«Les fleurs plantées à la Sainte-Rosine ne seront que des crapoussines.»
«Bon rédeux (éleveur de lapins) à Saint-Euloge, voit les jeunes lapins à l'auge.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi et pour ce milieu de semaine et la météo clémente et ensoleillée de ces derniers jours fait des frasques, oh rien de grave, mais les températures restent printanières... avec ce temps les gens sont plus joyeux et l'ambiance au travail est moins tendue, comme quoi un rayon de soleil et un peu de chaleur peut changer la face du monde... Les oiseaux gazouillent ou piaillent, la saison des amours s'approche et les habillements ont plus de couleur qu'il y a un mois le printemps se rapproche...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 6° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, nombreux passages nuageux jusqu'en milieu voire fin de matinée et quelques gouttes au début sur le nord de la Romandie et le long des Préalpes. Développement de belles éclaircies au fil des heures et passage à un temps assez à bien ensoleillé l'après-midi. Restant un peu plus nuageux le long des Préalpes. Températures en légère baisse mais restant assez douces. Températures prévues pour mercredi: minimales 3 à 6°à basse altitude, maximales 11 à 15°. Dans le Jura à 1000 m: 3 puis 7°. En montagne: 0 puis 1°à 2000 m, -6 puis -5°à 3000 m. Faible bise sur le Plateau et le bassin lémanique, modérée sur les crêtes du Jura et vent du nord modéréà fort en montagne. Régime de brises dans les vallées alpines...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de saison... perturbée et ensoleillée... eh oui il fait beau mais c'est encore l'hiver... avec pour ce jour: le matin le ciel sera variable sur la moitié nord, seulement voilé au nord de la Seine, plus nuageux de la Bretagne à l'Alsace avec quelques gouttes près de la Manche.
L'après-midi, les nuages se morcelleront, le ciel sera assez lumineux. Mais l'embellie sera brève, le ciel se chargera de nouveau par le nord-ouest à l'approche d'une perturbation atlantique. Peu active, elle ne donnera que quelques gouttes le soir sur la Bretagne et le Cotentin.
Au sud, le temps sera calme et sec, ensoleillé en général malgré des nuages d'altitude. Sur le Sud-Ouest, il faudra attendre la rapide dissipation des fréquents brouillards, et des plaques de nuages bas pourront résister sur la côte aquitaine, la Côte d'Azur et l'ouest de la Corse.
Les températures seront supérieures aux normales d'une fin d'hiver. Les minimales iront de 0 à 5 degrés sur le Nord et Nord-Est, 4 à 9 ailleurs. Les maximales atteindront 16 à 21 degrés au sud de la Loire et en Provence, 11 à 16 plus au nord...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°à 31° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française, cil couvert avec des températures de 31°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 31° aux Marquises; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 3°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:55 et le coucher du soleil se fera à 18:33 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Jeudi 19 mars à 06h09, coefficient 97, à 18h37, coefficient 105
Vendredi 20 mars à 06h59, coefficient 110, à 19h23, coefficient 115
Samedi 21 mars à 07h45, coefficient 118, à 20h07, coefficient 119
Dimanche 22 mars à 08h28, coefficient 118, à 20h48, coefficient 115
Lundi 23 mars à 09h09, coefficient 111, à 21h26, coefficient 105
Mardi 24 mars à 09h47, coefficient 98, à 22h03, coefficient 90
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1958: Aux heures les plus froides de la journée, la température ne dépassait pas 1,6° degrés à Beitem en Flandre occidentale
En 1967: On observait à Ostende des rafales de vent de 119 km/h.
En 1970: Un tapis neigeux épais d'une cinquantaine de centimètres recouvre les sommets de l’Ardenne
Les journées mondiales et internationales
Le onze mars c’est la Journée Mondiale de la plomberie
http://www.journee-mondiale.com/264/journee-mondiale-de-la-plomberie.htm
Les expressions françaises décortiquées
Le diable est dans les détails
Il ne faut jamais négliger les détails car ils peuvent être source de désagréments importants.
Origine
Cette expression nous viendrait, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de Friedrich Nietzsche qui, probablement parce qu'il ne parlait pas couramment le swahili, l'a exprimée en allemand «Der Teufel steckt im Detail» [1].
Même si le diable y est cité, point n'est besoin de discuter de l'éventuelle dimension religieuse ou philosophique de cette expression, car une chose est sûre et constamment vérifiée: il suffit parfois du moindre détail mal géré dans un vaste projet pour risquer de le faire complètement échouer.
Et, compris simplement, c'est bien ce que Nietzsche voulait dire, notre cher ami le diable étant ici considéré comme celui qui prendrait un malin plaisir à provoquer les nombreuses difficultés à même de faire capoter le projet; il est toujours là, en embuscade, prêt à profiter de la moindre faiblesse pour en empêcher la bonne réalisation.
Une autre forme de détail pernicieux est, par exemple, la petite note de bas de page d'un contrat, écrite en tous petits caractères, note que personne ne lit avant de signer, alors que, pourtant, elle restreint fortement les cas d'applications décrits dans le document. Et ce n'est qu'une fois qu'on a besoin de faire appliquer les termes du contrat, qu'on nous met le nez sur ce petit détail en apparence insignifiant auquel on aurait pourtant dû porter beaucoup plus d'intérêt.
Les non-dits, les imprécisions, les termes interprétables d'un document peuvent aussi être de ces fameux détails qui auront plus tard un effet «diabolique».
On peut noter que la version opposée existe, formulée par d'autres (l'architecte Ludwig Mies van der Rohe Lien externe, au moins): «Gott steckt im Detail» ou «Dieu est dans les détails». Cette fois l'expression signifie qu'une œuvre n'est accomplie et belle que grâce à la qualité de ses détails.
[1] Mais pour cette expression-là, il n'a jamais prétendu qu'ainsi parlait Zarathoustra
Exemple
«Cependant, en l'état actuel de sa rédaction, il laisse dans l'ombre un grand nombre de choix politiques cruciaux quant aux modalités de mise en œuvre. Le diable est dans les détails. Le seuil et le taux d'intérêt retenus (taux zéro ou taux du marché), le degré d'implication de l'État et des banques (si elles sont acteurs du dispositif) peuvent conduire à des résultats très différents en terme d'équité.»
La France pittoresque
Le singulier nombre 14 et les Bourbons
D’après «Le Magasin pittoresque» paru en 1838
A défaut d’autre mérite, quelques rapprochements singuliers facilitent la mémoire de quelques dates historiques et fournissent un bel exemple de l’art parfois mis à profit consistant à faire parler les chiffres...
Le nombre 14 a joué un grand rôle dans l’histoire de Henri IV. Son nom était composé de 14 lettres (Henri de Bourbon); il a gagné la bataille d’Ivry contre les Ligueurs un 14 mars (1590); ce prince est mort le 14 mai 1610, l’année étant divisible par 14 et l’assassinat ayant eu lieu deux fois 14 heures après l’entrée de la reine Marie de Médicis à Saint-Denis.
Le nombre 14 fut également un nombre presque fatal dans l’histoire de ses descendants. Louis XIII mourut, comme son père, un 14 mai (1643). Il était dans sa 14e année lorsqu’il tint les Etats-Généraux de 1614. La monarchie absolue (si on ne la regarde comme définitivement fondée que de l’époque où l’on cessa de convoquer les Etats-Généraux) dura 174 ans; car il y a ce nombre d’années entre 1788, date de la convocation des Etats-Généraux de 1789, et 1614, date de ceux qui les avaient précédés immédiatement.
Louis XIV monta sur le trône en 1643: en additionnant les chiffres dont se compose cette année, on trouve 14; il mourut en 1715, le même résultat s’obtient en additionnant ces quatre chiffres, et cependant qu’il allait atteindre l’âge de 77 ans, la somme des deux chiffres produisant encore 14. Louis XVI régnait depuis 14 ans lorsqu’il convoqua les Etats-Généraux qui devaient faire la Révolution. Entre l’année où Henri IV fut assassiné (1610), et celle où Louis XVI fut détrôné (1792), il s’écoula un nombre d’années qui est divisible par 14. Enfin la restauration des Bourbon eut lieu en 1814, et en additionnant les quatre chiffres de 1814, on trouve 14.
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Les sonneries de cloches interdites par certains maires
Extrait du «Figaro» du 19 août 1913
Voici un siècle, la question des sonneries de cloches faisant débat au point d’inciter certains maires à les prohiber, le Conseil d’Etat se penche sur cette épineuse question: à son sens, un maire ne saurait les réglementer à discrétion, eu égard au caractère originel de nature religieuse
Plusieurs ministres du culte ont déféré au Conseil d’Etat des arrêtés municipaux réglementant les sonneries de cloches, nous apprend Le Figaro du 19 août 1913. Le maire de Bouny-sur-Loire a, par arrêté, interdit les sonneries de cloche après six heures du soir, du 1er octobre au 31 mars.
L’abbé Poirier, curé de Bouny, a attaqué la légalité de l’arrêté du maire, attendu que la prohibition de sonner les cloches après six heures, sept heures ou huit heures du soir, est contraire au respect dûà la liberté des cultes; d’autant qu’il est d’usage constant et immémorial à Bouny d’annoncer par la sonnerie des cloches de l’église, les cérémonies du culte et offices religieux qui ont toujours lieu vers huit heures du soir, afin de permettre aux fidèles de remplir leurs devoirs religieux, après leurs occupations journalières et leur repos du soir.
Le Conseil d’Etat a annulé l’arrêté du maire de Bouny, ce magistrat n’ayant pu prétendre régler l’usage des cloches dans l’intérêt de l’ordre et de la tranquillité publics. Il n’avait pas, par conséquent, concilié l’exercice de son pouvoir de police avec le libre exercice des cultes.
De son côté, l’abbé Daujat, curé de Maloisey (Côte-d’Or), demandait l’annulation d’un arrêté du maire de cette commune relatif aux sonneries civiles. Le maire avait attribué, en effet, un caractère civil aux sonneries du point du jour, du midi et de la tombée de la nuit et avait décidé que serait désormais considéré comme sonnerie civile le glas annonçant le décès d’un habitant, qu’il serait sonné le jour même du décès, et qu’enfin les sonneries précitées seraient exécutées par le sonneur civil.
L’abbé Daujat soutenait que les sonneries du matin, de midi et du soir, dites sonneries de «l’Angélus», ont un caractère religieux; qu’il en est de même du glas qui a toujours eu un but religieux, celui d’inviter les chrétiens d’une paroisse à a prière au moment de la mort de l’un d’eux; que l’arrêté du maire (art. 4) qui le transforme en sonnerie civile devant être effectué par le sonneur de la commune, à l’occasion de la mort de tout habitant de la commune, sans distinction de croyance, a été prisé en violation de l’article 5 de la loi du 2 janvier 1907, qui a maintenu l’affectation au culte des cloches des églises.
Enfin, M. Bienaimé attaquait l’arrêté du maire de Villiers-Saint-Georges, qui a décidé que les sonneries civiles auront lieu le matin, à cinq heures, du 1er avril au 30 septembre, et à six heures du 1er octobre au 31 mars; à midi, tous les jours de l’année, le soir à sept heures, du 1er avril au 30 septembre, et à six heures du 1er octobre au 31 mars, et en outre, lorsqu’il sera nécessaire de réunir les habitants en cas d’incendie ou de toute autre calamité publique.
Le Conseil d’Etat a annuléégalement les arrêtés des maires de Maloisey et de Villiers-Saint-Georges. La haute assemblée est d’avis, en effet, que les sonneries qui ont lieu quotidiennement le matin au point du jour, à midi et le soir à la tombée de la nuit, ainsi que celles exécutées à l’occasion du décès ont, par leur origine, un caractère religieux et ne rentrant pas dans la catégorie des sonneries civiles autorisées par les usages locaux et que le maire peut seul réglementer.
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Discipline dans les collèges d’autrefois et châtiments corporels
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1913
Les collégiens d’autrefois étaient, de tous les travailleurs de ce temps, les seuls qui ne fussent jamais assurés de jouir du repos hebdomadaire, la retenue du dimanche leur étant parfois infligée au titre de sévère punition. Une leçon mal sue, un devoir mal fait, une distraction à l’étude, et le mauvais élève se voyait consigné mais également fouetté. Il n’est pas jusqu’aux jeunes rois qui aient eu à subir ce moyen réputé infaillible à exciter le zèle au travail...
Chacun sait que le premier collège parisien fut créé au XIIIe siècle par Robert de Sorbon, chapelain de Saint-Louis, dans des bâtiments que le roi lui avait donnés pour cet usage, et qui se trouvaient situés en face du palais des Thermes, dans une rue qui portait un assez vilain nom: elle s’appelait rue Coupe-Gueule. C’est sur cet emplacement même que s’élève aujourd’hui la Sorbonne.
Robert de Sorbon avait fondé ce collège pour préserver les étudiants, déjà nombreux au Quartier Latin, des mauvaises fréquentations qu’ils y contractaient, et pour les arracher à l’exploitation dont ils étaient victimes de la part des gens qui les logeaient. Bientôt l’exemple donné par le chapelain porta ses fruits. D’autres collèges furent fondés par des évêques, par des prêtres.
Chacun de ces collèges abritait généralement des étudiants de même origine. Les étudiants du pays de Caux habitaient un collège fondé, en 1268, dans une maison de l’actuelle rue de la Harpe par Guillaume de Saône, trésorier de l’église de Rouen; ceux des diocèses de Coutances, Evreux et Bayeux étaient réunis dans un asile créé par Raoul d’Harcourt, archidiacre des églises de Rouen et de Coutances. L’établissement deviendra le lycée Saint-Louis. Sur l’emplacement de la bibliothèque Sainte-Geneviève s’élevait le collège de Montaigu, fondéégalement par un prélat normand.
Bientôt, les écoliers de chaque région de France eurent leur collège: et il en fut de même pour les étudiants venus de l’étranger. Le collège d’Upsala réservé aux Suédois fut fondé en 1315; celui des Ecossais, habité uniquement par les jeunes gens de cette nation, ouvrit ses portes en 1323.
Une discipline des plus sévères régnait dans toutes ces maisons, t les écoliers y menaient une vie des plus rudes. Alfred Franklin, le savant bibliothécaire de la Bibliothèque Mazarine, qui a étudié la vie d’autrefois dans les écoles et collèges, nous en donne une idée, en résumant la règle du collège de Montaigu, un des plus terribles pour l’austérité de sa discipline.
«Les jeunes écoliers, dit-il, ne devaient jamais boire de vin; un demi-hareng ou un œuf constituaient le menu invariable de leur repas. Les grands étaient mieux traités; en raison de leur âge et du long travail exigé d’eux, la règle leur accordait: le tiers d’une pinte de vin, la trentième partie d’une livre de beurre, un plat composé de légumes communs cuits sans viande, un hareng ou deux œufs, et pour dessert un petit morceau de fromage. Le personnel entier, sans exception, faisait toujours maigre et observait tous les jeûnes prescrits par l’Eglise».
Vous plaît-il de savoir quelle était généralement dans ces collèges, la distribution de la journée? Voici. A 4 heures du matin, lever. Un élève de philosophie, chargé des fonctions d’éveilleur, parcourait les chambres, et, en hiver, y allumait les chandelles. De 5 à 6 heures, leçon. De 6 à 7 heures, premier repas composé d’un petit pain. De 7 à 8 heures, récréation. De 8 à 10 heures, leçons. De 10 à 11 heures, discussion et argumentation. A 11 heures, dîner accompagné d’une lecture de la Bible ou de la Vie des Saints. Le chapelain disait le Benedicite et les Grâces, auxquels il ajoutait une exhortation pieuse. Le principal prenait ensuite la parole, adressait les éloges ou les blâmes aux élèves, annonçait les punitions, les corrections méritées la veille.
De midi à 2 heures, révisoin des leçons, travaux divers. De 2 à 3 heures, récréation. De 3 à 5 heures, leçon. De 5 à 6 heures, discussion et argumentation. A 6 heures, souper. A 6 heures 12, examen du travail de la journée. A 7 heures 1/2, complies. A 8 heures en hiver, à 9 heures en été, coucher.
C’étaient là, comme vous voyez, des journées bien remplies. Les élèves n’avaient jamais un jour entier de repos. Deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, on les menait en promenade l’après-midi. Généralement, c’était au Pré-aux-Clercs qu’ils allaient se divertir à toutes sortes de jeux. Quant aux jours de fêtes, ils se passaient en exercices de dévotion. Les vacances, qui ne s’appelaient par alors les vacances, mais les Vendanges, avaient lieu au mois de septembre. C’est la seule époque où les jeunes gens pouvaient retourner dans leurs familles. Ils demeuraient au collège tout le reste de l’année.
Ce régime en vigueur aux premiers âges de l’Université, ne s’adoucit pas dans les siècles qui suivirent. Au milieu du XVIe siècle, un jeune gentilhomme, Henri de Mesmes, est élève du collège de Toulouse. «Nous étions, écrit-il, debout à quatre heures, et, ayant prié Dieu, llions à cinq heures aux estudes, nos gros livres sous le bras, nos écritoires et nos chandeliers à la main. Nous oyions toutes les lectures jusqu’à dix heures sonnées, sans nulle intermission; puis venions dîner.
«Après dîner, nous lisions, par forme de jeu, Sophocles ou Aristophanus ou Euripides, et quelquefois Demosthènes, Cicero, Virgilius, Horatius. A une heure aux estudes; à cinq, au logis, à répéter et voir dans nos livres les lieux [les passages] allégués, jusqu’après six. Puis, nous soupions et lisions en grec ou en latin». Avouez que ce jeune étudiant ne perdait guère son temps. Mais aussi, comme il était savant! A douze ans, il récitait Homère par cœur d’un bout à l’autre et faisait très facilement les vers latins et les vers grecs.
Ces procédés d’éducation devaient épuiser rapidement les enfants faibles, mais ils faisaient de véritables savants de ceux qui étaient assez forts pour en supporter la fatigue. La plupart s’y pliaient, d’ailleurs, avec enthousiasme. Jamais la fièvre de savoir ne suscita plus d’ardeurs que chez les écoliers du temps de la Renaissance. Quant à ceux qui s’y montraient réfractaires et qui témoignaient d’un esprit d’indiscipline, les maîtres avaient un moyen infaillible pour exciter leur zèle et pour les rendre sages et attentifs à leurs leçons.
Ce moyen, c’était le fouet. Le fouet fut l’élément indispensable de la discipline dans l’éducation du temps passé. On trouve le témoignage de son importance jusque dans les sculptures symboliques des églises. Il y a, à la cathédrale de Chartres, dans les voussures d’une porte, une figure de la Grammaire, représentée par une femme qui tient, dans sa main droite, une verge et dans sa gauche un livre. Deux écoliers sont accroupis à ses pieds: l’un étudie, l’autre tend la main pour recevoir une correction.
Le confesseur de la reine Marguerite, dans son récit du Quinzième Miracle de Saint-Louis, écrit: «Les enfanz sont batus aux escoles quand ils ne sçavent leurs leçons.» Et il ajoute que «le roi lui-même avait tous jours son mestre qui li enseignoit letres, et le batoit aucunes fois pour li enseigner cause de decepline.» Cette règle de discipline n’épargnait pas plus les fils et filles de princes que les enfants des roturiers.
Marguerite de Valois assure dans ses Mémoires que si elle a bien appris le latin en son enfance, c’est que ses précepteurs ne lui ont jamais épargné le fouet. On sait ce qu’en pensait Henri IV. Il déclarait avoir été fort fouetté dans son enfance et s’en être bien trouvé. Et il voulait que son fils fût fouetté de même.
«Je me plains de vous, écrivait-il le 14 novembre 1607 à Mme de Montglat, gouvernante du Dauphin, je me plains de vous de ce que vous ne m’avés pas mandé que vous aviés fouetté mon fils; car je veulx et vous commande de le fouetter toutes les fois qu’il fera l’opiniastre ou quelque chose de mal, saichant bien par moy-mesme qu’il n’y a rien au monde qui luy face plus de profict que cela, ce que je recognois par expérience m’avoir profité; car, estant de son aae, j’ay esté fort fouetté. C’est pourquoy je veulx que vous le faciés et que vous luy faciés entendre»
Conformément au vœu paternel, le futur Louis XIII fut maintes et maintes fois fouetté. Lisez le Journal tenu par Héroard, son médecin, et vous verrez qu’en son enfance il fut fouetté presque aussi souvent que purgé ou saigné. Il était déjà monté sur le trône qu’on le fouettait encore. Le 15 mai 1610, il est proclamé roi; le 17 octobre, il est sacréà Reims. Cela ne l’empêche pas d’être encore fouetté le 10 mars 1611, pour s’être opiniâtré contre M. de Souvré, son gouverneur.
Louis XIV fut fouetté; le régent fut fouetté. Sa mère, la princesse Palatine, écrivait en 1710: «Quand mon fils était petit, je ne lui ai jamais donné de soufflets, mais je l’ai fouetté si fort qu’il s’en souvient encore.»
Alors qu’on fouettait ainsi délibérément les princes, les princes et jusqu’aux jeunes têtes couronnées, comment eût-on épargné le fouet aux enfants des écoles et aux jeunes gens des collèges? A la vérité, on ne le leur épargnait guère. Il y avait même, dans le personnel des collèges, un fonctionnaire spécial chargé d’appliquer le fouet aux élèves. A la fin du XVIIIe siècle, un certain Chevallier émargeait sur la liste du personnel du collège Mazarin pour la somme de 150 livres, avec le titre de «frotteur de la Bibliothèque et Correcteur.»
Il paraît même que les correcteurs n’y allaient pas toujours de main morte, car, dès le XVIe siècle, des protestations s’élèvent contre les brutalités dont les enfants sont parfois victimes dans les collèges. Rabelais s’en fait l’écho au livre premier de Gargantua. Ponocrates parlant à Grandgousier de ce collège de Montaigu où sévissait la discipline la plus rude de tous les collèges de la capitale, lui dit: «Si j’estois roy de Paris, je mettrois le feu dedans et ferois brusler et principal et regens qui endurent ceste inhumanité devant leurs yeux esre exercée.»
Montaigne élève la même protestation: «Vous n’y oyez, dit-il en parlant des collèges, que cris, et d’enfans suppliciez et de maistres enivrez en leur colère, les guidant d’une trogne effroyable, les mains armées de fouets». Le roi donnait une bourse au collège de Navarre; mais croyez-vous que cette bourse était attribuée à un écolier? Pas du tout: on l’employait «en achapt de verges pour la discipline scolastique.»
Ces traditions, qui remontaient au début de l’Université, se conservèrent intactes jusqu’à la Révolution. Mercier s’en indigne dans son Tableau de Paris qui vit le jour en 1782. «On tourmente l’aimable enfance, écrit-il, on lui inflige des châtiments journaliers. La faiblesse de cet âge ne devrait-elle pas intéresser en sa faveur? Pénétrons dans l’intérieur de ces écoles. On y voit couler des pleurs sur des joues enfantines; on y entend des sanglots et des gémissements; on y voit des pédagogues dont l’aspect seul inspire l’effroi, armés de fouets et de férules, traitant avec inhumanité le premier âge de la vie».
Cependant, les humanistes, les maîtres de la pédagogie, n’osent pas encore réprouver complètement le châtiment du fouet. Le bon Rollin, dans son Traité des Etudes, reconnaît qu’il a «quelque chose d’indécent, de bas et de servile», et qu’appliqué hors de saison ou sans mesure, il fait plus de mal que de bien; mais il s’empresse d’ajouter que sa pensée n’est point qu’il faille y renoncer.
«Je n’ai garde, dit-il, de condamner en général le châtiment des verges. Je conclu que cette punition peut être employée, mais qu’elle ne doit l’être que rarement et pour des fautes importantes. Il en est de ces châtiments comme des remèdes violents qu’on emploie dans les maladies extrêmes. Ils purgent, mais ils altèrent le tempérament et usent les organes. Une âme menée par la crainte en est toujours plus faible».
Quant à tous les autres genres de pensums, quant aux retenues, aux consignes, au séquestre, aux privations de sorties, bien des années devaient passer encore avant qu’on songeât à en diminuer les excès.
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Onze mars 1978: Claude François bricole une dernière fois dans sa baignoire et disjoncte... Voulant redresser une applique lumineuse, Cloclo fait pschitt dans son bain alors que Michel Drucker l'attend pour une répétition.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
La mort, c'est toujours con. Mais s'électrocuter à 39 ans, en pleine gloire, quand on est entouré de "bombasses" sur scène, et à la veille de passer à la télé avec Drucker, c'est pire que con, c'est carrément une faute de savoir-vivre. D'un autre côté, cela lui évite d'avoir à ressembler à Johnny... Le 11 mars 1978, jour de sa mort, Claude revient de Suisse en compagnie de Jérôme Cahuzac... C'est même lui qui pilote quand son zinc se pose sur la piste du Bourget, vers 1 heure du matin. Quelques minutes plus tard, il sonne à son appartement du 46 boulevard Exelmans, où sa compagne américaine, Kathalyn, l'accueille malgré l'heure tardive.
Cloclo a à peine le temps de poser sa valise que les fusibles sautent, plongeant l'appartement dans le noir. Le couple ne s'en inquiète pas, ces coupures sont devenues monnaie courantes depuis quelque temps. Au point que Cloclo avait exigé la venue d'un électricien. Celui-ci s'était présenté le mardi précédent, vers 11 heures pour inspecter l'installation électrique. Mais, coup du sort, il n'avait pas pu inspecter la fameuse salle de bain car il aurait fallu, pour l'atteindre, traverser la chambre où le chanteur dormait encore. Personne de son entourage n'avait osé le réveiller L'électricien avait attendu quelques minutes dans le salon avant de partir pour un autre rendez-vous. À quoi tient le destin...
"Je prends un bain, je suis là dans une heure"… Donc, le soir de son retour de Suisse, Claude réarme le compteur avant d'aller se coucher avec Kathalyn. Dans quelques heures, il doit se rendre aux studios SFP des Buttes-Chaumont pour participer aux répétitions des Rendez-vous du dimanche de Drucker. La séance est importante car c'est la première fois qu'il interprètera à la télé, Alexandrie, Alexandra. Le lendemain matin, en fin de matinée, son attachée de presse se présente à l'appartement en fin de matinée. Mathé Perrin-Dehaeze, qu'il surnomme Iceberg, le trouve encore en peignoir. Elle le presse car elle sait qu'il est toujours en retard. Claude lui répond de rejoindre Kathalyn sur la terrasse où elle prend son petit-déjeuner pendant qu'il ira se préparer.
Le temps est splendide, le temps passe aussi. Vers midi, Claude François rejoint enfin les deux femmes, se fait servir son habituel oeuf à la coque avec du caviar. Non pas qu'il aime ça, mais son médecin lui a dit que c'étaient des cellules fraîches, excellentes contre le vieillissement. S'il avait connu la suite de la journée, il aurait pu s'épargner la dépense... Le chanteur prend son temps malgré Iceberg qui ne cesse de le presser. Son petit déjeuner enfin avalé, Cloclo redescend s'isoler dans sa chambre pour répéter une dernière fois le play-back d'Alexandrie, Alexandra.
Les deux femmes l'entendent s'égosiller longuement, fidèle à sa réputation de perfectionniste. Le retard s'accumule. À la SFP, Drucker et le réalisateur Grumbach commencent à regarder l'heure. Les Claudettes, son habilleuse, les techniciens, tout le monde est déjà sur le pont. Pourtant, boulevard Exelmans, Cloclo reste cool. Il monte une dernière fois sur la terrasse pour profiter encore du soleil. D'autres diront pour faire un dernier adieu à ses fans, qui, comme chaque matin, patientent devant la porte de l'immeuble dans l'espoir de l'apercevoir, snif... Il est maintenant 14 heures. Iceberg commence à fondre d'impatience. Pour la calmer, Claude passe un coup de fil au réalisateur Grumbach. "Quel costume veux-tu que je porte? Dis-le à mon habilleuse. Je prends un bain et je suis là dans une heure."
Arrêt cardiaque… Aussitôt dit, aussitôt fait: Claude François se précipite à la rencontre de son destin. Ultérieurement, Kathalyn fournira plusieurs versions du drame. Dans la plus récente, accordée à Laurent Delahousse, elle affirme avoir accompagné Claude dans la salle de bains. Pendant qu'il prend une douche - et pas un bain -, ils conversent, heureux, évoquant des projets d'avenir. Claude François saisit une serviette pour s'essuyer. C'est alors que son regard est attiré par l'applique lumineuse qui penche. Encore! Pour la centième fois, il la redresse. Une fois de trop. La suite, c'est Kathalyn qui la raconte: "Il a touché l'applique avec ses deux doigts pour la redresser. Quand il a fait cela, j'ai vu qu'il avait une drôle de tête." Mais oui, la blonde, c'est la tête d'un type qui met ses doigts dans une prise de courant! Le temps de réaliser qu'il s'électrocute, elle l'agrippe en le tirant si fort que l'applique vient avec lui. Si elle ne sent rien, c'est parce qu'elle est protégée par les sabots en bois.
Dans la pièce d'à côté, l'attachée de presse accourt aux cris de Kathalyn. Les deux femmes allongent Cloclo sur la moquette de la chambre où il se met à râler bizarrement. Rien à voir avec son répertoire habituel. À 14 h 30, Iceberg appelle les pompiers, qui arrivent quasi immédiatement. Le major Bernard Jacquinot se précipite sur le corps inanimé pour commencer un bouche-à-bouche. Combien de fans auraient rêvé de se trouver à sa place. Mais lui s'en fout. Il s'époumone. Claude François se remet à respirer et son pouls repart. On le croit un instant sauvé. À cet instant, l'attachée de presse pense même qu'il se livre à une petite comédie pour justifier son retard aux studios. Mais le voilà qui fait un arrêt cardiaque et du sang commence à couler de sa bouche. Le chanteur est victime d'une embolie pulmonaire. Il meurt officiellement à 15 heures. Cloclo n'est plus. Les Claudettes sont veuves. La France est en deuil. Alexandrie, Alexandraaaaa! Une machine à faire du pognon pour ses héritiers is born!
© Le Point.fr - Publié le 11/03/2012 à 00:01 - Modifié le 11/03/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du onze mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/11/29407412.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, en bon amoureux de l'amour charnel ne doit pas avoir trop de peine à en trouver avec toutes les chattes qu'il a mangées...
Ben pour la zique de ce milieu de semaine… on va s’écouter le meilleur de Lenny Kravitz, un chanteur que je ne connais pas du tout, c’est que le monde de la chanson est grand… Alors écoutons avec passion pour certains… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=XqZ-TmgXHXo
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et hivernal, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Lettres d’excuses, avec fautes d’origine
1) - ... Mon fils n'a pas pu imiter ma signature puisque c'est lui qui a signéà ma place!
2) - ... On me dit que vous faites passer les examens oral par écrits.
3) - ... J'ai la fierté d'être la mère de mes enfants et je sais donc mieux que vous s'ils sont intelligents!
4) - ... Comment voulez-vous que mon fils vous réponde si vous lui parlez en anglais pendant le cours d'anglais?
5) - ... Malgré qu'il est malade, je vous renvoie mon fils à l'école où il sera mieux pour se reposer.
6) - ... Excusez ma fille, elle était sur le docteur.
7) - ... Laissez le petit sauter cet examen, vous savez bien que çà ne lui réussit pas.
8) - ... Mon fils aime l'école, mais voyez-vous, il n'aime pas l'enseignement, c'est ça le problème.
9) - ... Etant douloureuse de la règle, ma fille n'a pas pu apprendre ses leçons.
10) - ... Même moi qui est pourtant son père, j'ai fait vingt fautes à sa dictée.
11) - ... La nervosité de mon fils l'oblige à regarder la télévision toute la nuit, et je crois que c'est pour ça qu'il dort toute la journée.
12) - ... Le docteur a prescrit une maladie à mon fils, raison pour quoi il n'a pas pu assister aux cours.
13) - ... Même à la maison, mon fils est souvent absent; ce n'est pas pour autant qu'il ramène des mots d'excuse!
14) - ... Contrairement à ce que vous dites, ma fille arrive à lire n'importe quel livre les yeux fermés!
15) - ... Mon mari n'a pas pu accompagner ma fille à l'école aujourd'hui, parce qu'il n'a pas retrouvé le chemin de sa voiture.
16) - ... On ne peut même pas compter sur vous pour leur apprendre à compter!
17) - ... Pourquoi empêcher Louis d'aller faire ses besoins, du moment qu'il ne les fait pas en classe!
18) - ... Ce calmant a complètement anesthésié mon fils qui ne se réveille que pour dormir!
19) - ... Et n'allez pas critiquer les absences de mon garçon, alors que tous vos profs font exprès d'attraper des rhumes pour faire la grève.
20) - ... Pour l'absence de ma fille, le docteur n'est pas encore capable de dire s'il s'agit de la Rubéole ou de la Vérole.
21) - ... Le médecin scolaire m'a dit que Justine devait porter des lunettes; il est aveugle, ou quoi: elle en porte déjà.
22) - ... Mon fils s'est enfilé dans les pédales et c'est pour ça qu'il est resté au lit....
23) - ... Puisque mon garçon est trop rachitique pour lancer des poids plus lourds que lui, il faut le dispenser de gymnastique.
24) - ... Il paraît même que dans votre collège, les garçons fument des filles au cabinet..
25) - ... Monsieur, j'ai huit enfants et je ne peux quand même pas faire attention s'il y en a un ou deux qui font la buissonnière!
26) - ... Si je n'avais pas été là pour apprendre à lire à mon fils, il serait toujours aussi analphabète que son maître!
27) - ... A chaque fois qu'il revient de l'école, Christophe me vomit toute votre cantine!
28) - ... Ummet et Yussuf était en retar et c'est pour ça qui sont était en retarre.
29) - ... Je vous autorise àéduquer mon fils comme moi et à lui apprendre surtout les taloches et les coups de pieds au cul!
30) - ... Mon fils était absent pour cause du dentiste qui lui a arraché deux dents dans la gueule.
31) - ... Excusez mon fils qui a dû venir avec moi à mon enterrement...
32) - ... Puisque c'est à l'école que mon fils attrape des virus, c'est pas la peine de dire que c'est sa sœur qui lui refile!
33) - ... A la cantine, les surveillants l'ont obligéà sucer tous les morceaux de la poule.
34) - ... Monsieur, veuillez excuser l'absence de mon fils, je l'ai utilisé pour mes besoins.
35) - ... Si vous ne croyez pas les mots d'excuses que je fais pour mon fils, vous n'avez qu'à demander à son père, puisque c'est lui qui les fait.
36) - ... Demain, mon fils sera absent car je pense qu'il sera malade vu que c'est l'examen...
37) - ... Moi j'y comprends rien à vos nouvelles notes: Quand j'étais petite, ça allait de 0 à 10 et maintenant, c'est des lettres de l'alphabet... A, B, C, D, pour moi, c'est du charabia et je n'arrive pas à savoir si la petite est une cancre ou une bonne élève.
38) - ... Votre exercice était tellement évident que personne n'a jamais rien compris.
39) - ... N'hésitez pas à taper sur mon fils s'il est trop discipliné...
40) - ... Non mais regardez-vous, vous vous dites professeur et vous ne savez même pas prendre ma fille dans le bon sens ...
41) - ... Ne touchez plus ma fille, il y a déjà son père pour ça.
42) - ... Si Eric a écrit au lieu de dans la dictée, remarquez d'abord qu'il l'a écrit sans faire de faute, ce qui est normal puisque son oncle est viticulteur dans le midi.
43) - ... Ma fille s'appelle Véronique et tous les garçons l'embêtent à faire des plaisanteries du genre que vous connaissez bien: deux qui la tiennent, trois qui la....
44) - ... Si vous continuez à harceler mon fils, j'irai expliquer au ministre de la culture qui vous êtes vraiment!
45) - ... Les calculettes, c'est des inventions de feignants qui ne savent même plus compter leurs tables de multiplication sur les doigts...
46) - ... Mon fils n'aime pas sa maîtresse et mon mari non plus...
47) - ... C'est mon fils à moi et je n'ai pas à vous donner des raisons valables de pourquoi il a manqué la classe!
48) - ... Ce n'est pas moi le professeur, c'est vous! Alors, ne reprochez pas à mon fils de ne rien foutre à la maison! Chacun son boulot!
49) - ... Vous employez toujours des grands mots ronflants, éducation physique par exemple, alors que c'est jamais que de la gym...
50) - ... Mon fils est intelligent comme sa mère et moi, c'est de famille chez nous....
51) - ... Excusez mon fils, il a des excuses.
52) - ... La première fois que l'instituteur a châtré mon fils pour une bêtise, je n'ai pas réagi. Mais quand il s'est mis à le châtrer tous les jours, pour des riens du tout, juste parce que sa tête lui revient pas, j'ai décidé de prendre la mort aux dents.
53) - ... Ayant des difficultés à retenir, je suis entièrement d'accord pour que Delphine travaille aux heures de classe.
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C'est mercredi... le réveille-matin est toujours à pied d'œuvre pour nous foutre en pétard de bonne heure le matin, juste pour nous énerver en nous sortant du lit alors qu'on y était si bien et en nous stressant dès potron minet... c'est la toilette, le petit déjeuner avec un bon café corsé pour être bien éveillé et moteur!!! La course pour aller sur le lieu de travail peut débuter, avec les wagons des transports publics bondés, les bus remplis jusqu'à ras-bord, les bouchons routiers à l'approche des agglomérations... Malgré le redoux temporaire, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...