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Éphéméride du vingt-cinq février

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Éphéméride du vingt-cinq février

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«À la Saint-Nestor, ne mets pas le nez dehors.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi, le milieu de la semaine et pour changer il ne fait pas un très beau temps avec pluie et neige au menu par endroit; moins de chance pour la dernière vague des vacanciers de février... Ce soir la semaine aura basculé et quand le jeudi est là, le sourire l'est aussi... Les jours s'allongent on est content de voir pointer le jour en arrivant au travail, mais à la fin du mois prochain on passera à l'heure d'été alors que le printemps sera à peine commencé...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 0° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, nuages résiduels le matin, plus nombreux sur le nord de la région et dans Alpes, puis passage à un temps ensoleilléà assez ensoleillé. Assez frais. Températures prévues pour mercredi: minimales -1 à 1°à basse altitude, maximales 6 à 8°. Dans les vallons jurassiens à 1000 m: minimales -5 à -3°, maximales 1 à 2°. En montagne: -5°à 2000 m, -12°à 3000 m. Bise faible sur le Plateau et le Léman. En montagne, vent du nord modéré, modéréà fort en haute montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison,,,assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 4 DÉPARTEMENTS... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: une nouvelle perturbation océanique va apporter un ciel couvert sur une bonne moitié ouest de l'hexagone avant la mi-journée. Un passage pluvieux balaiera toutes ces régions en matinée, l'après-midi les pluies généralisées se maintiendront surtout entre le Massif central et les Pyrénées, alors que les pluies deviendront plus faibles et éparses sur le quart nord-ouest. Sur le Massif central la limite pluie-neige se situera vers 600 à 800 m en matinée, avant de remonter vers 1500 m l'après-midi, les cumuls seront assez importants. Mais sur les Pyrénées et leur piémont les nuages vont encore se bloquer et donner des précipitations continues, marquées et durables, voire fortes sur la chaîne, avec un fort vent d'ouest à nord-ouest. On attend de forts cumuls de neige sur les Pyrénées. La limite pluie-neige sera en hausse, 1200 m à la mi-journée, puis 1800 m le soir. Attention au risque d'avalanche qui va devenir très important.
La perturbation n'atteindra la façade Est du pays qu'en fin de journée, on pourra espérer quelques éclaircies en matinée de l'Alsace et Lorraine aux Alpes avant l'arrivée des nuages et de pluies faibles. Sur le pourtour méditerranéen le ciel sera voilé mais assez lumineux, avec un vent de nord-ouest assez fort, jusqu'à 90 km/h en rafales. Les nuages resteront assez nombreux sur la Corse mais le risque d'averses disparaîtra.
Les gelées seront à nouveau fréquentes dans le nord-est, avec -3 à 1 degré de l'Avesnois et les Ardennes au Massif central, Alsace et aux Alpes, ailleurs les températures minimales iront de 0 à 6 degrés d'est en ouest, 4 à 8 sur les côtes et en Corse. Les maximales iront de 4 à 8 degrés sur le quart nord-est et le Massif central, elles atteindront 8 à 13 à l'ouest et 12 à 17 degrés au bord de la Grande Bleue...

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Pour l'Outre-mer: Mayotte, île de la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, Guyane française, impossible de lire les informations à cause d'un logo anti publicités; Polynésie française beau temps, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 30°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies aux Marquises avec des températures de 30°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -2°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:20 et le coucher du soleil se fera à 18:13 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de février en France 

TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90 

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1989: On observait une pression de 956,8 hectopascal à Uccle, record du jour
En 1955: Depuis le 9 février, on a observé des chutes de neige quotidiennes sur le pays

 

Les Fêtes nationales du Jour

Koweit

Fête nationale du Koweït
Le 25 février est la fête nationale du Koweït, la veille de la journée de la Libération, commémorant la libérations par rapport à l'Irak. 

 

Les expressions françaises décortiquées

Un ballon d'essai
Un premier jet d'une chose rendue publique, l'annonce d'un projet afin de vérifier comment il sera accueilli par sa cible

Origine
Les aficionados du rubgy peu férus des choses de l'aéronautique pourraient imaginer que cette expression vient de leur sport préféré où, à l'aide d'un ballon à la forme bizarroïde, on marque des essais. Mais il n'en est rien!
Il nous faut en effet remonter au XVIIIe siècle pour trouver le sens propre de cette appellation, celui où l'on se sert d'un ballon destinéà«essayer» les conditions météorologiques.
Imaginez-vous en effet à côté des frères Montgolfier (Lien externe) ou de Pilâtre de Rozier lorsque, un peu gonflés, ils voulaient effectuer une ascension avec leur engin volant.
Sachant que les conditions de vent au sol ne sont pas forcément les mêmes dès qu'on monte un peu en altitude, et afin de s'assurer qu'ils ne risquaient pas d'être entraînés trop loin une fois arrivés dans une couche de vent fort, ils lâchaient d'abord un petit ballon qui, en montant, leur indiquait s'ils pouvaient s'adonner sans risque à leur occupation. C'était ce ballon perdu qui s'appelait un ballon d'essai (pour rappel, c'est en 1766 qu'a été découvert l'hydrogène qui, en plus de l'air chaud, permettait aux ballons d'essai de monter en altitude alors que le premier vol humain avec une montgolfière date d'octobre 1783).
Bon, pour être franc, je ne suis pas certain que les Montgolfier ou Pilâtre de Rozier, les précurseurs du vol humain, utilisaient déjà des ballons d'essai, mais ils ont très vite été employés par les aérostiers qui ont suivi.
Et il n'a pas fallu beaucoup de temps ensuite pour que l'expression passe dans le langage au figuré.
En effet, pour exemple, en 1807, sous la plume du sieur Armand-Gouffé, on trouve le texte suivant: «Lorsque je publiai le premier volume de mes Chansons, je voulus lui donner un titre qui annonçât en même temps mes inquiétudes et mes projets, et je l'intitulai Ballon d'Essai; c'était, je crois, indiquer assez clairement que si cet essai n'était pas heureux, je m'en tiendrais là, de peur de m'exposer aux orages, si fréquents sur le Parnasse, surtout de nos jours.»
Il n'y a là aucun doute que l'expression est déjà bien employée dans son sens figuré actuel.
Exemple
«La soi-disant "french gaffe" de Nicolas Sarkozy relève sans doute d'une volonté tactique. Laisser aux députés UMP et à la presse le soin de dévoiler son plan, juste avant sa venue à Dublin, vaut comme un ballon d'essai.»

 

La France pittoresque

Vin de Champagne
D’après un article paru en 1851

La Champagne cultive presque exclusivement le plant appelé pineau, noirieu ou pur noir. Dans ce pays, comme partout, c’est le sol lui-même, et aussi la plus ou moins heureuse exposition de la vigne, qui font la qualité du vin. D’autres localités peuvent sans doute produire d’excellents vins mousseux; mais il n’y a que la Champagne pour faire du vin de Champagne, même de qualité inférieure.

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Cave aux bouteilles

La vigne se cultive làà peu près de la même manière que partout ailleurs. Au mois de février, on la taille sur deux yeux au plus. Quand on rencontre des places non garnies, on conserve des ceps dans toute leur longueur, à deux et trois bras, afin de les rajeunir; c’est-à-dire qu’on en fait deux ou trois nouveaux ceps en les enterrant, en les coulant dans des fosses de 40 centimètres de profondeur, et en les recouvrant de fumier. Cela s’appelle provignage; ce travail ne se fait qu’en avril et mai.
Au mois de mois de mars, après la taille, on bêche les vignes, en ayant soin de rabaisser les ceps en terre. Il est nécessaire ensuite de sarcler. Lorsque la pousse est assez longue, on fiche les échalas et on y attache la vigne. En juin, on fait un second labourage ou sarclage. Comme à cette époque le raisin s’est montré, on rogne le haut de la pousse, ce qui rejette la sève vers la grappe. Au mois de juillet, un troisième et dernier sarclage a lieu.

Pour la cueillette, les propriétaires qui ne veulent faire que du bon vin prennent les plus grandes précautions. Ils choisissent les raisins grappe à grappe. Ceux qui sont trop gros et ceux qui n’ont pas complètement atteint la maturité sont mis de côté. Les autres, soigneusement déposés sur des claies, sont amenés au pressoir par des bêtes de somme, mais aussi doucement que possible, de manière à ne pas les fatiguer. On presse aussitôt, car il importe beaucoup que la matière colorante adhérente à l’enveloppe des grains se dissolve dans le suc. Dès que l’écoulement cesse d’être abondant, on se hâte de recouper le marc autour de la plate-forme du pressoir, de replacer au-dessus les parties ainsi taillées, et de procéder à une nouvelle pression. On répète cette opération encore une fois, et c’est le produit de ces trois pressions successives qui forme ce qu’on appelle la cuvée.

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Cave aux foudres

Après ces trois pressions, on taille et recharge encore deux fois le marc, afin de l’épuiser de la plus grande partie du jus qu’il retient; mais ce jus, ayant acquis une teinte rosée, est mis à part, et sert à faire le vin pour la consommation de la maison. Quant au marc exprimé, comme il contient encore une assez grande quantité de suc dans les cellules non déchirées, on le mélange aux cuvées de vin rouge en le foulant avec elles.
Le premier mouvement de fermentation achève de désagréger le tissu du raisin, permet ainsi au jus de s’en écouler, et la matière colorante, plus abondante dans ces mares que dans le raisin non exprimé, ajoute à la coloration des cuvées de vin rouge, souvent trop faible en Champagne comme en Bourgogne.

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Machine à boucher. Système Maurice.

Au sortir du pressoir, on met déposer pendant vingt-quatre heures, dans une cuve ad hoc, le moût obtenu des trois premières pressions, qui est, à proprement parler, ce que l’on nomme vin de Champagne. Cette opération a pour but d’en retirer l’acidité. Il est, immédiatement après, versé dans des tonneaux dont on ne remplit que les trois quarts de la capacité. La fermentation ne tarde pas à s’y manifester. On laisse continuer la fermentation pendant environ quinze jours, en ménageant par la bonde entr’ouverte une issue bu gaz, ou mieux en adaptant aux tonneaux la bonde hydraulique. Après ce temps, on remplit chacun des tonneaux avec le vin de quelques-uns d’entre eux; on les bouche exactement, l’on assujettit même la bonde à l’aide d’un morceau de cerceau passé en travers et cloué sur les deux douves voisines. Machine à boucher. Système Maurice. 

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Autre machine à boucher

Au mois de janvier suivant, on soutire au clair, puis on procède au premier collage à l’aide de la colle de poisson. Quarante jours après, on met un peu de tannin, et on procède à un second collage. Quelquefois, lorsque la lie est trop abondante, on est obligé de répéter une troisième fois cette opération. Au mois d’avril ou au commencement de mai, on soutire encore à clair, en mettant en bouteilles. Préalablement, dans chacune des bouteilles, on a soin d’ajouter une petite mesure de liqueur, équivalant à environ trois centièmes du volume du vin. On appelle liqueur une sorte de sirop que l’on prépare en faisant dissoudre du sucre candi dans son volume de vin blanc limpide.

Pour le travail de la mise en bouteilles, il y a quatre espèces d’ouvriers: le tireur au tonneau, le boucheur, le ficeleur à la ficelle, et le ficeleur au fil d’archal.
Il a été inventé plusieurs machines pour aider les boucheurs dans leur opération: celle de Maurice, dont nous donnons le dessin, est sans contredit la meilleure de toutes; elle fait descendre le bouchon parfaitement droit dans la bouteille. Les ficeleurs se servent assez communément d’un instrument appelé calbotin, qu’ils mettent entre leurs jambes et qui y maintient la bouteille. Lorsque les bouteilles sont remplies, bouchées et ficelées, on les couche le goulot incliné sous un angle d’environ 26 degrés, afin que le dépôt de la lie, qui se forme par suite d’une fermentation lente, s’approche du goulot et du bouchon.

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Les boucheurs et les ficeleurs

Après huit ou dix jours, on augmente l’inclinaison dans le même sens, et on la porte à environ 45 degrés; on laisse écouler deux on trois jours, et on relève encore davantage le fond de la bouteille, pour rassembler le mieux possible le dépôt sur le bouchon: les bouteilles sont alors dans une position verticale, le bouchon dirigé vers le bas. Ensuite un ouvrier habile les prend sous le bras les unes après les autres, et retire peu à peu le bouchon sur lequel le dépôt est venu se fixer.
En laissant un instant une partie de la section entrouverte, il parvient à extraire ce dépôt; et l’on recommence, aussitôt qu’il a resserré le bouchon, le travail du double ficelage, après toutefois avoir versé dans la bouteille une nouvelle dose de liqueur. On est souvent obligé, pour obtenir un vin suffisamment mousseux et limpide, de répéter encore, deux ou trois mois après, cette difficile opération du dégorgeage.

Le vin de Champagne, ainsi préparé, est ordinairement bon à boire après dix-huit à trente mois, suivant que la saison a fait faire des progrès plus ou moins rapides à la fermentation. Parmi les causes qui obligent à maintenir généralement le prix élevé de ce vin, il faut compter, outre les frais considérables de main-d’œuvre qu’il nécessite, les chances énormes de déperdition, non seulement par suite des alternations auxquelles il est sujet, mais encore par la fracture des bouteilles. En moyenne, la casse des bouteilles contenant du vin de Champagne s’élève à 33 pour 100.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

96 ans après, un poilu lillois réhabilité dans l’Histoire
Source: Nord Éclair

Près de cent ans après le décès de son grand-père, mort d’une tuberculose contractée dans les tranchées, son petit-fils vient enfin de lui obtenir l’attribution de la reconnaissante mention «Mort pour la France»
Il s’appelle Alexandre Poiré. En 1916, quand il est mobilisé pour la campagne d’Allemagne, il a 43 ans et travaille comme receveur pour les tramways lillois. Marié, il a cinq enfants. Sur le front où il a été affecté au 4e régiment de cuirassiers de Tours, il contracte la tuberculose pulmonaire. Réformé, il décède le 28 février 1918. Le 21 avril 1921, le tribunal de Lille déclarent les cinq enfants du soldat Poiré, pupilles de la Nation.
Bien des années plus tard, Marcel Poiré, petit-fils d’Alexandre, entreprend des recherches pour dresser son arbre généalogique. «Je voulais faire ça pour mes enfants et mes deux petits-enfants», explique l’intéresséâgé aujourd’hui de 73 ans et retraitéà Gap, dans les Hautes-Alpes. C’est en remontant le fil de son histoire familiale qu’il découvre stupéfait que le nom de son aïeul ne figure pas dans le registre Mémoire des Hommes au titre des morts pour la France.

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Tout en continuant ses recherches, qu’il mène jusqu’en 1740, Marcel Poiré interpelle l’Onac (l’Office national des anciens combattants) sur le cas de son grand-père. «J’ai reçu le courrier le 12 décembre, l’office m’annonçait un avis favorable à l’attribution de la mention Mort pour la France.» Depuis, Alexandre Poiré a donc été réhabilité dans ses droits.
«J’aimerais que son nom soit gravé sur le monument aux morts»

«À la faveur de cette recherche, j’ai aussi découvert que mon père avait été orphelin dès l’âge de 7 ans et qu’il avait beaucoup souffert. Il est mort en 1952 alors que j’avais moi-même dix ans et trois sœurs, nous avions quitté Lille en 1944 pour Liévin.»
Aujourd’hui, Marcel Poiré lance un appel aux descendants de son grand-père. «Je sais que certains résident à Lille et à Armentières.» Il les invite à se manifester (poire.marcel@orange.fr). Sinon, le petit-fils du poilu lillois s’est également rapproché de la mairie de Saint-Omer où son grand-père a vu le jour. «J’aimerais que son nom soit gravé sur le monument aux morts de la ville.» Il attend la réponse.

Nord Éclair

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Scandales politico-financiers: impunité décriée et crise de confiance
D’après «L’Illustré du Petit Journal», paru en 1934

Dans un climat social délétère, quelques semaines après la mise au jour du scandale Stavisky - décès mystérieux d’Alexandre Stavisky, protagoniste de l’affaire des bons de Bayonne, détournement de fonds impliquant des personnalités politiques –, A. Fauchere publie en février 1934 une série de trois articles dénonçant les faux-fuyants utilisés et destinés à endormir l’opinion publique et appelant à une réforme en profondeur de l’Etat afin que les responsables soient lourdement sanctionnés. C’était il y a 80 ans...
Fauchere publie un premier article relatif à ce scandale le 4 février 1934, qu’il intitule: L’enlisement.

Le flot de boue monte, monte sans arrêt. Après Alexandre le Grand qui a escroqué 500 millions, voilà Alexandre le Petit qui n’a réussi qu’à escroquer 150 millions.
L’épargne, défendue par une loi qui remonte seulement à 1930, le sera plus encore par la loi qui a été votée ces jours derniers à la Chambre. Mais le Français moyen, obligé de constater que toutes les lois votées pour protéger l’épargne se révèlent plus inopérantes les unes que les autres, se demande anxieusement ce que deviendra, sous ces coups répétés, son avoir dans les prochains mois.

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Camille Chautemps, président du Conseil du 26 novembre 33 au 27 janvier 1934

L’agitation et la confusion progressent de jour en jour. Le public, qui souhaite la paix intérieure et sait que la France doit faire face à de redoutables problèmes extérieurs, est écœuré. Il se demande avec anxiété si nos dirigeants n’ont pas perdu la notion la plus élémentaire de leurs responsabilités.
Il est vrai que le Gouvernement a commis une faute psychologique qui est à la base de toutes les difficultés actuelles. Après le premier débat sur le scandale Stavisky, au cours duquel le président du Conseil avait remporté un incontestable succès, il fallait, sans perdre une minute, donner à l’instruction une impulsion décisive et frapper sans défaillance les coupables, en commençant par les plus haut placés.

On a commis la faute de paraître indécis et surtout celle de soumettre à la Chambre deux projets de lois qui ont immédiatement donné au pays l’impression qu’on cherchait des faux-fuyants destinés àégarer et à endormir l’opinion publique. Après tant de lois déjà votées, et reconnues totalement inutiles, c’était pousser l’ironie un peu loin, alors qu’il s’agissait non pas de prévenir d’éventuelles escroqueries, mais de réprimer celles qui venaient de coûter un demi-milliard à l’épargne.
Mais où l’on a véritablement dépassé la mesure, c’est en demandant aux Chambres de voter une loi contre la liberté de la presse. Là, on a donné l’impression qu’on se moquait totalement du monde. Un escroc a détroussé les épargnants, de 500 millions, avec d’évidentes complicités politiques. Va-t-on rechercher les coupables? Non pas, on va museler préventivement ceux qui pourraient aider à les démasquer. On est confondu que des hommes qui devraient être parmi les plus grands esprits du pays n’aient pas vu l’énormité de la proposition qu’ils allaient présenter au Parlement!

Par la suite, des démentis enfantins, opposés à des faits dont la matérialitéétait évidente, sont venus renforcer l’impression qu’en haut lieu on avait entièrement perdu la tête. Le ministère Chautemps est mort de ces fautes originelles. Il part en nous laissant dans la plus invraisemblable confusion, à l’un des moments les plus graves de l’histoire d’après-guerre.
On comprend, dans ces conditions, que les réactions du public se fassent de plus en plus violentes et qu’elles prennent même le caractère de véritables émeutes. Les politiciens finiront-ils par comprendre le danger de leur jeu? Qu’ils s’entre-déchirent et qu’ils se déshonorent, cela nous laisse froids tant que leurs seules personnes sont en jeu. Mais aujourd’hui, les conséquences de leurs louches combinaisons ont des conséquences plus graves. Elles ternissent la réputation d’une nation foncièrement honnête qui ne demande qu’à travailler dans la paix et dans l’honneur. Agriculteurs qui me lisez, groupez-vous pour donner à la France des représentants dignes de ses vertus.

La semaine suivante, A. Fauchère poursuit avec un article intitulé: A quand la réforme de l’Etat?
Il paraît bien que les hommes politiques continuent à ne point comprendre l’état d’esprit du peuple de France. Ainsi que je le disais dans mon précédent article, M. Chautemps avait signé l’arrêt de mort de son cabinet en déposant, au début de l’affaire Stavisky, deux projets de loi malencontreux, qui ont donné l’impression qu’on cherchait une diversion pour détourner l’attention du public d’un scandale qui, venant après tant d’autres, l’écœure au suprême degré.

La même faute a été commise par le successeur de M. Chautemps, sous une forme différente, mais avec des conséquences identiques. On vient de déplacer plusieurs hauts fonctionnaires dans des conditions telles que les deux préfets de Paris ont démissionné. Le Français moyen ne comprend pas. Ou bien ces hauts fonctionnaires sont coupables, et il fallait les frapper sans pitié, car, dans ce cas, les peines qu’on leur applique sont dérisoires, ou bien ils ne le sont pas, et il fallait les laisser tranquilles, car les mesures prises contre eux sont iniques. Voilà ce que dans son honnêteté profonde pense le Français moyen.
Il en résulte de toute manière que sa confiance dans le Gouvernement est ébranlée une fois de plus. Il va falloir que, dans les tout prochains jours, le cabinet Daladier donne l’impression qu’il entend faire rapidement et impitoyablement la lumière sur les scandales qui occupent l’opinion publique, pour que l’on revienne sur la fâcheuse impression qu’ont développée dans le public les mesures prises dans la journée de samedi dernier.

Les hommes politiques ont le tort de tout ramener à des questions de partis. Il y a heureusement en France un nombre considérable de braves gens qui savent encore s’abstraire de ces misérables contingences et qui pensent qu’il faut frapper les gredins, quelle que soit la couleur du drapeau dont ils se prévalent. Ce que l’on ne comprend pas, surtout dans nos campagnes, c’est qu’une escroquerie de l’envergure et de la nature de celle qu’a réalisée Alexandre le Grand puisse se perpétrer sans que des fautes administratives puissent être immédiatement décelées.
La complexité de notre administration, la confusion des pouvoirs qui diluent l’autorité ont également pour conséquence d’éparpiller et même de supprimer les responsabilités, de telle sorte qu’en fin de compte il n’y a point, à proprement parler, de responsabilités directes. Et c’est pourquoi il faut tant de temps pour atteindre les fautifs... quand on y parvient en toute certitude.

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Une séance de la Commission d’enquête de l’affaire Stavisky

De ceci il résulte que la refonte de tout notre système gouvernemental et administratif s’impose. Il ne devrait pas être si difficile, pourvu qu’on le veuille sincèrement, d’organiser l’Etat de manière que tous ceux qui disposent d’une parcelle de pouvoir aient une parcelle correspondante de responsabilités et que les sanctions puissent les atteindre presque automatiquement quand il se produit une faute dans leur service.
Il ne faut toutefois pas nous dissimuler qu’une réforme de l’Etat dans le sens indiqué rencontrera bien des résistances, car il est infiniment plus agréable pour ceux qui nous gouvernent et nous administrent de vivre sous le régime actuel que sous un autre où toute faute entraînerait une sanction précise et rapide.

Cependant, si la République veut guérir des blessures très graves que viennent de lui faire ceux qui prétendent la défendre, il est indispensable qu’elle s’organise tout de suite pour donner aux citoyens l’impression qu’elle s’est décidée à gouverner le pays suivant les règles du plus élémentaire bon sens.
Une semaine plus tard, notre journaliste concluait par un article intitulé: Après la bagarre.
Mon dernier article n’avait pas encore paru que déjà s’était réalisé ce que j’y prévoyais: l’effondrement du ministère qui ne pouvait survivre longtemps à l’erreur énorme qu’il avait commise en ne comprenant pas qu’il devait tout de suite donner au public l’impression que toute la lumière serait faite immédiatement sur le scandale de Bayonne.

Malheureusement, le départ du ministère a été précédé de désordres très graves qui n’ont pas arrangé la situation et c’est dans des conditions bien difficiles que M. Doumergue prend le pouvoir. Ce qu’il faut souhaiter, c’est que tous les Français comprennent qu’il est de leur devoir, comme de leur intérêt, que le nouveau cabinet réussisse à maîtriser une situation qui nous achemine rapidement vers les plus graves difficultés.
Ne nous dissimulons pas d’ailleurs que nous payerons largement les fautes de la semaine dernière et celles qu’on nous prépare pour la semaine prochaine. A l’heure actuelle, les ouvriers et les employés souffrent surtout du chômage. Or, que faudrait-il pour atténuer le chômage? Que les affaires reprennent et pour cela que la confiance renaisse. Au lieu de s’employer à restaurer la confiance on s’évertue à la détruire, par conséquent à aggraver le mal dont souffrent tant de braves gens.

Les hommes politiques qui nous ont acculés aux terribles événements de la semaine dernière auraient évité les malheurs que nous déplorons si, au lieu de penser en politicien, ils avaient pensé comme le plus modeste citoyen. Je suis certain que la municipalité de la plus petite commune rurale de France aurait, dans les dernières semaines, traité les affaires du pays mieux que ne l’ont fait les hommes d’Etat qui prétendaient diriger nos destins, parce qu’elle aurait jugé avec bon sens au lieu de le faire avec esprit de parti.
Eh bien! je pense que les dirigeants des organisations ouvrières sont en train de commettre une faute du même ordre que celle qui est reprochée aux hommes politiques. A quoi rime une grève générale dans le moment actuel? Vous prétendez qu’elle effrayera les classes dirigeantes? Très bien. Je suppose que vous atteigniez votre but, qu’arrivera-t-il? Ceci: que les affaires se restreindront encore, que le chômage s’accroîtra et que vous aurez augmenté les souffrances de ceux qui ne subsistent que par leur travail quotidien.
Ce n’est pas le but vers lequel on tend, c’est cependant celui auquel on aboutira fatalement et il suffit d’un peu de bon sens pour s’en convaincre.
A. Fauchere ajoute en post-scriptum: Je lis à l’instant que les percepteurs feront grève lundi. Je leur prédis une popularité sans exemple s’ils consentent à se mettre en grève pour toujours. Les percepteurs sont des humoristes.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-cinq février 1830: La première de "Hernani" de Victor Hugo déclenche la guerre dans la salle! Le Théâtre-Français est occupé par les jeunes romantiques chevelus et débraillés qui bouffent et pissent partout. Ah, les cochons!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Crécy, Marignan, Valmy, Bangui, la place Maïdan, toutes ces batailles ne valent pas celle d'Hernani... Jamais deux armées n'ont été plus ardentes à se déchirer. Les romantiques ont portéà leur tête le général Hugo pour pourfendre le théâtre classique ennuyeux à mourir, aussi dénué de passion qu'un discours de Christine Boutin. Le 25 février 1830, c'est la première d'Hernani écrite par Victor, 28 ans. Ce n'est pas encore le vieux faune barbu, mais un jeune homme au tempérament de feu. Durant les 45 jours que la pièce tiendra l'affiche à la Comédie-Française, la bataille reste intense entre les deux camps. Les partisans du théâtre classique sifflent, hurlent, tandis que les jeunes romantiques organisent la résistance. Le théâtre est le dernier bastion dont la nouvelle vague veut s'emparer.

Hernani est un sombre drame historique ayant pour cadre la cour d'Espagne au XVIe siècle. Rien de folichon, mais Hugo a mis au panier toutes les conventions d'écriture ayant cours jusque-là. À la tête du Théâtre-Français, le baron Isidore Taylor accepte de monter la pièce de Hugo pour tenter de sauver la vénérable maison dont le répertoire classique et pompeux fait fuir les Parisiens vers les autres théâtres. Sa décision n'est pas du goût des comédiens du Français appelés à jouer la pièce. Ainsi, Mlle Mars qui incarne Doña Sol ne cesse de contester chaque vers lors des répétitions. Hugo doit la menacer de lui reprendre le rôle pour qu'elle se taise enfin.

Les vieux habitués de la Comédie-Française sont bien décidés à organiser un chahut monstre lors de la première. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que le camp romantique se prépare à les recevoir. Victor Hugo et Alexandre Dumas battent le rappel de leurs amis pour assister à la représentation du 25 février. Ils ne se satisfont pas de la claque habituelle constituée de spectateurs professionnels payés par la direction du théâtre. Ils s'en méfient, même. Les deux amis préfèrent sonner le rassemblement de leurs propres soldats du romantisme à qui ils font remettre un papier rouge sur lequel est inscrit un mot de passe: hierro (fer en espagnol). L'orchestre, la seconde galerie et le parterre, moins une cinquantaine de places, leur sont réservés, ne laissant que la part congrue à leurs adversaires. Le baron Taylor accepte même de leur ouvrir les portes bien avant l'ouverture officielle de façon à ce qu'ils puissent occuper la salle.

On ripaille, on trinque, on braille… Dès 13 heures, une étrange faune converge vers la Comédie-Française. "Des jeunes gens aux mines résolues, barbus, chevelus, habillés étrangement, portant les uns des chapeaux tromblons, d'autres des chapeaux Henri III, ceux-ci des vareuses, ceux-là des rubans que variaient des manteaux espagnols", écrit Adèle Hugo. Voici Adjani prenant garde de ne pas sourire pour obéir à son chirurgien. On reconnaît encore Fabrice Luchini jurant qu'il n'y a pas plus romantique que Philippe Muray. Mais celui que tout le monde remarque à cause de son gilet d'un magnifique rouge écarlate et de ses longs cheveux, c'est le jeune Théophile Gautier, 18 ans, alors lycéen. Il y a encore, Balzac, Berlioz, Borel aux avant-postes.

À 15 heures, la troupe romantique hurlante s'engouffre dans la salle. Le lever du rideau ne se fera que dans quatre heures. Alors, pour tromper l'ennui, les combattants déballent saucissons, cervelas, fromage, jambon, pain. Des bouteilles de vin également. On ripaille, on trinque, on braille. Et puis on pisse. Les toilettes ne sont pas encore ouvertes? Gérard Depardieu, spécialement revenu de Belgique, montre l'exemple. Suivi de jeunes gens, il monte jusqu'aux troisièmes loges pour se débraguetter et laisser échapper un long jet d'urine. Quand le public des habitués pénètre enfin dans la salle, c'est l'effarement. Les "crânes" (ainsi appelés par les romantiques, car l'âge les a souvent rendus chauves) se bouchent le nez, détournent le regard de cette bande de sauvages. Les flaques d'urine déclenchent la colère. Ces messieurs font venir le directeur, qui, furieux, apostrophe Victor Hugo: "Votre drame est mort et ce sont vos amis qui l'ont tué." Le personnel du théâtre manifeste une hostilitéà peine voilée.

6000 francs en poche… Enfin, le rideau se lève. Dès la première réplique: "Serait-ce déjà lui? C'est bien l'escalier / Dérobé...", la salle exprime bruyamment sa désapprobation. D'avoir rejeté le "Dérobé" au vers suivant, quel sacrilège! Une tribu - nom des romantiques - ouvre le contre-feu en criant au "sublime!" Un plaisantin laisse tomber de petits papiers collants depuis les cintres. L'art classique bombarde la troupe romantique d'épluchures. C'est Balzac qui reçoit un trognon de chou en pleine trogne. Qu'à cela ne tienne, les chevelus applaudissent chaque réplique, étouffant l'ennemi. Au second acte, quelques classiques consentent tout de même à sourire.

Peu à peu, l'enthousiasme des romantiques balaie comme un feu de paille l'opposition. Chateaubriand, Mme Récamier, apprécient. Francis Huster oublie un instant son génie pour applaudir. Victor Hugo est dans un état second. Après le quatrième acte, un certain Mame, libraire, l'entraîne dehors pour lui acheter la pièce. Hugo refuse, le gaillard insiste. S'il est pressé, c'est qu'il craint un tel triomphe après la fin du dernier acte qu'il devrait alors proposer bien plus que les 6 000 francs qu'il offre à l'auteur. Il convainc Hugo d'aller dans un tabac pour y signer le contrat. Celui-ci revient assister à la fin de la représentation avec 6000 francs dans sa poche. C'est effectivement un triomphe, même les loges acclament le nom de Victor Hugo. Les romantiques ont battu à plates coutures les classiques.

Deux balles à quelques centimètres de sa tête… Mais le lendemain, la presse éreinte la pièce. On accuse l'auteur d'avoir rempli la salle de "bandits ramassés dans les bouges". La représentation du soir risque d'être un four. Pour l'éviter, on rappelle les tribus. Quand le rideau se lève, chevelus et chauves s'affrontent pour une nouvelle bataille. Durant les quarante-cinq représentations d'Hernani, les escarmouches se poursuivent. Le 10 mars, on en vient même aux mains, ce qui oblige la police à investir le théâtre. Mais, au moins, les représentations font salle comble.
C'est un immense succès qui fait enrager certains. Hugo reçoit de nombreuses lettres d'injures. Deux tribus lui servent de gardes du corps. Une nuit, alors qu'il écrit à son bureau, une balle fait voler un carreau en éclats, puis une deuxième. Elles ne sont passées qu'à quelques centimètres de sa tête. Cependant, il ne porte pas plainte. Le général Hugo a gagné la bataille d'Hernani.

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© Le Point.fr - Publié le 25/02/2012 à 00:01 - Modifié le 25/02/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du vingt-quatre février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/24/29288257.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo 

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie en chanteur scout chante pour le mardi une rengaine à la mode il y a fort longtemps: "Lundi des patates, mardi des patates..." et c'est comme ça à toutes les fins de mois...

 

dicton0225

 

Ben pour la zique de ce mercredi… on va se faire plaisir en s’écoutant le groupe The Doors dans les meilleur de leurs albums… Que de souvenirs de cette époque !!! Où nous étions jeunes et beaux alors que maintenant nous ne sommes plus que beau… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=xlbhFAeHf10

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Dans une rue sombre, un individu à l'aspect inquiétant demande à un passant:
- Vous auriez une cigarette?
- Pardon? Fait le passant.
- Vous auriez une cigarette?
- Pardon?
- Bon, ça va! Envoie ton portefeuille.
- Mais, bien sûr, mon ami, que j'ai une cigarette.
Tenez, vous pouvez garder le paquet.

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Gérard a 95 ans et habite à la maison de retraite.
Toutes les nuits après le souper il fait une promenade dans le jardin. Une nuit, il s'approche de Marie, 87 ans, et lui dit:
- Tu sais ce qui me manque le plus?
- Quoi? Répond Marie.
- Le sexe!
Marie s'esclaffe.
- Vieux cochon! Tu ne banderais pas même si on te menaçait avec un revolver
- Je sais, dit Gérard, mais j'aimerais qu'une femme me la prenne dans sa main.
- Bon si c'est seulement ça je peux t'aider, lui consent de bonne grâce Marie.
Unissant le geste à la parole elle lui descend la braguette, sort le petit pénis et le garde dans sa main.
La tête de Gérard exprime un plaisir absolu.
Ils se mettent d'accord pour se rencontrer secrètement chaque nuit, histoire de jaser et de se la tenir un peu.
Une nuit, Gérard ne vient pas à l'heure convenue.
Marie, angoissée, le cherche partout pour s'assurer que rien de fâcheux ne lui est arrivé. Elle le retrouve enfin, assis au bord de la piscine avec Liliane, une jeune poulette de 75 ans, lui tenant la quéquette dans sa main.
Furieuse, Marie l'invective:
- Traître! Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas?
Et Gérard avec sa plus belle expression de joie de lui répondre:
- La MALADIE de PARKINSON!

 GAL_130324-175645

Un jour, une femme voulait voir comment son mari réagirait si elle partait sans lui donner de nouvelles du jour au lendemain.
Elle décida donc d'écrire une lettre lui disant qu'elle ne veut plus vivre avec lui et posa la lettre dans la chambre avant de se cacher sous le lit...
Quand l'homme rentra du travail, il vit la lettre et la lut.
L'homme écrivit une chose dessus et ensuite, il se mit à chanter et à changer ses vêtements. Il prit alors son téléphone et appela une personne en disant:
- Allo bébé, j'me change et je te rejoins, l'autre folle a enfin compris que je me foutais de sa gueule et est partie, j'ai eu vraiment tort de me marier à elle et de ne pas t'avoir connue avant, à tout de suite, j'arrive!
Le mari sortit de la chambre et s'en alla.
Sa femme, décida, très énervée, d'aller lire ce que son mari avait écrit sur la fameuse lettre.
Elle prit la lettre et vit:
"ON VOIT TES PIEDS ESPÈCE D'IMBÉCILE, JE VAIS ACHETER DU PAIN, ARRÊTE TES BÊTISES, LÈVE-TOI ET FAIS-MOI A MANGER!

 GAL_130413-184716

Nuit de noces pour un jeune couple de restaurateurs chinois
Elle se glisse vite sous le drap avant de jeter sa chemise de nuit par terre.
Lui, fier et nu comme un ver:
- Chérie, c'est notre première nuit ensemble, et je veux que ça reste un excellent souvenir toute ta vie! Dis-mois si tu veux quelque chose spécial et je le ferai...
- Ouiiiii, j'ai envie quelque chose spécial, mais j'ose pas le dire...
- Non, vas-y, tu n'as pas avoir honte, nous sommes mariés maintenant!
- Ok, ok, pas problème, pas problème... Je voudrais… un 69!
- Comment? Quoi???
- Un 69 mon chéri s'il te plaît.
- Quoi maintenant? Poulet gingembre aux pousses de soja???

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Un homme remonte avec une grosse pile de lettres.
- Ça a l'air alléchant, ce courrier, dit sa femme.
- Pas tant que cela, fait le mari, après y avoir jeté un coup d'œil.
Il y a, d'abord, cinq factures à régler.
Ensuite, quatre associations humanitaires qui sollicitent nos dons.
Et, ce qui risque de nous coûter le plus cher, deux établissements bancaires qui veulent absolument nous prêter de l'argent, remboursable en trente-six mensualités faciles.

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C'est mercredi... le réveille-matin ce bourreau, pour le milieu de la semaine se permet de jeter au bas du lit les travailleurs qui ne demandaient d'être réveillés que par une douce chanson et un bonjour égayant... Et là, c'est pire que la diane à l'armée tout de suite le stress dès que la personne est réveillée, avec la toilette vite faite, le petit déjeuner qui se résume souvent au café, sortir la voiture et la galère s'il a neigé ou la course jusqu'à la gare... routes encombrées et, le havre de paix du lieu de travail où bien quelques chanceux continueront leur repos du jour en papotant et en buvant des cafés jusqu'à 10 heures... alors que d'autres trimeront comme des esclaves modernes pour gagner leur pain ainsi que celui des autres... En ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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