«S'il pleut à la Sainte-Olive, c'est la fête pour les endives.»
«Saint Adrien amène la glace ou fait que l'hiver trépasse.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi et la semaine a basculé; les sourires refont surface sur les faciès des laborieux travailleurs, ils ont en point de mire le vendredi, avec à la clef le début du week-end en fin de journée. On est au mois de mars et on le sent avec ses bourrasques et ses giboulées de neige et de grésil, le temps passe du soleil à la neige en une demi-heure et on ne sait pas comment s'habiller...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 1° et une nébulosité variable dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, un ciel nuageux le matin le long des reliefs en région alpine et quelques giboulées le long des Préalpes, puis ciel plus changeant. Ailleurs, ciel changeant et temps assez ensoleillé l'après-midi sur le sud du Jura et du Plateau, en région lémanique et en Valais central. Températures prévues pour ce jeudi: minimales 0 à 2°à basse altitude, maximales 4 à 6°. Dans le Jura à 1000 m: -4 puis 1°. En montagne: -11 puis -7°à 2000 m, -17 puis -15°à 3000 m. Bise modérée à forte du Plateau à l'ouest lémanique. En montagne, vent de nord/nord-est fort, tempétueux à haute altitude...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison... assez perturbée, sans plus... AVEC UNE ALERTE ORANGE POUR 4 DÉPARTEMENTS... eh oui c'est encore l'hiver... Avec pour ce jour: une tempête s'annonce en Corse cette nuit et demain matin. Le vent du nord soufflera jusqu'à 120 à 130 km/h sur le littoral oriental et nord-ouest, et les crêtes en montagne, ponctuellement 140 sur certains caps. Le vent faiblira un peu l'après-midi et en soirée, à 80/90 km/h. On attend également 20 à 30 cm de neige localement au-dessus de 1000 m d'altitude, 5 à 10 cm à 500 m et de bonnes averses de pluie en plaine. Les précipitations s'estomperont l'après-midi.
Le vent soufflera également fort du Roussillon aux Bouches-du-Rhône avec des rafales à 100/110 km/h en bord de mer. En revanche le ciel sera bien dégagé jusqu'aux Alpes du sud.
Ailleurs sur la moitié est du pays, le ciel sera variable, parfois très nuageux le matin avec quelques ondées. A l'Ouest, les éclaircies seront plus larges, quelques brumes matinales seront vite dissipées.
En Aquitaine, la crue de l'Adour poursuit sa lente propagation dans le secteur de Dax où les niveaux sont encore élevés, mais une légère décrue est amorcée.
Les températures seront assez fraîches. Les minimales seront voisines de 0 degré, pas plus de 2 à 6 sur le littoral. Les maximales plafonneront entre 6 et 9 degrés dans l'Est et le Massif central, elles atteindront 9 à 12 degrés en général ailleurs, 13 à 16 en Provence...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 33°; à la Martinique ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 29°à 31° en Guadeloupe; ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 32°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29° aux Marquises; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 2°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:08 et le coucher du soleil se fera à 18:23 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1971: Le thermomètre de Rochefort n'affichait à l'aube que -19,6°
En 1948: Températures printanières, en effet, les maxima sous abri atteignaient 18°à la Baraque-Michel, 18,1°à Uccle et 21,4°à Rochefort
Les expressions françaises décortiquées
Au ras des pâquerettes
Sans intérêt, sans envergure, désolant
Origine
On sait que la hauteur ne qualifie pas seulement une altitude élevée comme celle de l'Everest, de l'avion qui vous transporte aux Bahamas ou de l’ornithorynque pendant sa migration annuelle depuis la Sibérie vers l'ile de Pâques [1].
En effet, au figuré, elle qualifie aussi des choses importantes, considérées comme de qualité. On parlera ainsi de hauteur morale, de hauteur de vues ou d'un humour de haute tenue, comme celui qu'on peut parfois trouver dans ces pages, par exemple.
C'est pourquoi, par opposition, lorsqu'on cherche à qualifier quelque chose sans intérêt, de peu d'envergure, ou de désolant, comme l'humour qu'on peut aussi trouver dans ces pages (il en faut pour tous les goûts), on va utiliser des images liées à des choses petites ou modestes.
Et justement, la pâquerette en est un excellent exemple. Outre qu'il s'agit d'une fleur simple et peu prisée pour la décoration d'un intérieur, elle est petite: même aux environs de Tchernobyl, personne n'a jamais vu de pâquerette de trois mètres de haut! La nature (ou Dieu, pour certains), a créé cette plante dicotylédone, dont certaines variétés sont appelées des marguerites, de petite taille. Ce qui fait que quelque chose ou quelqu'un qui se situerait ou passerait au-dessus d'un champ à l'altitude des pâquerettes évoluerait très près du sol, faisant ainsi naître une métaphore pouvant s'appliquer, loin des hauteurs enthousiasmantes pour l'esprit, à des actes mesquins, des idées ou ambitions étriquées, entre autres.
Mais, me direz-vous à juste titre, il y a plein de choses petites qui auraient aussi mérité de figurer dans une telle métaphore.
Certes, mais il faut savoir qu'à l'origine, on trouvait «ras terre» au XVIe siècle, remplacé par «à ras de terre» au XVIIIe. Il n'est donc pas étonnant, même si le coquelicot ou la colchique auraient aussi pu faire l'affaire, qu'on se soit tourné vers une fleur omniprésente dans les champs, à ras de terre.
Notre expression est en concurrence avec d'autres formes comme «ça vole bas», par exemple, mais comme elles, on peut s'en servir pour désigner une argumentation de piètre qualité ou un comportement méprisable, entre autres.
D'une manière moins figurée, «à ras les pâquerettes», tout comme «en radada», se dit aussi pour les aviateurs ou pilotes d'aéronefs divers qui volent à très basse altitude.
[1] Les hippopotames nains faisaient aussi autrefois la même migration. Mais ceux de Sibérie ont maintenant été décimés par les essaims de frelons asiatiques. Sans compter ceux qui, au cours des précédents voyages, se sont crashés sur des moaï en ratant leur atterrissage à l'île de Pâques. C'est dommage parce qu'il paraît qu'un vol d'hippopotames en formation le soir dans le soleil couchant au-dessus de la toundra était un fabuleux spectacle.
Exemple
«Drôle de campagne, disait-on au début. Un peu comme on parlait d'une "drôle de guerre". Une campagne sans adversaire, une guerre de position. Une campagne au ras des pâquerettes, brutale et bipolarisée, dit-on à présent.»
La France pittoresque
Le Sonneur et l’Araignée: fable de La Fontaine ou supercherie littéraire?
D’après «La Mosaïque», paru en 1876
Il serait difficile de s’imaginer combien de formes diverses peut prendre, pour se produire, la supercherie littéraire. Un exemple singulier nous est fourni par la fable intitulée le Sonneur et l’Araignée, attribuée à La Fontaine et publiée au sein d’un recueil paraissant en 1735 dont l’auteur, un certain Bouillet, est le pourtant très sérieux membre fondateur de l’Académie des sciences et belles-lettres de Béziers.
On comprend ce phénomène de supercherie, sans l’excuser, quand celle-ci ne vise qu’au bénéfice coupable de l’anonyme, et en l’excusant, quand elle est soit un simple moyen de piquer la curiosité, soit un désir réel d’effacement personnel, ou encore une façon de s’assurer un gain dont on ne tient pas à divulguer la recherche.
Mais en combien de cas la voyons-nous se manifester dans des conditions à peu près inexplicables, et dans lesquelles l’auteur n’a pu courir d’autres chances que celles d’être moqué, s’il ne réussit pas à imposer son subterfuge, ou d’être mis complètement hors de cause, si au contraire il y réussit.
Nous en citerons pour exemple le fait suivant. Bouillet, médecin de Béziers, publia, en 1735, un volume in-4°, qu’il intitula Recueil de Lettres, Mémoires et autres pièces pour servir à l’histoire de l’Académie des sciences et belles-lettres de la ville de Béziers. Ce Bouillet, renommé dans son art, sur lequel il a laissé plusieurs mémoires fort remarquables, et membre fondateur de l’académie de sa ville natale, en fut toute sa vie le secrétaire très actif. Au cours d’une des lettres faisant partie du recueil, en date du 15 mars 1732, après avoir analysé une dissertation sur la dangereuse inutilité de sonner les cloches pendant l’orage, il ajoute:
«Au lieu de ces raisons, dont tout le monde ne conviendrait peut-être pas, voici une fable de M. de La Fontaine qui appuie absolument le sentiment de l’auteur de la dissertation, elle fera peut-être plus d’impression sur ceux qui n’entendent pas la physique.»
Et sans plus de façon, le secrétaire de l’académie de Béziers cite un apologue intitulé le Sonneur et l’Araignée, à la marge duquel il place cette indication volontairement erronée: Fables choisies. Liv. 7, fable XVI (car rien de semblable ne se trouve dans aucun des recueils publiés sous ce titre), et qu’il fait suivre de cette note bien propre à achever de donner le change au lecteur - si le change pouvait résulter d’une production où la manière du maître est si malheureusement, ne disons pas imitée, mais parodiée: «On a cru devoir insérer au long cette fable qui n’est pas fort connue.»
Peut-être, après tout, le médecin bel esprit trouva-t-il des dupes. Mais, s’il les trouva, quel bénéfice retira-t-il de sa fraude? D’entendre louer, comme étant de l’illustre fabuliste, des vers enfants de sa pauvre muse. Nous n’osons croire que cette satisfaction lui ait été donnée, sinon par des gens trop aisés à tromper, pour que leur assentiment équivalût à un éloge.
Voici l’œuvre, on jugera.
LE SONNEUR ET L’ARAIGNÉE
Certain sonneur, rempli de vanité,
Entre deux vins, et peut-être entre quatre,
Fut assez ivre pour débattre
A Jupiter la primauté,
Disant avec impiété,
Quand ce dieu lançoit le tonnerre,
Qu’il le pouvoit éloigner de la terre;
Et que, la substance de l’air
Estant délicate et menue,
Ses cloches pouvoient l’ébranler,
Chasser et dissiper la nue,
Et donnant au foudre une issue,
Faire prendre un rat à l’esclair,
Comme l’avait soutenu haut et clair
Quelque philosophe moderne,
Qui sans doute avoit beû dans la même taberne.
Jupiter, l’oyant blasphémer,
Se préparoit à l’abysmer,
Accoutumé de mettre en poudre,
Quand il lance son foudre,
Plus de clochers et de sonneurs,
Que de toits de bergers et de pauvres glaneurs,
Lorsqu’une vieille et prudente araignée,
Hostesse du clocher depuis plus d’une année,
Voyant ce faux raisonnement,
Faisait des leçons à son hoste,
Pour lui faire avouer et réparer sa faute,
Et lui montroit que follement
Il s’attaquoit au maistre des estoiles;
Qu’il auroit beau sonner en double carillon,
Bien loin de dissiper le moindre tourbillon,
Il ne lui romproit pas la moindre de ses toiles.
Article copié sur "La France pittoresque"
Dumont d’Urville (Jules-Sébastien-César)
D’après un article paru en 1842
L’amiral Jules Dumont d’Urville naquit le 23 mai 1790, à Condé-sur-Noireau, petite ville du Calvados, arrondissement de Vire, sur la limite du département de l’Orne. Sa famille y était l’objet d’une considération marquée due à de longs et honorables services dans la magistrature; son père exerçait la charge de bailli de haute justice.
Par alliance, il se rattachait à la meilleure noblesse de Normandie, madame d’Urville étant de l’ancienne famille de Croisille. Quant à son titre nobiliaire, il était dûà la possession d’un fief dont un de ses aïeux avait fait l’acquisition. Ce marin, qui s’était si largement développé au souffle des vents de l’Océan, n’était à ses premiers jours qu’un malingre et chétif enfant que sa mère n’espérait pas conserver, et qui ne dut en effet la vie qu’à de tendres et incessantes préoccupations: aussi fut-ce toujours pour lui presque un culte que le souvenir de cette excellente femme qui guida ses premiers pas et ses premiers sentiments; il aimait aussi à se rappeler tout ce qu’il devait aux soins de ses soeurs et surtout de la cadette, aimable jeune fille dont les pensées de chaque instant étaient pour son frère.
A l’époque où la Révolution vint renverser les institutions de la vieille monarchie française, M. d’Urville père, destitué de ses fonctions de bailli, vint se fixer avec sa famille sur les bords de l’Orne, à deux lieues de Caen: l’enfant avait cinq ans; à sept, il perdit son père au moment où il allait en avoir le plus besoin. Heureusement sa mère veillait sur lui. Quelques amis de la maison lui enseignèrent les rudiments premiers de l’étude; un de ses oncles se chargea ensuite de son éducation avec plus de zèle peut-être que d’aptitude pour une tâche si difficile.
Portrait de l’amiral Dumont d’Urville
En suivant la marche de ces existences dont il reste un souvenir en la mémoire de tous, on aime à rechercher s’il ne s’est point trouvéà leur premier début quelques indices qui aient pu faire prédire leur destinée future. Rien chez le jeune d’Urville ne fit d’abord prévoir ce qu’il fut plus tard. Enfant, ses jeux sont tranquilles, son visage grave et pensif, son maintien calme; il partage son temps entre l’étude des plantes, pour lesquelles il imagine une classification, et la lecture de l’Histoire du peuple de Dieu, par le P. Berruyer. Ce livre est pour lui une véritable passion. La brise qui lui apporte le lointain écho de la vague sur le sable des grèves n’excite aucun trouble, aucun désir dans son imagination. Mais patience, c’est que l’enfant n’a pas encore rencontré ce qui doit faire trésaillir en lui les fibres intimes.
En peu de temps, de tous les livres que lui a laissés son père, il n’y en a pas un qu’il n’ait lu plusieurs fois; l’ouvrage du jésuite, les annales des Hébreux, il les sait par coeur. L’ennui le prend; mais sa mère est encore là; c’est elle qui va fournir un nouvel aliment à ses pensées. Un jour, elle lui apporte quelques livres, entre autres l’Histoire de l’Amérique, de Robertson.
Depuis ce jour, l’avenir du jeune homme est fixé; la gloire de Colomb l’enivre et ne le laisse plus dormir. Sur les bancs du lycée de Caen, dont il est un des meilleurs élèves, il pense sans cesse à ce grand homme, à cette vie si pure, à ce dévouement si admirable. Ce fut sous l’influence de ces idées qu’à sa sortie du collège il fit connaître à sa mère le parti bien arrêté qu’il avait pris d’entrer dans la marine. On le fit donc admettre parmi les aspirants.
Ce corps était alors composé d’une manière déplorable. La grande tourmente révolutionnaire avait dispersé au loin tous les éléments qui jadis étaient appelés à le composer. On avait été obligé d’y recevoir beaucoup de jeunes gens que leurs habitudes grossières et leur peu d’instruction en eussent éloignés à toute autre époque. Jeté au milieu de ce monde rude et vicieux avec lequel il ne pouvait harmoniser, Dumont d’Urville eut beaucoup à souffrir pendant toute la durée de son noviciat. Enfin, le 28 juin 1812, il obtint son brevet d’enseigne de vaisseau.
Plusieurs années s’écoulèrent durant lesquelles il consacra tout le temps que lui laissait son service aux sciences et aux lettres, se préparant ainsi par de fortes études à l’avenir qu’il avait rêvé. Cette direction donnée à son esprit ne pouvait rester longtemps sans amener d’utiles résultats.
Vers la fin de 1818, le gouvernement se décida à faire exécuter dans la mer Noire et la partie orientale de la Méditerranée un travail hydrographique. La direction en fut confiée à M. le capitaine Gautier, qui, désireux de donner à son travail toute sa perfection, s’adjoignit de jeunes officiers de mérite, et appela entre autres Dumont d’Urville à partager ses travaux: c’était au mois de mars 1819. Outre les observations nautiques et astronomiques qu’il partageait avec ses compagnons, le jeune officier, revenant aux goûts de son enfance, se livrait aussi à diverses recherches d’histoire naturelle et d’archéologie. Ce voyage au milieu des plus belles contrées, au centre de l’ancien monde historique, fut pour lui d’un grand prix. Appeléà Paris en décembre 1820, à la suite du commandant de l’expédition, le ministère le jugea digne de recevoir le brevet de lieutenant de vaisseau, qui lui fut délivré au mois d’août 1821.
En 1822, Dumont d’Urville partit de Toulon sur La Coquille en tant que commandant en second, avec Louis Isidore Duperrey comme commandant. Il eut la responsabilité spécifique des investigations botaniques de l’expédition, et entreprit également des études d’entomologie. Pendant ce voyage, qui dura 31 mois, La Coquille parcourut 73 000 milles et franchit l’équateur six fois. Il fut de retour à Toulon le 24 mars 1825.
Le 25 avril 1826, alors qu’il avait été promu au rang de commandant, il partit de Toulon pour un autre voyage qui devait encore le mener en Nouvelle Zélande. Son vaisseau, La Coquille, avait été renommé l’Astrolabe. Le but principal de ce voyage consistait à explorer les îles du Pacifique sud et à entreprendre des investigations scientifiques. Dumont d’Urville avait étéégalement chargé par l’amirauté de visiter les régions où les bateaux commandés par le comte de La Pérouse avaient disparu en 1788. Des reliques furent trouvées à Vanikoro, en février 1828. L’Astrolabe revint le 25 mars 1829.
Dumont d’Urville entama alors l’écriture d’un rapport sur le voyage de l’Astrolabe, comportant douze volumes et cinq albums, à la demande du gouvernement. Cette œuvre fut achevée en mai 1835. En septembre 1837, il quitta Toulon pour un nouveau périple, en direction des océans méridionaux. Il avait souhaité effectuer ce voyage afin de poursuivre des études ethnologiques et linguistiques, et d’explorer davantage les régions pacifiques et polaires. Il partit avec deux navires: l’Astrolabe, qu’il commandait, et La Zélée, sous la commande du capitaine Charles-Hector Jacquinot. En 1840 il était en Nouvelle-Zélande pour la troisième fois, du mois de mars jusqu’au mois de mai, et explora les côtes antarctiques, découvrant la terre Adélie.
De retour en France en décembre 1840, Dumont d’Urville fut promu au rang d’amiral, et reçut la plus haute distinction de la Société de Géographie, dont il était l’un des membres fondateurs. Il reçut également une commande du roi Louis-Philippe lui demandant de publier un rapport de son voyage. Il écrivit les trois premiers volumes du Voyage au Pôle sud et dans l’Océanie, et avait achevé les trois premiers chapitres du quatrième lorsque, après avoir bravé pendant plus de vingt ans tous les dangers de la mer, l’intrépide navigateur périt avec son épouse dans un accident ferroviaire, entre Bellevue et Meudon, le 8 mai 1842, au moment où il allait jouir du fruit de ses longs travaux. Il avait enrichi la géographie et l’hydrographie des nombreuses observations qu’il avait faites durant de longues campagnes en mer.
Article copié sur "La France pittoresque"
Cinq mars 1886: Un jeune anarchiste de 27 ans, Charles Gallo, commet un attentat à la Bourse de Paris. Bien que sa bombe fasse pschitt et que ses balles se perdent sans tuer personne, il prend 20 ans de bagne.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Qui nous a refilé un anarchiste aussi maladroit que ce Charles Gallo? Une fois dans la Bourse de Paris avec des idées de carnage en tête, il se montre incapable de tuer qui que ce soit. Alors qu'il suffit de jeter une bombe dans la corbeille ou encore de tirer dans le tas. Ah! S'il avait pu bénéficier des conseils des snipers de la police anti-émeute ukrainienne..., il aurait pu descendre plusieurs dizaines de boursicoteurs, le 5 mars 1886.
Ce jour-là, vers 14 h 30, Charles Gallo pénètre donc dans la Bourse avec la ferme intention de commettre un attentat. C'est un jeune homme de 27 ans, très maigre, au visage émacié encadré par un collier de barbe noire. Il porte un costume... noir, un chapeau melon... noir sur des cheveux coupés en brosse, un foulard de soie autour du cou. Une heure plus tôt, il a quitté le garni qu'il loue depuis une quinzaine de jours dans un hôtel de la rue Mouffetard avec, dans la poche, une fiole remplie de 200 grammes d'acide prussique. Comme bombe, c'est un peu léger, mais faute d'argent et de savoir-faire, il a été incapable d'en fabriquer une. Internet n'existait pas pour en donner la recette... Gallo emporte également un révolver prêté par un ami. C'est déjàça.
Une fois dans l'antre du diable boursicoteur, le jeune homme se rend au premier étage de la galerie sud surplombant la corbeille. Durant de longues minutes, il observe la cohue des spéculateurs qui s'amusent des fortunes arrachées à la sueur des ouvriers. En prison, il écrira: "C'est parce que la propriété individuelle existe que l'humanité se trouve partagée en deux classes ennemies: les uns qui, n'ayant que la peine de naître, reçoivent en partage l'instruction, [le savoir], la richesse, le luxe, le bien-être, le loisir, la puissance matérielle jointe à la domination intellectuelle; tandis que les autres sont irrévocablement voués par le malheur de leur naissance à l'ignorance."
Pschitt!... Pour en revenir au 5 mars, Gallo est tellement fasciné par ce répugnant spectacle qu'il n'entend même pas son voisin - un étudiant en médecine - lui adresser la parole. À 15 heures, une cloche marque la fin de la séance. C'est le moment d'agir, car les agents de change se retirent, abandonnant la corbeille à"l'agioteur et au tripoteur qui spéculent sur la misère du peuple". Son voisin le voit tirer de la poche inférieure de son veston un flacon de verre blanc qu'il jette à toute volée dans la corbeille. Le bruit du verre explosant sur le sol et la forte odeur d'amande amère provoquent une certaine stupéfaction, mais personne ne se roule mortellement sur le sol. L'attentat a fait pschitt. Sans attendre, l'anarchiste braque son arme sur les personnes en bas et tire deux premières balles qui n'atteignent personne. Il faut vraiment le faire! À se demander si le courage de tuer ne lui a pas fait défaut au dernier moment. Du reste, l'étudiant en médecine le voit tirer trois autres balles, de nouveau n'importe où. La première dans la galerie en face de lui, la deuxième dans une arcade, et enfin la troisième dans le plafond. Lors du procès, Gallo déclarera avoir renoncéà tirer sa dernière balle sur l'employé qui le ceinture, car "il [lui] a paru assez mal vêtu". "J'ai voulu mieux utiliser mon dernier coup. À ce moment, j'ai reçu une secousse, le coup s'est perdu." Un anarchiste qui hésite à tuer, c'est le comble. Finalement, une des balles aurait, après un ricochet, effleuré la jambe d'un employé de banque. N'est pas Ravachol qui veut!
Un surveillant de la Bourse se précipite sur Gallo pour lui arracher son arme. Traîné jusqu'au commissaire de la Bourse, un certain Lechartier, l'anarchiste déclare avoir voulu effrayer le bourgeois et que "ça a raté". Il croit bon de préciser qu'il a failli s'asphyxier en préparant le contenu de son flacon et qu'il recommencera. Sa fouille permet de trouver plusieurs exemplaires de journaux révolutionnaires du Midi, le "Qu'ils s'en aillent tous!" de Jean-Luc Mélenchon, six cartouches de révolver et une pièce de cinq francs en argent dans un porte-monnaie usé. Au préfet de police, au procureur de la République et au juge d'instruction qui débarquent pour l'interroger, il répète qu'il se nomme Petrovitch et exerce la profession d'anarchiste. Mais il suffit de quelques heures aux policiers pour découvrir sa véritable identité.
"Vive la dynamite!"… Charles Gallo est né dans le Morbihan d'une fille-mère qui l'a immédiatement abandonné. Il a passé les dix années suivantes dans une famille de pauvres paysans, après, on ne sait pas. En tout cas, il fait des études, car il échoue à l'examen d'entrée de l'École des arts et métiers de Chalon. Cet échec fait naître en lui un vif ressentiment contre la société tout entière. La graine de l'anarchisme est plantée dans son cœur. Il s'ingénie à fabriquer de la fausse monnaie, mais tellement maladroitement qu'il se retrouve au trou pour cinq ans, à Melun. À sa sortie de prison, il trouve néanmoins un boulot de typographe chez un éditeur de Nancy. Il fréquente les milieux anarchistes et se met en tête de réussir un gros coup. Il hésite entre l'Assemblée nationale et la Bourse. Ce sera cette dernière.
Le 26 juin 1886, moins de quatre mois après son attentat manqué, il comparaît déjà devant la cour d'assises. Au lieu de la jouer cool, il braille ses convictions: "Vive la révolution sociale! Vive l'anarchie! Mort à la magistrature bourgeoise. Vive la dynamite!" Il refuse de se laisser juger par un tribunal de bourgeois. Même Olivier Besancenot lui dit de fermer sa gueule... Il faut renvoyer le procès. Trois semaines plus tard, il prend vingt ans. C'est cher payé pour un attentat qui n'a fait aucune victime. Gallo débarque au bagne de Nouvelle-Calédonie, où son caractère ombrageux lui vaut quelques déboires. Ainsi plante-t-il sa pioche dans le ventre d'un maton qui le cherchait. Cette fois, il ne rate pas sa cible. Seulement, en échange, il reçoit des autres gardiens deux balles dans la tête. Mais un anarchiste a la peau dure, il récupère suffisamment pour s'entendre être condamnéà mort. Peine commuée en travaux forcés à perpétuité. Cette condamnation ne le muselle pas, il continue à invectiver gardiens et médecins, à brandir haut sa foi anarchiste, au point que les autorités le font incarcérer à l'asile du pénitencier. Il serait mort vers 1903.
© Le Point.fr - Publié le 05/03/2012 à 00:02 - Modifié le 05/03/2014 à 00:02
Cinq mars 1561. Exécution des deux frères Carafa, neveux du pape, corrompus et dépravés. Chargés de gouverner Rome par leur oncle Paul IV, Giovanni et Carlo multiplient les dépravations et les détournements d'argent.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Han ! La hache du bourreau s'abat sur le cou de Giovanni Carafa, duc de Paliano, neveu du pape Paul IV. Le principal concerné n'a pas le temps de cligner des yeux que sa tête tombe sur le sol dans une gerbe de sang rouge coquelicot. Sa bouche s'entrouvre lentement. Son corps arqué se relâche. Les aides du bourreau emportent la dépouille encore palpitante. C'est qu'il reste encore deux condamnés à expédier. Le comte d'Alife et Leonardo Cardini, deux complices du duc.
Quatre ans de règne et d'abus… La veille, le 4 mars 1561, le frère du duc, le cardinal Carlo Carafa, avait été, lui aussi, exécuté. Dignitaire de l'Église, il a eu droit à un traitement de faveur : pas de hache sanglante, mais un délicat étranglement au château Saint-Ange, à Rome. À la grande satisfaction des femmes de ménage qui n'ont pas eu àéponger le sol souillé d'un flot de sang. Après s'être confessé et avoir récité les sept psaumes de la pénitence, le cardinal s'assoit calmement sur la chaise du condamné pour laisser le bourreau opérer. Celui-ci lui passe un élégant garrot de soie autour du cou dans lequel il insère un bâton. L'homme commence à imprimer un mouvement de rotation quand le garrot rompt. Le cardinal fait la moue sans dire une parole. Vexé, le bourreau saisit un deuxième bâton, lequel casse à son tour ! Cette fois, le cardinal fronce les sourcils, mais reste toujours muet. La troisième tentative est la bonne. Le cardinal Carlo meurt étouffé.
Ainsi périssent les deux frères Carafa, les 4 et 5 mars 1561. Et dire que deux ans auparavant, ils régnaient sans partage sur le Vatican avec la bénédiction de leur tonton, le pape Paul IV ! Le cardinal faisait alors office de secrétaire d'État - Premier ministre -, son frère dirigeait l'armée du pape. Mais ils ont été trop gourmands. En pognon, en femmes et garçons... En quatre ans de règne et d'abus, ils accumulent un vif ressentiment contre eux. Au point qu'ils se mettent jusqu'à leur oncle à dos : le pape les condamne à l'exil en 1559.
La compassion d'un chef d’Al-Qaïda… Les Carafa appartiennent à une des plus puissantes familles de Naples, qui a accouché de moult cardinaux et militaires. En 1555, le cardinal Giovanni Pietro Carafa, 78 ans, est élu pape sous le nom de Paul IV. Son élection est une surprise, car c'est plutôt un homme de l'ombre, sans grand charisme. C'est un dur qui a chapeauté l'Inquisition durant plusieurs années avec la compassion d'un chef d’Al-Qaïda... "Même si c'était mon propre père qui était hérétique, je ramasserais du bois pour le faire brûler", affirme-t-il. Comme pape, il produira une bulle obligeant les Juifs à vivre dans des ghettos, fait brûler vif des marranes s'étant enfuis du Portugal et rétablit une censure des livres.
Deux semaines après s'être installé sur le trône de Pierre, Paul IV fait preuve de népotisme en nommant cardinal son neveu Carlo, un soudard ayant combattu partout en Europe. Peu de temps après, il en fait même son secrétaire d'État. Cela ne lui suffit pas : il nomme son deuxième neveu, Giovanni donc, capitaine général de l'Église. Et même, il fait de leur frère Antonio le marquis de Montebello ! Mais il ne faut pas oublier que le mot népotisme vient justement de l'italien Nepo, neveu, pour souligner l'habitude prise par les papes du Moyen Âge de nommer leurs neveux cardinaux.
Prostitution et assassinat… Les trois frères mettent Rome en coupe réglée. Le lobby gay et les scandales dénoncés aujourd'hui ne sont que des plaisanteries en comparaison de leurs turpitudes. Ainsi, deux diplomates vénitiens rapportent l'histoire d'une célèbre courtisane espagnole, Isabella di Luna, qui s'enfuit de Rome avec une jeune fille nommée Pandora après que la mère de cette dernière a accusé Isabella de prostituer sa fille. En effet, il était de notoriété publique que les deux femmes partageaient le lit du cardinal Carlo et de son frère le marquis de Montebello. Le pape chargea Giovanni de les ramener à Rome. Lequel déclara alors qu'il ne faisait qu'obéir à une mission sans intérêt pour lui, car c'est son frère Carlo qui apprécie les femmes, pas lui... Gay, gay, marions-nous... Joachim du Bellay, qui séjourne alors à Rome avec un cousin cardinal, célèbrera dans son célèbre poème Les Regrets les amours gay de Giovanni.
Mais le vent tourne pour les deux frères avec la défaite de la papauté devant l'Espagne. Leur oncle le pape est informé de leurs turpitudes. Quand on a l'ambition de réformer l'Église, ces brebis galeuses font mauvais genre. Alors, il se change en tonton flingueur et les chasse de Rome, le 27 janvier 1559. Ce qui, finalement, ne lui sert pas à grand-chose, car Dieu le rappelle à lui le 18 août suivant. Dix jours plus tard, tandis que les cardinaux se tirent par la barbichette pour désigner le pape suivant, le duc de Paliano fait assassiner Marcello Capece, l'amant supposé de sa femme, la magnifique Violante Díaz Garlon, ainsi que celle-ci. Stendhal rapporte merveilleusement l'anecdote dans ses Chroniques italiennes ("La duchesse de Paliano").
Réhabilitation post mortem… Ce meurtre, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le bénitier. Tous les ennemis des Carafa et l'Espagne font pression sur le nouveau pape Pie IV pour faire arrêter les deux frères, Carlo et Giovanni, ainsi que leurs complices dans le meurtre de la belle Violante. L'arrestation se déroule en juin 1560. Le procès est expédié par huit cardinaux qui les accusent d'une longue série de crimes, allant de l'homicide jusqu'à l'hérésie. Leur condamnation à mort est prononcée dans les premiers jours de mars 1561 et aussitôt appliquée.
Leur troisième frère, le marquis de Montebello, a échappé au procès et n'a de cesse de vouloir la réhabilitation du cardinal et du duc. Il fait le siège du pape suivant, Pie V, qui accepte de réviser le procès le 26 septembre 1567. Plusieurs mois d'enquête vont effectivement faire apparaître que le procès a été instruit exclusivement à charge, ce qui a pu tromper les juges-cardinaux. Le cardinal Carlo Carafa et son frère Giovanni Carafa sont donc réhabilités. Et Antonio est même nommé cardinal.
Le Point - Publié le 05/03/2013 à 00:00 - Modifié le 05/03/2015 à 00:04
Pour l’éphéméride du cinq mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/05/29360538.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service en nostalgique, nous donne une ambiance toute électrique et printanière en attendant la floraison des magnolias...
Ben pour la zique de ce jeudi… on va s’écouter le groupe Green Day dans le meilleur de leurs œuvres… Je n’ai pas de souvenir d’eux, mais il y a du rythme… alors écoutons religieusement… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=XXxvXiy4xvA
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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4 hommes discutent. Le premier:
- Mon fils est prêtre dit-il fièrement. Lorsqu'il entre dans une pièce tout le monde dit: "Bonjour mon Père"
Le second:
- Et bien moi, mon fils est Cardinal. Lorsqu'il entre dans une pièce tout le monde dit "Bonjour Monseigneur".
Le troisième:
- Et bien moi, mon fils est pape. Lorsqu'il entre dans une pièce tout le monde dit "Votre Sainteté".
Le quatrième:
- Moi j'ai pas de fils.
Les autres:
- Ha?
Le quatrième:
- Mais j'ai une fille, elle mesure 1,80m, 95 D, une vraie bombe et quand elle entre dans une pièce tout le monde dit: "Oh mon Dieu!!".
Un pâtissier très mécontent dit à la belle jeune femme en bikini dont il a utilisé les services:
- Ne comptez pas sur moi pour vous employer de nouveau. Il était bien entendu, avec notre client, que vous deviez jaillir de notre pièce montée géante en chantant «Happy birthday to you» et non en disant.
«Je me morfondais, depuis le temps que je suis là-dedans. Où sont les toilettes?».
Un conférencier disserte sur le bonheur par l'amour. Il aperçoit un petit vieux tout heureux.
- Et vous, 3 fois par semaine?
- Non.
- 3 fois par mois?
- Non.
- 3 fois par an, alors?
- Oui, mais je suis heureux parce que c'est ce soir!
C'est l'histoire de trois vieux qui sont en train de deviser sur un banc de la maison de retraite.
Ils discutent de la façon dont ils ne peuvent empêcher leurs mains de trembler.
Le premier dit:
- Mes mains tremblent tellement que je n'arrive plus à me raser le matin sans me couper!
Le deuxième renchérit:
- Les miennes, c'est encore pire:
hier j'ai passé un coup de rasette dans le parterre des fleurs pour couper les mauvaises herbes...
et j'ai coupé toutes les fleurs!
Le troisième se marre comme un con en les écoutant, puis il leur dit:
- Les gars, vous n'avez pas de bol!
Moi, mes mains tremblent tellement que la dernière fois que j'ai été pisser, j'ai jouis trois fois de suite!
C'est un veilleur de nuit qui a 63 ans.
Durant toute sa vie, il a exercé ce métier, et du coup, il n'a jamais pu rencontrer une femme avec qui il aurait pu se marier.
Mais un beau jour, alors qu'il vient de prendre sa retraite, il fait la connaissance d'une jeunette de 30 ans qui le trouve à son goût!
Un mois plus tard, les voilà qui convolent en juste noces, et ils partent ensuite faire un voyage en Italie pour la lune de miel.
Le jour de leur retour, le copain du veilleur de nuit vient les chercher à l'aéroport:
- Alors comment ça s'est passé? demande-t-il
- Oh, superbe! Le soleil, la plage, les bateaux... et à oreille de son ami:
et on presque fait l'amour toutes les nuits!
- Arrête de me faire marcher, répond le copain, ne me dis pas qu'à ton âge tu as fait l'amour presque toutes les nuits!
- Si! On a presque fait l'amour le lundi, presque fait l'amour le mardi... presque fait l'amour le mercredi… le jeudi… le vendredi…
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C'est jeudi... le réveille-matin qui est toujours à l'ouvrage, fait son crétin de job, celui de nous faire sortir du plumard... La journée routinière peut commencer avec un léger stress, la toilette, le petit déjeuner vite pris sur le pouce, la course jusque sur le lieu de travail, peut-être de la neige, mais aussi de la pluie, et peut-être du verglas et toujours les éternels bouchons du début de journée aux agglomérations... Et c'est enfin l'arrivée au travail avec, jusqu'au vendredi, la file devant la machine à café pour les moins pressés et: tout de suite au boulot pour les braves, la journée n'est pas finie... Malgré le redoux, en ces jours de pluie et de neige, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...