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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-huit février

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«À la saint Roger, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir manger? Surtout s'il se met à neiger!»

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«Février par la pluie inondée, alors même que chacun s'écrie que tout est perdu sans retour n'a pas encore assez de pluie.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et c'est aussi le dernier jour du mois qui est le plus matois, avec ses froidures qu'on n'a presque pas eues mais avec la neige tardive pour la saison qui est venue à profusion tout comme la pluie qui s'est invitée dans certaines régions causant pas mal de dégâts... Demain mars sera là et c'est aussi un mois bizarre, le mois des poissons; s'il commencera comme un mouton il finira comme un lion ou inversement... Les vacanciers de la dernière vague va vers les stations et pour eux c'est la galère avec les vacanciers qui rentrent chez eux... Et les manifestations continuent du côté de Menton et de Nice...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 0° et un temps nuageux dans la nuit, ce sera pour ce samedi, soleil se partageant le ciel avec des bancs de nuages bas. Conditions plus largement ensoleillées en cours d'après-midi avec des résidus nuageux se cantonnant le long des reliefs. Belle journée en Valais. Températures de saison. - Températures prévues pour samedi: minimales -2 à 0°à basse altitude, maximales 5 à 7°. Dans le Jura à 1000 m: minimales -8 à -5°, maximales 1 à 2°. En montagne: -4 puis -7°à 2000 m, -12 puis -9°à 3000 m. - Vent faible et variable en plaine. En montagne, vent d'ouest à sud-ouest faible à modéré...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison... assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 3 DÉPARTEMENTS... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: le pays va apprécier une accalmie temporaire. Les résidus nuageux sur les Alpes et le Jura vont se disloquer peu à peu tandis que le soleil brillera sur les sommets alpins. Après dissipation des brouillards matinaux, souvent givrants sur le quart nord-est, les éclaircies s'élargiront sur la moitié est. Sur l'ouest en revanche, après la grisaille matinale, les nuages deviendront de plus en plus présents jusqu'à donner des pluies faibles sur le nord-ouest en matinée, puis de l'Aquitaine à l'Ile de France, à la Haute-Normandie et au Nord-Pas-de-Calais en fin de journée. La Bretagne, puis les Pays de Loire et la Basse-Normandie après une matinée humide, resteront l'après-midi sous un ciel souvent chargé. De nouvelles pluies gagneront la pointe bretonne en soirée. Le vent de sud-ouest soufflera à 70/80 km/h sur les bords de Manche.
Malgré quelques débordements nuageux, les régions méditerranéennes resteront au soleil. Tramontane et mistral, à 70/80 km/h en rafale le matin, commenceront à s'atténuer l'après-midi.
Les températures minimales iront de -4 à 0 degrés en général, 1 à 6 sur l'ouest du pays. Les maximales atteindront 5 à 8 degrés dans l'Est et le Massif central, 9 à 12 ailleurs, 12 à 16 sur le pourtour méditerranéen et la Corse...

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°à 31°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 29°à 32°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 32°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, quelques averses avec des températures de 31°; ciel couvert, pluies éparses aux Marquises avec des températures de 29°; bancs de brouillard et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -7°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:15 et le coucher du soleil se fera à 18:17 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de février en France 

TMax: 31.2°C (St Girons le 29/02/1960)
TMin: -29.0°C (Clermont-Fd le 14/02/1929)
Précip: 519.7 mm (Mont Aigoual le 24/02/1964)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1968: Le maxima sous abri ne dépassait pas -0,2°à Anvers
En 1967: Pour la 3ème fois dans le mois, des rafales de vent de 93 km/h sont enregistrés au littoral
En 1960: La température maximale sous abri s’élevait jusqu’à 19,9°à Uccle.
En 1959: Le mercure montait jusqu'à 18,7°à Uccle
En 1949: L'hiver le plus ensoleillé venait de s'achever. A Uccle, on avait enregistré 306 heures de soleil, la normalitéétait de 168 heures

 

Les journées mondiales et internationales

Le vingt-huit février c’est la Journée mondiale sans Facebook
http://www.journee-mondiale.com/221/journee-mondiale-sans-facebook.htm

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Le vingt-huit février c’est la Journée internationale des maladies rares
http://www.journee-mondiale.com/151/journee-internationale-des-maladies-rares.htm

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Les expressions françaises décortiquées

Point barre!
Marque la fin qu'on veut définitive d'une discussion ou d'une argumentation.

Indique une décision irrévocable.

Origine
Compte tenu du nombre d'hypothèses qui, à propos de cette expression, fleurissent presque autant que les colchiques dans les prés (Lien externe), je ne risque pas de terminer cette explication par un «point barre!» bien senti, les discussions restant ouvertes.
En effet, à propos de son origine, il n'y a point de certitude. Je vais donc faire diligence pour vous proposer les trois hypothèses qui ne paraissent pas trop tirées par les chevaux cheveux.
Lorsqu'en dactylographie (en tapant un texte sur votre clavier, donc), vous terminez une phrase, vous tapez généralement un point suivi d'une espace [1] avant de commencer la phrase suivante. Or, cette espace, s'obtient en utilisant la «barre» d'espace; vous clôturez donc la phrase complètement à l'aide d'un «point barre». Et c'était déjà vrai autrefois, avec les machines àécrire.
Il aurait été d'usage, principalement dans le milieu militaire, dans les télex (Lien externe), moyen de communication antédiluvien qui a suivi de peu les signaux de fumée et auquel a succédé le fac-similé (ou fax), lui-même en voie de disparition, de marquer la fin du texte par un «./», dit «point barre». Ceci permettait un contrôle de l'authenticité du document, tout texte apparaissant éventuellement après cette marque étant un faux.
Cette ponctuation particulière aurait aussi été utilisée à la fin du texte de certains documents administratifs, également pour limiter les falsifications.
Enfin, au cours d'une promenade, à partir du point où l'on trouve une barrière en travers du chemin, on ne peut aller plus loin. C'est un exemple qui montre qu'il pourrait donc s'agir d'une métaphore indiquant une conversation qu'on ne peut pousser plus avant, «barrant» ainsi toute velléité de la continuer.
Quoi qu'il en soit, on peut parfaitement imaginer que ces marques de terminaison se sont répandues dans le langage courant pour marquer la fin définitive de quelque chose.
Cela dit, notre expression, qui est très récente puisqu'elle date de la fin du XXe siècle, en remplace maintenant une autre à peine plus ancienne «point à la ligne!»également caractéristique de l'écriture ou de la dactylographie, à la fois moins répandue et moins péremptoire.
[1] Oui, chez les typographes, «espace» est au féminin. Cela vient des lamelles de plomb - lamelle (qui n'est pas de Cadix) étant bien un terme féminin - qui étaient autrefois utilisées en imprimerie pour séparer deux mots lorsque les textes étaient composés en juxtaposant des caractères en plomb. Mais bon, de nos jours, et dans le langage habituel, on admet aussi l'espace au masculin, puisque cette espace typographique est bien un espace entre deux mots.
Exemple
«Regarde-moi, je suis beau comme un dieu, pas de fausse modestie, je suis beau parce que je suis beau, point barre! N’oublie jamais de reconnaître l’exception quand tu la vois.»

 

La France pittoresque

Quel lien entre la mort de Louis XVI, l’instauration de la République et la loi Macron?
Source: FigaroVox
 

Historien, écrivain et journaliste, Franck Ferrand réagit à l’adoption d’un amendement de la loi Macron qui prévoit le remplacement de certaines fêtes catholiques dans les DOM. Il rappelle les précédentes lois qui, dans l’histoire, ont été votées en catimini: la mort de Louis XVI et l’instauration de la République. 

Il y a quelques jours - le samedi 13 février - dans un hémicycle déserté, a été voté un simple amendement à la loi Macron, déposé par la Socialiste réunionnaise Ericka Bareigts, et permettant aux départements d’Outre-mer de remplacer cinq jours fériés de tradition catholique par d’autres, afin de tenir compte « des spécificités culturelles, religieuses et historiques » locales. Évidemment, au-delà d’un certain nombre de cas folkloriques, le débat cristallise autour de l’introduction de fêtes musulmanes, comme l’Aïd el-Kebir, dans le calendrier de la République. Les auteurs de cette réforme ont beau vouloir en minimiser la portée, c’est évidemment une brèche que certains tenteront d’élargir...
Sans entrer ici dans un débat qui promet d’être aussi vif que stérile -puisqu’il intervient a posteriori- j’aimerais revenir sur le mode extrêmement discret - quasi-accidentel - de cette adoption législative. Et rappeler que ce n’est pas la première fois, en France, qu’une décision importante est prise en catimini. 

N’oublions pas que c’est de manière similaire qu’a été voté le fameux amendement Wallon, instituant pour de bon la République. Nous sommes le 30 janvier 1875; quatre ans et demi plus tôt, dans le tumulte de l’après-Sedan, a été proclamée la République, sur les décombres du Second Empire. Mais l’assemblée élue en février 1871 est nettement conservatrice, et même favorable à la Monarchie - n’en déplaise au chef de l’Exécutif, Adolphe Thiers, qui du reste a dû céder la place au maréchal de Mac-Mahon, ouvertement favorable au petit-fils de Charles X, héritier du trône des Bourbons. C’est alors qu’à Versailles, où siège l’Assemblée, commence, en janvier 1875, l’examen de projets de loi « relatifs à l’organisation des pouvoirs publics ». Le 30, en fin d’après-midi, le député Henri Wallon, de l’Institut, historien pourtant conservateur, propose un amendement ainsi rédigé: « Le président de la République est élu à la pluralité des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est élu pour sept ans. Il est rééligible. » Cela revient à nommer clairement le régime en vigueur, et donc à instituer la République -ce qui est fait à 18h45, ce 30 janvier 1875, et par 353 voix contre 352. Soit une voix de majorité, une seule!

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Le 15 janvier 1793, les députés votent la mort de Louis XVI

Comment ne pas songer à un autre vote ric-rac? Au siècle précédent, le 15 janvier 1793, l’Assemblée avait eu à se prononcer sur le sort du « ci-devant » roi Louis XVI. Le vote s’était fait de façon nominale, à haute voix. Les députés se prononcèrent à une écrasante majorité pour la culpabilité, puis de façon plus partagée contre l’appel au peuple; enfin, consultés sur la sanction qu’il convenait d’adopter, ils se partagèrent en deux camps d’égale force. Au second vote, 361 sur 721 se déclarèrent en faveur de « la mort sans condition », soit une seule voix de majorité -dont celle du propre cousin du roi! Voilà comment fut adoptée cette décision d’une importance capitale. Mais je digresse...
Que ceux qui seraient tentés de relativiser l’importance de l’amendement Bareigts, en arguant simplement des circonstances modestes de son adoption, méditent simplement sur l’exemple de l’amendement Wallon! Et qu’ils admettent qu’une loi, même votée en catimini, peut avoir de grandes conséquences.

Franck Ferrand, FigaroVox

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Feurs (Loire): une ville résumant, avec Montbrison et Saint-Etienne, l’histoire du Forez
D’après «Histoire des villes de France avec une introduction générale pour chaque province» (Tome 1), paru en 1845

Forum Segusianorum des anciens, c’est-à-dire, la ville qui, avant la fondation de Lyon, fut la capitale des Ségusiens, Feurs représente les temps fabuleux et héroïques de cette contrée, Montbrison embrassant l’époque historique, et Saint-Etienne l’avènement de l’industrie. Mais non loin, Lyon, la Rome gauloise, aura tôt fait de prendre l’ascendant sur Feurs, qui manquera l’occasion de «reprendre l’avantage» au Xe siècle
A quelques kilomètres à l’ouest de Lyon et au nord de Saint-Étienne, se trouve une petite ville appelée Feurs: traversée par deux routes royales, touchant à un chemin de fer et au premier fleuve de France, elle reste stationnaire au milieu de ce luxe de voies de communication. C’est que dans le même pays se sont formés deux autres centres d’attraction, qui peu à peu lui ont enlevé sa première importance, Montbrison et Saint-Étienne. Feurs est le Forum Segusianorum des anciens, c’est-à-dire, la ville qui, avant la fondation de Lyon, fut la capitale des Ségusiens. Pendant longtemps elle occupa le premier rang parmi les cités de la province, et pourtant on ne connaît guère que le nom qu’elle portait à cette époque reculée.

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Souvenirs de Feurs

Quoique son antiquité soit un fait incontestablement prouvé par les riches débris qu’on y découvre journellement, on ne sait rien sur son existence primitive. Cela tient sans doute à ce que l’époque de sa plus grande fortune date des premiers temps de la conquête, et que les Romains la dépouillèrent presque aussitôt de sa suprématie pour en doter Lyon, leur heureuse colonie. Toutefois, en considérant la position topographique de Feurs, on peut se faire une idée du rôle qu’a joué cette ville à une époque où le commerce consistait presque uniquement dans la vente ou l’échange des productions du sol. En effet, elle est située dans une vaste plaine, près de la Loire, le fleuve gaulois par excellence, et au centre d’une contrée fertile qui tirait, dit-on, son ancien nom du mot seges (moisson).

On attribue généralement la déchéance de Feurs à un incendie dont les circonstances sont ignorées, mais qui est prouvé par la découverte de plusieurs belles mosaïques ensevelies sous des débris de charbons et de tuiles antiques; mais peut-être la cause réelle et première de cette déchéance, est-elle la proximité de la nouvelle colonie de Lugdunum. Quoi qu’il en soit, Lyon, la Rome gauloise, comblée de grâces par ses fondateurs, eut bientôt fait oublier sa mère, le vieux Forum, dont l’ancienne importance ne se reconnaît plus qu’à ses aqueducs et a ses ruines souterraines. Parmi les nombreuses inscriptions qu’on a trouvées dans cette ville, il en est plusieurs cependant qui prouvent que sa ruine ne fut pas instantanée, et qu’elle conserva, pendant quelque temps, un certain rang parmi les vieilles cités de la Gaule. Lorsque la Ségusie quitta son nom gaulois pour prendre celui de Lyonnais (pagus Lugdunensis), imposé par les Romains, et fut divisée en plusieurs cantons ou agri, qui empruntèrent leurs diverses dénominations aux localités ou aux rivières les plus importantes de la nouvelle circonscription administrative, Feurs devint la capitale d’un petit territoire qui, du nom de Forum, fut appelé Ager forensis, en français Forez ou Forais, suivant l’orthographe moderne.

Au Xe siècle, Feurs se vit tout à coup appelée à jouer un rôle qui lui aurait peut-être redonné une brillante existence, si sa situation eût été plus favorable au développement de la puissance féodale de ses seigneurs. Lorsque le comte de Lyon, supplanté par l’archevêque de cette ville, fut contraint de lui en faire l’abandon, il s’intitula comte de Forez (comes Forensis), par un retour vers le passé, et par allusion à l’ancienne capitale du Lyonnais qui se trouvait dans son fief, et qu’il opposait ainsi à la ville romaine. Le Forez se composa dès lors de trois cantons ou agri principaux, le Roannais, le Jarez et le Forez proprement dit, et devint une province indépendante (pagus, patria forensis). Mais cette révolution, en apparence si avantageuse pour la ville de Feurs, acheva pourtant de la ruiner. Sa position, qui lui avait valu précédemment le titre de marché des Ségusiens, la fit négliger des nouveaux maîtres de la contrée; ils transportèrent leur séjour dans les châteaux voisins, et particulièrement dans celui de Montbrison. Aussi, à partir de ce moment, Feurs, réduite par le fait à l’état de simple châtellenie, ne fut plus que le théâtre de quelques événements isolés et sans caractère général. On en pourra juger par le rapide résumé que nous allons donner des principaux faits de son histoire.

En 1284, Jeanne de Montfort l’Amaury, veuve du comte Guy VI, fonda à Feurs une commanderie de Saint-Antoine, sorte d’hôpital destinéà recevoir les malheureux atteints d’une espèce d’érésipèle fort commune alors dans cette ville, qui brûlait et desséchait la partie du corps attaquée, et qu’on appelait le feu Saint-Antoine. Nous savons, sans pouvoir préciser l’année, que Feurs fut presque réduite en cendres par les Anglais à l’époque où ils disputaient la France aux Valois. Le duc Louis de Bourbon, comte de Forez, la fit clore de murs à la fin du XIVe siècle. Dans le XVe, ses habitants furent témoins d’un événement assez remarquable: le roi Charles VII vint au milieu d’eux avec toute la cour pour célébrer les noces de son fils le dauphin, depuis Louis XI, avec une princesse de Savoie (1452). Du reste, pendant ce même siècle, les trois états de la province se tinrent plusieurs fois à Feurs. Elle avait elle-même droit de députer à ces assemblées comme l’une des principales villes du Forez. Nous la voyons, en effet, figurer en troisième ligne, après Montbrison et Saint-Étienne, sur un rôle d’imposition de l’année 1572.

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Feurs: Hôtel de ville et Statue du colonel Combes

Il est inutile de dire que la capitale du Forez prit part aux guerres de la religion. Dès l’année 1562, elle fut visitée par l’armée du fameux baron des Adrets; en 1570, les troupes de l’amiral Coligny s’en emparèrent et y commirent d’affreux ravages. A cette époque de troubles, elle était placée sous l’autorité administrative d’un fonctionnaire spécial qui recevait le nom de procureur du quartier d’outre-Loire, et suppléait le bailli du Forez, siégeant à Montbrison. Feurs, comme tout le reste de la province, embrassa le parti de la Ligue, mais avec quelques ménagements, dus en partie à l’influence de la famille du Rosier. Prise au mois de février 1594, sur les partisans du duc de Nemours, par le sieur Chalmazal de la Pie, qui la tenait assiégée depuis quelque temps, elle rentra enfin sous l’autorité du roi.

Pas un souvenir ne nous est resté de l’histoire de Feurs au XVIIe siècle. Dans le XVIIIe siècle elle fut forcée par la troupe de Mandrin, qui exerçait ses rapines sur toute la province. Sous la Révolution, et après que les troupes républicaines eussent soumis Lyon, les commissaires de la convention ordonnèrent provisoirement la division du département de Rhône-et-Loire en deux départements distincts, la nouvelle division administrative étant confirmée par le décret du 29 brumaire an II (17 novembre 1793), qui érigea Feurs en chef-lieu du nouveau département de la Loire. L’administration départementale fut donc installée dans le couvent des Minimes, seul établissement de ce genre qui existât dans la petite ville.

On fit venir aussi à Feurs une imprimerie de Montbrison; enfin on y établit un tribunal révolutionnaire dans la chapelle des Pénitents. Ce tribunal, dirigé par Javogue, ci-devant avocat à Montbrison, et représentant du peuple en mission dans ces contrées, envoya un grand nombre de victimes à la mort; la plupart étaient des Montbrisonnais qui avaient pris part à la révolte de Lyon, et sur lesquels, dit-on, le conventionnel vengea les haines de l’avocat. Comme la hache de la guillotine n’était plus assez expéditive, il eut recours aux fusillades; c’est ainsi que périrent vingt-huit personnes à la fois, le 20 pluviôse an II (8 février 1794). Mais l’arrestation de Javogue mit fin aux supplices. Décrété d’accusation par la convention, deux commissaires de cette assemblée vinrent l’arrêter à Feurs pour le conduire à Paris, où il fut plus tard condamnéà mort.

Le retour à l’ordre fit bientôt sentir combien le rôle de chef-lieu de département convenait peu à la ville qu’on avait dotée d’un si grand avantage. Sans parler de l’exiguïté de sa population agglomérée, qui ne s’élèvait pas à 3000 âmes, on n’y trouvait aucun édifice propre à recevoir les diverses administrations départementales. Le moment de la colère étant passé, on songea à rendre à Montbrison son ancien rang: par le décret du 6 fructidor an III (23 août 1795), on y transféra définitivement le chef-lieu de la Loire.

L’histoire de Feurs au XIXe siècle se réduit à fort peu de chose. En 1826, on y construisit un monument funèbre à la mémoire des citoyens condamnés par le tribunal révolutionnaire; ce monument dont les dépenses furent couvertes par une souscription commencée en 1822, par les soins de M. d’Assier aîné, alors maire de la ville, est bâti à l’endroit même où eurent lieu les dernières exécutions, et représente un temple antique, de forme quadrangulaire.

Peu avant 1840, un monument ne rappelant que des souvenirs de gloire fut élevé sur la place de l’église, la statue du colonel Combes, fondue sur les dessins de son compatriote Foyatier, l’auteur du Spartacus, et donnée par le gouvernement à la ville natale de l’héroïque commandant du 66e, où elle fut inaugurée le 16 octobre 1839, deux ans après sa mort glorieuse sous les murs de Constantine. Ajoutons que Feurs donna le jour à Claude Duguet, jurisconsulte distingué, et père du célèbre oratorien de ce nom, et à Joseph-Guichard Duverney. Ce dernier acquit une grande renommée, à la fin du XVIIe siècle, comme professeur d’anatomie; les courtisans et les gens du monde venaient en foule à ses leçons, les uns par goût, les autres par curiosité; plusieurs portaient même dans leur poche des pièces anatomiques préparées par lui, et se faisaient un plaisir de les montrer dans les salons. «Les plus célèbres comédiens», dit Fontenelle, «venaient apprendre à l’école de cet illustre professeur l’art de parler en public».

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Métiers d'autrefois

Barbiers
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1835

Pasquier dit: «Je ne puis remarquer, pour chose très vraie, que, de toute ancienneté, il y a eu deux ambitions qui ont couru, l’une dans l’âme du chirurgien, afin que sa compagnie fût incorporée à l’université, et l’autre dans celle des barbiers, que sa confrérie fit part dans celle des chirurgiens»
Autrefois l’office du barbier était d’un ordre relevé. Qu’est-il besoin de citer le barbier du bon roi saint Louis, Olivier le Daim, compère de Louis XI, et le barbier de Westphalie, Slaghoek, qui fut ministre de Christian II, roi de Danemark et de Suède?

En 1301, les barbiers faisaient la barbe, saignaient les gens et distribuaient emplâtres, cataplasmes, etc. Or, il advint qu’un jour de ladite année, il y eut grande rumeur à la confrérie des chirurgiens, et vives plaintes de ce que les barbiers purgeant, saignant et curant généralement toutes sortes de plaies et apostumes, enlevaient toutes leurs pratiques aux susdits chirurgiens, en sorte que le métier de chirurgie n’était plus tenable. On délibéra et on prit parti. Furent assignés, pour comparaître par devant le prévôt de Paris, les vingt-six barbiers de ladite ville. On obtint arrêt contre eux, et force leur fut d’abandonner la lancette et de s’en tenir au rasoir et au plat à barbe.

Comment alors les barbiers se relevèrent-ils de ce coup terrible? Nous lisons dans une ordonnance du roi Jean, au sujet de la peste, «que la faculté de médecine députera quatre médecins docteurs en icelle, tant en théorie que pratique, pour visiter, médicamenter les malades de la peste: pour ce faire, auront chacun 300 livres parisis pour cette présente année; le collège des chirurgiens députera deux de ses membres, et ils auront chacun 120 livres parisis; la congrégation et assemblée des barbiers députera six membres, et ils auront chacun 80 livres parisis.»
Ainsi c’est l’autorité qui recourt d’elle-même au barbier. De plus, comme il est assez naturel de mesurer l’estime qu’on fait des gens par l’argent dont on paie leurs services, nous voyons qu’il y avait une bien plus grande distance entre les médecins et les chirurgiens, qu’entre ces derniers et les barbiers.

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Boutique de barbier au XVIIIe siècle

Néanmoins, jusque-là les barbiers restaient exposés aux effets de la jalousie des chirurgiens et à la malveillance du prévôt de Paris, lorsqu’en 1372 intervint une ordonnance du roi Charles V, qui constitua enfin la confrérie des barbiers dans la ville de Paris. A dater de cette époque jusqu’à Louis XI, nous pouvons compter une vingtaine de lettres, ordonnances, concessions, chartes des rois de France, sur la confrérie des barbiers; mais ce n’en est pas moins Charles V qui est son véritable législateur.
Sous le règne de ce prince, ils étaient à Paris au nombre de quarante. Une première ordonnance leur accorda le privilège de ne point faire le guet, «parce qu’ils exercent la chirurgie et qu’ils ont besoin d’être présents quand les pauvres gens viennent les chercher.»

Dans une autre ordonnance, le roi s’exprime en ces termes: «Savoir faisons à tous présens et avenir, que nous avons déclaré et ordonné, et par la teneur de ces présentes, déclarons et ordonnons que lesdits barbiers et tous leurs successeurs barbiers et chacun d’eux pourront dorénavant bailler, administrer à tous nos sujets emplâtres, onguens et autres médecins convenables et nécessaires pour curer et guérir toutes manières de clous, bosses, apostumes et toutes plaies ouvertes, sans qu’ils soient et puissent être molestés, troublés et empêchés en cette partie par les chirurgiens et maîtres jurés.»
Bientôt après, les barbiers de Paris reçurent la charte de leur confrérie, qui fut constituée sous la garde du premier barbier, valet de chambre du roi. Elle portait:

«Le premier barbier et valet de chambre du roi, est garde et juge du métier des barbiers de la ville de Paris, et il a droit de se choisir un lieutenant.
«Nul ne peut exercer le métier de barbier, à Paris, s’il n’a été examiné par le maître et garde du métier, et quatre jurés.
«Les barbiers qui seront diffamés pour cause de débauche, ne pourront exercer leur métier; leurs instruments et outils seront confisqués, moitié au profit du roi, moitié au profit du maître du métier.
«Les barbiers ne pourront exercer leur métier sur les ladres.
«Les barbiers ne peuvent, les jours de grande fête, exercer leur métier, si ce n’est pour saigner, purger ou peigner; ils ne peuvent, les mêmes jours, suspendre leurs bassins ou enseignes, sous peine de cinq sols d’amende, dont deux pour le roi, deux pour le maître du métier, et un pour le garde.
«Si les barbiers refusent d’obéir au maître, au lieutenant ou aux jurés du métier, le prévôt de Paris doit les y contraindre.
«Le maître, le lieutenant et les jurés du métier auront la connaissance de ce qui les regarde.
«Les barbiers assignés par le maître ou son lieutenant, seront tenus de comparaître devant eux sous peine d’une amende de six deniers. L’appel des jugements du maître et des jurés est porté devant le prévôt de Paris.
«Les barbiers ne peuvent s’assembler sans permission.»

Telle est la charte qui régissait les barbiers de Paris, et dont les principaux articles furent bientôt octroyés aux barbiers de plusieurs villes du royaume.
Cette charte, concédée par Charles V, fut ratifiée par son successeur, qui y ajouta un article par lequel il permet aux barbiers de faire une bannière sur laquelle une image de la vierge sainte Catherine soit représentée dans la roue des rasoirs semée de fleurs de lys, et de porter ladite bannière aux jours de fêtes. Il leur recommande aussi de saigner par la bonne lune, selon les préceptes de l’école de Salerne.

Henri VI, roi d’Angleterre, soi-disant roi de France, s’occupa aussi des barbiers: ce fut pour confirmer les lettres de ses prédécesseurs.
Mais ce qui n’avait été jusque-là que partiel et local se généralisa sous Charles VII, et s’étendit à toute la France. C’est alors que le premier barbier du roi fut déclaré maître et garde de tout le métier de la barberie, et qu’il eut pouvoir de distribuer ses lieutenants dans toutes les villes du royaume.

Arrivés à ce degré de crédit, il semble que les barbiers eussent dûêtre contents et exercer en paix leur métier par toute la France; mais arrivés là, ils visèrent plus haut; ils voulurent marcher de pair avec les chirurgiens de la confrérie de saint Côme, et même s’incorporer à eux. Ils furent favorisés dans cette prétention par la faculté de médecine, qui espérait ainsi abaisser encore davantage au-dessous d’elle la confrérie des chirurgiens. Pendant la ligue, ce temps de démocratie, les barbiers, plus rapprochés du peuple, furent sur le point de l’emporter avec son appui; mais au retour de la paix il y eut réaction contre eux, et leur existence fut menacée.

En 1613, époque de minorité, par tant de troubles, ils reprennent leurs prétentions. Ils parviennent même à surprendre des lettres patentes d’union avec la confrérie de saint Côme: déjà ils triomphaient; un Te Deum est chanté; ils prennent la qualité de chirurgiens sans plus y ajouter celle de barbiers; ils mêlent à leur enseigne des boîtes et des bassins, quittent l’église de Sépulcre, retraite ancienne de leur confrérie, et vont s’introduire dans celle de saint-Côme; aux fêtes de ce saint, ils veulent porter le bonnet carré et la robe longue, et marcher parmi les chirurgiens; mais on plaide. Ils perdent leur procès et se voient obligés de conserver leur église du Sépulcre, où ils restèrent chirurgiens barbiers comme devant, jusqu’à l’époque où la Révolution française abolit les confréries et mêla leur ruine à tant d’autres.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-huit février 1927: Babette et Syvette, deux femelles chimpanzés, sont inséminées avec du sperme humain! Le grand savant soviétique Ilya Ivanov estime possible la création d'un hybride homme-chimpanzé. L'Institut Pasteur lui apporte son soutien.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Dans leur cage du jardin botanique de Conakry (en Guinée, alors française), deux femelles chimpanzés nommées Babette et Syvette n'en peuvent plus de leur célibat. Hystériques, elles secouent les barreaux de leur cage pour faire comprendre à leurs gardiens qu'elles veulent un mâle, un vrai. Elles donneraient tout pour une bonne petite partie de pattes en l'air. Elles sont prêtes à accepter n'importe quel partenaire. Elles ne vont pas être déçues, les pauvrettes, car, en guise de mâle, elles voient arriver un vieillard à cheveux blancs armé d'une pipette pleine de sperme humain. Pour la première fois au monde - et sans doute pour la dernière fois -, une tentative d'hybridation entre l'homme et le singe est sur le point d'être tentée.

L'individu qui tente cet improbable mariage inter-espèces n'est ni un détraqué sexuel ni un illuminé. Il s'agit, tout au contraire, d'un savant soviétique de grande renommée. Les travaux d'Ilya Ivanov en matière d'insémination artificielle chez les animaux domestiques font autorité. Avec le sperme d'un seul étalon, il a montré comment féconder plusieurs centaines de juments. Dans son institut soviétique, il a encore réalisé de nombreux hybrides, entre un zèbre et une ânesse (le zébron), entre une vache et une antilope, entre un bison d'Europe et une vache... Un jour, il a une idée de dingue. Pourquoi ne pas essayer de créer un hybride entre l'homme et le chimpanzé? Après tout, les deux espèces sont relativement proches.

Fantasme... Après avoir caressé l'idée durant plusieurs années, puis l'avoir évoquée lors de plusieurs congrès, Ivanov décide de passer à l'action en 1926. Comme les chimpanzés ne courent pas la taïga russe, il s'adresse à l'Institut Pasteur, qui possède une animalerie à Kindia, en Guinée. Le directeur, Émile Roux, accepte de lui fournir quelques singes. Reste pour Ivanov à convaincre l'administration soviétique de financer son projet. Pas facile. Finalement, Nikolaï Petrovitch Gorbounov, directeur du département des institutions scientifiques, lui fait verser 10 000 dollars américains, somme considérable à l'époque. Si jamais Ivanov parvient à ses fins, quelle victoire pour la science soviétique! Quant aux rumeurs prétendant que Staline aurait soutenu les travaux d'Ivanov afin de produire une race d'ouvriers ou de soldats mi-hommes mi-singes, elles relèvent du pur fantasme!
En mars 1926, Ilya Ivanov débarque enfin à Kindia avec l'objectif de sélectionner un chimpanzé femelle pour l'inséminer avec du sperme humain. Premier écueil: l'animalerie de l'Institut Pasteur ne possède pas de guenon mature sexuellement. Après un mois de vaine attente, il lui faut revenir en France, car la saison des pluies empêche toute expédition en forêt pour capturer des singes. Ivanov est de retour en Guinée le 14 novembre, cette fois accompagné par son fils, biochimiste. Les deux Russes décident de ne pas retourner à Kindia, mais de s'installer au jardin botanique de Conakry. Avec l'aide du gouverneur, ils montent une expédition qui leur permet de capturer trois femelles qui sont baptisées Babette et Syvette, et... On n'a pas conservé le nom de la troisième.

Et foutaises... Le père et le fils prennent bien garde de ne pas expliquer aux Africains l'objet de leur recherche. Comme pour la plupart des Européens de l'époque, ils considèrent que les Noirs appartiennent à une race inférieure. Dans une lettre de cette époque, Ilya écrit à un ami: "La grande majorité des nègres sont des gens paresseux et stupides à qui on ne peut pas faire confiance." Mais, surtout, les deux Russes pensent qu'ils pourraient se heurter à un tabou. Ils sont, en effet, persuadés qu'à l'abri de la forêt, il a pu s'accomplir d'une manière plus ou moins consentie des accouplements entre des chimpanzés mâles et des femmes africaines. Mais alors, pourquoi ne voit-on pas de bambins poilus et à longs bras batifoler dans les villages? Leur explication: "Les femmes violées par des singes sont souillées. Ces femmes font l'objet d'intimidations, comme des parias, elles sont socialement mortes et, comme on me l'a dit, elles disparaissent habituellement." Bref, ils ont peur de voir leur tentative d'insémination entravée par les Africains. D'où leur silence à leur égard.

Le 28 février 1927, les deux Ivanov décident d'inséminer Babette et Syvette. Qui est le fournisseur de sperme? Ils ne le précisent pas dans leurs notes. En tout cas, il ne s'agit pas du leur. Le donneur est probablement un Africain, dans la mesure où les deux Soviétiques sont persuadés que le Noir est plus proche que le Blanc du singe. Ces dames ne sont guère coopératives. Elles ne voient pas l'intérêt de faire progresser la science, surtout soviétique. Ilya avait prévu d'enfermer les deux femelles dans une petite cage commandée à Paris, mais elle n'est pas arrivée à temps. Aussi les fait-il immobiliser dans un filet. C'est d'autant plus compliqué que les deux Russes doivent se débrouiller seuls, ne voulant pas se faire aider du personnel africain toujours pour cette histoire de supposé tabou.

Autopsie… Babette est la première à passer à la casserole, Ivanov père introduit une pipette remplie de sperme dans son vagin à l'aide d'un miroir. Mais il se répand avant d'avoir pu atteindre l'utérus. Les spermatozoïdes humains se retrouveront-ils dans ce labyrinthe inconnu? L'un d'eux saura-t-il frapper à la bonne porte et se la faire ouvrir? Même Ivanov père a des doutes, mais impossible de faire mieux. Difficulté identique avec Syvette. Il n'y a plus qu'à attendre. Les semaines passent. Aucun signe de grossesse. Le 25 juin, la troisième femelle au nom inconnu est inséminée à son tour.

Pour faciliter la manipulation, l'animal est endormi. L'attente reprend. Cependant, ne pouvant séjourner plus longtemps en Guinée, les Ivanov décident de regagner la France, puis la Russie, en ramenant avec eux les trois femelles et une dizaine d'autres chimpanzés. Au cours de la traversée entre la Guinée et la France, les singes sont malades comme des chiens. Babette et Syvette meurent. Leur autopsie organisée à bord confirme qu'elles ne portent pas d'homme-singe dans leurs flancs. La troisième "mère" meurt également, peu après son arrivée en France. Elle non plus n'est pas enceinte. Grosse déception.

Finalement, Ilya Ivvanov est de retour en Union soviétique. Il confie ses singes survivants à un centre de recherche dédié aux primates crééà Soukhoumi, sur les bords de la mer Noire. Pour varier les plaisirs, il aurait alors décidé de tenter le croisement inverse. À savoir entre un singe mâle et une femme! La suite des événements est très floue. Il semblerait qu'en 1929 Ivanov père décroche enfin l'autorisation d'inséminer cinq femmes volontaires. Malheureusement, le dernier mâle détenu par le centre de Soukhoumi vient de mourir. Il semblerait, du reste, que ce n'était pas un de ses chimpanzés, mais un... orang-outang. C'est alors que Gorbounov, le protecteur d'Ivanov, est victime d'une purge stalinienne. Le biologiste est arrêtéà son tour le 13 décembre 1930 et meurt quinze mois plus tard, déportéà Alma-Ata, sans avoir menéà bien son grand rêve d'homme-singe. On ne saura donc jamais si l'homme et le singe sont encore capables d'engendrer ensemble après une séparation de 7 millions d'années.

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© Le Point.fr - Publié le 28/02/2012 à 00:00 - Modifié le 28/02/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du vingt-huit février c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/02/28/29324176.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo 

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie en spécialiste de l'Histoire et des enluminures sème sa morve sur des vieux parchemins, car les mouchoirs en papier ce n'est pas assez chic pour lui...

 

dicton0228

 

Ben pour la zique de ce samedi … on va se remémorer et se faire plaisir en s’écoutant le groupe U2 dans le meilleur d’un de leurs œuvres… Que de souvenirs de cette époque!!! Où nous étions jeunes et beaux… alors que maintenant nous ne sommes plus que beau… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=SSEG8v1FLfg

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Luc est décédé. Il arrive au paradis et St-Pierre le reçois.
- Tu n'as pas mené une vie exemplaire. Tu as trompé ta femme plusieurs fois et tu lui as menti encore plus souvent. Donc, pour le reste de l'éternité, tu vivras en compagnie d'une petite grosse pleine de boutons.
Quelques jours plus tard, il rencontre son copain Paul en compagnie d'une magnifique femme.
Indigné, Luc retourne voir St-Pierre pour protester.
- St-Pierre, Paul a mené une vie à peu près comme la mienne, comment se fait-il qu'il soit en compagnie d'une aussi belle femme?
- C'est fort simple. Il est la punition de cette magnifique femme.

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C'est une fois un petit garçon qui se promène dans la rue avec sa grand-mère. Le gamin échappe une pièce de monnaie par terre et arrive pour la ramasser et la vieille l'empêche en lui disant:
- Ce qui tombe par terre reste par terre.
Le petit garçon et la grand-mère reprennent alors leur chemin.
Tout à coup la grand-mère glisse et tombe par terre et elle dit:
- Veux-tu m'aider à me relever mon petit gars?
Le petit lui répond du tac au tac:
- Ce qui tombe par terre reste par terre.

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- Un homme de 36 ans arrive aux urgences, inconscient.
Il fait une perte de connaissance suite à l'absorption de cocaïne.
Une infirmière lui retrousse le prépuce dans le but de lui passer un cathéter dans l’urètre. Mais l'opération est impossible car un billet de 20$ finement roulé est déjà dans la place.... Lorsque l’homme reprend ses esprits et demande à quitter l'hôpital, l'infirmière lui remet le billet de 20$ en lui disant où elle l'avait trouvé et le gars lui répond:
- C’était un billet de 50$, salope!

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Une femme qui arrive chez le dentiste dit à son assistante:
- Je viens pour me faire retirer une dent. Alors l'assistante lui répond:
- Eh bien, vous en avez du courage!
Et la patiente répond:
- Oh là-là...
Vous savez, je préférerai encore avoir un bébé Alors le dentiste intervient et dit:
- Pas de problème madame.
J'ai juste la position du fauteuil à changer...

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- Docteur, dit un homme d'une soixantaine d'années, j'ai un ulcère à l'estomac, je souffre d'insomnies, je suis alcoolique, j'ai du diabète et du cholestérol et ma femme me trompe avec un de mes jeunes associés parce que je suis tellement absorbé par mon travail que je n'arrive plus à la contenter sur le plan sexuel.
- Félicitations, s'écrie le médecin. Vous présentez tous les symptômes de l'homme d'affaires qui a réussi.

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C'est samedi... le réveille-matin ce bourreau est en veilleuse pour deux jours et c'est tant mieux, les travailleurs vont passer ces deux prochains jours au repos pour certains, au tâches ménagères, à la lessive hebdomadaire et aux courses pour d'autres, enfin quoi, le stress de fin de semaine... Les jours s'allongent et bientôt ce sera l'équinoxe de printemps avec hélas quelques jours plus tard le retour à l'heure d'été... et à nouveau la nuit le matin pour aller au boulot... En ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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