«Quand il pleut pour la Saint-Victor, la récolte n’est pas d’or.»
«En février si au soleil ton chat tend sa peau, en mars il s'exposera au fourneau.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi, la semaine a basculé et pour changer il fait beau où il y a du soleil et moins beau où il y a des nuages... On dit que "quand le jeudi est là, le sourire l'est aussi..." car l'approche du vendredi égaye les gens et donne de la bonne humeur. Les jours s'allongent on est content de voir pointer le jour en arrivant au travail, mais à la fin du mois prochain on passera à l'heure d'été alors que le printemps sera à peine commencé...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec -3° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, maintien d'un temps sec et ensoleillé sur la région. Arrivée de nuages en fin de journée, à l'avant d'une perturbation attendue dans la nuit. Températures prévues pour jeudi: minimales -2 à 1°à basse altitude, maximales 8 à 9°. Dans les vallons jurassiens à 1000 m: minimales -11 à -6°, maximales 4 à 5°. En montagne: -3°à 2000 m, -11°à 3000 m. Bise faible sur le Plateau et le Léman. En montagne, vent du nord modéré, modéréà fort en haute montagne...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison,,,assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 5 DÉPARTEMENTS et L'ANDORRE... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: le ciel sera encore couvert sur la majeure partie du pays, excepté les régions entre Alsace, Alpes et Méditerranée qui profiteront d'un bon ensoleillement avant l'arrivée des nuages et quelques gouttes en fin de journée, avec mistral et tramontane plus modérés jusqu'à 70 km/h.
Partout ailleurs la pluie sera encore au programme. Les précipitations seront encore durables et marquées sur les Pyrénées et leur piémont, donnant à nouveau de bons cumuls de pluie ou de neige, avec une limite pluie-neige vers 1700 m. Le vent de nord-ouest toujours assez fort pourra atteindre 70 à 90 km/h. Sur les autres régions, les petites pluies ou bruines feront place à un nouveau passage pluvieux plus marqué qui gagnera Bretagne et Cotentin en matinée, accompagné d'un vent d'ouest assez fort. Ces pluies généralisées et parfois soutenues balaieront une bonne moitié ouest du pays avant la soirée pour s'installer entre le Luxembourg et les Pyrénées en début de nuit suivante, alors qu'un temps plus sec reviendra au nord-ouest.
Les températures seront stationnaires avec toujours un fort contraste entre l'est et l'ouest. Les minimales seront comprises entre 5 et 10 degrés de la Bretagne et Normandie jusqu'aux Pyrénées, elles s'abaisseront entre -1 et +5 degrés ailleurs, il gèlera encore dans le Nord-Est. Les maximales iront de 5 à 9 degrés de la Champagne-Ardenne à l'Alsace et à Rhône-Alpes, elles atteindront 9 à 13 degrés ailleurs, de 13 à 17 près de la Méditerranée...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, variable et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera voilé et variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 29°à 31°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 29°à 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 28°; ciel couvert aux Marquises avec des températures de 28°; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -3°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:20 et le coucher du soleil se fera à 18:13 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de février en France
TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1990: Une tempête sévissait sur la Belgique, on mesurait des rafales de 140 km/h à Zaventem et 159 km/h à Bierset
En 1986: Les températures maximales étaient de -5,7° degrés à St Hubert et -2,8°à Florennes
En 1958: La température maximale sous abri ne dépassait pas -2° degrés à Virton et -7° au Mont-Rigi
En 1942: Du 26 janvier au 3 mars, on relevait 37 jours de gel consécutifs à Uccle
Les journées mondiales et internationales
Le vingt-six février c’est la Journée Mondiale d'action contre l'ordonnance sur les brevets en Inde
http://www.journee-mondiale.com/136/journee-mondiale-d-action-contre-l-ordonnance-sur-les-brevets-en-inde.htm
Les expressions françaises décortiquées
Mariage pluvieux, mariage heureux
Dicton de consolation pour des mariés un jour pluvieux
Origine
Voilà un dicton qui semble intéresser beaucoup de gens, en particulier pour la façon dont il doit être écrit.
On l'évoque souvent, à notre époque, lors de certains caprices météorologiques, mais il est à peu près aussi vérifié que «araignée du matin, chagrin» ou «pingouins dans les champs, hiver méchant», pour ne citer que ceux-là.
Il n'est en effet qu'une phrase qu'on prononce, lors d'un mariage par temps pluvieux, afin de tenter de consoler les mariés naïfs et de leur faire croire que cette pluie agaçante (ceux qui ne sont pas réfractaires à l'officialisation de leur situation maritale préférant passer à l'acte sous le soleil, allez donc savoir pourquoi!) est de bon augure et que, par conséquent, leur mariage - sous-entendu: leur amour -, va durer longtemps.
Mais nombre de ceux qui se sont mariés sous la pluie il y a longtemps, qu'ils aient été superstitieux ou pas, ont pu vérifier que ce dicton n'est pas plus juste que «jamais deux sans trois», entre autres.
Cette expression n'est attestée dans la littérature qu'à partir du milieu du XXe siècle, mais elle est probablement antérieure.
La variante «mariage plus vieux, mariage heureux» (mariez-vous à 90 ans, vous n'en vivrez que plus heureux [1]), elle, n'est attestée qu'à la toute fin du même siècle. On ne peut donc prétendre, comme le font certains, que c'est la forme réelle du dicton.
Accessoirement, on peut rappeler qu'au moment où semble être apparu ce dicton, et avant que le concubinage soit officiellement reconnu, on parlait de «mariage à la colle» qui a remplacé la version «mariage à la détrempe» née deux siècles plus tôt.
Et pour conclure sur le mariage, puisque c'est le sujet ici, je terminerai par une citation de Frédéric Dard que j'aime bien (la citation et Dard): ««Un mariage est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes».
[1] Elle peut aussi se comprendre comme: «en vous mariant vieux, votre mariage ne durera tellement pas longtemps que vous mourrez encore heureux, n'ayant pas eu de temps de considérer chez l'autre comme des défauts majeurs ce que vous considériez être des qualités quand la passion était encore présente».
Exemple
«Je me suis mise à pleurer sur l'album, un herbier de moments fanés, les larmes trempaient le papier de soie qui roulait en bouillie sous mes doigts et gommait un peu plus le glacis des photos, il pleuvait sur mon mariage et j'avais eu froid dans mon petit tailleur blanc, mariage pluvieux mariage heureux m’avait-on dit.»
La France pittoresque
Grandes sécheresses, étés caniculaires à travers les siècles
D’après «Des changements dans le climat de la France», paru en 1845
Quel est le degré de température de nos grands étés? Ici revient l’insurmontable difficulté de fixer au juste, avant l’usage du thermomètre, l’intensité du froid ou de la chaleur. Un artifice fondé sur les rapports reconnus entre certains phénomènes naturels et les mouvements du thermomètre, fournit les mesures approximatives de nos grandes chaleurs et sécheresses.
De Humboldt a posé en principe que la végétation des arbres exige au moins une température moyenne égale à 11°. Le chiffre de cette température répond encore au point où la chaleur de l’air commence à devenir sensible. Ce degré assez fixe peut être pris pour le premier terme d’une échelle de nos grandes chaleurs. Messier a quant à lui constaté que le maximum de la chaleur à Paris, le 8 juillet 1793, a marqué 40°. C’est à peu près la plus haute température, excepté celle de l’été 1705 à Montpellier, observée en France, le thermomètre au nord, isolé, à l’ombre, à l’abri des réverbérations et à l’air libre.
DATES DE NOS GRANDS ÉTÉS ET GRANDES SÉCHERESSES:
* VIe siècle: 580, 582, 584, 585, 586, 587, 589, 591
* VIIe siècle: 675, 700
* VIIIe siècle: 783
* IXe siècle: 874, 892
* Xe siècle: 921, 987, 994
* XIe siècle: 1078, 1094
* XIIe siècle: 1137, 1183, 1188
* XIIIe siècle: 1204, 1212, 1226, 1287
* XIVe siècle: 1305, 1306, 1325, 1331, 1334, 1361, 1384, 1392
* XVe siècle: 1473
* XVIe siècle: 1540, 1553
* XVIIe siècle: 1632, 1674, 1684, 1694
* XVIIIe siècle: 1701, 1712, 1718, 1719, 1726, 1727, 1767, 1778, 1793
* XIXe siècle: 1803, 1811, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893
Les graduations intermédiaires peuvent se déduire des rapports de la température avec les mouvements de la végétation. Par exemple, les fruits à noyau fleurissent ordinairement au milieu du mois de mars, sous une chaleur extrême de 17°. La floraison des vignes et la maturité des premiers fruits se rencontrent, vers le même temps, du 15 au 30 juin: le maximum moyen de la température indique alors 32°. Les récoltes d’été, depuis celle du seigle jusqu’à celle du vin, ont lieu, année commune, entre le 20 du mois de juin et le 20 du mois de septembre; or, la température extrême des mois de mai, juin, juillet et août, qui influent le plus sur ces récoltes, égale moyennement 35°; enfin, au-delà de 35°, si cet excès de chaleur dure assidûment plusieurs jours ou se répète trop souvent, les plantes se dessèchent et les récoltes périssent. Ainsi, on peut estimer, d’après ces évaluations approximatives, la chaleur thermométrique de nos anciens étés.
En 580, les arbres fleurirent une seconde fois aux mois de septembre ou d’octobre. Des pluies abondantes et des inondations terribles avaient précédé cette floraison inaccoutumée; et la chaleur, dont elle était la suite, fut accompagnée de tremblements de terre, d’incendies et de grêles, spécialement à Bordeaux, à Arles et à Bourges. Cette seconde floraison fait supposer au moins une température printanière prolongée, soit 12°à 14° de chaleur moyenne, et 24°à 25° de chaleur extrême.
La chaleur de l’année 582 fit fleurir les arbres au mois de janvier. En 584, on eut des roses en janvier: une gelée blanche, un ouragan et la grêle ravagèrent successivement les moissons et les vignes; l’excès de la sécheresse vint consommer ensuite les désastres de la grêle passée: aussi ne vit-on presque pas de raisins cette année; les cultivateurs désespérés livrèrent leurs vignes à la merci des troupeaux.
Cependant les arbres, qui avaient déjà porté des fruits au mois de juillet, en produisirent une nouvelle récolte au mois de septembre, ce qui implique régulièrement 20°à 24° de chaleur moyenne, et 32°à 34° au moins de chaleur extrême; quelques-uns refleurirent encore au mois de décembre, et les vignes offrirent à la même époque des grappes bien formées, augurant 12°à 14° de chaleur moyenne, et 24°à 25° de chaleur extrême. Les arbres refleurirent au mois de juillet 585; ils refleurirent encore au mois de septembre 586, et un grand nombre de ces derniers, qui avaient déjà porté des fruits, en produisirent une seconde fois jusqu’aux fêtes de Noël. Au mois d’octobre 587, après la vendange, les vignes présentèrent de nouveaux jets avec des raisins bien formés.
Les arbres refleurirent pendant l’automne de 589, et ils donnèrent ensuite d’autres fruits: on eut aussi des roses au mois de novembre. La sécheresse excessive de 591 consuma toutes les prairies. Celle du long été de 874 fit manquer les foins et les blés. Les mois d’avril et de mai 892 furent en proie à une extrême sécheresse. L’année 921 se fit remarquer par de nombreux orages. Des chaleurs intenses et une sécheresse extrême régnèrent depuis, presque sans interruption, pendant les mois de juillet, août et septembre. L’extrême chaleur de l’été de 987 réduisit de beaucoup les récoltes. En 994, la disette des pluies tarit les fleuves, fit périr les poissons dans la plupart des étangs, dessécha beaucoup d’arbres, brûla les prairies et les moissons.
L’été de 1078 fut encore très sec: la vendange s’avança d’un mois; c’est un signe de chaleurs précoces et d’une intensité moyenne de 24°à 25° au moins, et d’une intensité extrême de 35° au moins. Le vin fut abondant et fort bon. En 1094 la sécheresse fut extraordinaire. Celle de 1137 se déclara au mois de mars et persévéra jusqu’au mois de septembre, tarissant aussi les puits, les fontaines et les fleuves. Une sécheresse insolite accompagna la grande chaleur de 1183; elle sécha dans plusieurs endroits les rivières, les fontaines et les puits. Les mêmes phénomènes trahissent la sécheresse de 1188: un grand nombre d’incendies se déclarèrent à Tours, à Chartres, à Beauvais, à Auxerre, à Troyes, etc.
Il ne plut pas ou presque pas pendant les mois de février, mars et avril 1204: de fortes chaleurs succédèrent à ces trois mois de sécheresse. L’année 1212 fut très sèche. L’extrême sécheresse de l’année 1226 entraîna la ruine de presque toutes les récoltes d’été: l’automne de cette année se montra encore chaud et sec; enfin, un hiver sec, très froid prolongea la sécheresse jusqu’au mois de février suivant. Cette chaleur sèche continue produisit dans toute la France une quantité prodigieuse de vin. Il ne plut pas pendant tout l’été 1287; les puits et les fontaines tarirent. En 1305, il y eut une grande sécheresse en été; la sécheresse fut aussi excessive en 1306 au printemps et en été. La sécheresse fut si grande en 1325, qu’on eut à peine la valeur de deux jours de pluie dans le cours de quatre lunaisons: il y eut cette année-là une chaleur excessive mais sans éclairs, tonnerres ni tempêtes, peu de fruits, seulement les vins furent meilleurs que de coutume. En 1331, aux longues pluies qui avaient duré depuis le commencement du mois de novembre de l’année précédente jusqu’au commencement de cette année, succéda une si grande sécheresse qu’on ne put labourer la terre à cause de sa dureté. L’hiver suivant fut pluvieux et très peu froid; il n’y eut presque pas de gelées.
La sécheresse de l’été 1334 fut suivie d’un hiver très humide; il y eut beaucoup de vins, mais moins chauds que l’année précédente. Les sources tarirent pendant l’été de 1384 par le manque de pluies et la sécheresse insupportable qui régna dans toute la France. La sécheresse opiniâtre de l’été 1392 tarit les sources et empêcha les plus grands fleuves de la France d’être navigables. L’été de 1473 fut très chaud: la chaleur se prolongea depuis le mois de juin jusqu’au 1er décembre; il n’y eut ni froid, ni gelées avant la Chandeleur. Labruyère-Champier et Fernel ont signalé les grandes chaleurs générales de l’été de 1540. En 1553, la chaleur brûlait tout au mois de juin.
La sécheresse de 1632 dura depuis le 12 juillet jusqu’au 15 septembre. Nous mesurons plus sûrement, grâce aux observations thermométriques, les degrés de chaleur des grands étés suivants. L’année 1684, classée par J.-D. Cassini au nombre des plus chaudes, dans un tableau des grandes chaleurs de Paris, qui comprend quatre-vingt-deux ans, a présenté, seulement sous ce climat, soixante-huit jours d’une température de 25°, entre midi et trois heures; seize jours d’une température de 31°, et trois jours d’une température de 35°. Ainsi le thermomètre s’éleva trois fois, de midi à trois heures, le 10 juillet, le 4 et le 8 août, à 35° au moins. Les observations udométriques commencées en France par Lahire, en 1689, ne fournissent pas moins d’exemples de ces grandes sécheresses. Les plus considérables depuis cette époque appartiennent aux années 1694, 1719, 1767, 1778, 1793, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. A Paris, le thermomètre marqua 40°à trois heures et demie le 17 août 1701.
Vignoble de Meursault au XVIIIe siècle, près de Beaune. Dessin de J.-B. Lallemand.
Les deux années de 1718 et 1719 eurent l’une et l’autre des chaleurs sèches, violentes, longues et soutenues. A Paris, le 7 août 1718, le thermomètre de Lahire, malgré son exposition défavorable, indiqua néanmoins vers trois heures de l’après-midi 35° ou 36°: il s’éleva aux mêmes chiffres le 11, le 21 et le 23. Un hiver très doux succéda à ces chaleurs. La plupart des arbres se couvrirent de fleurs dès le mois de février et de mars 1719.
Les fortes chaleurs reparurent avec le mois de juin. Plus intenses que celles de l’année précédente, elles durèrent aussi beaucoup plus longtemps. A Paris, le thermomètre de Lahire indiqua au maximum une température de 37°; en outre, la table de Cassini attribue à cet été quarante-deux jours d’une température de 31°; enfin, les chaleurs ont persévéré trois mois et demi, depuis le mois de juin jusqu’à la moitié du mois de septembre. L’extrême abaissement des eaux de la Seine au pont de la Tournelle, durant cette année si sèche, donna le zéro des mesures pour les hauteurs variables de ce fleuve. Le père Feuillée, cité par Maraldi, écrivait en même temps de Marseille que des chaleurs insolites y avaient fait refleurir les arbres au mois d’octobre, et qu’ils s’étaient plus tard chargés de nouveaux fruits. Les froids survenus au mois de décembre empêchèrent ces fruits de grossir comme à l’ordinaire, mais ils ne les empêchèrent pas d’aboutir à une parfaite maturité. Le père Feuillée ajoute qu’il a cueilli, le 18 décembre, des cerises et des pommes complètement mûres.
L’été de 1726 débuta vers la fin du mois de mai, continua ensuite durant les mois de juin, de juillet et d’août. Cassini y a comptéà Paris soixante-deux jours d’une température de 25°, et dix jours d’une température de 31°, sa plus grande chaleur, observée le 27 et le 28 août, ayant égalé environ 34°. Les fruits mûrirent un mois plus tôt qu’à l’ordinaire. Le maximum de la chaleur fut beaucoup plus précoce en Provence. A Toulon et à Aix, il eut lieu le 13 et 14 juillet. C’est en 1726 que Delande vit à Brest son baromètre parfaitement immobile depuis le 2 février jusqu’au 1er septembre.
Les chaleurs de l’année 1727 ont duré bien davantage. Après un hiver modéré, le thermomètre commença à monter le 7 février. Le 10 mai suivant, il marquait déjà, au lever du soleil, 18°, et à deux heures le soir près de 27°. Les chaleurs se soutinrent en augmentant pendant les mois de juillet et d’août. Le 7 de ce dernier mois, à trois heures de l’après-midi, elles atteignirent le maximum de 35°; depuis, la température ne cessa d’être élevée le reste du mois d’août et dans le cours du mois de septembre.
L’été de 1778 eut aussi des chaleurs fortes, longues et constantes. Sous leur influence, plusieurs arbres fruitiers fleurirent une seconde fois; deux ceps de vigne en espalier contre le mur de l’ancien corps de garde du quai Malaquais, à Paris, offrirent même le 10 octobre, après avoir refleuri, des grappes assez grosses. Mourgue et Lamanon ont signalé les mêmes chaleurs, l’un à Montpellier et l’autre à Salon. Ces chaleurs insolites régnèrent principalement dans les mois de juillet et d’août; elles furent sèches et sans nuages: ce grand été se fit d’ailleurs remarquer par la fréquence des inondations, des orages, des ouragans et des tremblements de terre.
Les chaleurs de l’été 1793 éclatèrent brusquement. Les mois de mai et de juin avaient été très froids; il avait geléà glace durant ces deux mois, il était tombé beaucoup de neige sur les Alpes et d’autres montagnes; enfin, on avait vu dans la basse Autriche des chariots chargés traverser une rivière à la fin du mois de juin. Les grandes chaleurs commencèrent à paris le 1er juillet; à Montmorency, après le 4. Elles augmentèrent si rapidement, que la journée du 8 figure déjà parmi les époques de leur maximum. Pendant tout le mois, le thermomètre se balança, au milieu du jour, entre 40° et 25°à 26°, en indiquant douze fois 24°à 34°, et dix fois 34°à 40°; son élévation ne fut guère moindre les dix-sept premiers jours du mois d’août. Le maximum de la chaleur a donné 38°4 le 8 juillet à l’Observatoire royal de paris, et 40° le 16 du même mois à l’Observatoire de la marine. Durant ces grandes chaleurs, le vent resta fixé au nord, le ciel fut presque toujours beau, clair et sans nuages.
Ces grandes chaleurs ont été très sèches, quoique entrecoupées de violents orages, lourdes et accablantes; elles différèrent peu du jour à la nuit et du matin au soir. Les objets exposés au soleil s’échauffaient à un tel degré qu’ils étaient brûlants au toucher. Des hommes et des animaux moururent asphyxiés, les légumes et les fruits furent grillés ou dévorés par les chenilles. Les meubles et les boiseries craquaient, les portes et les fenêtres se déjetaient; la viande, fraîchement tuée, ne tardait pas à se gâter. Une transpiration incessante macérait la peau, et le corps nageait continuellement dans un bain de sueur fort incommode. C’est surtout le 7 juillet qu’on a pu constater de semblables effets. Le vent du nord vint apporter ce jour-là une chaleur si extraordinaire, qu’il paraissait s’exhaler d’un brasier enflammé ou de la bouche d’un four à chaux. Cette chaleur était étouffante, régnait par un ciel très clair, arrivait par bouffées intermittentes, et produisait à l’ombre une impression aussi brûlante que celle des rayons du soleil le plus ardent.
En 1803, il plut très peu du 4 juin au 1er octobre. La pluie augmenta vers le commencement d’octobre; après quoi, la sécheresse reprit et se soutint de nouveau jusqu’au 9 novembre. Cette sécheresse continua donc quatre mois de suite et plus de cinq mois en tout, sauf la courte interruption des premiers jours d’octobre. Les puits et les fontaines tarirent. A Paris, le petit bras de la Seine resta presque à sec, et le niveau du fleuve indiqua, le 21 et le 27 novembre, 24 centimètres au-dessous de zéro. Dans quelques départements, l’eau manquait absolument; on allait en chercher à trois ou quatre lieues, et il en coûtait trente sous pour abreuver un cheval.
En 1811, les chaleurs furent partout précoces, intenses et prolongées. Les moyennes mensuelles de la température de Paris dépassent, cette année, de plusieurs degrés, les mois de janvier et d’août exceptés, les moyennes mensuelles déduites de vingt-et-un ans. Cet excès de chaleur éclata tout d’un coup dès le mois de février; elle se soutint presque sans interruption, ou plutôt en augmentant de mois en mois, pendant les mois de mars, d’avril et de mai, avant de marquer une pause.
A Nancy, la chaleur commença le 15 mars, et persista avec opiniâtreté jusqu’au 6 août. Cette chaleur sèche tarit de bonne heure un grand nombre de ruisseaux que personne n’avait jamais vus à sec, compromit les prés et les semailles printanières, avança toutes les récoltes et rendit fort abondante celle des grains et des raisins. La vigne fleurit le 24 mai, au lieu de fleurir vers le 24 juin. La moisson eut lieu du 10 au 20 juillet, et la vendange dès le 8 septembre. Dans le Midi, les vents du sud, vents chauds, humides et étouffants, se prolongèrent en Provence jusqu’à la fin de l’année. Au midi comme au nord, la chaleur et la sécheresse de 1811 épuisèrent la plupart des sources, desséchèrent les torrents et les fleuves, précipitèrent la maturité des fruits, consumèrent les plantes fourrageuses, et favorisèrent, en général, les récoltes de vin.
L’été de 1842 mérite aussi de compter parmi nos grands étés, sa chaleur étant plus intense dans le nord que dans le Midi. A Paris, elle commença dès le 5 juin, et se prolongea à travers de rares intermittences jusqu’au mois de septembre. Le caractère de cette chaleur, en générale orageuse et sèche, la rendait encore plus sensible. Beaucoup de marronniers de nos jardins publics, qui avaient perdu leurs feuilles au mois de juillet, refleurirent à la fin du mois d’août.
Article copié sur "La France pittoresque"
«Affaires» politiques: quand elles finissent par lasser et laissent impunis les corrompus
Extrait de «Le Tintamarre» paru le 12 février 1888
Le 2 décembre 1887, le président de la République Jules Grévy démissionnait suite à la mise au jour deux mois plus tôt du scandale des décorations, son gendre le député Daniel Wilson monnayant notamment la Légion d’honneur. En février 1888, le directeur de l’hebdomadaire satirique Le Tintamarre signe un article sur la lassitude qu’entraînent les multiples rebondissements d’une procédure judiciaire entamée contre Wilson, laquelle sera d’ailleurs plus tard déclarée nulle et n’empêchera pas Wilson d’être réélu en 1893 et en 1898...
Il est dit que jusqu’au bout l’affaire dite des décorations aura fourni des détails comiques. L’affaire Wilson, qui irrite l’opinion publique et a fini par la fatiguer, il n’est pas inutile de constater qu’en différents cas la lassitude finit par remplir l’office de la clémence. On a été tellement tanné avec cette affaire malpropre qui n’aboutissait jamais, que tout le monde a fini par se dire: -Que tous ces gens-là aillent se faire pendre ailleurs, et qu’on nous fiche la paix!...
Chacun est convaincu qu’il s’est fait des tripotages indignes dont le quart du demi-quart suffirait à faire envoyer à Mazas tous autres individus que des gendres influents: et pourtant tout le monde agacé, lassé, fourbu, lâche pied, et désire que l’on ne parle plus de tout cela puisqu’il est évident qu’il y a parti-pris de laisser impunis tous les rastaquouères qui y ont trempé. Aussi le Figaro traduit-il exactement l’état de l’opinion publique quand il dit: «Mieux vaut l’impunité de M. Wilson que la justice française suspectée de complaisances ignominieuses ou convaincue d’une impéritie bouffonne. Que feraient, après tout, les six ou les douze mois de prison dont on gratifierait M. Wilson? D’abord, il serait gracié, cela est clair; et puis le but essentiel a été atteint. La caverne de Mandrin est fermée; les 22 022 dossiers vont être vendus au poids; les solliciteurs ne connaissent pas le chemin de l’avenue d’Iéna. Les plus sévères ne demandaient pas autre chose, et, je le répète, mieux vaut en finir tout de suite que d’étaler devant l’Europe les doutes auxquels nous condamne la justice officielle.»
Un seul alinéa serait peut-être à reprendre dans ces réflexions fort sensées: le dernier. La question est, en effet, de savoir s’il est vraiment préférable d’en finir pour ne pas étaler, comme le dit le Figaro, des doutes sur l’impartialité de la justice officielle, ou s’il ne vaudrait pas mieux pousser les choses à fond au risque de convertir ces doutes en certitudes. Pour moi, je n’hésite pas dans mon choix, et si nous étions à une époque où il soit permis d’espérer que des hommes tout d’une pièce auront assez d’honnêteté pour aller, coûte que coûte, jusqu’au bout, je crois qu’il serait plus avantageux de faire ainsi et de déshonorer une bonne fois publiquement tout ce - et tous ceux - qui sont déshonorables.
Mais, hélas!... puisque malheureusement il est avéré que cet âge d’or est loin de nous, et qu’à défaut de gens qui ne veulent faire justice qu’à demi nous n’en trouverions que de meilleurs qui ne consentiraient guère à la faire qu’aux trois quarts, -et que de toutes façons nous n’en dénicherions aucun qui soit capable d’aller jusqu’au bout, - le mieux que nous ayons à faire est certainement de nous en tenir là et de laisser l’opinion publique juger la Justice. D’ailleurs, une bien belle occasion va se présenter. M. Wilson, - en dépit de toutes les prévisions, - est renvoyé en police correctionnelle. On sait par expérience que depuis trois mois ces sortes de procès amènent toujours une petite surprise à sensation.
Toute la question est de savoir quelle sera celle que nous ménage cette nouvelle affaire. Pour mon compte, je ne m’étonnerais pas le moins du monde si un incident imprévu... quelque chiffon de papier perdu et retrouvé, - comme cela se pratique généralement maintenant, - venait tout à coup compromettre quelque personnage se croyant bien tranquille. Qui sait!... peut-être même... l’ancien... soyons insinueux... l’ancien... concierge de l’obélisque... qui a eu tant de peine, il y a quelques mois, à résigner ses fonctions et à lâcher ses appointements. C’est ça qui serait drôle!... Personne ne regretterait d’avoir attendu un peu!...
Article copié sur "La France pittoresque"
Vingt-six février 1917: Enregistrement du premier disque de jazz à Chicago par... cinq Blancs! Originaires de La Nouvelle-Orléans, ces artistes forment l'Original Dixieland Jazz Band et revendiquent l'invention du mot "jazz".
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 26 février 1917, une bande de musiciens s'engouffre dans les studios du label Victor Talking Machine Company, à Chicago, pour enregistrer le premier disque de jazz de l'histoire. Stupeur, ils sont blancs de chez blancs! Le cornettiste est blanc, le pianiste est blanc, le batteur est blanc, le clarinettiste est blanc, le tromboniste est blanc. Pas l'ombre d'un Noir, pas même un métis! Quant à Michael J., n'en parlons pas... Et pourtant, les ventes de leur 78 tours comportant les deux morceaux "Livery Stable Blues" et "Dixie Jass Band One-Step" s'envolent. Avec un million et demi d'exemplaires vendus, ils laissent sur place Enrico Caruso. De la folie. Dans la foulée, les musiciens de l'Original Dixieland Jass Band décident de virer les deux "S" de "Jass" pour les remplacer par deux "Z". Le mot "jazz" tombe dans le langage courant, les jazzmen blancs s'en sentent les créateurs. Pour eux, le jazz est né. Facile.
Mais comment les jazzmen noirs ont-ils ainsi pu se faire coiffer au poteau par une bande de Blancs? Tout commence à La Nouvelle-Orléans, quand, un soir de décembre 1915, Harry H. James, propriétaire d'un night-club de Chicago, repère dans la rue un orchestre en train de jouer pour faire la promotion d'un match de boxe. Il s'agit du Papa Jack Laine's Reliance Brass Band, dont le cornettiste, Dominic James, dit "Nick La Rocca", est extra. Après le match, Harry suit La Rocca au Haymarket Cafe, où ce dernier se joint au groupe du batteur Johnny Outha Stein.
Le night-cluber tombe sous le charme et convainc l'orchestre de venir à Chicago. Début 1916, le Stein's Dixieland Jass Band débarque donc dans la capitale de l'Illinois, mené par le batteur Stein, un Blanc, avec le cornettiste La Rocca, un Blanc, le clarinettiste Alcide Nunez, un Blanc, le tromboniste Eddie Edwards, un Blanc, et le pianiste Henry Ragas, encore un Blanc. Bien qu'un peu pâlots, ces jazzmen rencontrent un succès immédiat. Bientôt, Stein prend la porte, remplacé par Tony Sbarbaro, toujours un Blanc. Nick La Rocca hérite de la direction du groupe qui prend le nom d'Original Dixieland Jass Band.
Pâles copies!... Le célèbre Al Jolson, qui, dix ans plus tard, deviendra le premier homme à parler au cinéma, leur trouve un impresario et un contrat à New York. La grande vie commence. Dès leur premier concert au Reisenweber Club, le 15 janvier 1917, c'est un véritable carton! Pourtant, les vrais spécialistes de jazz font, eux, la fine bouche. D'après leurs oreilles, cette bande de Blancs est très loin de rivaliser avec les jazzmen noirs. Ils vont jusqu'à qualifier leurs représentations de caricatures et les accusent d'en faire des tonnes sur scène. De pâles copies, quoi.
Mais de pâles copies qui ne se débrouillent pas si mal que ça, puisque, deux semaines plus tard, voilà l'Original Dixieland Jass Band en train d'enregistrer pour le label Columbia. L'enregistrement n'est guère probant. Les bandes finissent à la poubelle. Ce n'est pas pour cette fois. Une deuxième chance est donnée au groupe par le label Victor Talking Machine Company (qui deviendra plus tard RCA-Victor, le label du King Elvis Presley) le 26 février 1917. Cette fois, ils ne se ratent pas. Ils enregistrent le premier disque de jazz de l'histoire.
Une vingtaine d'autres morceaux suivront, pour Columbia, qui les récupère vite fait. Tous les labels se disputent désormais l'Original Dixieland Jass Band. Durant des mois, celui-ci est la star des clubs new-yorkais, mais bientôt les groupes noirs lui volent la vedette. Voilà donc les "culs blancs" traversant l'Atlantique en 1919 pour aller astiquer leurs cuivres dans les salles anglaises et retrouver le monopole de la gloire. Le 28 juin 1919, ils enregistrent un triomphe au Savoy de Londres pour le Bal de la victoire. Le roi George V, Foch et même Pétain les applaudissent à tout rompre.
De retour aux États-Unis, la gloire a fléchi, mais demeure jusqu'à ce jour de janvier 1925 où le chef de meute, Nick La Rocca, en pleine dépression, fiche le groupe par terre et retourne tout seul à La Nouvelle-Orléans au volant de sa Buick. Un éclair de lucidité? Il faut dire qu'il y a de quoi paniquer quand un pauvre bougre de jazzman blanc voit débarquer Louis Armstrong, Sydney Bechet et compagnie. Le groupe était fichu d'avance.
© Le Point.fr - Publié le 26/02/2012 à 00:00 - Modifié le 26/02/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du vingt-six février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/26/29307051.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service expert herpétologiste averti à ses heures rampe comme pas un pour mieux se faire enserrer et porter par un beau A constrictor à la Saint-Nestor et par un python con à la Saint-Léon...
Ben pour la zique de ce jeudi… on va se faire plaisir en s’écoutant le groupe Chicago dans le meilleur de leurs albums… Que de souvenirs de cette époque!!! Où nous étions jeunes et beaux et que nous dansions serrés… alors que maintenant nous ne sommes plus que beau… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=fGMHwODIpL4
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Un groupe d'amis golfeurs s'approche du premier trou du parcours lorsqu'ils remarquent une femme à qui un médecin donne les premiers soins.
Ils rejoignent l'attroupement et un des joueurs demande:
- Qu'est-ce qui est arrivé?
- Cette dame a été piquée par une abeille. Et elle fait une réaction.
- Diable! Mais où s'est-elle fait piquer?
- Entre le premier et le deuxième trou...
- Elle aurait vraiment du mettre une petite culotte, non?...
Le père Eugène va bientôt passer l'arme à gauche, et Monsieur le curé est à son chevet pour lui donner l'extrême onction.
Le curé lui dit à l'oreille:
- Avant de mourir, dis ta foi en Notre Seigneur Jésus Christ et renie le Démon!
Mais le père Eugène se tait.
Le curé lui demande:
- Allons père Eugène, quand on quitte ce monde, il faut se préparer et renier le mal pour rejoindre le seigneur aussi pur que possible...
Pourquoi ne veux-tu pas renier le Démon?
Alors le vieux, d'une voix chevrotante:
- Tant que je ne sais pas chez qui je vais aller, je ne veux vexer personne…
Un homme rencontre un ami avec le petit doigt de la main gauche entouré de fil rouge.
- Eh bien, lui dit-il, qu'est-ce que c'est que ça?
- Un pense-bête?
- Ah!
- Oui! Ma femme m'a mis ça autour du doigt pour que je pense à poster une lettre urgente qu'elle m'avait confiée.
- Et alors? Tu l'as postée?
- Oui.
- Pourquoi, alors, gardes-tu ce fil au doigt?
- Attends. C'est pour ne pas oublier de dire quelque chose à ma femme. Je voulais lui signaler qu'elle avait oublié de mettre l'adresse, sur sa lettre
Un homme, qui n'a pas postéà temps sa déclaration de revenus, cherche comment justifier ce retard pour échapper à la pénalité de 10%.
- Tu pourrais, suggère sa femme, raconter à l'inspecteur des contributions, que tu avais laissé ta déclaration sur la table et que le chien des voisins, qui poursuivait notre chat, l'a mise en pièces et que, juste à ce moment, une tempête s'est levée et...
- Arrête, fait le mari. Ils ne croiront jamais ça.
Non, je vais plutôt leur dire que j'ai mis ma déclaration, dûment timbrée, à la Poste et qu'elle s'est perdue au service du tri. Ça, ils le croiront.
Dans une caserne française, l'adjudant rassemble tous les nouveaux... et hurle:
- Les Bretons et les Corses à gauche! Les Alsaciens et les Lorrains à droite!
Les Provençaux et les Normands devant! Les Ch'tis et les Basques derrière!
Un grand remue-ménage s'ensuit.
Quand la poussière est dissipée, l'adjudant voit qu'il reste trois maghrébins et trois noirs au milieu de la cour.
L'un d'eux lève le doigt et demande:
- Et nous, les Français, on va où...???
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C'est jeudi... le réveille-matin ce bourreau, pour l'avant-dernière fois de la semaine se permet de semer le trouble dans le réveil des gens qui ne demandent qu'une chose, rester encore un moment dans les plumes... Mais quand c'est l'heure, c'est l'heure et tout y passe en un temps record... toilette, petit déjeuner en s'habillant, sauter dans sa voiture ou courir à la station de bus ou de métro ou encore à la gare pour aller au boulot serrés comme des sardines, avec les effluves mélangées qui donnent souvent le mal de tête... et puis un moment de pur bonheur en arrivant au turbin pour pouvoir avoir un semblant de calme... En ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...