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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du quatre mars

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«À la Saint-Roméo, écoute la météo.»

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«À la Sainte-Julienne, il faut toujours que le soleil vienne; s’il luit peu, bon pour les bœufs; s’il luit prou, c’est un bon août.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi et c'est le milieu de la semaine; il fut un temps où ce jour était la journée des enfants mais maintenant, avec les réformes, le jour des enfants est je ne sais pas quel jour et eux non plus... Ce soir la semaine bascule et dès demain les sourires s'afficheront à l'approche du dernier jour de travail hebdomadaire... pour le temps, ce jour il vaudra mieux être à l'intérieur qu'à l'extérieur...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 4° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, couvert en matinée et giboulées s'attardant des Préalpes au Valais (limite pluie-neige: 500 à 700m). Sinon ailleurs, relative accalmie et en général sec. Dans l'après-midi, davantage d'instabilité et giboulées se réactivant à partir du Jura, pouvant toucher toutes les régions, mais entrecoupées d'éclaircies. Giboulées parfois accompagnées de grésil et de bourrasques soutenues. Températures prévues pour mercredi: minimales 2 à 3°à basse altitude, maximales 4 à 6°. Dans le Jura à 1000 m: -1 puis 1°. En montagne: -7°à 2000 m, -13°à 3000 m. Faible bise mercredi sur le Plateau et le bassin lémanique, nord-ouest modéré sur les crêtes et en haute montagne. Faibles brises dans les vallées alpines...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de saison... assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 1 DÉPARTEMENT... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: du Sud-ouest aux régions du Nord-est et aux frontières du Nord, le temps sera très instable pour la journée.
Les averses seront fréquentes parfois accompagnées de coup de tonnerre et localement de giboulées de neige à basse altitude dès 400 à 600 m en général vers les Pyrénées, du Massif central et des Vosges aux Alpes du nord. Du Poitou-Charentes à la Bretagne jusqu'en Normandie puis dans le courant de l'après-midi jusqu'à l'ouest Picardie, avec la hausse des champs de pression par l'ouest, la situation s'améliore. A l'exception de quelques ondées encore possibles près des côtes, le soleil s'imposera généreusement. Ces belles éclaircies gagneront du terrain pour s'installer avant la soirée sur une bonne moitié Ouest.
Près de la Méditerranée, les nuages seront prédominants le matin en marge de l'activité instable qui règne du Sud-ouest au Nord-est. Quelques ondées seront même possibles du côté du Languedoc. En cours d'après-midi le temps deviendra à son tour chaotique de l'est de la Provence Alpes côte d'Azur à la Corse avec des ondées orageuses. Le ciel se dégagera vers le Golfe du Lion et l'ouest de PACA sous l'effet du un vent qui se renforcera. Mistral et tramontane pourront atteindre les 100 km/h en soirée.
Les gelées seront fréquentes dans l'intérieur au nord de la Seine et du Nord-est au Massif central et au Centre-est jusqu'à localement -5 degrés. Maximales de 5 à 11 degrés du nord de la Lorraine à la côte basque, 9 en Ile de France, 11 à 18 d'est en ouest près de la Grande Bleue...

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°à 31° en Guadeloupe; nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française beau temps, ciel voilé avec des températures de 30°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 28° aux Marquises; neigeux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 2°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:08 et le coucher du soleil se fera à 18:23 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:

Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1987: La température ne dépasse pas -16,2°à Elsenborn
En 1977: La température minimale sous abri ne descendait pas en dessous de 10°à Bruxelles.
En 1912: Peu avant minuit, une tornade occasionne quelques dégâts dans le bois de Chiny et aux habitations de Fays-Les-Veneurs à côté de Paliseul

 

Les journées mondiales et internationales

Le quatre mars c’est la Journée mondiale de lutte contre l'exploitation sexuelle
http://www.journee-mondiale.com/167/journee-mondiale-de-lutte-contre-l-exploitation-sexuelle.htm

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Les expressions françaises décortiquées

Un point d'orgue
Un moment intense au cours d'une action ou d'une succession d'évènements

Origine
En tricot, on connaît le point mousse, le point piqué, le point de riz et même le point tour Eiffel, parmi de nombreux autres. Dans certaines églises ou cathédrales, on voit et parfois entend un orgue, cet instrument à vent composé d'une multitude de tuyaux. Alors le point d'orgue s'obtient-il en faisant du tricot dans une église? Que nenni!

Ceux que le solfège n'effraie pas et qui peuvent donc déchiffrer une partition aussi facilement que d'autres lisent des hiéroglyphes, savent parfaitement que ce qu'on appelle le point d'orgue, au sens propre, est ce signe qu'on trouve au-dessus d'une note et qui indique qu'il faut marquer un temps d'arrêt, suspendre la mesure, sur une durée plus ou moins longue. Et si ce signe s'appelle ainsi, c'est parce que si elle est jouée à l'orgue, la note en question reste soutenue pendant la durée du repos.
Mais pourquoi le point d'orgue a-t-il, au figuré, le sens de «moment intense», alors qu'il s'agit normalement d'un silence (sauf à l'orgue), donc plutôt d'un moment calme, faisant dire à certains qu'il s'agit là d'un contresens?
Une interprétation évoque le fait que, dans une partition musicale, un silence soudain peut être considéré comme un moment fort. N'oubliez pas que Sacha Guitry a dit quelque chose comme «Quand on écoute du Mozart, le silence qui suit est encore de Mozart», tout imprégné qu'on est par la force du morceau qui vient de se terminer.
Mais il faut plus probablement se tourner vers l'Italie pour comprendre ce sens figuré. En effet, il faut savoir que dans ce pays, certains points d'orgue étaient appelés «cadenza» ou cadence, parce qu'ils étaient placés «sur la première note d'une cadence finale» (les solfègeologues comprendront) et que, là, commençait ce que des personnes ont appelé«un moment cruel», parce l'exécutant était alors libre «de se livrer à ses idées et de suivre son propre goût» relativement au caractère de l'air, et de proposer aux auditeurs les ajouts personnels qu'il considérait comme les plus convenables à sa voix ou à son instrument.
Alors évidemment, pour un artiste médiocre, cette liberté de se lâcher pouvait se traduire par un moment pénible à supporter pour les auditeurs, mais lorsque c'était un artiste de haut niveau qui laissait ainsi libre cours à son inspiration, cela pouvait donner des moments très inspirés et d'une forte intensitéémotionnelle.
Exemple
«Pendant de longues heures, les chants à répons qui accompagnent les danses ont résonnéà la résidence royale de Ludzidzini [au Swaziland], point d'orgue de ces festivités annuelles qui ont captivé l'imagination, et qui ont choqué aussi par l'habitude prise par sa majesté Mswati III jusqu'en 2004 de se choisir une nouvelle épouse (il en a 13 au total) parmi ces jeunes vierges aux seins nus.»

 

La France pittoresque

Le fauteuil de Molière à Pézenas, témoin de ses premières inspirations
D’après «Musée des familles», paru en 1867 et «Notice sur le fauteuil de Molière», paru en 1836

Tout le monde sait que Molière quitta Paris durant quelques années, de 1646 à 1658, et parcourut nos provinces méridionales avec une petite troupe composée d’acteurs de son choix. Ce serait à Pézenas, chez le barbier Gelly où il prit l’habitude de s’installer sur un fauteuil désormais célèbre, que l’illustre auteur aurait trouvé quelque inspiration pour composer ses pièces à succès. Un fauteuil désormais choyé et considéré comme pièce de collection.

On s’en allait ainsi, quelque peu au hasard, dans les villes et dans les châteaux, tantôt en carrosse et tantôt en charrette, récoltant parfois plus de bravos que d’écus. Molière avait alors environ vingt-cinq ans; il composait ses premières comédies; ilmordait à belles dents dans le fruit vert de ses premiers succès. Ce furent peut-être les plus heureuses années de sa vie. Déjà même il s’y rencontrait de glorieuses journées: à Lyon, en 1653, la première représentation de l’Etourdi; en 1654, à Montpellier, celle du Dépit amoureux.

A cette même époque, Armand de Bourbon, premier prince de Conti, était gouverneur du Languedoc. Il s’était rencontréà Paris avec le jeune Poquelin, suivant tous deux la même classe au collège des Jésuites. Le prince, qui s’ennuyait peut-être un peu dans sa petite cour provinciale, fut enchanté de retrouver son condisciple dirigeant une troupe de comédiens. Il l’accueillit avec empressement, le fit venir à Pézenas, sa résidence favorite, et lui assigna des appointements pour prendre la direction des fêtes qu’il donnait dans son château de la Grange-des-Prés, surtout durant la tenue des Etats.

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Molière

Durant son long séjour au château de la Grange-des-Prés, pour exercer sa troupe, Molière allait donner des représentations dans les petites villes voisines, telles que Marseillan, Montagnac, Agde, etc., etc. On montre encore dans les archives de Pézenas l’ordre de mettre en réquisition les charrettes nécessaires pour transporter ses décors et ses comédiens. C’est dans une de ces excursions qu’il perdit sa propre valise, et s’écria: «Quand on vient de Gignac, qu’on est en face de Lavagnac, et qu’on aperçoit Montagnac, au milieu de tous ces gnic et gnac, impossible qu’on retrouve rien!»
En dépit de toutes ses occupations, Molière trouvait encore le temps d’ébaucher ses chefs-d’œuvre. N’ayant pas encore de servante à consulter, il consultait tout le inonde et s’en allait lire des fragments dans maintes réunions, mais de préférence chez le barbier Gelly.

A cette époque, et surtout en province, il n’existait ni cercles ni cafés; c’était dans la boutique du barbier le mieux achalandé du lieu que se réunissaient les beaux esprits, les flâneurs et les conteurs d’anecdotes. Molière allait donc là dans l’après-dînée, toutes barbes étant faites. Vers le milieu de la boutique, il y avait, sans doute enchâssé dans la boiserie, un grand fauteuil en bois de noyer, peint en brun foncé: une vieille chaise à bras, dont le dossier mesurait six pieds quatre pouces et demi, et le siège, formant coffret, vingt pouces de haut, seize de profondeur, vingt-deux de large.
On réservait ce fauteuil à Molière; il y faisait des lectures en petit comité. Puis, tous les samedis, jours de marché et de barbe, il venait s’y asseoir, observant les hobereaux et campagnards qui se faisaient calamistrer par son ami Gelly. En regardant encore au XIXe siècle ce bon vieux fauteuil, celui dont vous voyez ci-contre la pourtraicture, on croirait y revoir Molière, une jambe chevauchée sur l’autre, le coude sur le genou, le menton dans la main, l’œil aux aguets, le sourire aux lèvres. Et posant devant lui, comme pour lui, tous les campagnards, bourgeois, robins et gentillâtres du Pézenas d’alors. Bien des types ont dû s’esquisser là dans son esprit.

C’est là qu’il a pris sur nature le patois qui se parle dans Pourceaugnac. C’est une remarque qui a échappé aux auteurs de sa vie. L’idiome dont il s’est servi, est bien celui de Pézenas et nullement celui des autres villes du Bas-Languedoc. On ne saurait croire, en effet, combien le patois offre de variations dans les divers endroits où il est parlé; une distance d’une lieue suffit pour y introduire des différences tellement notables, qu’il est facile, lorsqu’on est au courant de ces modifications, d’assigner aux divers individus le lieu de leur naissance, d’après leur manière de parler.
Plusieurs auteurs ont rapporté dans leurs écrits la tradition sur cette réunion et sur l’usage du fauteuil. De Jouy dans l’Hermite en Province est entré dans quelques détails à cet égard. Beffara et Jules Taschereau en ont parlé dans les écrits remarquables qu’ils ont publiés sur la vie et les œuvres du père de la Comédie Française. Nous rappellerons seulement une lettre sur ce sujet, que Cailhava a insérée dans ses études sur Molière, page 307, et qui lui fut adressée par un de ses amis de Pézenas:

«Pézenas, le 7 ventôse an 7 [25 février 1799]
«Il est certain qu’il existe dans notre petite commune un grand fauteuil de bois auquel une tradition constante a conservé le nom de fauteuil de Molière. Sa forme atteste son antiquité. L’espèce de vénération attachée au nom qui lui fut donné par les contemporains de Molière, l’a suivi chez les divers propriétaires dans la maison où on le montre encore aux dévoués admirateurs du père de la comédie Française. Voici ce que les Nestors du pays racontent: ils disent qu’au temps où Molière habitait Pézenas, il se rendait assiduement tous les samedi, jour de barbe et de marché, dans l’après-dîné, chez un barbier de cette ville, dont la boutique était la plus achalandée.

«Cette boutique était le rendez-vous des oisifs, des campagnards du bon ton de l’époque, et des agréables qui allaient s’y faire calamistrer. C’est d’ailleurs un fait incontesté, qu’avant l’établissement des cafés dans les petites villes, c’était chez les barbiers que se débitaient les nouvelles, que l’historiette du jour prenait du crédit, et que la politique épuisait ses combinaisons. Le susdit grand fauteuil occupait le milieu d’un lambris qui revêtait à hauteur d’homme l’intérieur de la boutique de Gelly.»
Plusieurs années s’écoulèrent ainsi, puis Molière s’en retourna à Paris, et ne tarda pas à devenir célèbre. Voyez-vous le bruit de ses triomphes arrivant jusqu’à Pézenas, et les anciens compères se montrer le vieux fauteuil en s’entre-disant: C’est pourtant là qu’il venait s’asseoir, là qu’il nous a lu pour la première fois telle scène du Bourgeois gentilhomme ou de l’Ecole des Maris. Eh! eh! c’est peut-être grâce à nos conseils qu’il va devenir immortel. Et le barbier à son tour d’ajouter: Grâce à mon fauteuil!

A l’époque dont nous parlons, l’état du barbier était soumis aux statuts des corporations, et sa boutique tenait à une maîtrise qui, comme propriété, se vendait ou se transmettait par voie d’hérédité. Le fauteuil de Molière faisant partie de la boutique de Gelly, passa successivement dans les diverses familles achetant ou héritant de son état, et sa conservation n’en fut pas moins due à la profession exercée par ses propriétaires, qu’au prix attaché déjàà ce meuble qui augmentait beaucoup la valeur de la maîtrise du sieur Gelly.

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Fauteuil de Molière à Pézenas

Guillaume Gelly, contemporain de Molière, transmit son état avec le fauteuil à Jacques Gelly, son fils; celui-ci maria sa fille Suzanne Gelly à Mathieu Jalvy; de ce mariage naquit Catherine Jalvy qui épousa Pierre-Paul Thomas, docteur en médecine. Voyez-vous le fauteuil de Molière qui devient la propriété d’un médecin! Et, comme par une malicieuse persistance du destin, deux autres médecins devaient le posséder ensuite. Des médecins d’esprit, car ils eurent grand respect de cette précieuse relique, et surtout grand soin de faire certifier son authenticité, d’abord par de notables personnages qui y avaient vu Molière assis, ensuite par toutes sortes de magistrats et fonctionnaires.
Pierre-Paul Thomas vendit le fonds de boutique de son beau-père à Pierre Brun, qui à son tour le céda à Pierre Astruc, le fonds passant ensuite à son fils, François Astruc. Pierre Astruc, chirurgien de l’hôpital civil et militaire, des prisons et de la charité de la ville de Pézenas, conserva pendant plus de quarante ans, avec un soin religieux, ce vénérable meuble. Un grand nombre d’étrangers passant dans cette ville, s’empressèrent de rendre visite à l’illustre fauteuil, pour lequel plusieurs firent même des offres avantageuses.
En mars 1836, une délibération solennelle du conseil municipal de Pézenas statua sur l’authenticité du fauteuil en ces termes:

«Le Conseil Municipal légalement assemblé, M. Jean Maux, docteur en médecine, membre dudit Conseil, ayant demandé la parole, a fait et développé la double proposition dont la teneur suit:
«MM. Il n’est aucun de vous qui ignore, qu’à l’époque où Armand de Bourbon, premier prince de Conti, était gouverneur sous le roi Louis XIV de la province de Languedoc, J.-B. Pocquelin, si illustre sous le nom de Molière, fit un long séjour dans notre ville, où il avait été appelé par le susdit prince de Conti.
«Il ne peut être indifférent à aucun de nous, qu’il soit constaté par une délibération expresse de notre Administration Municipale, que c’est au sein de notre ville que ce grand homme continua ses premiers essais, dans cette carrière où les productions de son génie seront à jamais mises au rang des plus beaux titres de gloire de la France. Jusqu’à ce jour, une condamnable insouciance nous a fait négliger de donner la plus grande publicitéà cette circonstance si honorable pour nous de la vie de Molière.
«Il est temps de nous laver d’un tel reproche. Paris s’honore de l’avoir vu naître dans son sein; pourquoi ne tiendrions-nous pas à grand honneur de l’avoir eu pour hôte, dès les premiers pas qu’il fit vers cette haute renommée à laquelle personne avant ni après lui n’a pu atteindre. Telle est, Messieurs, la première proposition dont j’ai l’honneur de vous prier de faire l’objet de la présente délibération.
«Il en est une autre, que vous jugerez digne d’être également prise en considération. Tout ce qui rappelle le souvenir de ces êtres supérieurs, dont la nature est si avare, ne peut qu’être un objet de vénération aux yeux des peuples reconnaissants. Ce n’est ni la richesse, ni le travail précieux de l’objet vénéré, qui attire les regards et fixe l’attention. Tout son mérite lui vient de l’emploi qu’en aura fait un homme, dont de vrais titres de gloire immortalisent l’existence.
«Chacun de vous, Messieurs, m’a déjà prévenu et a nommé le fauteuil de Molière. Oui Messieurs, c’est ce meuble antique, que j’ai en vue, et dont la conservation doit nous être précieuse. Vous savez qu’ayant passé successivement des mains de Gelly, père et fils, Jalvy, Thomas, Brun et Pierre Astruc, chirurgien, il se trouve maintenant au pouvoir du fils de ce dernier, François Astruc jeune, de cette ville. Ce qu’en ont dit MM. Jouy dans l’Hermite en Province, Cailhava dans ses études sur Molière, est l’expression de la vérité. Ne nous contentons pas que cette vérité passe à nos derniers neveux par une simple tradition; consacrons-la par un acte formel qui la rende irréfragable. En conséquence, j’ose vous prier, Messieurs, de prendre ma demande en considération, et d’en ordonner la transcription sur le registre de vos délibérations.
«Nous soussignés maire, adjoints et conseillers municipaux de la ville de Pézenas, certifions (en attendant l’époque de la session ordinaire pour faire de la présente attestation le sujet d’une délibération expresse), qu’il a toujours été de notoriété publique dans le pays, que le fauteuil que possède aujourd’hui M. François Astruc, Md [marchand] de grains de cette ville, et qui est connu sous le nom de fauteuil de Molière, est celui sur lequel ce grand homme s’asseyait avec une espèce de prédilection pendant les années 1653 à 1655, dans la boutique du barbier Gelly, où il allait passer ses moments de loisir pour y étudier les mœurs et les caractères du pays. Depuis cette époque, la tradition la plus incontestable lui a conservé cette illustre dénomination à laquelle se rattache un si grand souvenir.
«Ce grand fauteuil en bois de noyer, dont la hauteur est de six pieds quatre pouces et demi métriques, a passé successivement des mains de Guillaume Gelly, contemporain de Molière, à son fils Jacques Gelly, celui-ci le transmit à son gendre Mathieu Jalvy, qui à son tour le fit passer à son gendre Pierre-Paul Thomas, docteur en médecine, qui s’en défit quelque temps après en faveur de Pierre Brun, chirurgien, qui le céda aussi à Pierre Astruc, chirurgien, père du possesseur actuel François Astruc.
«Fait à Pézenas le 18 mars 1836.
«J. Coste; A. Mathieu; Gondard; A. Alazard; Issac; F. Maurel; Cassan; P. Bedos; Paulinier, fils; Cassa, jeune; Hyppolite Tabouriech; Prévot; Ponsonnailhe; Mazel; A. de Brignac; J. Maux; Bourbon; E. Bonnet, adjoint; J. Vidal, adjoint.
«Nous maire de la ville de Pézenas, département de l’Hérault,
«Certifions sincères et véritables les attestations et signatures des dix-neuf conseillers municipaux ci-dessus.
«Pézenas, le 22 mars 1836.
«Le Maire. F. JUVENEL.»

Cette authentification fut entérinée le 25 mars suivant par Victor Bessin, sous-préfet de l’arrondissement de Béziers.
Quelque vingt ans plus tôt, Picard, un des plus spirituels émules de Molière, étant venu à Pézenas, un banquet lui fut offert. On avait emprunté le fauteuil, on l’avait mis à la place d’honneur; on voulut y faire asseoir Picard. L’auteur de la Petite Ville eut la modestie de décliner cet honneur. D’autres, moins modestes, s’y sont assis.
Après un parcours chaotique au cours duquel il passa à Paris, ce fauteuil a aujourd’hui regagné la ville de Pézenas.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Le Maôut: singulière famille d’inventeurs prolifiques et créatrice de la Moutarde celtique de santé
D’après «Revue d’histoire de la pharmacie», paru en 1948 et 1972

La Biographie bretonne, de Levot, parue en 1857, nous révèle l’existence d’un très curieux personnage, au parcours atypique et chaotique, Efflam Le Maoût (1764-1852), pharmacien à Saint-Brieuc et inventeur de la Moutarde celtique de santé, fils d’un cultivateur de Plestin (Côtes-d’Armor) et père de nombreux enfants dont le précurseur de la pluie artificielle...

Baptisé le 23 avril 1764, Efflam Le Maoût «monta»à Paris pour y donner libre cours à ses idées progressistes, mais aussi y étudier la pharmacie: en 1790, le Collège de pharmacie lui décernait à son concours public une première mention honorable. Puis le voici pharmacien de la marine à Brest accomplissant des missions de propagation des idées nouvelles parmi les populations; élu au conseil général de la commune de «Port-Brieuc»; traducteur des lois républicaines en breton; attachéà l’ambulance de l’expédition des Antilles en formation (1793); préposéà la commission des poudres et salpêtres (1794); nommé en 1797 par le jury central d’instruction professeur d’histoire naturelle à l’École centrale des Côtes-du-Nord, qui n’ouvrira qu’en 1799 et où il comptera parmi ses élèves le frère du grand Laënnec.

Marié en 1794 et appeléà avoir une nombreuse descendance (treize enfants, dont trois morts en bas âge), il crée à Guingamp une officine où«offrir au public des services en plusieurs genres». Jugez-en:
«Le citoyen Le Maoût, apothicaire-chymiste, prévient ses concitoyens qu’il vient de fixer sa résidence à Guingamp et d’y monter un laboratoire et une pharmacie ou l’on trouvera tous les médicamens usités dans la médecine...

«Indépendamment des préparations tirées des trois règnes de la nature pour la guérison des maladies des hommes, on trouvera aussi chez lui tous les remèdes en usage dans la médecine vétérinaire.
«Les arts du confiseur, du distillateur, du liquoriste, du teinturier, du vernisseur, du verrier, du potier, etc., étant du ressort de la Chymie, le citoyen Le Maoût procurera les objets qui y sont relatifs...
«Le citoyen Le Maoût se fera un plaisir et un devoir de raisonner avec les amateurs et les artistes et de donner gratis à ses concitoyens toutes instructions et les renseignemens qu’on pourroit lui demander.» Il fera également les démonstrations et les expériences qu’on lui demandera...»

Toujours entreprenant, notre homme crée une autre officine à Saint-Brieuc, où il se fixe. Sa réputation est portée jusqu’en Amérique par... une moutarde qu’il a mise au point en 1802: la Moutarde celtique de santé. Il en vend quelque quinze mille pots par an. «Maille est le Corneille de la moutarde, Bordin le Racine et Le Maoût le Crébillon», proclame l’Almanach des gourmands. L’Epicurien (janvier 1810) proclame que c’est «la meilleure qu’on puisse se procurer».

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Affiche pour la «Moutarde celtique de santé» créée par Efflam Le Maoût

Et son ami Laënnec (le père), de renchérir, sous le pseudonyme de Philotée-Rimea Lenacen: «Le Maoût n’est pas le du pape, mais on l’a nommé premier moutardier de l’Europe.» Il compose même une chanson parue L’Epicurien de 1807 et dans la Muse Bretonne de 1809:

Dans ces dîners appétissants
Comme elle nous fit boire!
Nos estomacs reconnaissants
En gardent la mémoire.
Illustre Le Maoût, ton esprit,
Ton humeur égrillarde,
Pour aiguiser notre appétit
Vaut presque ta moutarde.

En 1812, 70 dauphins, dont quelques-uns mesuraient 19 pieds de long, échouant sur la côte de Ploubazlanec, près de Paimpol, Le Maoût se rend sur les lieux, étudie les caractères de ces cétacés et baptise orgueilleusement l’espèce «Dauphin Le Maout». En 1832, peu après avoir abandonné son officine briochine à son fils Charles-Marie-Ange et cédéà la même époque son officine guingampaise au père du philosophe Théodule Ribot, Efflam peut s’adonner tout à son aise aux investigations d’histoire naturelle et signale l’existence d’une forêt sous-marine dans la baie des Rozaires, près de Saint-Brieuc.

Célèbre pour sa bonne humeur, il s’éteint le 20 mars 1852, ayant auparavant pris soin de composer ainsi sa propre épitaphe: Ci-gît feu Efflam!
Son fils Jean-Emmanuel, née le 17 janvier 1800, docteur en médecine, démonstrateur à la Faculté de Médecine, s’est fait un nom dans la botanique par de nombreuses publications, dont le Jardin des Plantes et le Traité général de botanique illustré de 5500 figures. Quant à Charles, né le 5 juillet 1805, d’abord stagiaire chez son père, puis dans d’autres officines bretonnes, il est introduit à l’Hôtel des Monnaies de Paris par Vauquelin et reçu en 1827 à l’examen d’aptitude aux fonction d’essayeur du commerce: en 1829, il succède à son père comme essayeur du bureau de garantie des Côtes-du-Nord (il le restera cinquante-sept ans).

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Pot de Moutarde celtique

L’épidémie de choléra de 1832 le conduit à communiquer l’année d’après à l’Académie des sciences des Expériences chimico-microscopiques sur les miasmes du choléra, où il soutient que le microbe se transmet par contagion respiratoire. Hélas, l’exhibition par Arago d’une petite boîte «contenant le miasme cholérique» qu’il a jointe à son mémoire suscite l’hilarité des académiciens! Il se tourne donc vers d’autres activités: fondation, le 25 juin 1836, du journal Le Publicateur des Côtes-du-Nord; rédaction d’une histoire de 1846; études des Effets du canon et du son des cloches sur l’atmosphère (1861); observations météorologiques (24 volumes); participation à la recherche et à l’exploitation des mines d’argent entre Saint-Brieuc et Chatelaudren, sur lesquelles il publie un traité en 1874; etc.

A sa mort, le 27 octobre 1887, il laissait donc une œuvre considérable. C’est ainsi qu’il fait figure de précurseur de l’utilisation de la pluie artificielle: «Ayant remarqué qu’il tombe de l’eau chaque fois que l’on tire un certain nombre de coups de canon, je me suis demandé s’il ne serait pas possible d’utiliser cette observation en l’appliquant aux besoins de l’agriculture? Pourquoi, quand il faut de la pluie, ne tirerait-on pas le canon pour en faire tomber?». On peut lire dans une édition du Nouveau Larousse illustré concernant Charles: «Dès 1832, il annonçait la découverte d’un microbe du choléra, sans pouvoir attirer sur ses expériences l’attention qu’elles méritaient. Ce savant modeste fut aussi le premier à signaler l’influence des décharges d’artillerie sur l’atmosphère et à en indiquer l’application à la production artificielle de la pluie.»

Un autre fils d’Efflam, le dernier, Auguste, néà Saint-Brieuc le 31 mai 1817, appartient aussi à la pharmacie: il l’exerça à Portrieux, à Saint-Malo, où il fonda le Publicateur d’Ille-et-Vilaine, puis à Londres où ses idées républicaines le contraignirent à s’expatrier en 1851, ce qui le conduisit à entrer en relations avec Victor Hugo.

Article copié sur "La France pittoresque" 

 

Quatre mars 1938: Inch Allah! L'or noir jaillit en Arabie saoudite, couvrant d'or quelques Bédouins. Après trois ans d'obstination des ingénieurs de la Standard Oil of California, le pétrole jaillit enfin en abondance du puits Dammam n° 7.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 4 mars 1938, le puits Dammam n° 7 se met enfin à cracher vers le ciel un geyser d'or noir. Depuis le temps que les ingénieurs, géologues et ouvriers de la Standard Oil of California (Socal) attendaient cet instant. Cinq ans! Cinq ans à bouffer du sable, cinq ans à cuire sous un soleil de plomb. Les tests confirment que le débit est suffisant pour assurer une exploitation commerciale. Un câble de victoire est aussitôt envoyé en Californie où les patrons de la compagnie commençaient à désespérer après plusieurs fausses alertes.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il n'a pas suffi de planter un pic de pioche dans le sol de l'Arabie saoudite pour que le pétrole jaillisse comme un geyser islandais. Avant de tirer le gros lot qui allait faire de quelques Bédouins les rois du pétrole, il a fallu longuement prospecter. Tout commence dans les années trente, quand le roi Abdelaziz ben Abderrahmane ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed ben Saoud - Abdou pour les intimes - autorise les géologues de la Socal à parcourir la région. En 1933, ces derniers repèrent un site prometteur à proximité du petit port de Dammam, dans le golfe Persique. Le forage du premier puits, appelé Damman n° 1, commence le 30 avril 1935. C'est un calvaire pour la poignée d'Occidentaux présents sur place. L'isolement est terrible. Le soleil est terrible. Le manque de filles est terrible. Mais, telles des Danaïdes, ils creusent, ils creusent. Il faut parfois improviser. Ainsi, quand la dynamite vient à manquer, on adopte la méthode locale pour creuser le rocher: à savoir allumer un grand feu directement sur le sol, puis l'arroser d'eau froide pour provoquer un choc thermique qui fend la roche.

Chaque matin, les ingénieurs et les géologues se lèvent avec l'espoir de voir jaillir la fortune, et, chaque soir, ils se couchent avec du sable plein les yeux. Les mois défilent sans que le puits délivre quoi que ce soit, même pas de quoi remplir un Zippo. Mai, juin, juillet... toujours rien! À San Francisco, les patrons de la Socal rongent leur frein en voyant les factures s'accumuler. Mais à Damman, on ne renonce pas. Le trépan fouille de plus en plus profondément dans les entrailles de ce foutu désert. Le 25 août, enfin, le puits laisse échapper quelques bouffées de gaz et quelques verres de pétrole. L'espoir renaît, mais retombe aussi vite qu'un vent de sable. "Rien d'important, mais encourageant", signale le câble reçu par San Francisco.

1441 mètres de profondeur… À 602 mètres de profondeur, l'or noir jaillit enfin, les pétroliers tombent dans les bras les uns des autres. Mais ils déchantent rapidement, car la production chute très vite. Le forage reprend, mais il faut se rendre à l'évidence, la grosse nappe de pétrole ne se trouve pas ici. Le 4 janvier 1936, quand le puits atteint 976 mètres de profondeur, les ouvriers arrêtent les frais.

Le forage d'un deuxième puits est entrepris un peu plus loin, baptisé Dammam n° 2. En juin, il produit 335 barils de pétrole par jour. C'est encourageant, mais pas encore suffisant pour une exploitation commerciale. Une semaine passe, l'éjaculation pétrolière décuple soudainement. "Yipeee! We've got it!"À San Francisco, les patrons de la Socal sablent le champagne. Dans leur enthousiasme, ils donnent leur feu vert pour le forage de cinq autres puits. Mais ils ont vendu la peau de la gazelle trop vite, le puits n° 2 ne produit bientôt plus qu'une mixture inutilisable. Damned! On décide donc de passer immédiatement au troisième puits, Damman n° 3. Lui se met à vomir une mixture visqueuse tout juste bonne à fabriquer du revêtement routier. Au suivant! Les forages de Damman n° 4 et 5 sont interrompus à leur tour, car ils se révèlent aussi secs que des gosiers de dromadaires après une méharée de mille kilomètres.

Cependant, les Américains s'accrochent toujours. Impossible d'abandonner avec ce paquet de dollars déjà dépensés. On passe donc à Damman n° 6, mais il est déserté avant même le début du forage, car le géologue Max Steineke vient de dénicher un site encore plus prometteur! Le 7 décembre 1936 commence donc le forage du fameux Dammam n° 7. Celui qui changera le cours de l'histoire de cette partie du monde. Mais le bougre aime les préliminaires. Il se fait désirer comme une jeune vierge élevée dans un couvent. Un an de sueur et de larmes pour les ouvriers. Enfin, le puits manifeste un premier signe de vie le 31 décembre 1937 en émettant un puissant jet de gaz. Les ingénieurs américains qui étaient rentrés chez eux pour les fêtes doivent revenir dare-dare. Mais il leur faut encore attendre trois mois, jusqu'au 4 mars 1938, pour atteindre la grande jouissance. Quand le trépan atteint 1 441 mètres de profondeur, le pétrole se met à couler à flots pour ne plus jamais s'arrêter. Bientôt, les puits pousseront dans le désert comme des champignons après la pluie. Le roi Abdou n'aura plus de problèmes pour nourrir ses 32 épouses et 89 enfants.
Après 45 ans de bons et loyaux services, Dammam n° 7 est mis à la retraite en 1982, après avoir produit 32 millions de barils d'or noir. 

Les ingénieurs de la Socal et le puits qui donna le premier véritable geyser de pétrole en Arabie saoudite.
Les ingénieurs de la Socal et le puits qui donna le premier véritable geyser de pétrole en Arabie saoudite. © DR
© Le Point.fr - Publié le 04/03/2012 à 00:45 - Modifié le 04/03/2014 à 00:01

 

Pour l’éphéméride du quatre mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/04/29352564.html
 

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service s'habille avec des vieilleries si possibles pas mitées; enfin si c'est pour être au chaud, rien de tel que de la laine de chèvre pour avoir un effet bœuf...

 

dicton0304

 

Ben pour la zique de ce milieu de semaine… on va s’écouter le groupe Bad Company dans le meilleur de leurs œuvres… Je n’ai pas de souvenir d’eux, mais il y a du rythme… alors écoutons religieusement… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=7bV64CW2HRM

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Le directeur de la Poste a réuni les journalistes pour une conférence de presse.
- Je suis fier de vous annoncer, dit-il, que tous nos centres de tri sont, désormais, complètement automatisés.
- Et quel en est le résultat?
- Il est prodigieux. Autrefois, en une heure, pendant qu'il bavardait avec ses collègues, un employé, triant le courrier à la main, pouvait, par distraction, envoyer une dizaine de lettres dans une mauvaise direction. Aujourd'hui, quand une de nos trieuses automatiques se détraque, elle peut, dans le même temps, expédier à Lille 100 000 lettres destinées à Marseille.

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- Grand-père, dit une fillette, tu peux m'aider à faire mon problème? Je n'y comprends rien.
- Voyons, de quoi s'agit-il?
- Sachant que a vaut 250 et que b vaut le cinquième de a, combien font 3a plus 4b?
Mais voyons, c'est très simple.
Suppose que, dans une boutique de jeans, tu voies un modèle à 250 F.
qui te plaît bien.
Tu décides d'en acheter trois d'un coup.
Et, à côté, pour 50 F. pièce, il y a des perles à se faire incruster dans le nez ou les oreilles.
Là, tu en prends quatre.
Combien va-t-on te débiter, à la caisse, sur ta carte de crédit?
- 950 F - Eh bien, tu écris le résultat, 950.
Et félicite-toi d'avoir un grand-père qui jongle, comme je le fais, avec les maths modernes.

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Les gaz d'échappement d'une voiture qui passe produisent deux «bang» semblables à des coups de feu.
La plupart des passants n'y prêtent aucune attention, sauf un vieux monsieur et une jeune femme qui se jettent à terre et restent un moment immobiles.
En se relevant, le monsieur explique:
- C'est un vieux réflexe qui remonte à l'époque où j'étais engagé volontaire en Indochine.
Mais vous?
- Réflexe de survie aussi, explique la jeune femme. Je suis prof de maths dans un collège en zone d'éducation prioritaire.

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- Moi, confie un monsieur à un consommateur qui prend un verre à côté de lui, dans un bar, je ne crois que la moitié de ce qu'on me dit.
- Vraiment! Et quelle est votre profession.
- Psychanalyste.
- Ah! Eh bien, moi, c'est tout le contraire: je crois toujours le double de ce qu'on me raconte.
- Quelle est donc votre profession?
- Inspecteur des contributions.

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Les joies d'atteindre les 50 ans ou d'avoir plus de 60 ans et d'approcher les 70!
01. Les kidnappeurs ne s'intéressent plus à vous.
02. Dans une prise d'otage, vous êtes les premiers libérés.
03.. Personne ne s'attend à ce que vous courriez, nulle part.
04. Les gens qui vous appellent à 21 heures vous demandent "Est-ce que je t'ai réveillé?"
05. Personne ne vous voit plus comme étant un hypocondriaque.
06. Il n'y a plus rien à apprendre à la dure.
07. Ce que vous achetez ne s'use plus.
08. Vous pouvez souper à 17 heures.
09. Vous pouvez vivre sans sexe mais pas sans vos lunettes.
10. Vous vous emportez en discutant de fonds de pension.
11. Vous ne considérez plus les limites de vitesse comme des défis.
12. Vous ne rentrez plus votre ventre quand n'importe qui entre dans la pièce.
13. Vous chantez avec la musique dans l'ascenseur.
14. Votre vue ne deviendra pas beaucoup plus mauvaise.
15. Votre investissement en assurance-santé commence enfin à payer.
16. Vos articulations sont meilleures que les météorologistes du service national de météorologie.
17. Vos secrets sont saufs avec vos amis parce qu'ils ne s'en rappellent pas de toute façon.
18. Le nombre de vos neurones a finalement baisséà un niveau facile à gérer!!!!

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C'est mercredi... le réveille-matin qui est toujours à l'ouvrage, est déjàà pied d'œuvre pour son pénible boulot, celui de nous faire sortir du lit... La journée routinière peut commencer en grommelant, la toilette, le petit déjeuner vite pris sur le pouce, la course jusque sur le lieu de travail, pas de neige, mais de la pluie, mais toujours les éternels bouchons du début de journée... Et c'est enfin l'arrivée au travail avec, jusqu'au vendredi, la file devant la pointeuse et ensuite devant la machine à café pour les moins pressés et: Moteur au boulot les braves, la journée n'est pas finie... Malgré le redoux, en ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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