'envoyer purger ses fautes en enfer.
Quelques temps plus tard, repensant à l'incident, il décide d'aller rendre visite à Lucifer.
Mais, en franchissant les portes de l'enfer, il est surpris de constater qu'il y fait une température des plus fraîches, voir même glaciale pour l'endroit.
Il s'approche alors de Lucifer, qui grelotte dans un coin, et lui demande ce qui se passe.
Et Lucifer répond:
- Essaie voir de te baisser pour ramasser du bois!

 portable112004

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116

 

C'est lundi... le réveille-matin, est en pause pour les vacanciers de février, mais il a repris du service pour tous les autres, mêmes pour les fêtards du Carnaval dont le réveil sera plus pénible... Attention aux températures négatives par endroits et aussi au brouillards givrants... Les jours s'allongent et on commence à arriver de jour au travail... Pour la reprise, les lundis se suivent et souvent jusqu'à la pause de neuf heures, ce sera le papotage des événements du week-end et pour beaucoup la journée sera longue jusqu'à la fin du labeur... En ces jours de neige et de pluie, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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