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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du trois mars

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«À la Sainte-Cunégonde la terre redevient ronde.»

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«À la Saint-Frédéric, plantes, bêtes et gens, tous sourient.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi et la semaine s'avance lentement, mais sûrement, à son rythme... Bien des gens aimeraient être déjà au vendredi, mais le jour où la semaine active comptera deux jours et cinq jours de loisirs, les poules auront des dents et nous nous emmerderons après peu de temps !!! Le peuple travailleur a pris son rythme lui aussi et c'est dans la routine et la monotonie pour la plupart que le labeur se fera alors que beaucoup aspirent à de la diversité... courage! vendredi arrivera dans trois jours...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 4° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce mardi, journée agréable malgré des passages nuageux de moyenne et haute altitude parfois étendus et des résidus nuageux en début de journée le long des reliefs. Plus nuageux en fin de journée et quelques averses la nuit suivante, sous forme de neige dès 700 à 900m d'altitude. Températures assez douces en journée. Températures prévues pour ce mardi: minimales 2 à 3°à basse altitude, maximales 9 à 11°. Dans le Jura à 1000 m: -1 puis 4°. En montagne: -5°à 2000 m, -10°à 3000 m. Vent de sud-ouest faiblissant mardi en plaine, restant modéré en montagne, voire fort à haute altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison... assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 1 DÉPARTEMENT... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: les nuages chargés de pluies ou d'averses seront encore nombreux sur le pays.
Au nord de la Loire, le ciel sera assez lumineux mais des averses arriveront rapidement sur les régions voisines de la Manche. Au fil des heures, ce temps passagèrement pluvieux progressera vers les Ardennes, l'Ile-de-France, les Pays-de-la-Loire et le Centre. 
Dans le Sud-Ouest ainsi que du Limousin à l'Auvergne, le ciel sera souvent couvert avec quelques pluies éparses et un peu de neige vers 1100 m sur le Massif-Central et vers 2300 m sur les Pyrénées. 
Entre le Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, les nuages domineront et ne laisseront percer que de timides éclaircies. 
En revanche, entre PACA et la Corse, le soleil fera de belles apparitions avec un vent d'ouest de 70 à 80 km/h en rafales. 
Le matin, des gelées entre 0 et -4 degrés se produiront dans l'Est. Ailleurs, les minimales iront de 1 à 10 degrés de l'intérieur vers les côtes. L'après-midi, il fera 8 à 14 degrés du Nord au Sud, jusqu'à 15 à 18 degrés près de la Méditerranée...

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à la Martinique nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 29°à 30°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; Polynésie française ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 29°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 30° aux Marquises; averses de neige isolées et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de -4°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:09 et le coucher du soleil se fera à 18:21 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1957: La température maximale sous abri culminait à 17,4°à Florennes
En 1943: Entre le 26 janvier et le 3 mars 1942, on relevait 37 jours de gel consécutifs à Uccle
En 1942: Du 26 janvier au 3 mars, on relevait 37 jours de gel consécutifs à Uccle

 

Les journées mondiales et internationales 

Le trois mars c’est la Journée mondiale de la vie sauvage
http://www.journee-mondiale.com/371/journee-mondiale-de-la-vie-sauvage.htm

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Les Fêtes nationales du Jour 

Bulgarie

Fête Nationale de la République de Bulgarie
Le 3 mars est le jour de la fête nationale bulgare qui commémore la création de l'Etat bulgare le 3 mars 1878 reconnu par le traité de San Stefano (Turquie) imposé par la Russie à l'empire Ottoman. 

 

Les expressions françaises décortiquées

L'œil de Moscou
Une personne, un organisme ou un matériel qui espionne des individus au bénéfice d'autres

Origine
Petit rappel géographique pour les mal-situant: Moscou est la capitale de la Russie, actuellement, et de l'Union Soviétique ou URSS, Union des Républiques Socialistes Soviétiques, autrefois.
À l'époque de l'URSS, la population vivait sous un régime «relativement peu» démocratique, en théorie sans classe dominante, mais où tout individu sortant des clous fixés par le gouvernement avait le choix entre un camp du Goulag ou un camp du Goulag (Lien externe), dans le meilleur des cas.
Or, que trouvait-on aussi bien à l'intérieur de l'URSS, pour surveiller de près le comportement des citoyens, que hors du pays, pour savoir ce qui s'y tramait (dans les sphères de prises de décision) ou ce qu'il s'y fabriquait (dans les usines)? Des espions, personnes chargées de ramener à leurs dirigeants un maximum d'informations exploitables.
Ces individus, plus ou moins directement payés par l'État donc par Moscou, devaient ouvrir l’œil et le bon afin de remplir leur mission à bien. Ils pouvaient donc être vus comme un «œil» déporté de leurs dirigeants.
Alors que, maintenant, après l'éclatement de l'URSS, la Russie est un peu plus (mais pas trop quand même) démocratique, les espions existent toujours (même s'il y en a moins à l'intérieur du pays) et la notion «d’œil de Moscou» est restée pour désigner toute personne (ou organisme) chargée par ses responsables d'en surveiller ou en espionner d'autres. Une caméra de surveillance sur la voie publique pourra aussi être ainsi qualifiée par ceux qui s'y opposent.
Exemple
«(...) Togliatti participe aussi aux grands procès d'épuration de 1936-1937, dont celui de Trotsky, il est dépêché sous le nom de bataille d'Alfredo en Espagne, en août 1937, afin de guider la politique des communistes espagnols et d'y jouer l'œil de Moscou (...)»
«Même si le rattachement hiérarchique du contrôleur de gestion constitue probablement un signal envoyé aux opérationnels - trop proche de la direction générale, la fonction contrôle peut parfois être considérée comme "l'œil de Moscou" - (...)»

 

La France pittoresque

Fleurette: premier amour du futur Henri IV âgé de 12 ans
D’après «L’Hermite en province, ou Observations sur les mœurs et les usages français au commencement du XIXe siècle» (Tome 1), paru en 1812

Le prince de Béarn, depuis Henri IV, n’avait pas encore douze ans lorsque Charles IX vint à Nérac, l’été 1565, pour y visiter la cour de Navarre. Les quinze jours qu’il y passa furent marqués par des jeux, des fêtes dont le jeune Henri était déjà le plus bel ornement. C’est à cette occasion que le jeune prince croisa Fleurette, sa première maîtresse et la seule qui lui fut fidèle, avec laquelle il vécut des émois auxquels son précepteur jugea bon de mettre un terme...

Charles IX avait débuté en mars 1564 un grand tour de France organisé par la reine-mère, et destinéà montrer le roi et à lui faire connaître son royaume. Etienne de Jouy nous rapporte l’anecdote suivante à l’occasion de sa visite de la cour de Navarre, et plus précisément de sa venue à Nérac, du 28 juillet au 1er août 1565.
Charles IX aimait à tirer de l’arc; on voulut lui en donner le divertissement, et l’on pense bien qu’aucun des courtisans, pas même le duc de Guise, qui excellait à cet exercice, n’eut la maladresse de se montrer plus adroit que le monarque. Henri, que l’on appelait encore Henriot, s’avance, et, du premier coup, enlève, avec sa flèche, l’orange qui servait de but.

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Château de Nérac

Suivant la règle du jeu, il veut recommencer et tirer le premier; Charles s’y oppose et le repousse avec humeur; Henri recule quelques pas, arme son arc et dirige sa flèche sur la poitrine de son adversaire: celui-ci se met bien vite à l’abri derrière le plus gros de ses courtisans, et ordonne qu’on éloigne de sa personne ce dangereux petit-cousin.
La paix se fit; le même jeu recommença le lendemain: Charles trouva un prétexte pour n’y pas venir. Cette fois, le duc de Guise enleva l’orange qu’il fendit en deux; il ne s’en trouvait pas d’autres. Le jeune prince voit une rose sur le sein d’une jolie fille qui se trouvait au nombre des spectateurs; il s’en saisit et court la placer au but. Le duc tire le premier, et n’atteint pas; Henri, qui lui succède, met sa flèche au milieu de la fleur, et va la rendre à la jolie villageoise, sans la détacher de la flèche victorieuse qui lui sert de tige.

Le trouble qui se peint sur la figure charmante de cette jeune fille, qu’il embellit encore, se communique à celui qui le fait naître, et les doux regards qu’ils échangent à la dérobée sont les premiers signes de la vie nouvelle qui vient de commencer pour eux.
En retournant au château, Henri questionne ceux qui l’entourent; il apprend que l’aimable enfant se nomme Fleurette, qu’elle est fille du jardinier du château, et qu’elle demeure au petit pavillon qui se trouve à l’extrémité du bâtiment des écuries. Dès le lendemain, le jardinage est devenu la passion de Henri; il a choisi un terrain de quelques toises aux environs de la fontaine de la Garenne, où il sait que Fleurette se rend plusieurs fois dans la journée; il l’entoure d’un treillage; il y fait des plantations où il travaille avec d’autant plus d’ardeur qu’il est aidé par le père de Fleurette, et qu’il a, vingt fois par jour, l’occasion ou le prétexte de la voir.

Si j’écrivais un roman historique, confie Etienne de Jouy, j’aurais la liberté d’arranger ou d’imaginer une foule de jolis détails; mais je raconte une anecdote, et je dois me borner au simple récit des faits principaux. Et notre futur académicien de poursuivre.
Depuis près d’un mois Henriot en contait à Fleurette. Ici, Etienne de Jouy indique que c’est de là que nous vient cette expression figurée de conter fleurette, dont l’étymologie, précise-t-il, est plus sûre, que la plupart de celles que nous donne Morin dans son Dictionnaire. Henriot et Fleurette s’aimaient éperdument, sans trop savoir encore ce qu’ils se voulaient; il l’apprirent un soir à la fontaine. Fleurette s’y était rendue un peu tard; l’air était pur; le murmure des eaux, les plaintes du rossignol enchantaient le silence des bois, et la lune éclairait, d’un jour mystérieux, une retraite où la nature est déjà la volupté.
Que se passa-t-il dans cette soirée, à la fontaine de la Garenne, entre le petit prince de douze ans et la petite bergère de quatorze? Il est plus aisé de l’imaginer que de le décrire; tout ce que j’ai pu savoir, écrit encore Etienne de Jouy, c’est qu’au retour de la fontaine la bergerette avait pris le bras du prince du Béarn, et que celui-ci portait la cruche sur sa tête. Ils se séparèrent à l’entrée du parc; l’un retourna gaiement au château, l’autre pleura en rentrant dans son modeste réduit.

Le père de Fleurette ne s’était pas aperçu que sa fille, depuis ce jour, allait plus tard qu’à l’ordinaire à la fontaine; mais le précepteur du jeune prince, le vertueux la Gaucherie, avait observé que son royal élève avait toujours un prétexte pour s’échapper à la même heure, et que, par le plus beau temps du monde, la forme de son chapeau était habituellement mouillée. Cette remarque éveilla la surveillance du sage mentor; il suivit de loin le jeune prince, et arriva, sans être vu, assez tôt et assez près pour s’apercevoir qu’il était venu trop tard. Convaincu, comme Fénelon, que la fuite est le seul remède à l’amour, sans autres remontrances, il annonça au jeune prince qu’ils retourneraient le surlendemain à Pau, d’où ils partiraient pour se rendre à l’entrevue de Bayonne, où fut résolue la perte des protestants.

L’instinct de la gloire, et peut-être celui de l’inconstance, parlaient déjà au cœur de Henri; cette nécessité d’une première séparation, qu’il courut en larmes annoncer à Fleurette, trouvait à son insu quelque adoucissement au fond de son âme; mais comment peindre le désespoir de la naïve et sensible Fleurette? Dans les derniers moments d’un bonheur prêt à lui échapper, elle pressentait tous les maux de l’avenir.
«Vous me quittez, Henri, disait la tendre enfant étouffée par ses pleurs, vous me quittez, vous m’oublierez, et je n’aurai plus qu’à mourir.» Henri la rassura et lui fit le serment d’un amour éternel, que Fleurette seule devait acquitter: «Voyez-vous cette fontaine de la Garenne (lui dit-elle au moment où la cloche du château rappelait Henri, et donnait le signal du départ); absent, présent, vous me trouverez là... toujours là!» ajouta-t-elle avec une expression qu’il n’oublia pas.

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Statue de Fleurette, par Daniel Campagne (1896), dans une grotte du parc de la Garenne à Nérac

Les quinze mois qui s’écoulèrent jusqu’au retour de Henri au château de Nérac, avaient développé dans l’âme du jeune héros des vertus incompatibles avec l’innocence des premières amours, et les filles d’honneur de Catherine de Médicis s’étaient chargées du soin d’effacer de son souvenir l’image de la pauvre petite Fleurette: celle-ci, plus affligée que surprise d’un changement dont sa raison précoce l’avait dès longtemps avertie, ne lutta pas contre un malheur qu’elle avait prévu, et ne songea plus qu’à s’y soustraire.
Elle avait vu plusieurs fois le prince de Béarn se promener dans la Garenne avec Mlle d’Ayelle, et n’avait pu résister au désir de se trouver un jour sur leurs pas. La vue de Fleurette plus belle encore de sa tristesse et de sa pâleur, réveilla dans le cœur du jeune prince un tendre souvenir: il se rendit, le lendemain matin, à son logement, la trouva seule et lui donna rendez-vous à la fontaine de la Garenne: j’y serai à huit heures, répondit la jeune fille sans lever les yeux de dessus son ouvrage.

Henri s’éloigna aussitôt; il attendit, avec amour, qu’un regard de Fleurette avait ranimé dans son sein, l’heure qui devait la lui rendre. Elle sonne; il sort du château par une porte dérobée et passe à travers les taillis du bois, de peur de rencontrer quelqu’un dans les allées. Il arrive à la fontaine; Fleurette ne paraît pas; il attend quelques minutes; le moindre bruit des feuilles fait tressaillir son cœur; il va, vient, s’arrête..., approche de la fontaine; une petite baguette est plantée sur l’endroit même où il s’est tant de fois assis près de Fleurette.

C’est une flèche; il la reconnaît; la rose fanée y tient encore; un papier est attachéà la pointe; il le prend, cherche à le lire; mais le jour s’est éteint... Palpitant, inquiet, troublé, il revole au château, ouvre le fatal billet, et lit ces mots: «Je vous ai dit que vous me trouveriez à la fontaine; peut-être avez-vous passé près de moi sans me voir; retournez-y et cherchez mieux... Vous ne m’aimiez plus... il fallait bien... Mon Dieu! pardonnez-moi!...»
Henri a deviné le sens de ces paroles; le palais retentit de ses cris: on accourt; des valets, munis de flambeaux, le suivent à la Garenne. Pourquoi s’appesantir sur de cruels détails? Le corps de l’aimable enfant fut retiré du fond du bassin où s’épanchaient les eaux de la fontaine, et déposé entre les deux arbres qu’on y voit encore. Les regrets déchirants, la douleur de Henri, qui resta du moins fidèle au souvenir de Fleurette, ne peuvent qu’honorer la mémoire d’un prince «né pour servir de modèle à tous les rois par sa bravoure dans les combats, sa loyauté dans les négociations, sa générosité dans la victoire, ses vastes conceptions dans le cabinet; par sa constante activité, par son amour pour ses peuples, par sa grandeur d’âme, enfin par toutes les qualités qui constituent le plus beau, le plus grand caractère», écrit de lui Villeneuve-Bargemont dans sa notice sur Nérac.

Fleurette est la seule des maîtresses de Henri IV qui l’ait aimé comme il méritait de l’être, ajoute Etienne de Jouy, la seule qui lui fut fidèle, qu’il pût avouer sans rougir; mais elle ne fut pas présentée; elle n’eut pas le tabouret chez la reine, elle ne travailla pas avec les ministres et avec le confesseur, elle ne donna à la France ni princes bâtards, ni princes légitimes; aussi l’histoire n’en fait-elle pas mention.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

La fortune des Rothschild déjà confortée par une fructueuse opération lors du retour de Napoléon de l’île d’Elbe?
D’après «Le Conteur du dimanche. Littérature, Histoire, Voyages, Musique», n° du 11 décembre 1904

Si la maison Rothschild parvint à asseoir sa fortune en exploitant la nouvelle de la défaite de Napoléon à Waterloo en juin 1815, il semble que plusieurs mois auparavant et s’il faut ajouter foi aux dires d’un banquier anglais, le seul retour de l’île d’Elbe aurait déjà valu des gains énormes aux célèbres financiers qui, informés avant autrui, dépêchèrent à Londres depuis Paris un joueur d’échecs chargé d’une périlleuse mission
On considère en effet que la fortune des Rothschild fut assise lors de la bataille de Waterloo: averti avant que la nouvelle de la défaite de Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815 ne se répande, Nathan Rothschild vend ses titres à la Bourse de Londres, donnant ainsi à penser que l’Empereur est sorti victorieux du combat.

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Nathan de Rothschild

La rumeur s’ébruitant, la plupart des actionnaires, pris de panique, vendent à leur tour leurs actions, provoquant un effondrement des cours, Nathan Rothschild en profitant alors pour les racheter à un prix dérisoire. Bientôt, la véritable nouvelle de l’issue de la bataille, la défaite de Napoléon, parvient à Londres, entraînant une remontée des cours et conférant à la famille Rothschild le contrôle de l’économie anglaise.
Mais il se pourrait qu’un précédent similaire, en mars 1815, au début des Cent-Jours, eût permis à la famille Rothschild de réaliser de substantiels gains du moins à en croire un banquier anglais auteur de mémoires dont le Berliner Lohal Anziger publia des extraits. A part une allusion assez obscure que Napoléon fit à ce sujet, en présence de ses familiers, à Sainte-Hélène, il n’existe aucune trace de l’épisode suivant, mentionné par le banquier en question. Celui-ci, très jeune en 1815, travaillait comme petit employé des bureaux de James de Rothschild, à Paris. Le 5 mars, entre neuf et dix heures du soir, le personnel de maison se préparait à s’en aller, quand la porte s’ouvrit brusquement, livrant passage au baron James qui, tout effaré, annonça le débarquement de Napoléon à Fréjus, et sa marche sur Paris.

«Louis XVIII, continua-t-il, va se sauver aussi vite que sa corpulence le lui permettra. Les ministres rédigent une proclamation emphatique qu’ils feront afficher demain matin. Ça n’est pas cela qui les sauvera. Une fois de plus, la stupidité des Bourbons va troubler la paix et entraîner la France à de nouvelles guerres. Vous n’ignorez pas, messieurs, que nous avons dans nos caves cent millions en napoléons d’or. Il est évident que Talleyrand et Fouché ne reculeront devant rien pour se faire bien voir de l’Empereur. Comme ils savent le montant de notre encaisse en or, il est non moins évident qu’ils l’engageront à s’emparer de cette somme, à titre d’emprunt forcé. Comment nous tirer de là? La confiscation des cent millions entraînera la perte de notre maison. Mon frère Nathan seul [qui était à Londres] pourrait nous sauver; mais comment le prévenir?»

La chose n’était pas facile, car les portes étaient fermées et gardées par la troupe. Cependant, l’auteur de ce récit ayant appris qu’un Allemand nommé Schmidt, courrier de l’ambassade d’Angleterre, était autoriséà sortir de Paris pour porter des dépêches à Londres, offrit à Rothschild de remplir auprès du baron Nathan la mission qu’il lui plairait de lui confier. Quoique très interloqué par la proposition que lui faisait cet employéà 1500 francs par an, le baron James condescendit à lui exposer que ce Schmidt avait refusé les dix mille francs qu’on lui avait offerts s’il voulait se charger d’emporter une lettre à l’adresse de son frère Nathan, et que, par conséquent, il était superflu de renouveler une tentative auprès de lui. Mais l’auteur ne se laissa pas convaincre et insista auprès de son patron, déclarant nettement qu’avec de l’argent et une lettre d’introduction, il se faisait fort de remplir la mission.

Gagné par sa chaleur et se disant, en somme, qu’il ne fallait dédaigner aucune chance de salut, le baron James lui fit donner de l’argent et lui remit un chiffon de papier avec ces mots griffonnés en hébreu: «Tu peux te fier entièrement au porteur.» Avant de suivre l’auteur dans sa course vertigineuse, il importe de remarquer que cet homme était un passionné joueur d’échecs. Dès qu’il avait une minute de loisir, il se précipitait au café de la Régence, où il engageait, sans tarder une partie avec le courrier Schmidt, lequel avait au même degré que lui le culte du jet, noble entre tous.

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Napoléon quittant l’île d’Elbe le 26 février 1815. Peinture de Joseph Baume (1836)

A force de s’escrimer l’un contre l’autre, ces deux jeunes gens étaient devenus une paire d’amis, plus que cela, de vrais inséparables. L’auteur, qui évidemment n’était pas le premier venu, avait entrevu dès le nom de Schmidt prononcé, le parti qu’il pourrait tirer de la communauté de leurs goûts. Au sortir des bureaux du baron Rothschild, il se rendit au café de la Régence et demanda qu’on voulût bien lui prêter un jeu d’échecs. De là, il s’en alla trouver son partenaire qui, tout naturellement, s’empressa de lui conter ses peines, c’est-à-dire l’obligation où il était de faire le voyage de Londres. Non moins naturellement, l’autre lui proposa de l’accompagner, histoire de faire d’interminables parties en vue de rompre la monotonie de la route, et finalement l’entortilla de la façon la plus merveilleuse. Schmidt ne demandait qu’à se laisser convaincre, et bientôt l’émissaire de Rothschild fut installé en face de lui, dans une confortable chaise de poste.

Au dernier relai avant Boulogne, l’auteur s’arrangea pour provoquer un accident de voiture (il avait enlevé l’écrou d’une roue). Tandis que ce pauvre innocent de Schmidt s’échinait à faire les réparations nécessaires, son ami, qui, véritablement, n’était pas digne de ce titre, enfourchait le premier cheval venu, partait au galop et, d’une seule traite, gagnait la ville après avoir parcouru les dix milles qui la séparaient du théâtre de l’accident. C’était, on l’avouera, une chevauchée peu ordinaire pour un homme qui, peut-être, montait à cheval, ce jour-là, pour la première fois de sa vie, oui qui, du moins, ne devait pas être entraînéà cet exercice violent.

Le voici donc à Boulogne, où de nombreux obstacles se dressent devant lui, sous forme de sentinelles postées de distance en distance. Des pièces d’or, semées adroitement, lui frayent un chemin. Il se jette dans une barque de contrebandiers qui semble préparée à son intention – comme dans les Trois Mousquetaires – et, poussé par un vent favorable, s’éloigne de la rive. Quelques heures plus tard, il débarque à Douvres, se fait donner une voiture attelée de quatre vigoureux postiers et repart à une allure folle. Enfin, à cinq heures du matin, trente heures après avoir quitté Paris, il sonne à la porte de Nathan de Rothschild, lequel, sur le premier moment, n’est pas autrement enchanté d’être réveilléà une heure si matinale.

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James de Rothschild

«Tiré brusquement d’un profond sommeil et informé de la catastrophe à laquelle sa maison était exposée, il garda tout son sang-froid et, après une minute de réflexion, me donna les instructions suivantes: Vous allez retourner en toute hâte auprès de mon frère. Ne vous laissez pas surmonter par la fatigue et arrivez à Paris avant Napoléon. Soyez bien persuadé que vous n’obligez pas des ingrats. Je ne vous en dis pas davantage, car le moment n’est pas aux remerciements. Et maintenant, retenez mes paroles. Le règne de Napoléon sera éphémère. L’armée se déclarera évidemment pour lui, mais la nation, lasse de si nombreuses guerres, ne le suivra pas.

«Le problème consiste pour nous à faire disparaître notre or, sans nous brouiller avec l’Empereur. Nous n’avons rien à payer d’ici quelque temps, mais les billets et valeurs vont subir une dépréciation; par conséquent, l’or fera prime. Notre ligne de conduite est donc tracée; nous n’avons qu’à changer notre métal contre des billets et des valeurs et à garder le tout dans notre caisse jusqu’au jour où le calme aura succédéà la tempête. Il est bien entendu que mon frère devra assister à toutes les réceptions des Tuileries, quitte, si on lui demande de l’argent, à répondre qu’il n’en a plus. Et maintenant,.partez, mon garçon, et rentrez à Paris aussi vite que possible.»

Lorsque le jeune homme allait sortir, le baron Nathan le rappela et lui demanda combien de temps il faudrait à Schmidt pour arriver à Londres. Sur la réponse qu’il ne pourrait pas y être avant neuf ou dix heures du matin, Rothschild envoya son agent prévenir lord Castlereagh (alors ministre des affaires étrangères) des événements qui se passaient en France. «Comme vous n’avez pas de passeport, ajouta-t-il, et que j’en ai plusieurs signés en blanc, je vais vous en donner un. Passez par Calais; ce sera le plus prudent, car, à Boulogne, on vous arrêterait probablement.»
Tout ceci fut exécutéà la lettre, et le 8 mars, à une heure de l’après-midi, notre homme remit au baron James les instructions de son frère. Elles furent si exactement suivies que le jour où l’Empereur rentrait à Paris il n’y avait plus un centime dans les caisses de la maison Rothschild. Les plans de Talleyrand et de Fouchéétaient déjoués, mais pendant la courte durée de son deuxième règne, Napoléon Ier ne témoigna ni mécontentement ni ressentiment au baron Rothschild.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Trois mars 1875: La première de "Carmen" est un bide. Bizet en mourra trois mois plus tard. C'était risqué: vouloir mettre en scène une femme libre en amour! Épuisé, Georges Bizet disparait sans connaître le succès.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Ce matin, Georges Bizet, 36 ans, n'en mène pas large. S'il a le plaisir de lire dans le Journal officiel qu'il figure sur la liste des récipiendaires de la Légion d'honneur, il sait que cette journée s'achèvera sur un triomphe total ou une ruine définitive. Ce soir, l'Opéra-Comique donnera la première de son opéra Carmen. Il joue gros, très gros, car avec ses deux librettistes, il a complètement bafoué les lois du genre. De l'héroïne de la nouvelle de Prosper Mérimée, il a fait une Bohémienne lascive, infidèle, se fichant de Dieu comme de l'ordre établi; une femme courant après son seul plaisir. Une DSK version féminine... Crime ultime: il la fait mourir dans la dernière scène. Quel accueil feront les Parisiens à ce personnage totalement immoral? À cette "cochonne"? Aujourd'hui, on peut rire des angoisses de l'auteur alors que Carmen est devenu l'opéra français le plus joué au monde! On a du mal à imaginer le scandale suscité par les premières représentations.

Bizet observe la salle qui se remplit lentement, inquiet. Les lumières s'éteignent. Le rideau se lève sur une place de Séville avec la fameuse fabrique de tabac. L'orchestre joue les premières notes. Les deux premiers actes sont encore bien accueillis et même applaudis. Dans un coin, Bizet s'éponge le front. C'est bien parti. Mais les actes suivants sont accueillis par un silence glacial. Les musiciens ont du mal avec la partition, qu'ils massacrent. Les choristes s'égosillent tant bien que mal, sans parler des changements de décor tellement longs qu'une partie du public déserte la salle. Enfin, les spectateurs qui ont eu la patience d'attendre la fin de l'opéra sont désarçonnés par la scène sanglante de Don José poignardant à mort Carmen. Ils sont habitués à des fins plus heureuses. Dans la salle, les amis de Bizet se désolent. Il y a Offenbach et son interprète préférée Hortense Schneider, Alexandre Dumas, Massenet et le dessinateur Grandville. BHL s'est fait excuser: ce soir-là, il repasse ses chemises avant de filer vers Kiev... Bizet est désespéré. Cela a été un massacre. Ses amis tentent en vain de le réconforter.

"Une petite chose facile"… S'il y a quelqu'un d'encore plus accablé que le musicien, c'est le directeur artistique de l'Opéra-Comique, Camille du Locle. C'est lui qui, deux ans auparavant, a eu le malheur de demander à son ami Georges Bizet d'écrire "une petite chose facile et dans le goût de notre public avec, surtout, une fin heureuse". Comment aurait-il pu imaginer que le musicien n'en ferait qu'à sa tête? Avec ses deux librettistes Ludovic Halévy et Henri Meilhac, auteurs de nombreux succès (La Vie parisienne ou encore La Belle Hélène d'Offenbach), Bizet décide de faire de Carmen une femme sulfureuse, athée, bref, une femme libre. Une sorte de Femen avant l'heure... Impossible de leur tirer cette idée de la tête. Du Locle n'a pu que s'incliner avec mauvaise grâce.

Après, il a fallu recruter la cantatrice pour incarner la scandaleuse Carmen. Quelle galère! Elles se défilent les unes après les autres. Du Locle insiste une dernière fois auprès de Bizet pour qu'il réécrive son opéra, mais celui-ci s'y refuse absolument. Finalement, la mezzo-soprano Célestine Galli-Marié accepte le rôle en 1874, sans avoir lu, dit-on, le livret. Bizet s'exile à Bougival pour achever l'orchestration. Les répétitions sont terriblement éprouvantes avec des musiciens peinant à respecter la partition, et des chanteurs incapables de se mouvoir sur scène avec le naturel voulu par l'auteur. D'où la première se déroulant dans une atmosphère polaire. Le lendemain, les échotiers parlent de tout dans leur compte rendu de la soirée, sauf de l'opéra lui-même. Et quand ils en disent deux mots, c'est pour critiquer le parti pris de faire passer les voix humaines derrière l'orchestre.

Triomphe à Vienne… Dans les jours qui suivent, Bizet se retrouve épuisé, déprimé, perclus de rhumatismes articulaires. À un point tel que trois mois plus tard, après un bain dans l'eau glacée de la Seine, à Bougival, il meurt terrassé par une crise cardiaque. Il n'a que 36 ans! Carmen l'a tué! Certains disent qu'il serait mort à la minute même où, sur la scène de l'Opéra-Comique, Galli-Marié lit l'avenir d'un ouvrier dans les cartes. Elle aurait eu alors la prémonition de la mort de Bizet. Les représentations s'arrêtent après la 48e. Ce qui est peu. La veille de sa mort, Bizet avait signé un contrat avec l'Opéra impérial de Vienne pour la production de Carmen. Les représentations qui débutent en octobre 1875 sont un triomphe. Brahms, complètement sous le charme, assiste à vingt d'entre elles. Richard Wagner et Nietzsche sont également en extase. Mais Bizet n'est plus.

Représentations de "Carmen", héroïne de l'opéra de Georges Bizet (à droite).
Représentations de "Carmen", héroïne de l'opéra de Georges Bizet (à droite). © DR
© Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 00:02 - Modifié le 03/03/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du deux mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/02/29338857.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie se met au surfing; sur une planche à repasser ou sur une planche de surf ou encore sur le net; ça va faire des vagues, attention...

 

dicton0303

 

Ben pour la zique de ce premier mardi de mars… on va s’écouter le groupe Van Halen - dans le meilleur de leurs volumes… Je n’ai pas de souvenir d’eux, mais il y a du rythme… alors écoutons religieusement… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=PLVbMx7ciMo

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Un contribuable est ravi de sa trouvaille:
- J'ai imaginé un truc infaillible pour arriver enfin à ce que nos impôts soient sérieusement allégés. Voilà:
- Il suffirait d'autoriser les députés à augmenter, chaque année, le montant de leur indemnité parlementaire du même pourcentage qu'ils auraient réduit le montant de l'impôt sur le revenu.

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HISTOIRE D’UN COUPLE.... dur dur...
Juste avant d’aller se coucher un couple se dispute. La femme se sent un peu coupable et décide de se faire pardonner pour cela elle va se mettre au lit en attendant sagement son mari. Le mari rentre dans la chambre et sa femme le regarde d’un air coquin et lui dit:
- Ce soir je vais te faire quelque chose et crois-moi après ça, tu seras l’homme le plus heureux du monde.
Complètement insensible à l’opération séduction de sa femme il lui répond:
- Tu arriveras toute seule à faire tes valises? Ou tu veux que je t’aide?

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Un jeune marié et sa nouvelle épousée se retrouvent à l'hôtel le soir de leur nuit de noces.
À peine entrés dans leur chambre, le mari se jette sur sa femme, la plaque sur le lit et entreprend de la déshabiller sans plus de façon. Ulcérée par cette attitude de moujik, la femme gifle son mari et lui dit:
- Non mais dis donc, ça ne va pas dans ta tête? Tu vas me faire le plaisir d'aller dans la salle de bains, de prendre une douche, de te brosser les dents, puis tu reviendras me voir et tu me montreras que tu connais les bonnes manières!
Le mari part à la salle de bains la queue basse, puis il revient après quelques minutes.
Il s'introduit dans le lit, se tourne vers son épouse et dit:
- Peux-tu me passer ton minou, s'il te plaît?

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Tourista...
3 femmes reviennent d’un voyage au Mexique avec la Tourista

Deux semaines après être revenues de leur voyage, elles se rencontrent dans un resto pour prendre un café et jaser entre amies: La première dit:
- Une chance que mon mari est Médecin, avec les médicaments qu’il m’a prescrit, 24 heures plus tard je n’avais plus rien… La deuxième dit:
- Moi mon mari est Homéopathe et avec les algues qu’il m’a fait consommer, après quelques jours j’étais complètement guérie.
La troisième regarde ses deux amies timidement et leur dit:
- Moi mon mari est Psychologue, je chie encore dans mes culottes mais j’ai appris à l’accepter!!!

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HISTOIRE DE BELLE-MÈRE....

Un couple est prêt pour sortir au restaurant
Par mesure de sécurité, ils ont laissé quelques lampes allumées, branché le répondeur, couvert la cage du canari et sorti la chatte. 
Ils avaient appelé un taxi et sont sortis à son arrivée.
Mais au moment de fermer la porte, la chatte en a profité pour se précipiter à l'intérieur de la maison.
Pas question de la laisser seule à l'intérieur pendant leur absence pour ne pas trouver de catastrophes à leur retour. 
La femme va donc s'asseoir dans le taxi pendant que le mari récupère la chatte.
La chatte monte les escaliers et l'homme se met à sa poursuite.
Comme la femme ne veut pas que le chauffeur sache que la maison sera vide ce soir, elle dit au chauffeur:
- Il est vite monté dire bonsoir à ma mère...
Quelques instants plus tard, le mari la rejoint dans le taxi et lui dit:
- Désolé d'avoir mis tellement de temps mais cette pouffiasse s'était cachée sous le lit. J'ai dû l'y déloger à l'aide d'un balai. Elle a voulu s'échapper mais je l'ai attrapée par la peau du cou. Je l'ai recouverte d'une couverture pour l'empêcher de me griffer. Elle n'a pas cessé de gueuler pendant que je descendais mais j'ai réussi à la balancer dans le jardin! J'espère qu'elle ne va pas encore chier sur mes légumes!

Il y eut un long silence dans le taxi....

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C'est mardi... le réveille-matin qui est toujours à l'heure, est déjàà pied d'œuvre pour sa sale besogne d'empêcheur de tourner en rond... la journée routinière commence avec le lever en grommelant, la toilette, le petit déjeuner vite pris sur le pouce, le déplacement jusque sur le lieu de travail, pas de neige, mais de la pluie et parfois du verglas dans certaines régions de l'Est, mais toujours les éternels bouchons du début de journée... Et c'est enfin l'arrivée au travail avec la file devant la timbreuse et ensuite devant la machine à café pour les moins pressés et: Moteur au boulot les braves, la journée n'est pas finie... Malgré le redoux, en ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

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