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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du deux mars

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«De la Sainte-Agnès la douceur ne nous fait pas croire que l'hiver meurt.» 

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«À la Sainte-Agnès, l’hiver sans amour ne progresse.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi de la première semaine de mars; il reste une volée de vacanciers et la majorité des gens est au travail ou aux études... ou encore à la retraite... Ben ouais, il en faut aussi des retraités pour agrémenter les jours des jeunes, pour meubler aussi le paysage, pour mettre une touche de gaieté dans ce monde souvent triste quand c'est la semaine, pour perpétrer le souvenir d'une mémoire que la jeunesse n'a pas encore eu le temps d'acquérir... Cinq jours d'une occupation saine, jusqu'au prochain week-end...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 4° et un temps pluvieux dans la nuit, ce sera pour ce lundi, forts vents jusqu'en plaine sous un ciel très nuageux à couvert. Timides éclaircies par moments en plaine. Pluies fréquentes, notamment le long des reliefs. Limite pluie/neige comprise entre 1200 et 1600m en matinée du nord du Jura au Valais, s'abaissant entre 1000 et 1200 en soirée. Très doux en raison du vent. Températures prévues pour lundi: minimales 5 à 10°à basse altitude, maximales 7 à 10°. Dans le Jura à 1000 m: 5 puis 3°. En montagne: 0 puis -3°à 2000 m, -5 puis -8°à 3000 m. Vent du sud-ouest modéréà fort en plaine et parfois fort dans les vallées alpines l'après-midi. Ouest fort à tempétueux sur les crêtes du Jura et en montagne...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison... assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 1 DÉPARTEMENT... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: une nouvelle limite nuageuse gagne en cours de nuit vers les régions proches de la Manche. Elle donne en matinée des ondées du Val de Loire à la Lorraine. Elle vient rapidement rejoindre les résidus du corps pluvieux de la veille qui stagne encore du Sud-ouest au Centre-est. L'activité se renforce à nouveau, de la fin de matinée jusqu'en soirée sous un ciel très encombré.
Les pluies sont à nouveau soutenues notamment du Nord-est au Centre-est. Il neige sur le relief de l'Est vers 1200/1400 m. A l'arrière sur un bon tiers Nord-ouest, le temps devient plus variable avec nuages et éclaircies parfois une petite averse. Dans le Sud-ouest malgré un temps bien humide pour la journée les pluies sont plus faibles avec encore une peu de neige sur les Pyrénées au-delà de 2000m.
En soirée et première partie de nuit suivante, arrivée d'une nouvelle ondulation pluvieuse du Golfe de Gascogne vers l'Aquitaine. Près de la Méditerranée quelques gouttes sont possibles le matin mais dans l'ensemble malgré de nombreux nuages d'altitude, le temps est sec l'après-midi.
Le vent souffle fort vers le Golfe du Lion jusqu'à 60/70 km/h en rafales, il est plus turbulent des côtes varoises à la Corse avec des pointes supérieures à 100 km/h localement 110/120 vers le cap Corse.
Les températures sont très douces sous cette grisaille humide avec des minimales de 4 à 13 degrés du nord au sud. Les maximales affichent 10 à 12 degrés de Lille à Paris, 11 à Strasbourg, 12 à 13 de Rennes à Nantes, 13 à 14 le long de la Garonne, 16 à 20 près des rivages du Sud-est...

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 29°; ensoleillé, variable et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 30° en Guadeloupe; nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 32°; Polynésie française peu à nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 30°; ciel couvert avec des températures de 30°; neigeux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 1°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:11 et le coucher du soleil se fera à 18:120 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1959: La température maximale sous abri atteignait 17,5°à Virton
En 1956: Il tombait plus de 50 litres de pluie par mètre carréà Forges dans la région de Chimay
En 1956: À Uccle, la température ne dépassait pas -1,3° aux heures les moins froides de la journée
En 1953: La température maximale sous abri se hissait jusqu'à 17,5°à Virton

 

Les expressions françaises décortiquées

C'est bonnet blanc et blanc bonnet
Se dit de choses présentées comme différentes mais en réalité très similaires

Origine
Êtes-vous capable de faire la différence entre une assiette blanche et une blanche assiette ou bien un poteau rose et un rose poteau? En dehors de l'aspect syntaxique, le placement du qualificatif par rapport au substantif, c'est peu probable. Les deux versions désignent bien ici la même chose, même si elles sont énoncées ou présentées de manière différente [1].
Par la similitude des deux formes, cette expression, qui existe depuis le XVIIe siècle sous la forme «bonnet blanc, blanc bonnet», se moque de ceux qui, en utilisant deux appellations réellement distinctes, prétendent désigner deux choses différentes alors qu'il s'agit en réalité de choses plus ou moins identiques.
Alors bien sûr, on pourra se demander pourquoi c'est le bonnet, blanc de surcroît, qui a été retenu dans cette expression, sachant que le nombre de candidats pouvant potentiellement le remplacer est gigantesque (pigeon gris, pamplemousse rose, brique rouge, hippopotame vert, serpent mortel, chou farci, tourterelle assommée sur une vitre... la liste est infinie). Hélas, il semble que les commentateurs de l'époque se sont abstenus de s'étendre sur la chose. Nous sommes donc privés de diserts sur ce sujet essentiel.
Et pourtant, à cette lointaine époque où l'on pouvait souvent reconnaître le métier d'un bonhomme au type de bonnet qu'il portait, on peut imaginer qu'il n'était pas forcément simple de différencier deux professions toutes deux porteuses d'un bonnet blanc ou d'un blanc bonnet, et que ce soit ce qui a influencé la naissance de l'expression.
[1] Afin de ne pas casser cette brillante démonstration, on passera opportunément sous silence le fait que l'inversion qualificatif / substantif permet aussi de désigner des choses réellement différentes: une fille petite et une petite fille, un sacré texte et un texte sacré, un type sale et un sale type ou encore un missel vert et un vermicelle, par exemple.
Exemple
«Il [le PCF] appelle à l'abstention. Pompidou et Poher, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet", répète Duclos, relayé par les moyens d'un parti au faîte de sa puissance.»

 

La France pittoresque

Comment parlait Henri IV et avait-il engasconné la Cour?
D’après «Revue Henri IV», paru en 1909

L’histoire d’Henri IV semble ne devoir jamais finir. Inépuisablement riche en actions d’éclat, actes d’héroïsme, traits d’inlassable générosité, saillies spirituelles et charmantes, sans compter grand nombre d’aventures amoureuses, elle offre un vaste champ à la curiosité des chercheurs qu’entraîne une longue admiration à laquelle les siècles n’ont pu rien enlever de sa constance et de son intensité

Il nous paraît piquant de relever et d’expliquer l’un des reproches qu’on lui a faits. On a prétendu qu’il avait conservé l’accent gascon, qu’il avait importéà Paris des expressions gasconnes: en un mot, qu’il ne parlait pas correctement le français, qu’il avait engasconné la Cour.

Un auteur très documenté, Eugène Yung, a publié une étude fort importante sur Henri IV écrivain. A cette question: Henri IV est-il un bon écrivain? il répond: «Il n’est pas assez maître de la langue; il ne l’améliore, ni ne l’assouplit: malgré le ton vif et déragé, elle est quelquefois pénible, embarrassée et bégaie encore; incertaine et flottante, elle n’atteint pas toujours la précision et la justesse; elle emploie trop de mots ou trop peu, et la surabondance accompagne la disette. C’était la faute du temps: Henri IV parlait vivement; mais il parlait comme tout le monde. (...) Henri est un témoin de la langue», qui n’était pas encore définitivement fixée.

Mais l’examen de son œuvre littéraire nous permet d’affirmer qu’il n’eut pas seulement le triple talent de boire, de se battre et d’être un vert galant, que la chanson lui reconnaît, mais encore celui d’écrire. D’où lui vient donc le reproche d’avoir mal parlé le français et d’avoir provoqué l’intervention légendaire de Malherbe? Sans doute, quand, le 22 mars 1594, Henri de Béarn s’installe triomphalement au Louvre, suivi de ses intrépides parpaillots qui pansent encore leurs glorieuses blessures, cueillies dans les grandes chevauchées des bords du gave béarnais aux rives de la Seine, l’idiome sonore de son pays natal fait retentir, au grand ébahissement des oreilles parisiennes, les sombres lambris du vieux palais qu’il égaye, encore vibrant du tumulte des guerres religieuses.

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Henri IV

Et l’on sait que notre Henri consacrait ses multiples hommages à bien d’autres qu’à la grammaire. II ne faudrait pas croire cependant qu’il fût un illettré. Voltaire n’a-t-il pas dit de lui: «Il n’est point de lauriers qui ne couvrent sa tête.» Sa mère, Jeanne d’Albret, la femme la plus savante et la plus spirituelle de son siècle, ne voulut pas que son fils fût «un illustre ignorant»: ce sont ces propres expressions. Elle lui avait donné les premiers maîtres de l’époque, Lacaze, Beauvais, La Gaucherie, Florent Chrétien: ils n’eurent jamais à rougir de leur élève.

Il étudia les lettres grecques et latines et son esprit si fin en resta heureusement imprégné. Avec ce grand bonheur d’à propos qui se retrouve dans toutes ses paroles comme dans toutes ses actions, il aimait à citer des mots, des aphorismes puisés dans les œuvres des maîtres de l’antiquité et il se les appliquait volontiers. Virgile lui fournissait sa pensée favorite: Pacrcere subjectis et debellare superbos. A l’âge de dix ans, jouant à la Cour de France au jeu des devises avec de belles darnes dont ses gentillesses faisaient la joie, il en choisit une en grec qui voulait dire: Vaincre ou mourir! Catherine de Médicis en demanda la traduction et pensa mourir de dépit: elle défendit qu’on lui apprît de pareilles choses, qui pouvaient en faire un opiniâtre. Dieu sait s’il le fut!

Dès la paix de Vervins, Henri IV s’était attachéà affirmer son goût des lettres. Il favorisa les efforts du premier dramaturge, qui se nommait Hardy (il l’était de nom et d’esprit). Son œuvre, composée de huit cents pièces, la plupart d’une outrance à faire rougir notre moderne théâtre libre, remplaça les mystères et les sotties, et fit concurrence, avec la troupe du Marais, à celle de l’hôtel de Bourgogne, précédant ainsi, d’un demi siècle, la troupe de Molière du Palais Cardinal.
Il fit de riches cadeaux à Ronsard, qui lui avait, d’ailleurs, dans une pièce célèbre, promis la royauté:

Mon Prince, illustre sang de la race Bourbonne,
A qui le ciel promit de porter la couronne
Que ton grand Saint Louis porta dessus son front...

Il rappela en France Casaubon, le grand professeur, qui lui dédia sa traduction latine de Polybe. Il réinstalla Passerat au collège de France. II combla d’honneurs Grotius, Juste-Lipse et tant d’autres, y compris Malherbe, dont il fit un gentilhomme de la Chambre, avec de grosses pensions, malgré les mécontentements de Sully, qui ne pardonnait pas au père de la poésie française d’avoir combattu, deux ans, dans les rangs de la Ligue.

Enfin, Henri IV était poète: comme Jeanne d’Albret, sa mère; comme sa grand-mère, la Marguerite des Marguerites; comme sa sœur, la douce et malheureuse Catherine. Il faisait des vers et chantait ses belles amies, en rondeaux et virelays. Nous nous permettrons, à ce sujet, une indiscrétion: comme il n’avait pas toujours le temps de prendre la plume et d’enfourcher Pégase, lui qui si souvent prenait l’épée et sautait, le panache blanc en tête, sur son cheval de bataille, il passait l’inspiration à quelque ami fameux: Malherbe, Bertaut et du Perron lui-même étaient chargés, de par le roi, de chanter toutes les vertus apparentes ou cachées de ces Dames et de célébrer, comme le dit un auteur du XVllle siècle, tous les charmes qu’on ne peut vanter, sans être trop indiscret.

Malgré son goût pour les belles-lettres, son savoir très averti et son intelligence affinée, Henri IV était resté béarnais et gascon: ses gasconismes et ses gasconnades blessaient les classiques habitudes de langage des belles dames, dont la pruderie effarouchée se cachait sous le tuyautage et les dentelles des hautes collerettes, au récit souvent quelque peu risqué des aventures du Vert-Galant. Et, «comme un troupeau» d’agnelles timides qui fuit l’orage se presse à la «porte de la bergerie», les précieuses de l’an 1600, assistées de savants et spirituels bergers, se réfugièrent dans le salon de la Marquise de Rambouillet, véritable lieu d’asile de l’élégance du langage et de la galanterie vertueuse et raffinée. C’était ce qu’on appellerait de nos jours un salon d’opposition.

Tout se ressentait de l’ébranlement de la fin du XVIe siècle; les esprits étaient encore agités par le souvenir des luttes trop longtemps subies; on se sentait à un tournant de l’histoire; on était pénétré de la nécessité de faire ou de dire autrement, sinon mieux, que l’on n’avait fait jusque-là. La paix promettait la sécurité du loisir, assurait la sérénité du délassement.
On se livra à un bavardage effréné: les cancans de la cour venaient se mêler à ceux de la ville; mais, comme les beaux esprits du temps avaient été attirés par les charmes de la vertueuse marquise, l’hôtel de Rambouillet devint, dit Saint-Simon, le rendez-vous de «tout ce qui était le plus distingué en condition et en mérite: un tribunal avec qui il fallait compter et dont la décision avait un grand poids dans le monde sur la conduite et sur la réputation des personnes de la cour et du grand monde».

Cette réunion de talents fit de l’hôtel de Rambouillet le véritable conservatoire de l’esprit et du langage français. Mais on causa trop bien et, en voulant affiner le langage, ce nouveau client de Malherbe, qui avait mission de dégasconner la Cour, on arriva à quintessencier le goût, au point d’en créer un nouveau, qui n’était autre que le mauvais. On plaisantait donc le langage du bon roi, qui pourtant avait bien le droit de braver les railleries des précieuses.

On a relevé dans ses lettres «un grand nombre d’étrangetés». Un des maîtres de la linguistique romane, le professeur, Lespy, en a remarqué plus d’une: «Certaines, a-t-il dit, étaient d’un usage assez fréquent dans l’ancienne langue française»; la plupart provenaient évidemment de l’usage que le roi faisait à Paris de son idiome natal, après que, prince de Navarre, il l’avait, à la grande joie de ses sujets, constamment parlé en Béarn et en Gascogne. Dans ses lettres célèbres on constate, en effet, des tournures dont nous nous servons encore dans nos Pyrénées, quand nous parlons, avec amour, la langue harmonieuse et sonore de nos ancêtres.

«Je suis bien marri que je ne me suis pu trouver sur le port à votre arrivée» (1600). En béarnais, on dit: nou-m souy poudu trouba. «J’ai donné charge de traiter avec M. de Boisdauphin pour le faire estre mon serviteur» (1585): taü ho esta moun serbidou. Au lieu de chanson, coutume, étrier, marque, Henri IV écrit canson, costume, estrieu, merque: ces mots sont en béarnais: cansou, coustume, estriü, merque. On dit en Béarn: lous deüs Estats: ceux (les gens) des Etats. Henri écrit à Marguerite (1589): «Vous savez les injustices qu’on a faites à Ceux de la religion».
«Depuis quinze jours en ça les forces de France et d’Espagne sont affrontées» (1597). Le béarnais dit miey an en sa, demi-an en ça (depuis six mois). «Vraiment ma venue était nécessaire en ce pays, si elle le fut jamais en lieu» (1593). En béarnais, on dit: si-n troubatz en loc: si vous en trouvez en un lieu (pour quelque part).

Nous ne prolongerons pas l’énumération des gasconismes qui émaillent la correspondance et piquaient la conversation d’Henri IV et dont les beaux esprits de son temps faisaient plus que sourire, sans se douter que, Malherbe même aidant, on ne tarderait pas à se moquer des exagérations de leur langage précieux. Mais les lettres françaises peuvent revendiquer avec orgueil, comme un de ceux qui les ont le plus honorées, ce bon roi, «le seul dont le peuple ait gardé la mémoire», qui, sans le secours de son secrétaire ou de ses maîtres, écrivait à Crillon: Pends toi, et, au vaillant Manaut de Batz, ces lignes admirables, qui valent bien les classiques veni, vidi, vici:
«Mon Faucheur, mets des ailes à ta meilleure bête. J’ai dit à Montespan de crever la sienne pour t’aller engarder de passer à Vic. Pourquoi? Tu le sauras de moi, demain, à Nérac; mais, par tout autre chemin, cours, viens, vole: c’est l’ordre de ton maître et la prière de ton ami. Henri».

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Epingle (Une) à l’origine de la fortune du banquier Jacques Laffitte?
D’après «Revue de la presse ou Recueil mensuel des feuilletons, etc.», paru en 1844-1845

Comment l’ascension sociale et la bonne fortune du célèbre Jacques Laffitte le dut peut-être au fait de s’être donné la peine, à 21 ans et tandis qu’il rendait visite au banquier suisse Perregaux, de ramasser une épingle
Les philosophes se plaisent à nous montrer les grands effets souvent produits par de petites causes. C’est là un texte qui doit s’enrichir ici d’un exemple bien frappant. M. Laffitte a possédé trente millions, il a été premier ministre, il est monté au faîte de la richesse et du pouvoir. Si vous cherchez l’origine et la cause première de cette fortune et de ces grandeurs, vous trouvez-une épingle.

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Jacques Laffitte

Lorsque M. Laffitte vint à Paris en 1788, toute son ambition se bornait à obtenir une petite place dans une maison de banque. Il se présenta chez M. Perregaux avec une lettre de recommandation. M. Perregaux, riche banquier suisse, venait de s’établir dans l’hôtel de Mlle Guimard, que la célèbre danseuse avait mis en loterie, et que le financier avait gagné. Cette charmante habitation reçut la première visite de M. Laffitte; c’est là qu’il fit son premier pas dans le monde parisien.

Le jeune provincial, pauvre et modeste, timide et troublé, entra par cette porte qui avait vu passer toutes les folies du XVIIIe siècle. On l’introduit dans le boudoir de la danseuse, devenu le cabinet du banquier, et il présente sa requête. Impossible de vous admettre chez moi, du moins pour le moment, lui répond le banquier; mes bureaux sont complets. Plus tard, si j’ai besoin de quelqu’un, je verrai mais en attendant, je vous conseille de chercher ailleurs, car je ne pense pas avoir de longtemps une place vacante.
Ainsi éconduit, le jeune solliciteur salue et se retire. En traversant la cour, triste et le front penché, il se baisse, ramasse une épingle et l’attache sur le parement de son habit. Il était loin de se douter que cette action puérile et toute machinale devait décider de son avenir, et qu’avec cette épingle il allait fixer la fortune.

Debout devant la fenêtre de son cabinet, M. Perregaux avait suivi des yeux la retraite du jeune homme. Le banquier suisse était de ces observateurs qui savent le prix des petites choses, et qui jugent l’espèce humaine sur ces détails futiles en apparence et sans portée pour le vulgaire. Il avait vu ramasser l’épingle, et ce trait le charma.
Dans ce simple mouvement, il y avait pour lui la révélation d’un caractère; c’était une garantie d’ordre et d’économie; un gage assuré de toutes les qualités qui font le bon financier. Un jeune homme qui ramassait une épingle devait être un excellent commis, mériter la confiance de son patron et arriver à une haute prospérité. Le soir même, le jeune Laffitte reçut un billet de M. Perregaux, qui lui disait: «Vous avez une place dans mes bureaux; vous pouvez venir l’occuper dès demain.»

Le banquier ne s’était pas trompé: le jeune homme à l’épingle possédait toutes les qualités requises, et même quelques-unes de plus. Le jeune commis devint bientôt caissier, puis associé, puis maître de la première maison de banque de Paris, puis député, et enfin président du Conseil des ministres (du 2 novembre 1830 au 13 mars 1831).
Mais qui sait? Sans cette épingle, M. Laffitte ne serait pas entré dans les bureaux de M. Perregaux: un autre patron ne lui aurait pas ouvert une route aussi large, aussi belle; ses talents et ses lumières n’auraient peut-être pas pu se développer aussi largement et arriver à de si magnifiques résultats.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Halle aux Cuirs (Incendie de la) à Paris en 1906
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1906

Dans la nuit du 11 au 12 mai 1906, le quartier du Jardin des Plantes fut tout à coup mis en rumeur par un violent incendie qui venait de se déclarer à la Halle aux cuirs. Il était environ onze heures du soir, lorsque l’alarme fut donnée. Aussitôt les rues de ce quartier, qui à cette heure présentent plutôt un aspect de solitude paisible, furent envahies par une foule compacte accourue de tous les points de Paris. A la vérité, le spectacle de l’incendie était aussi grandiose que terrifiant. Les flammes ne s’élevaient pas à moins de 40 mètres au-dessus du foyer et les étincelles projetées par les explosions s’éparpillaient en fusées de feu d’artifice, au milieu des tourbillons de fumée, à une hauteur qui, assurément, atteignait près de trois cents mètres, c’est-à-dire celle de la Tour Eiffel.

Si la Halle aux cuirs de la rue Censier n’est pas de date ancienne, l’institution en remonte à une époque plusieurs fois séculaire. Les documents nous apprennent qu’on doit la première Halle à saint Louis. Elle fut installée dans le quartier des Innocents, rue de la Lingerie. En 1785, elle fut transférée rue Mauconseil, sur l’emplacement de l’ancienne Comédie Italienne, où elle restée jusqu’en 1866.

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La Halle aux cuirs, quinze jours après le début de l’incendie

Elle se trouvait là, située en plein centre du commerce des cuirs et peaux. Aussi, lorsque la reconstruction des Halles centrales et le percement des rues nouvelles, qui en fut la conséquence, mirent la Ville de Paris dans l’obligation de changer la Halle aux cuirs de place, cette translation ne se fit-elle pas sans provoquer des protestations énergiques de la part des commissionnaires qui tenaient, dans le quartier, leurs magasins et y monopolisaient le commerce de la peausserie. A les en croire, la rue Censier où il était question de transférer la Halle, était à un autre bout du monde et le commerce si florissant dans leur voisinage allait y être atteint mortellement.

Le mémoire dans lequel ils exposèrent leurs doléances aux autorités était des plus alarmistes; mais les peaussiers du faubourg Saint-Marcel lui opposèrent un autre mémoire où ils réfutèrent victorieusement les arguments de leurs adversaires. Il faut en conclure que leur éloquence prévalut, puisque l’inauguration de la Halle aux cuirs eut lieu le 18 mars 1866. Construite sur des dépendances de l’ancien Hospice des Cent filles, elle occupait une superficie de près d’un hectare et formait un quadrilatère borné par les rues Censier, de la Clef, de Santeuil et du Fer-à-Moulin.

En plus des bureaux d’administration, on y avait aménagé d’immenses magasins. L’entrée principale ouvrait rue de Santeuil. On accédait à l’intérieur par une arcade à plein-cintre au sommet de laquelle figuraient les armes de la ville de Paris et, de chaque côté, deux médaillons ornés d’une tête de boeuf. Une cour de 1350 mètres carrés formait le carreau de la Halle; au-dessus étaient installés deux étages de magasins; au-dessous, des souterrains servaient de caves pour y recevoir des huiles, des essences, des vernis et toutes autres sortes de corps gras. Ce dépôt, dans le principe, était à l’usage de la mégisserie, mais depuis il s’était étendu à de nombreuses industries n’ayant rien à démêler avec celle des peaux et cuirs.

Tel était le local. Le fonctionnement en était réglé par une ordonnance de police du 12 mars 1866 qui, en même temps, fixait les heures d’ouverture, de fermeture et de vente. Avec ces dispositions nouvelles disparaissait l’ancien personnel, le contrôleur, les lotisseurs, le concierge et les forts qui assuraient la surveillance et le service de la Halle de la rue Mauconseil.

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Vue de l’entrée principale de la Halle aux cuirs

Et maintenant, quelles seront les conséquences du violent incendie auquel est due la destruction presque totale de la Halle aux cuirs? Celle-ci sera-t-elle réédifiée sur le même emplacement? Il est probable que non. Le quartier où elle s’élevait hier s’est depuis quelques années complètement transformé! La prison de Saint-Pélagie a été désaffectée et démolie; la Bièvre a été couverte sur cette partie de son cours: demain, l’hôpital de la Pitié disparaîtra à son tour, pour être transporté au-delà de la Salpêtrière.
Sur ce quartier, domaine naguère des mégissiers, on voit aujourd’hui se multiplier des maisons modernes dont les occupants s’accommoderont de moins en moins des inconvénients proches des industries mégissières.

De plus, l’incendie a fait découvrir aux habitants voisins de la Halle aux cuirs, entrepôt de matières trop inflammables, un triple danger: danger du feu; danger des explosions; danger d’épidémie. Des décombres encore fumants se dégagent, en effet, des émanations méphitiques causées par la décomposition de peaux à demi consumées et par les odeurs de graisses et d’huiles brûlées. Il n’est pas douteux que la population se souviendra à l’heure décisive de cette triple inquiétude et que ses récriminations ne manqueront pas d’être entendues par les autorités qui, à l’appui des arguments de raison, auront sous les yeux les restes d’un effroyable désastre.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

deux mars 1792: Onze mois avant d'être tranché, Louis XVI améliore l'efficacité de la guillotine. Adorant la mécanique, le roi demande à voir les plans de la grande veuve et suggère d'adopter une lame oblique, plus efficace.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Imaginons le Christ expliquant à ses bourreaux comment planter un clou, ou encore Jeanne d'Arc renseignant les Anglais sur la manière d'aligner les fagots... Surréaliste? Pas tant que cela, car il existe un exemple d'un condamné célèbre filant un coup de main à ses bourreaux. C'est Louis XVI indiquant au bon docteur Guillotin comme dessiner la lame du couperet de la guillotine pour la rendre plus efficace. La scène, à peine croyable, est rapportée par le petit-fils de Charles-Henri Sanson, le bourreau de la Révolution. Elle se déroule aux Tuileries le 2 mars 1792. Soit onze mois avant l'exécution du roi.

Ce matin-là, trois hommes traversent les vestibules et corridors déserts du palais royal: Sanson, le docteur Guillotin (qui a conçu les premières esquisses de la machine à décoller qui portera bientôt son nom) et le fabricant de clavecins Tobias Schmidt chargé de sa construction. Ils ont rendez-vous avec le docteur Antoine Louis, médecin personnel de Louis XVI. Également secrétaire perpétuel de l'Académie royale de chirurgie, il avait été chargé quelques mois auparavant par le comité de législation de concevoir définitivement l'instrument de mort. Le souverain, qui avait entendu parler de cette mission, demanda à son médecin de jeter un coup d'œil sur l'invention destinée à distribuer une mort douce et égalitaire. N'oublions pas que le citoyen Capet - c'est ainsi qu'il faut appeler dorénavant Louis XVI - est féru de serrurerie. Le gouvernement de la France l'a toujours emmerdé, mais à fabriquer des serrures, quel pied il prend! Et après tout, une machine à trancher les têtes, n'est-ce pas avant tout de la mécanique? Il veut qu'on lui en montre les plans pour donner son avis d'expert.

Le cou du roi… Le docteur Guillotin déroule le plan de son ouvrage devant son confrère sur une table recouverte d'un velours vert avec une frange d'or. Sanson, qui a le sens du détail, a pris soin d'agrémenter chaque pièce de la machine d'une lettre alphabétique renvoyant à une légende explicative. Tandis que les quatre hommes se penchent sur le document, une portière en tapisserie s'écarte sur un visiteur vêtu d'un costume. Le personnage est altier, ventru et silencieux. Ses traits sont tirés. Il fait plus que ses 37 ans. Aucune couronne, aucune décoration, aucune dentelle ne permettent de reconnaître le roi, mais les visiteurs du docteur Louis savent d'instinct à qui ils ont affaire, et s'inclinent cérémonieusement.

L'homme ne dit mot, s'approche de la table et jette un long coup d'oeil aux plans. Enfin, il s'adresse à son médecin: "Eh bien! Docteur, qu'en pensez-vous?" Celui-ci s'avoue satisfait, mais la réponse n'a pas l'air de plaire au citoyen Capet, qui examine de nouveau le plan de la machine. "Ce fer en forme de croissant, est-il bien là ce qu'il faut? Croyez-vous qu'un fer ainsi découpé puisse s'adapter exactement à tous les cous? Il en est qu'il ne ferait qu'entamer, et d'autres qu'il n'embrasserait même pas." Le bourreau Sanson porte alors machinalement son regard sur le cou du roi, lequel l'a "musculeux" et certainement trop épais pour être tranché par la lame courbe.

Louisette… Louis Capet interroge à mi-voix le docteur Louis: "Est-ce l'homme?" en jetant un bref coup d'oeil vers Sanson. Voyant le hochement de tête de son interlocuteur, il reprend: "Demandez-lui son opinion." Sanson ne se fait pas prier pour la donner: "Monsieur a parfaitement raison. La forme du couperet pourrait amener à quelques difficultés." Un sourire de contentement flotte sur les lèvres du futur tranché royal qui, d'une main auguste, saisit une plume et, d'un geste vif, trace une ligne oblique sur le croissant du couperet. Et de préciser: "Du reste, je puis me tromper, et lorsqu'on fera des expériences, il faudra essayer les deux manières."

Un mois et demi plus tard, la guillotine est dressée dans la cour de l'hospice Bicêtre pour être testée sur des moutons vivants, "in anima vili". Le tranchoir fait son office merveilleusement. Les moutons passent de vie à trépas sans que cela ne fasse aucune différence pour eux... Deux jours plus tard, le 17 avril, les tests reprennent avec trois cadavres humains en instance de dissection devant un parterre de médecins et de curieux. Les têtes des deux premiers sectionnés avec la lame oblique roulent dans le panier avec grâce et aisance. Le troisième essai est opéré avec une lame courbe. Et comme l'avait prévu le serrurier royal, le cou n'est pas tranché du premier coup.

Huit jours plus tard, c'est un voleur du nom de Nicolas Jacques Pelletier qui a l'immense honneur d'inaugurer la Louisette (la guillotine est d'abord baptisée ainsi en l'honneur du docteur Louis). Pas sûr qu'il ait la tête à apprécier le cadeau. L'assistance nombreuse manifeste, elle, sa mauvaise humeur de voir la cérémonie aussi vite expédiée. Même pas le temps de cligner de l'oeil, le condamné est déjà coupé en deux. Au moins avec la hache ou la corde, il y a du spectacle. Louis XVI attendra le 21 janvier 1793 pour tester l'efficacité de son invention. En tout cas, après "cou", il n'a pas apporté de remarques.

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© Le Point.fr - Publié le 02/03/2012 à 00:01 - Modifié le 02/03/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du deux mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/02/29338857.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service met en pratique le dicton qui dit que dans le cochon tout est bon et, au point de vue cochonnaille, il s'y connaît et pas rien qu'un peu…

 

dicton0302

 

Ben pour la zique de ce début de semaine… on va s’écouter Jim Crocee dans le meilleur de ses œuvres… Je n’ai pas de souvenir de lui, mais il y a du rythme… alors écoutons religieusement… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=NVPWURTV5KM

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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«L’effet viagra!»
Une femme d’un certain âge se présente chez le sexologue dans le but de ranimer sa vie sexuelle. Le praticien lui explique:
- Mettez du viagra dans le café de votre mari. Il ne s’en rendra même pas compte! Puis venez me rendre compte des effets. Une semaine plus tard elle revient.
- Alors, est-ce que cela a fonctionné?
- Docteur!!! Ce fut terriblement dramatique…
- Comment cela? Que s’est-il passé?
- J’ai fait exactement comme vous m’avez dit: J’en ai mis dans son café. Et cela a eu un effet quasi instantané. Il a bondi de sa chaise, du revers de la main, il a balayé tout ce qu’il y avait sur la table, il m’a attirée vers lui en arrachant mes vêtements, et il m’a fait l’amour comme jamais!
- Pourquoi dites-vous ca d’une façon horrifiée? C’était génial!
- Certes, en effet j’ai eu le plus gros orgasme depuis 20 ans!
- Ben alors? C’est formidable non?
- C’était horrible, si vous aviez vu le monde qu’il y avait chez ikea!!!

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Dans une maison de retraite, un pensionnaire évoque ses souvenirs.
- J'ai passé les plus belles journées de ma vie dans des fermes.
- Vous étiez agriculteur?
- Non.
J'étais représentant de commerce en lingerie féminine.
Et vous n'imaginez pas ce que peut être amoureuse une fermière désœuvrée, en attendant que son mari rentre des champs.

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Ce patient était en train de serrer chaleureusement la main de son médecin; et voulant lui témoigner toute sa gratitude il ajoute:
- Puisque maintenant nous sommes devenus de bons amis, et puisque vous m’avez tiré d'un bien mauvais pas, je ne vous offenserai pas en vous payant cette visite... mais je veux que vous sachiez que je vous ai couché sur mon testament!
Le médecin répond:
- C'est très gentil à vous. Euh, pendant que j'y pense, pouvez-vous me montrer à nouveau l'ordonnance que je vous ai faite, j'aimerai y faire un petit changement.

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- Mon père est fantastique, raconte un collégien à un copain.
Figure-toi que la télécommande de notre magnétoscope était tombée en panne.
- Et il l'a réparée?
- En dix minutes.
- Alors, maintenant, ça y est:
vous pouvez, de nouveau, utiliser votre magnétoscope?
- Ça, non. Cela ne marche toujours pas.
Par contre, il suffit d'appuyer sur la touche ON/OFF pour que s'ouvrent, automatiquement, les rideaux de la belle nana d'en face de chez nous, quand elle se déshabille, le soir.

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- Les profs sont vraiment malhonnêtes, dit un écolier à sa mère.
Tu sais que je suis assis à côté du fils du maire.
- Oui.
Et alors?
- L'autre jour, quand on a fait le contrôle d'histoire, j'ai tout pompé sur lui, mot à mot.
- Et la maîtresse s'en est aperçue?
- Pas du tout:
Mais elle lui a mis 18 et, à moi, 3…

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C'est lundi... le réveille-matin cet ennemi héréditaire, bourreau de tous les travailleurs qui ne souffrent pas d'insomnie est déjàà pied d'œuvre pour sa sale besogne de crétin... la semaine routinière commence avec le lever en grommelant, la toilette, le petit déjeuner, le déplacement jusque sur le lieu de travail, pas de neige, mais de la pluie, pas de verglas, mais toujours les éternels bouchons du début de semaine... le café et le papotage de ce que l'on a fait le week-end pour les mieux lotis et le boulot à plein régime pour les autres... et ce programme est prévu pour les cinq prochaines journées... En ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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