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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du premier mars

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«Quand il pleut à la Saint-Aubin, des bottes tu mettras à tes chérubins.»

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«Si mars arrive comme un mouton, il s'en partira comme un lion, mais s'il arrive comme un lion, il s'en ira comme un mouton.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous ♥

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche et c'est le premier jour de mars, mois qui est bizarre qui voit le printemps venir et aussi chose moins agréable l'heure passera à l'horaire d'été... et on dit que: «Lorsqu'au premier mars le printemps s'apprête, la couleuvre sort la tête.» La dernière volée des vacances d'hiver est en route pour ceux qui sont arrivés dans les stations, pour les autres, j'espère qu'ils auront trouvé un gîte pour la nuit... Le premier mars, c'est la fête des Neuchâtelois avec la révolution de 1848 et que le canton s'est intégréà la Confédération helvétique...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 1° et un temps nuageux dans la nuit, ce sera pour ce dimanche, couvert avec des pluies faibles à modérées en matinée. Passage à un temps changeant accompagné de quelques averses et d'éclaircies dès la fin de matinée et l'après-midi. Limite pluie/neige passant de 1000 à 1700 mètres d'altitude. Températures prévues pour dimanche: minimales 1 à 3°à basse altitude, maximales 7 à 10°. Dans le Jura à 1000 m: minimales 2°, maximales 5°. En montagne: -2 puis 0°à 2000 m, -7 puis -5°à 3000 m. Vent de sud-ouest devenant modéré dimanche jusqu'en plaine, du sud-ouest voire d'ouest fort sur les crêtes du Jura et en montagne.

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison... assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 1 DÉPARTEMENT... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: La perturbation arrivée la veille, s'étendra le matin de l'Aquitaine et des Pyrénées au Nord-est, avec des petites pluies qui s'échapperont parfois jusque sur le Languedoc-Roussillon, la vallée du Rhône et Rhône-Alpes. Les pluies s'atténueront lentement en journée mais ce temps maussade restera accroché au nord des Pyrénées et sur les façades occidentales du Jura et des Alpes du nord. Il neigera faiblement sur les Alpes vers 1800 à 2000m. 
Les régions Méditerranéennes resteront sous un ciel en demi-teinte avec quelques gouttes dans l'intérieur et quelques trouées en mi-journée. Le vent d'ouest soufflera modérément, temporairement assez fort sur la Côte d'Azur et le nord de la Corse.
Sur le Nord-ouest et le nord du pays, malgré l'arrêt des pluies, le ciel restera assez nuageux, les éclaircies seront timides, ponctuées de rares ondées de la Normandie à la frontière belge, le tout dans une ambiance assez douce. Le vent d'ouest se renforcera sur les régions proches de la Manche mais également dans l'intérieur, les rafales atteindront 70 à 90 km/h sur les côtes. L'accalmie des pluies s'étendra l'après-midi vers les régions du nord-est. 
Avec l'arrivée de la perturbation, il n'y aura quasiment pas de gelées matinales sauf localement dans les vallées protégées de la Provence ou des Alpes du sud. En journée, les maximales, en hausse, atteindront 9 à 14 degrés sur la moitié nord, 12 à 17 au sud. 
  

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à la Martinique ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 29°à 31°; ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 30°à 32° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; Polynésie française beau temps, ciel voilé avec des températures de 30°; ciel couvert avec des températures de 29°; ciel variable et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:13 et le coucher du soleil se fera à 18:18 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1959: La température maximale caracolait à 14,9° au Mont-Rigi
En 1958: On observait à Uccle la décade la plus froide jamais observée avec une température moyenne de 0,5°
En 1955: On relevait une température minimale de -9,7°à Anvers
En 1949: Les rafales de vent atteignaient 128 km/h à Uccle et près du Littoral, les inondations étaient nombreuses

 

Les journées mondiales et internationales

Le premier mars c’est la Journée mondiale du compliment
http://www.journee-mondiale.com/319/journee-mondiale-du-compliment.htm

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Le premier mars c’est la Journée mondiale de la protection civile
http://www.journee-mondiale.com/403/journee-mondiale-de-la-protection-civile.htm

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Les Fêtes nationales du Jour 

BosnieHerzegovine

Jour de l'indépendance en Bosnie Herzégovine
Fête l'Indépendance par rapport à la Yougoslavie de 1992.

 

 

Premier mars 1848

Révolution dans le canton de Neuchâtel (Suisse). La principauté de Neuchâtel adhère au pacte fédéral en 1815 et l'acte final du congrès de Vienne reconnaît au roi de Prusse la qualité de prince de Neuchâtel et à Neuchâtel, le statut de canton suisse. Mais ce n'est qu'avec la révolution du 1er mars 1848 que le canton s'intègre pleinement à la Suisse moderne et rompt les liens avec la monarchie prussienne. À cette date le canton devient république. La République est proclamée le 2 mars. Malgré l'épisode de l'affaire de Neuchâtel en 1856, l'histoire neuchâteloise se confond ensuite avec celle de la Suisse.

 

Les expressions françaises décortiquées

Autant que faire se peut
Dans la mesure du possible. Autant que possible

Origine
Voilà une ancienne expression à la forme archaïque qui a pourtant traversé les siècles jusqu'à nous sans évoluer.
En 1486, déjà (mais elle est probablement encore antérieure), on trouve, dans le livre «Le livre des prouffits champestres et rurauls» de Pietro de Crescenzi, la forme «la meilleure apparence que faire se peut» qui veut dire «la meilleure apparence qu'on peut se / lui donner».
Nous avons bien ici affaire au verbe pouvoir (la forme «ce peu», qu'on rencontre parfois, n'est absolument pas correcte), mais l'expression est assortie d'un doute sur la faisabilité réelle de la chose.
L'expression doit simplement se comprendre comme «autant qu'il est possible d'en / de le faire»; ou, sous une forme un peu plus lourde «si jamais il est possible de faire quelque chose, alors faisons ce qui est en notre pouvoir».
Exemple
«Cette paix-là n'est pas celle que proposent actuellement la France et ses alliés du front de refus appelé injustement le camp de la paix. Leur position consiste à priver, autant que faire se peut, le régime de Saddam Hussein des armes de destruction massive qu'il conserve en dépit de 16 résolutions de l'ONU comme un attribut de puissance ou une police d'assurance pour sa survie.»

 

La France pittoresque

Heure légale: les Français rajeunissent de 9 minutes et 21 secondes en mars 1911
D’après «Le Journal du dimanche», paru en 1911

Début mars 1911, Charles Nordmann, astronome de l’Observatoire de Paris, annonçait aux Français qu’ils allaient rajeunir de 9 minutes et 21 secondes : une loi, sur le point d’être promulguée au Journal officiel, décidait en effet que l’heure légale alors utilisée en France et en Algérie, et qui était l’heure de l’Observatoire de Paris, serait dorénavant retardée, afin de s’aligner sur le méridien de Greenwich.
L’origine de cette mesure, qui aurait pour effet de rajeunir un peu - au moins officiellement - tous les Français, était ainsi présentée : le soleil, dans sa course apparente de l’est à l’ouest, passe successivement au-dessus de tous les points du globe ; si l’on suppose réunis le pôle Nord et le pôle Sud par un de ces grands cercles qu’on voit sur les sphères géographiques des écoles et qu’on appelle un «méridien», il est clair qu’il sera midi en même temps pour tous les lieux, situés sur un même méridien ; midi sera plus tôt pour les méridiens situés à l’est et plus tard pour les autres.

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La différence est même plus grande qu’on ne le croit pour de faibles distances : ainsi midi a lieu en réalité trente-sept secondes plus tard à l’extrémité ouest de Paris qu’à son extrémité est ; à Brest, midi vrai a lieu vingt-sept minutes et dix-neuf secondes plus tard qu’à Paris. Un aviateur qui, à midi précis partirait de Paris vers l’ouest à la vitesse de 288 kilomètres à l’heure, conserverait indéfiniment le soleil à son méridien, c’est-à-dire qu’il serait sans cesse réellement midi pour lui.

Avant 1891, les horloges des principales villes de France étaient mises à l’heure locale ; il fallait sans cesse régler sa montre quand on voyageait ; c’est alors qu’une loi (14 mars 1891) décida que, dans le but d’éviter les inconvénients qui en résultaient pour les chemins de fer, l’heure légale dans toute la France serait celle qui est réglée sur le méridien de Paris.

C’est pour, des raisons analogues qu’un grand nombre de nations se sont, concertées pour mettre en concordance leur manière de mesurer les heures. Un congrès international réuni à Washington décida à une grande majorité que la Terre serait divisée en vingt-quatre «fuseaux horaires» séparés par des méridiens bien définis distants chacun, de 15 degrés (de façon à réaliser au total les 360 degrés de la circonférence terrestre), que l’heure légale serait la même à l’intérieur de chaque fuseau et qu’elle augmenterait conventionnellement ou retarderait d’une heure suivant qu’on passerait dans un fuseau situéà l’est ou à l’ouest du précédent.

Ainsi l’Europe est divisée en trois grands fuseaux ; quand les horloges légales des pays situés dans le fuseau orientai marquent midi, il est seulement onze heures du matin dans le fuseau central et, dix heures dans le fuseau occidental dont fait partie la France. Celle-ci avait tout d’abord refusé d’adhérer à cette convention internationale, parce que le méridien adopté pour régler l’heure de ce fuseau (et par là même celle de tous les autres) est celui de Greenwich et non celui de Paris, qui en diffère de neuf minutes vingt et une secondes.
La loi de mars 1911 qui était en passe d’être promulguée revenait donc à décider que l’heure légale en France était, en réalité, non celle de Paris, mais celle de Greenwich. Aussi certaines personnes considérèrent cette mesure comme une abdication ; elles remarquèrent que si elle eût été adoptée à l’époque où le vieil astronome Janssen, au nom de la France, refusa de s’y associer au congrès de Washington, elle eût été tenue par beaucoup pour une sorte de Waterloo scientifique. Ces mêmes personnes se souvenaient que depuis que Louis XIV fit poser solennellement à l’Observatoire de Paris cette petite ligne de marbre qui définit le méridien zéro de l’Observatoire, celui-ci avait eu une longue et brillante carrière, et avancèrent que l’abandonnant, c’était laisser mourir un peu du passé de la France.

Les avantages pratiques qui ressortaient de la nouvelle loi justifièrent néanmoins le petit sacrifice qu’elle comportait. En outre, il convenait de garder à l’esprit que l’heure et le méridien initial adopté n’étaient après tout pas seulement anglais, mais également bien français, puisque le méridien de Greenwich traverse la France, et passe notamment par Saumur. Et certains de suggérer de décider que l’heure légale de la France serait dorénavant celle de Saumur qui, déjà capitale équestre de notre pays, en deviendrait aussi la capitale horaire !

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Attaque de convoyeurs de fonds par des brigands en 1583
D’après «Bulletin de la Société d’études d’Avallon», paru en 1859

Etait-ce «pendant l’horreur de la plus sombre nuit», ou par un beau soleil, au centre d’une épaisse forêt ou bien en rase campagne? On ne saurait le dire, mais ce que d’anciennes chroniques nous apprennent, c’est qu’un certain jour du mois de mars 1583, une bande organisée de voleurs qui, peut-être, avaient vu charger dans un fourgon les caisses du receveur de Tonnerre, attaqua de vive force, sur la route de Paris, l’escorte qui accompagnait le convoi, la mit en déroute et s’empara des fonds que Me Jean Leclère, contrôleur de l’élection de Tonnerre, conduisait au receveur de la généralité.

La France était alors divisée en vingt-cinq généralités administrées chacune par un général des finances, d’où est venu ce nom de généralité, et ces généralités étaient elles-mêmes subdivisées en un plus ou moins grand nombre d’élections. La généralité de Paris formait une sorte de coupure dans la Bourgogne, en séparant le comté d’Auxerre du reste du duché; elle se composait de vingt-deux élections, parmi lesquelles étaient celles de Tonnerre et de Vézelay. Le contrôleur des tailles du Tonnerrois, qui remplissait à peu près les fonctions des futurs receveurs particuliers d’arrondissement, était, disons-nous, en route pour effectuer son versement dans la caisse de la généralité de l’lsle-de-France, à Paris.

Quoique depuis six à sept ans, on jouît enfin des douceurs de la paix, qui ne devait plus être troublée que par les fureurs de la Ligue, les chemins n’étaient pas toujours sûrs, et si peu même, que nous trouvons dans un Guide des chemins - imprimé vers cette époque, et où nous cherchons vainement la voie de Tonnerre -, entre autres choses, que le Goulet d’Augustine, entre Bar-sur-Seine et Mussy-l’Évêque, est un «lieu dangereux de brigands», que le Val-Suzon, auprès de Saint-Seine, est un «passage périlleux», qu’à la vallée du Gros-Bois, entre Montereau et Sens, «fait dangereux passer», ou que tels et tels autres sont «mauvais en hiver».

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Attaque d’un convoi par des brigands. Peinture de Pieter Snayers

Etait-ce dans de pareils chemins que Jean Leclère s’était engagé avec sa caisse, ou suivait-il la belle voie romaine qui, de Tonnerre, se dirige par une ligne droite de six lieues de longueur sur l’ancien Eburobriga, en passant par Bernouil et Chéu, et le conduisait à Sens, par la foret d’Othe, ou par Joigny?
La chronique n’en dit rien. Quelle que fut la route qu’il suivit pour se rendre à Paris, il n’en arriva pas moins que son escorte fut surprise, battue et dispersée, et que sa caisse fut saisie par une bande de voleurs. Heureusement échappéà la mort, pendant que les pillards se disputaient le butin, Jean Leclère, que le courage n’avait point abandonné, put revenir à Tonnerre prouver son malheur, et, de concert avec Jean-Baptiste de Charnpin, préposéà la recette des deniers d’augmentation, et de Me Pelletier, receveur des tailles, adresser sa plainte aux officiers judiciaires qui pouvaient en connaître.

La maréchaussée fut mise en campagne, on prit des informations, et bientôt on apprit que les brigands s’étaient retirés à Coulanges-sur-Yonne. Aussitôt des lettres royales sont expédiées au lieutenant-général d’Auxerre, au prévôt des maréchaux de France, d’Auxerre, de Vézelay, de Nevers et de Sens; aux maires et échevins de Coulanges-sur-Yonne, pour les inviter à donner main-forte contre ces audacieux bandits réfugiés à Coulanges.

«Comme il serait malaisé, portent ces lettres, les prendre au corps sans votre ayde, secours et assistance, d’aultant qu’ilz y sont forts d’amys et moyens, à ceste cause, désirant que la force demeure à la justice et que pugnition exemplaire soit faite de ceulx qui se trouveront coulpables et délinquans dudit vol, de l’avis de notre conseil, voulons, vous mandons et expréssement enjoignons, que tous, affaires cessans, vous ayez à assister le prévôt des maréchaux qui a procédé ou procédera aux informations dudit vol, pour la capture et emprisonnement de ceulx contre lesquelz il aura décrété, et dont serez par lui requis. Vous permettant, ou ilz vouldroient tenir fort, en quelque lieu que ce soit, d’assembler force par touxin, ruptures de portes, murailles de villes, maisons, chasteaulx, places fortes et aultres lieux où ilz se seront retiréz, et user de tous remèdes nécessaires pour faire ladite assistance au gouverneur ou notre lieutenant général audit pays, et en son absence au bailly d’Auxerre; pour mener canon, s’en aider sy besoing est, et faire en sorte que la force nous demeure et à la justice».

Ces lettres furent données à Paris, le 14 mars 1583, signée: Par le roi, de Neufville. Voilà donc une expédition organisée avec artillerie de campagne et de siège: mais cette expédition sans doute avait fait trop de bruit, car nous ne voyons pas qu’elle ait eu à Coulanges aucun résultat. Cependant l’affaire n’est pas abandonnée, et la police est sur pied. Vint, à Troyes, la tenue des Grands jours de Champagne. Ces Grands Jours étaient quelque chose comme les assises criminelles se tenant chaque année dans les départements. C’était une sorte de diète solennelle à laquelle le roi convoquait un certain nombre de gentilshommes, d’ecclésiastiques mêmes, pour prendre part aux jugements des cours.

On y jugeait sans appel et en dernier ressort. Parmi les nobles, délégués par le roi, se trouvait le seigneur de Chassy-Corroble, dans le Nivernais. La police venait de faire au procureur du roi de Sens d’importantes révélations. Celui-ci, s’approchant de Chassy, lui dit que les voleurs de la caisse de Tonnerre étaient dans le voisinage de son château, qu’il ait à y retourner après les assises et à assembler des forces pour s’emparer des coupables. Il lui signale, entre autres, les nommés Chesnebert, Chevreau, Laqueue, Lebruslé et autres.
De Chassy reprend bientôt la route du Nivernais, et, rentré chez lui, il apprend, après quelques informations, que Chesnebert et Chevreau sont en effet réfugiés à Taigny, à une lieue de chez lui, chez un nommé Joseph Gabereau dit le Costurier. Il fait venir sans bruit quelques soldats, invite les sieurs de la Mothe, son frère, et de Bonnesson à l’assister, et le dimanche 15 mai, avant le jour, il va investir la maison de Gabereau. Soit respect du domicile, soit précaution utile, après avoir pris toutes les mesures pour que personne ne s’échappât, il attendit le jour pour pénétrer dans l’intérieur de la maison qui recélait les deux voleurs. Aussitôt que les portes en furent ouvertes, les trois gentilshommes y entrèrent et s’en furent droit au lit oùétait encore Chevreau, le sommer de se rendre et de les suivre.

Celui-ci, pour toute réponse, saute sur un pistolet qu’il avait à sa portée et fait feu sur Chassy, qu’il manque; mais deux balles vont atteindre M. de Bonnesson au-dessous de l’épaule gauche. «Ledit sieur de Bonnesson», dit le procès-verbal, «pensant estre mort s’escrya». Chassy et la Mothe coururent à leur ami, pour le secourir, et Chevreau, profitant du tumulte et de l’émotion, sauta par la fenêtre pour s’évader. Il rencontra les hommes qui cernaient la maison; agissant des bras et des jambes, il allait leur échapper: ceux-ci se virent «contraintz de le tirer» et l’étendirent roide mort. Quant à Chesnebert, il répondit également à la sommation par un coup de pistolet, tiré du lit même où il «estoyt couché»; mais il ne blessa personne. Pour s’en rendre maître, on fit aussi feu sur lui, il fut blesséà l’œil gauche, et dans cet état, saisi et emmené prisonnier au château de Chassy.

Chassy fit immédiatement part de cette capture au gouverneur du Nivernais, François de la Rivière, seigneur de Champlemy, ainsi qu’au prévôt des maréchaux de France dans cette province. Le prévôt envoya son lieutenant accompagné de quelques archers. Ils arrivèrent à Chassy le 23 mai. Le prévôt des maréchaux aux bailliages et élections de Sens, Saint-Florentin, Tonnerre, Vézelay et autres lieux, s’y trouvait déjà. Celui-ci, parti seul de Sens le 19 mai, avait pris, en passant à Vézelay, le procureur du roi et la maréchaussée de cette ville, et M. de Chassy lui avait déjà fait la remise de son prisonnier, qui d’ailleurs lui revenait de droit, pour qu’il fût jugé dans la juridiction où le crime avait été commis. La maréchaussée de Nevers se retira avec un certificat du prévôt sénonais, constatant qu’elle s’était acquittée de sa mission comme elle le devait.

Ce qui n’est peut-être pas le moins intéressant de cette tragique aventure, c’est l’exposé des précautions dont les voleurs usaient pour dépister la police ou tromper ceux qu’ils détroussaient. Le temps de passer derrière une haie pour retourner leurs habits, et même leurs chapeaux, et ils pouvaient se présenter en gentilhomme ou en manant, selon que la prudence leur conseillait de le faire. Lorsque Chesnebert fut arrêté, l’un des soldats dit à M. de Chassy que quelques mots qu’il avait entendus lui faisaient croire que son prisonnier avait, par précaution, du poison sur lui pour s’en administrer une dose, s’il venait àêtre pris, et, par ce moyen, se soustraire à la justice. Sur cet avis, M. de Chassy fit quitter à Chesnebert les habits qu’il portait, ou dont il n’avait pas eu le temps de se vêtir, pour lui faire prendre une «gaigne de gris lavande», un pourpoint de grosse toile, un chapeau gris et un manteau.

Les habits dont M. de Chassy s’empara étaient tous à deux endroits et se composaient de ceux-ci: «un pourpoingt de velours tanné, fort galbé et coltonné, une juppe de laine grise frise [étoffe grossière de laine, frisée d’un côté], bordée de gorge de regnard, doublée de frise noyre, servant, icelle à deux adroitz; un chapeau picqué de layne grise et de l’aultre cousté, par le dedans, à long poil, servant aussy à deux adroictz, et un manteau gargasan doublé de frise grise, passemanté de soye noyre», nous révèle le procès-verbal de la saisie du prisonnier.

Ces vêtements furent également remis au prévôt de Sens. Leur détail fait voir que, d’un instant à l’autre, le même homme passait à volonté du gris au noir, il lui suffisait pour cela de retourner son habit. On ignore si le reste de la bande fut pris, si l’argent volé retourna au trésor, mais on peut penser que Chesnebert ne fut pas traité avec indulgence, et que la mort fut le prix de ses méfaits.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Jamais grand nez n’a gâté beau visage
Formule pour glorifier les grands nez

On a prétendu que ce proverbe signifiait qu’un beau visage n’a jamais été le siège d’un grand nez. Adopte une telle explication qui voudra. Il semble qu’elle doive être rejetée. En effet, le proverbe a été formulé pour glorifier les grands nez et non pour les déprécier. Cette opinion quant à l’origine du proverbe s’appuie sur de nombreux documents historiques et s’accorde parfaitement avec celle qui a dominé constamment chez la généralité des hommes de tous les temps et de tous les pays.
En effet, on ne trouvera pas de peuple qui ne réprouve les petits nez et les nez camus comme déplaisants ou de mauvais augure, et qui n’admire les nez proéminents et grandioses. Ces nez d’élite, dont la forme superbe étonne et captive les regards, ont figuré toujours dans le monde avec un honneur infini. Témoin le nez de la Sulamite comparéà la tour du Liban par le sage Salomon dans le Cantique des cantiques, nasus tuus sicut turris Libani (VII, 4); témoin encore le nez de Cyrus que le philosophe Platon appelait un nez vraiment royal, et le nez de l’illustre Scipion Nasica, la gloire des nez romains, et le nez magnifique de François Ier, etc.

Au reste, ce ne sont pas seulement les poètes et les historiens qui ont proclamé l’importance et la suprématie des grands nez. L’Église elle-même s’est prononcée en leur faveur. Elle les a signalés comme des attributs éminemment propres à imposer le respect et l’obéissance, et a décidé qu’ils étaient obligatoires pour les prétendants aux dignités monastiques. Laurent de Peyrinnis, un des supérieurs de l’ordre des Minimes, l’a dit en ces termes formels: Naso carentes eligi non possunt ad dignitates monasticas. «Ceux qui manquent de nez ne peuvent être élus aux dignités monastiques.» Bien plus, un autre proverbe nous apprend qu’il faut avoir du nez pour être pape, et l’on voit par ce qu’on vient de lire que ce proverbe doit se prendre dans le sens littéral plus encore que dans le sens figuré du mot nez, puisque c’était de la forme de cet organe que dépendait l’élection aux dignités monastiques qui devenaient presque toujours les degrés par lesquels on s’élevait à la papauté.
On sait que Rabelais, traçant le portrait du moine par excellence personnifié dans frère Jean des Entommeures, l’a représenté bien fendu de gueule, bien advantagé en nez (liv. I, ch. XXVII).

Mais à quoi bon citer tant d’exemples? Ne suffit-il pas pour la gloire des grands nez qu’ils aient obtenu la considération de la plus belle moitié du genre humain? Il y a une épigramme dialoguée du chevalier de Choisy, dans laquelle une dame vante les grands nez et un monsieur les critique. En voici les quatre derniers vers:
La Dame. - Rien n’est beau comme un nez romain.
Le Monsieur. - J’ai le nez très français, et ne veux pas qu’il croisse.
La Dame. - Ah! Monsieur prêche pour son saint.
Le Monsieur. - Et madame pour sa paroisse.

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Caricature exécutée par Grandville

Le caricaturiste Grandville (1803-1847) a pris parti contre les grands nez, qu’il a un peu confondus avec les gros, et son crayon malicieux en a tracé une caricature fort drolatique. Rien de mieux réussi, sans doute et comme vous le voyez ci-dessus, pour l’effet qu’il s’est proposé, que ces deux ligures contrastantes, dont l’une, au nez camus, rit de l’ampleur nasale de l’autre.
Il faut pourtant observer qu’en joignant aux traits mignons de celle-ci un si curieux morceau d’histoire naturelle sous forme d’organe olfactif, il a suivi une mauvaise variante du proverbe où l’ignorance du populaire a substitué, joli visage à beau visage, sans égard à la différence des deux expressions.

Assurément il avait le droit de choisir cette variante si susceptible d’être démentie et ridiculisée, et force est de reconnaître qu’il l’a très bien figurée dans son dessin, mais remarquons qu’elle est tout à fait erronée. L’épithète de joli ne pouvant guère s’appliquer que par ironie à un visage que gâte la grandeur du nez, fausse le sens du proverbe qui se prend ordinairement au sérieux. Aussi n’a-t-elle été admise dans aucun recueil.
Celle du beau, au contraire, est dans la plupart de ceux qu’on a publiés depuis près de trois siècles, parce qu’on a reconnu qu’un grand nez, d’une forme correcte toutefois, ne dépare pas la beauté d’une mâle figure. Du reste, le texte primitif du proverbe dit tout simplement: Jamais grand nez n’a gâté visage.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Premier mars 1562: Le duc de Guise massacre 60 huguenots en train de prier dans une grange de Wassy. Dix ans avant la fameuse Saint-Barthélemy, le bon catholique lance l'assaut sur un millier de réformés désarmés assistant à un prêche.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Quand on fouille dans l'histoire de France, que d'horreurs, que de massacres et autres génocides! Pas de quoi être fier! Notre grande civilisation, comme dit l'autre, est bâtie, notamment, sur un monceau de cadavres. Mieux vaut en rire, sinon autant se flinguer tout de suite. Prenez le massacre de Wassy tombé dans l'oubli, c'est lui qui a mis le feu aux poudres, menant aux guerres de religion, dix ans avant le massacre de la Saint-Barthélemy. Lui aussi a été programmé par un duc de Guise, François, le père du Balafré.
En apprenant que certains de ses sujets continuent de suivre les prêches de ministres envoyés par Genève, le bon duc, catholique convaincu, devient fou furieux. Et peu importe que cet avorton de roi de France - Charles IX -, âgé de seulement 12 ans, ait signé quelques semaines auparavant un édit de tolérance autorisant les protestants à pratiquer leur culte dans les faubourgs des villes et à la campagne. Se croyant même au-dessus du roi, François de Guise décide de monter une expédition punitive contre les 1 200 réformés de Wassy. Une simple "remontrance", dit-il.

Jeunes gens… Le 28 février 1562, François de Guise prend donc la route de Wassy à la tête de deux cents hommes. Mais le rusé assure ses arrières en prenant la précaution de se faire accompagner par son frère, le cardinal de Guise, par son fils, Henri - le futur responsable de la Saint-Barthélemy -, et par son épouse enceinte, Anne d'Este. Qui pourrait le soupçonner de tramer un massacre de derrière les fagots en si bonne compagnie familiale? Le soir, il fait halte à Dommartin-le-Franc pour y passer la nuit. Le lendemain, à l'aube, après avoir assistéà la messe, histoire de s'assurer de la complicité de Jésus, il reprend la route.
Arrivéà Wassy, il découvre - oh, surprise! - que la plupart des habitants sont en train d'écouter le prêche d'un pasteur venu de Genève dans une grange située à l'intérieur des murailles de la ville! Mon Dieu, le crime affreux que voilà! L'édit de Charles IX ne précise-t-il pas "hors des murs"? Le duc conseille à tous les catholiques rencontrés de se réfugier dans l'église, tandis qu'avec ses hommes il se dirige vers la fameuse grange où, dit-on, 1 200 hommes, femmes et enfants s'entasseraient.

Les arquebusiers prennent position devant le bâtiment avec, bien entendu, les intentions les plus pacifiques du monde. Or, voilà que ces méchants réformés leur balancent des pierres. Enfin, c'est la version que les gens du duc soutiendront par la suite. Devant cette agression caractérisée, les soldats ouvrent le feu en criant "tue, tue, mort-dieu, tue ces huguenots", sous l'oeil approbateur du duc. Un crieur de vin, debout devant la grange, est lardé de coups d'épée. Deux autres personnes voulant s'échapper par la porte connaissent le même sort. C'est parti pour un joyeux massacre...

Le duc et ses sbires se ruent dans l'édifice l'arme au poing pour se défendre contre les lâches agresseurs huguenots. Leurs épées taillent dans la chair avec l'allégresse des candidats de Top Chef en train de confectionner un steak tartare. Les têtes, les bras, les jambes giclent dans tous les sens. Peu importe l'âge ou le sexe des adversaires. Ou plutôt, si, François recommande à ses gens de s'acharner sur les jeunes gens. Par centaines, les villageois s'échappent par des ouvertures percées dans le toit du bâtiment. Beaucoup sont cueillis par des tirs d'arquebuse avant même de pouvoir se carapater.

"Rien de mauvais dans ce livre"… Le carnage finit par écœurer Anne d'Este, qui fait dire à son époux de "sauver au moins les femmes grosses". Délicate attention. Le galant homme obéit à sa mie. Bientôt, l'extermination cesse, faute de huguenots à pourfendre. Le duc prend conscience qu'il a peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. Il tend à son frère le cardinal la Bible que le ministre calviniste était en train de lire lors de l'irruption de ses hommes. "Tenez mon frère, voyez le titre des livres des huguenots." Mais il s'entend répondre: "Il n'y a rien de mauvais dans ce livre, car c'est la Bible et la Sainte Écriture." Colère du duc contre son frère qui semble condamner la "petite punition". Officiellement, le massacre de Wassy a fait une soixantaine de morts et plus de deux cent cinquante blessés graves.

Quand Catherine de Médicis, outrée par le carnage, invite le duc à venir s'expliquer au château de Saint-Germain où elle réside avec le roi, il décline prudemment l'invitation. Il faut que le connétable de Montmorency vienne le chercher. Quand il traverse Paris, l'accueil de la population est froid, on menace de le tuer. Piteusement, il sort son excuse toute prête: "Je n'ai rien fait à Wassy que pour sauver mon honneur, mes enfants et ma femme grosse. Je voyais bien qu'on me tuerait, qu'on avait envoyéà Paris contre moi trente assassins... Si j'ai failli, que je sois puni, ainsi que je l'aurai mérité." Le pouvoir de la reine mère était bien trop ténu pour qu'elle puisse punir le duc, mais la nouvelle du massacre se répandit vite dans tout le royaume, où elle fut accueillie avec grande horreur.

1er mars 1562. Le duc de Guise massacre 60 huguenots en train de prier dans une grange de Wassy.
© Le Point.fr - Publié le 01/03/2012 à 00:01 - Modifié le 28/02/2014 à 19:29

 

Premier mars 1969: Jim Morrison des Doors se masturbe sur scène. Miley Cyrus est choquée... Lors de ce concert mythique, le chanteur des Doors arrive archi-bourré sur scène, entrecoupant ses chansons de provocations.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Morrison arrive avec une heure de retard à son concert de Miami. Retard d'avion. Il est bourréà mort. Dans la salle, 10 000 spectateurs, debout, entassés les uns contre les autres, hurlent leur impatience. Copé qui s'est fait payer le déplacement par Bygmalion trépigne de bonheur... Le chanteur des Doors titube, éructe, s'y prend à plusieurs fois pour chanter ses tubes. Ses fans savent qu'il faut s'attendre à tout de ce fils d'amiral des États-Unis, poète arrogant, iconoclaste, drogué, agressif, alcoolique, libertaire, et icône de toute une génération rejetant la guerre et les valeurs bourgeoises.

L'ambiance du Miami rock dance hall, ce 1er mars 1969, est de folie. Ayant assisté la veille à une représentation du Living Theatre, Morrison improvise sur les longues plages musicales planantes. Au milieu du morceau Five to One, il s'interrompt. D'une voix éraillée, il hurle à la foule sur un fond de batterie: "Vous êtes tous une bande de pauvres cons! À laisser les gens vous dire quoi faire! À laisser les gens vous bousculer! Combien de temps ça va encore durer, à votre avis? Combien de temps est-ce que vous allez laisser continuer ça? [...] Combien de temps? Peut-être que vous aimez ça, peut-être que vous aimez qu'on vous bouscule... Peut-être que vous adorez ça, peut-être que vous adorez qu'on vous mette la tête dans la merde... [...] Vous adorez ça, n'est-ce pas? Vous adorez ça. Vous êtes tous une bande d'esclaves!"À croire que Mélenchon a écrit son discours.

Jim est debout au milieu de la scène obscure. Il étreint le micro de la main droite et tient une cigarette de la gauche. Ses longs cheveux cachent son visage. Les 10 000 spectateurs se piquent au jeu, l'encouragent, hurlent leur joie, applaudissent, sifflent. Les flics n'interviennent pas. Manzanek, Krieger et Densmore se remettent à jouer leur musique de derviches tourneurs, hypnotique.
Panique… À tous moments, les flics préposés à la sécurité courent après des spectateurs qui ont grimpé sur la scène. Morrison saisit la casquette d'un policier pour la balancer dans la foule. Le policier lui rend la politesse. Un spectateur parvient à grimper sur la scène pour lui verser du champagne sur la tête. Jim enlève sa chemise trempée, tirant les pans hors de son pantalon. Il a des mouvements obscènes: "Tu veux me toucher? Allez, viens me toucher", hurle-t-il. Une soixantaine de spectateurs ont envahi la scène. Ken Collier, le propriétaire de la salle, veut lui arracher le micro des mains. C'est à ce moment que Morrison lui demande "Tu veux voir ma bite?" et se met à courir, bousculant tout le monde, beuglant et faisant semblant de se masturber. Miley cyrus, excitée comme une chienne, vient coller son popotin contre lui... Collier tente de le calmer. "Reste calme, assieds-toi, tiens-toi tranquille, du calme, cela ne peut pas se produire à Miami, nous n'aurons pas ça à Miami, assieds-toi..."

Morrison dégaine-t-il réellement son pénis? Collier affirmera par la suite n'avoir rien vu de tel. De même que les autres membres du groupe, qui continuent à jouer. Interrogé plus tard, Morrison est incapable de se rappeler ses agissements sur scène. Bourré comme il l'était... Chaufféà blanc, le public est au bord de l'émeute. Collier s'affole. Il arrache les câbles de l'amplificateur et crève les tambours de Densmore à coups de pied. Pendant ce temps, Morrison est saisi par un homme qu'il a voulu frapper et qui le renverse, tête en bas, au bord de la scène. La musique s'arrête brutalement, les lumières se rallument. Les musiciens et les spectateurs ont fini de planer. Les voilà revenus sur terre. La salle se vide dans le calme. Tout le monde oublie qu'il faut maintenant aller faire la révolution. Même Mélenchon n'y pense plus... Sur scène, celui qui se nomme "l'homme politique érotique" se relève avant de filer dans les coulisses en balbutiant: " Euh... Je crois que je me suis exhibé."

Mandat d'arrêt… Le lendemain, les Doors filent, comme prévu, en Jamaïque, tandis que les journaux de Floride s'en donnent à coeur joie pour dénoncer le comportement obscène de Morrison. Pourtant, ce n'est pas la première fois que les Doors font scandale pendant un concert. Mais cette fois-ci, cela ne passe pas. Le Miami Herald traite Morrison de "King of Orgasmic Rock". Le maire de Miami annule le prochain concert des Doors, prévu le week-end suivant. Le président de la commission du crime du grand Miami réclame un grand jury d'enquête. Les photos prises par la presse sont confisquées par la police.
Le 5 mars, le shérif du comté délivre un mandat d'arrêt contre Jim Morrison sous prétexte qu'il aurait délibérément brandi son sexe et simulé une fellation sur le guitariste Kieger. Quatre chefs d'accusation sont retenus: "exhibition indécente", comportement indécent", "outrage aux bonnes mœurs" et "ivresse publique". Tous les concerts de la grande tournée des Doors sont annulés jusqu'en juin. Ils comparaissent le 9 novembre suivant devant les juridictions de Floride pour une audience préliminaire. Le procès débute en août 1970. Morrison est relaxé pour comportement indécent et ivresse sur la voie publique, mais condamnéà huit mois de prison et à une amende de 500 dollars pour les autres chefs d'inculpation. Quarante ans plus tard, le 9 décembre 2010, le gouverneur de Floride accorde un pardon posthume à Morrison. Ce qui le fait ricaner dans sa tombe du Père-Lachaise, à Paris.

1er mars 1969. Jim Morrison des Doors se masturbe sur scène !


© Le Point.fr - Publié le 01/03/2013 à 00:00 - Modifié le 01/03/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du premier mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/01/29331045.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo 

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service en changeant de mois devient de plus en plus amoureux, le printemps prépare sa venue et les sens bougent…

 

dicton0301

 

Ben pour la zique de ce dimanche… on va se remémorer et se faire plaisir en s’écoutant le groupe The Doors dans le meilleur de leurs œuvres en 1967… Que de souvenirs de cette époque!!! Où nous étions jeunes et beaux… alors que maintenant nous ne sommes plus que beau… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=hG_n6MtWbiE

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Colonie de vacances

Une nouvelle monitrice s’étonne, auprès du directeur de la colonie, accueillant des jeunes d’une quinzaine d’années.
- Pourquoi grouper d’un côté les garçons et de l’autre les filles, sur deux îles, éloignées d’une trentaine de mètres.
- Croyez-en ma vieille expérience, répond-il. Avec ce système, à la fin des vacances, ils auront tous appris à nager!

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Un vieillard chenu, qui a épousé sur le tard une superbe créature, a des difficultés d'argent.
- Si vous voulez, lui dit son notaire, je peux vous indiquer quelqu'un qui serait intéressé par une formule de viager.
- Il m'achèterait ma maison en viager?
- Votre maison, non. Mais votre femme, oui.

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Une femme de 85 ans trouve son mari au lit avec une autre femme. Elle devient folle de rage et le balance par la fenêtre. Naturellement, le mari meurt, et la femme de 85 ans doit répondre de son acte devant les juges. Quand elle apparaît à la barre, le juge lui demande si elle a quelque chose à dire pour sa défense:
Oui votre honneur répond-elle Je pensais qu'à 92 ans, s'il pouvait encore faire l'amour, alors il pouvait voler aussi.

GAL_120418-185528

- Une jeune femme arrive aux urgences en se plaignant de douleurs dans le ventre et de nausées.
Au médecin qui la questionne, elle répond qu'elle n'est pas active, sexuellement parlant.
Finalement, le docteur lui fait malgré tout un test de grossesse, et il est positif. Le docteur revient alors la voir avec le résultat du test et il lui dit:
- Le test de grossesse que je vous ai fait est positif. Vous êtes enceinte. Vous maintenez que vous n’êtes pas active sexuellement?
- Non... Je me couche et c'est tout...
- Je vois. Au fait, vous savez qui est le père?
- Non, qui?

GAL_120615-175900 

Un patient va chez le psychanalyste.
Le psychanalyste lui fait un test de Rorschach; il montre au patient un cercle avec un point à l'intérieur et demande Que voyez-vous?
Le patient répond:
Deux personnes en train de faire l'amour au milieu d'une pièce circulaire. Le psychanalyste montre au patient un autre dessin qui est un carré avec un point à l'intérieur:
Que voyez-vous?
Le patient répond Deux personnes en train de faire l'amour au milieu d'une pièce carrée. Le psychanalyste montre au patient un autre dessin qui est un triangle avec un point à l'intérieur:
Que voyez-vous maintenant?
Le patient répond, Docteur, vous ne seriez pas un peu pervers?!?

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C'est dimanche... le réveille-matin ce bourreau est en veilleuse pour ce jours et c'est très bien, bien des personnes vont profiter de ce jour pour faire la grasse matinée ou de se reposer d'une semaine de vacances de neige car demain la vie trépidante du travailleur va reprendre de plus belle... Pour les vacanciers de la dernière vague, ce sera les premières gamelles du réapprentissage du ski ou du snowboard... les températures sont plus clémentes, mais il ne faut pas que le redoux soit trop rapide à cause des inondations... En ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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