«Soleil à la Sainte-Larissa, on s'occupe de son jardin fissa.»
«Mars et avril temps de dragées de mariage.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi et la météo est plus que maussade et perturbée; la semaine à basculé et le sourire revient sur les faciès des travailleurs acharnés à la tâche car demain soir ce sera le début du week-end qui comptera une heure de moins de repos avec ce maudit horaire d'été...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 1° et un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, temps encore nuageux mais généralement sec le matin. Amélioration ensuite l'après-midi avec le développement d'éclaircies dans le ciel. Températures un peu fraîches pour la saison. Températures prévues pour jeudi: minimales 5 à 6°, maximales 9 à 12°. Dans le Jura à 1000 m: 0 puis 5°. En montagne: -3°à 2000 m, -7 puis -5°à 3000 m. Vent variable et faible sur le Plateau et le bassin lémanique. Vent du nord-ouest faible à modéré en moyenne montagne, sud-ouest modéré en haute montagne...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... assez perturbée et fraîche... eh oui c'est souvent comme ça au début de la saison... avec pour ce jour: une nouvelle perturbation océanique apportera un ciel couvert et de la pluie en début de journée de la Bretagne à la Basse-Normandie et aux Pays de Loire, du vent de sud-ouest assez fort près de la Manche. Elle gagnera en matinée jusqu'au Nord-Pas-de-Calais et à l'Aquitaine, puis circulera vers l'Est pour s'installer avant le soir entre le Nord-Est et le Sud-Ouest.
Les pluies seront par moments plus marquées, notamment près de la frontière belge en mi-journée puis vers les Pyrénées en soirée, avec une limite pluie-neige qui remontera vers 1800 m. A l'avant, de l'est des Pyrénées au Nord-Est, après la dissipation des brouillards ou grisailles matinaux, le temps sera calme et assez lumineux.
Le soleil s'imposera davantage autour du golfe du Lion mais le mistral et la tramontane seront encore soutenus avec des rafales jusqu'à 80 à 90 km/h.
Des résidus nuageux se maintiendront toute la journée sur le Jura, l'est de Rhône-Alpes, les Alpes du Sud frontalières et la Corse, avec de faibles pluies ou des chutes de neige vers 600 à 700 m en matinée sur Jura et Alpes.
Par contre un temps plus calme et sec avec des éclaircies reviendra l'après-midi sur les régions proches de la Manche.
Il fera froid au petit matin avec des gelées fréquentes dans l'intérieur, les températures minimales s'abaisseront entre -3 et +1 degrés en général, elles seront un peu moins basses, comprises entre 1 et 6 degrés, près de la Manche et de l'Océan, en plaine d'Alsace, ainsi que du pourtour méditerranéen vers la vallée du Rhône; elles iront de 6 à 12 degrés en Corse.
Les maximales seront comprises entre 6 et 10 degrés de la Belgique au Massif central, de 9 à 13 ailleurs en général, 13 à 17 degrés sur le pourtour méditerranéen, 18 ou 19 dans l'intérieur de la Provence...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et bruineux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à la Martinique ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 31°à 32°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 30°à 32° en Guadeloupe; nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 31°; beau temps, peu nuageux avec des températures de 30° aux Marquises; nuageux avec quelques flocons et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 1°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:25 et le coucher du soleil se fera à 18:53 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mars en France
TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1981: Au lever du jour, les thermomètres affichaient déjà 8,7° au Mont Rigi et 12,3°à Virton
En 1978: Fin mars de cette année-là, suite à la fonte des neiges et après de fortes pluies, d'importantes inondations concernaient de nombreuses régions d'Ardenne.
En 1969: Aux heures les moins froides de la journée, les thermomètres affichaient à peine 0,9°à Florennes.
Les journées mondiales et internationales
Le vingt-six mars c’est la Journée Mondiale du rein
http://www.journee-mondiale.com/257/journee-mondiale-du-rein.htm
Les Fêtes nationales du Jour
Fête nationale au Bangladesh
Le 26 mars, on fête l'indépendance du Bangladesh vis à vis du Pakistan, déclarée le 26 mars 1971 et qui marque le début de la guerre de Libération du Bangladesh qui sera remportée contre le Pakistan le 16 décembre 1971.
Les expressions françaises décortiquées
Être / rester de marbre
Être impassible, ne pas montrer ses sentiments. Ne pas réagir aux informations importantes ou aux provocations
Origine
Il existe de nombreuses variétés de marbre, cette roche dérivée du calcaire, et son utilisation est généralement réservée à l'art (la victoire de Samothrace ou le David de Michel-Ange, par exemple) et aux décorations intérieures luxueuses.
Avez-vous déjà eu le plaisir d'aller admirer les sculptures présentées au Louvre? Si oui, vous aurez pu constater au moins deux choses évidentes:
- La finesse de la plupart des œuvres, le rendu des traits d'un visage ou d'un pli de vêtement étant souvent stupéfiant de vérité.
- Les statues sont parfaitement immobiles et, si le réalisme du visage que vous avez en face de vous et l'inquiétude que vous provoque son aspect un peu pâlichon, font germer dans votre esprit l'idée de converser avec son propriétaire, vous n'obtiendrez en retour qu'un silence méprisant.
Or, en général, sauf si vous êtes d'une zénitude incomparable, lorsque quelqu'un vous titille, vous agace, vous énerve, vous avez tendance à agiter quelque chose, que ce soit un sourcil, une paupière, vos lèvres ou bien certains de vos membres.
Contrairement à ce que font croire nos expressions, vous ne pouvez donc en aucun cas être comparéà une de ces statues complètement figées dont nombreuses sont taillées dans du marbre.
Et pourtant!
C'est depuis la deuxième moitié du XVIIIe siècle que nos expressions (être de marbre, d'abord) apparaissent. Ce sont bien évidemment des hyperboles exagérant quelque peu l'absence des manifestations physiques très apparentes qu'on attend de celui qu'on provoque ou auquel on apprend une grande nouvelle, bonne ou mauvaise.
Exemple
«Un frisson parcourt l'assistance. Mais Michel Desplan reste de marbre, égal à lui-même. Alors que les avocats ont pesté, pouffé et tournoyé dans la salle tout au long de ces trois jours de réquisitoires, le président, lui, a adopté une pose olympienne. Calé dans son fauteuil, c'est à peine s'il a bougé un cil, fixant les orateurs d'un regard intense, des heures durant.»
La France pittoresque
Recrudescence inquiétante des violences faites aux personnes observée en 1912
D’après «La Presse», n° du 25 mars 1912
Voici tout juste 100 ans, le quotidien La Presse, observant une recrudescence du grand banditisme, un perfectionnement des moyens techniques utilisés par les malfaiteurs et une violence des attaques sur les personnes que l’on pensait révolue dans une société civilisée, mettait en lumière l’absence de scrupules des auteurs de crimes, sans doute liéà l’absence d’idéal de la génération nouvelle...
Le progrès du banditisme s’affirme avec éclat. L’audace des malfaiteurs ne connaît plus de bornes et nous avons en pâture un brigandage au moins par jours. Aux temps passés, le banditisme a fleuri invariablement dans les époques de désorganisation et de désordre. La guerre de Cent Ans laisse le champ libre aux routiers, aux «Tard-Venus», aux «Écorcheurs». Quand la paix renaît et que le pouvoir royal se fortifie, les pillards disparaissent, mais les guerres intestines du XVIe siècle leur ouvrent de nouveau la carrière et c’est le moment où sévit le féroce «Compère Guilleri», dont la chanson populaire perpétue le souvenir:
Il était un p’tit homme
Tout habillé de gris...
L’anarchie spontanée du XVIIIe siècle fait éclore Cartouche, puis Mandrin, ces deux prototypes du bandit romanesque, qui dépouillaient les gens avec des façons de grand seigneur. Enfin, les troubles de la Révolution soulèvent les bas-fonds de la populace, qui sèment la terreur jusqu’au fond des provinces: c’est le règne des «chauffeurs», d’effrayante mémoire.
Les bandits de la Drôme à l’œuvre en 1908
On pouvait croire ces temps révolus. Le désordre aujourd’hui est dans les esprits; mais le pouvoir central est fortement armé, la société possède de puissants moyens de protection et de défense; la police est méthodiquement organisée, dotée par la science de procédés nouveaux d’investigations, les tribunaux exercent régulièrement leur rôle répressif, et, s’il est impossible de prévenir les crimes isolés, il semblait que les crimes en bandes, les séries d’attentats à force ouverte contre les personnes et les biens fussent définitivement relégués parmi les souvenirs d’un autre âge.
Cependant il n’en est rien. Déjà, ces dernières années, les sanguinaires exploits des bandits des Flandres et des bandits de la Drôme avaient montré l’impuissance de cet arsenal si bien outillé. C’étaient de vulgaires malfaiteurs, qui cheminaient pédestrement sur les grand-routes, pénétraient la nuit dans les maisons écartées, tuaient, volaient, emportaient leur butin et recommençaient plus loin. Ils n’employaient dans leurs lâches et farouches besognes aucun moyen perfectionné, et n’en réussirent pas moins à tenir en échec les forces sociales, à passer longtemps à travers les mailles du filet, à courber des contrées entières, des mois et des mois, sous la terreur qu’ils répandaient.
Maintenant, le nouveau jeu est entré en scène. Les malfaiteurs se sont avisés que certains engins modernes, tels que l’automobile, décupleraient leur force. Ils en ont appris le maniement, et le vol dans les garages est devenu leur besogne préliminaire. Ce n’est pas une fin, mais un moyen; une fois en possession de l’outil, commencera le véritable travail.
Et on les voit, montés sur ces citadelles roulantes, armés de brownings et prêts à tous les assassinats, commettre en pleine rue, le jour, au nez des passants, des agressions d’une hardiesse déconcertante, comme celle dont fut victime le garçon de recette Caby. Le coup fait, la sacoche enlevée, ils sautent en voiture, menacent de leurs revolvers la foule apeurée. Un tour de volant, et le monstre de fer gronde, s’enfuit, emporte les bandits à une allure vertigineuse, sans que rien les désigne à la vindicte publique.
L’automobile, qui accroît leur puissance et leur audace, étend aussi leur rayon d’action. Ils entreprennent des randonnées fantastiques, se transportent du nord au midi avec une rapidité foudroyante et le public n’est pas remis de la stupeur d’un premier exploit qu’ils en ont déjà commis d’autres à quelques cents lieues.
C’est, redoutable comme il ne le fut jamais, le banditisme «en grand», plus cynique, plus effronté, plus brutal qu’avec les fameux devanciers, et non moins soigneusement organisé: car de telles opérations impliquent une discipline stricte et toute une hiérarchie, un état-major d’exécutants solides et résolus, des indicateurs perspicaces, habiles à discerner les «coups»à faire, une tourbe crapuleuse d’espions, de receleurs, de laveurs de titres, de revendeurs, d’affiliés de toute sorte, où hommes et femmes s’associent dans une criminelle complicité.
Périlleuse, assurément, est la tâche de la police aux prises avec des forbans de cette envergure. Elle a réussi à en dépister quelques-uns et à les mettre à l’ombre, sans y laisser de plume; mais, dans le même temps, les autres continuent à la narguer et le sinistre Garnier lui corne aux oreilles les pires menaces.
Chef de file, celui-ci paraît s’être instruit à l’école des héros de roman. Arsène Lupin déteint sur lui. Non pas que sa «manière» soit la même; Lupin, champion du cambriolage, opère par la souplesse et la ruse; l’étourdissante virtuosité de ses exploits évite les hécatombes sanglantes. Garnier, au contraire, est la violence en personne et n’agit que le revolver au poing. Mais il a la même façon désinvolte et fanfaronne de faire la nique au commissaire, et ses lettres à la Sûreté sont pleines d’une ironie méprisante qu’à l’orthographe près le gentleman-cambrioleur ne renierait pas.
Attaque de train par trois malfaiteurs en 1921
Et, de même qu’Arsène Lupin se délectait sous cape du désarroi de Canimard, on peut imaginer le malin plaisir du bandit devant l’effet de ses épîtres, insolemment authentiquées de ses empreintes digitales! Il ne fut pas banal, en effet, le branle-bas de combat du quai des Orfèvres. On attendait Garnier, puisqu’il avait annoncé sa visite et qu’on ne pouvait soupçonner un tel gentilhomme de renier sa parole. On l’attendait: les postes étaient doublés, des sentinelles postées dans les coins et recoins, un véritable état de siège! Les revolvers prêts à partir, lestaient les poches et les policiers, pour plus de précautions, gardaient la main dessus. A la moindre alerte, pan! pan! une horrible dégelée de pruneaux!
Si quelque brave homme affolé ou quelque matamore aux allures impétueuses avait fait irruption, sans penser à mal, parmi ce personnel sur le qui-vive, une méprise était vite faite et le compte du pauvre diable était bon. Quant à Garnier, il a naturellement brillé par son absence, comme le soleil de ce début de printemps. Il court encore et doit bien rire. Mais rira bien qui rira le dernier!
Les grandes vedettes du crime semblent d’ailleurs avoir redoublé par leur exemple l’activité de leurs pâles imitateurs. C’est, du haut en bas de l’échelle, une émulation malfaisante, et ces moindres seigneurs rivalisent de toupet et d’adresse. Percer des volets de fer au vilebrequin et faire main basse sur les bijoux n’est qu’un jeu qui s’exécute de jour et de nuit, avec tranquillité. Fracturer des tiroirs-caisses, éventrer des coffres-forts, c’est l’enfance de l’art. Escalader six étages à l’heure du déjeuner, forcer les chambres de domestiques, rafler leurs économies péniblement amassées, est un exercice fort à la mode et de tout repos. Le fait divers criminel traverse une période de remarquable prospérité.
On conçoit que, devant cette recrudescence, les Parisiens s’alarment pour leur sécurité. Des mesures s’imposent pour purger la grande ville, devenue un véritable repaire. Un débat qui a duré plusieurs jours s’est élevéà l’Hôtel de ville sur cette question primordiale et urgente; on l’a examinée sur toutes ses faces, on a proposé vingt moyens propres à ramener la confiance chez les honnêtes gens. Il faut espérer que tout ne se bornera pas à des paroles que M. Lépine trouvera sous la Coupole, où il siège maintenant, d’heureuses et efficaces inspirations.
Mais les moyens empiriques ne peuvent être que des expédients dans une situation qui relève de la moralité générale. C’est l’esprit public qu’il faudrait réformer, c’est l’éducation qu’il faudrait refaire, ce sont aussi certaines lois néfastes qu’il faudrait refondre. La génération nouvelle, élevée sans foi et sans idéal, se montre aussi sans scrupules. Aux fruits on reconnaît l’arbre: l’arbre devrait être abattu. Malheureusement c’est la seule chose dont one ne se soucie, et l’on s’obstine à vouloir corriger les effets sans remonter à la cause.
Article copié sur "La France pittoresque"
Médecins de campagne d’hier et d’aujourd’hui
D’après «Le Petit Journal illustré», paru en 1926
S’intéressant au début du XXe siècle sur les conditions d’exercice des médecins de campagne, un chroniqueur observe combien la profession a considérablement évolué, exhumant un «code de bonne conduite et de bonne tenue» du docteur du Moyen Age, et déplorant l’attirance qu’éprouvent ceux de son époque pour les villes au détriment d’endroits moins populeux
Dès le début de son roman le Médecin de campagne, Balzac, en deux traits de plume, trace la physionomie de son héros. Au commandant Genestas, qui l’interroge, une vieille femme du village chante les louanges du bon docteur Benassis:
- Voilà un ami du pauvre! Il n’a jamais demandé son dûà qui que ce soit...
- Est-il un bon médecin? demande le commandant
- Je ne sais pas, monsieur, répond la vieille, mais il guérit les pauvres pour rien... Aussi n’est-il guère de gens ici qui ne le mettent dans leurs prières du soir et du matin.
«Ami du pauvre», combien de médecins de campagne, en tous les temps, ont mérité ce titre! Combien, parmi ces praticiens modestes, aux époques où certaines populations rurales croupissaient dans la misère et l’ignorance, furent comme le Benassis de Balzac, pour leur misérable clientèle, les médecins du corps et les médecins de l’âme, et jamais ne demandèrent leur dû. Bien mieux... Combien d’entre eux, pareils encore à l’excellent Benassis, n’acceptèrent de l’argent de leurs clients riches que pour l’employer immédiatement en achats de médicaments pour leurs clients pauvres.
Le médecin de campagne, en ce temps-là, a beaucoup défrayé, non seulement la littérature, mais aussi le théâtre - voire même le théâtre lyrique. Flotow, dans l’Ombre, un opéra-comique aujourd’hui disparu, met en scène un brave homme de médecin de campagne, joyeux compère, qui assaisonne d’un couplet les traitements qu’il prescrit, et qui inspire tant de confiance à sa clientèle que, dès que les sonnailles de sa jument se font entendre,
Le malade sourit
Et bien souvent guérit.
Et voilà qui concorde avec l’opinion de Molière, qui dit que «lorsque le médecin fait rire le malade, c’est le meilleur signe du monde.»
Cependant, le médecin de campagne n’a pas toujours été ce type de bonhomie, de simplicité, de bon sens et de bonté que nous présentent Balzac et les auteurs du XIXe siècle. Au temps jadis, il fut un personnage solennel, pédant à bonnet pointu comme ceux que railla Molière, nous explique Jean Lecoq, du Petit Journal.
Au Moyen Age, les médecins étaient peu nombreux dans les provinces, et généralement ils habitaient les villes. Aussi, lorsque l’un d’eux était appeléà la campagne chez un client de quelque importance, ne se contentait-il pas d’une simple visite. Il s’installait au chevet de son malade et ne le quittait pas tant que celui-ci ne fût guéri... ou décédé.
Par ce fait, son intervention prenait une importance plus grande; et, souvent, elle s’exerçait doublement, sur l’âme et sur le corps. Humbert de Romans, un maître du temps, recommandait à ceux de ses disciples qui se destinaient à exercer dans les provinces, de s’occuper du moral de leurs malades et de ne pas les laisser mourir sans les consolations d’usage. Il voulait que leur ministère fût presque un sacerdoce. N’était-ce pas là une prétention toute naturelle, et très noble pour un temps qu’on s’imagine volontiers entaché d’ignorance et de barbarie?...
Sur le rôle moral et les fonctions professionnelles de ces médecins de campagne au temps jadis, on a retrouvé un petit manuel du métier rédigéévidemment par un médecin d’alors à l’usage de ses confrères, et qui est bien la chose la plus originale et la plus ingénieuse qu’on puisse imaginer.
«Quand vous serez appelé auprès d’un malade, dit l’auteur, traitez convenablement le messager et informez-vous si le malade auprès duquel il veut vous conduire souffre depuis peu ou depuis longtemps, et comment la maladie l’a pris... Arrivé auprès de lui, vous prendrez un visage calme et vous éviterez tout geste de cupidité et d’orgueil. Saluez d’une voix humble ceux qui vous saluent; asseyez-vous quand ils s’assoient. Puis reprenez haleine, parlant d’un ton modéré. Dans vos paroles, vous mêlerez la mention du pays où vous êtes et la louange du peuple qui l’habite. Enfin, vous tournant vers le malade, demandez-lui comment il va...»
L’auteur du manuel donne ensuite quelques avis techniques, à savoir, notamment, qu’il vaut mieux tâter le pouls du côté gauche «comme le témoigne Egidius»... et certains de ces avis ne sont pas dépourvus de quelque cynisme. «Vous ne saurez peut-être pas, dit-il à ses disciples, reconnaître le mal que vous étudierez. Déclarez alors qu’il y a obstruction au foie. Si le malade répond: Non, maître, c’est à la tête que je souffre, hâtez-vous de répliquer: Cela vient du foie! Servez-vous de ce terme d’obstruction, parce qu’ils ne savent pas ce qu’il signifie, et il importe qu’ils ne le sachent pas.» Ne trouvez-vous pas que ces quelques lignes contiennent en germe toutes les plaisanteries de Molière?...
Le médecin de campagne au XIXe siècle
Mais notre auteur, après quelques conseils de ce genre, revient bien vite aux préceptes de la civilité puérile et honnête... «Tenez-vous bien à table, dit-il, refusez d vous mettre à la première place; ne rebutez ni les mets qu’on vous sert ni les boissons qu’on vous offre. Chaque fois qu’on apportera de nouveaux plats, ne manquez pas de vous informer de l’état du malade: cela lui donnera pleine confiance en vous, voyant que, malgré la variété du repas, vous ne l’oubliez pas... Enfin, sorti de table et revenu près de lui, dites-lui que vous avez très bien dîné...»
La question médecine est, en somme, celle qui préoccupe le moins notre auteur. Pour le reste, il n’oublie rien. En ce qui concerne le paiement des honoraires, il recommande de s’y prendre délicatement. On peut les réclamer après la guérison, mais cependant «il est plus sûr, dit-il, de recevoir quand le malade souffre encore; autrement, on court le risque de ne pas être payé, car la main prête à donner s’est plus d’une fois retirée après la guérison...» Ce praticien du Moyen Age se doublait, vous le voyez, d’un profond observateur, et il avait à coup sûr étudié l’âme humaine tout autant que le corps.
Mais il n’y avait pas que des libelles destinés à guider la conduite du médecin à l’égard du malade; il y en avait aussi dont le but était d’éclairer le malade dans le choix de son médecin. «On choisira pour médecin, disait l’un, celui que sa vie montre pur et fidèle. Il sera pleinement instruit dans les arts; il aura étudié longuement la médecine, résidé en différents pays; il sera riche d’amis, connu de beaucoup, disert, noble d’origine et d’éducation, convenable dans ses gestes, son aspect et sa démarche, agréable dans ses habits, orné de toutes les bonnes façons...»
Devant l’énoncé de tant de qualités, de connaissances et de vertus, est-il beaucoup de médecins d’aujourd’hui qui pourraient répondre victorieusement à cet idéal du médecin d’autrefois?
Et Jean Lecoq, qui écrit en 1926, de déplorer le manque de médecins, alors de 21000, à comparer aux 8000 du temps du roi Louis-Philippe, 80 ans auparavant. A la veille de la Première Guerre mondiale, certains médecins se plaignaient de ce qu’ils appelaient l’encombrement de leur profession. Or, note le chroniqueur, s’il est vrai que la profession était encombrée, elle l’était surtout dans les villes. Cependant que Paris comptait un médecin pour neuf cents habitants, certains départements étaient loin d’en avoir suffisamment. Ces départements, nous dit-il, sont ceux des régions montagneuses, où les courses sont plus pénibles à coup sûr que le séjour dans les grandes villes.
Il n’est peut-être pas de profession où l’attraction de la ville, et surtout de la grande ville, ait agi naguère autant que chez les médecins. La campagne, c’était l’honnête médiocrité assurée, affirme Jean Lecoq; la ville, si l’on réussit à y percer, c’est la fortune et peut-être la gloire. Il est vrai que, parfois, si l’on n’y réussissait pas, c’était la misère, tempère-t-il. Mais pense-t-on jamais qu’on ne réussira pas?
Que de praticiens ont passé leur existence à végéter dans les faubourgs parisiens, et qui eussent pu mener la vie plus large en quelque bonne bourgade, s’ils ne s’étaient laissé prendre à l’appât trompeur de la grande ville. Diverses conditions, poursuit le chroniqueur du Petit Journal, concourent aujourd’hui à rendre la profession de médecin de campagne moins pénible et plus lucrative que naguère. Autrefois, le praticien chevauchait sur son bidet avec sa trousse en croupe. Cette perpétuelle cavalcade l’épuisait. Quand les progrès de la vicinalité lui permirent de rouler en cabriolet, sa position, déjà, se trouva améliorée. Mais c’est à peine s’il pouvait encore s’éloigner de sa résidence dans un rayon de deux lieues. Aujourd’hui, la pratique de l’automobile lui permet des courses plus longues avec une fatigue moindre.
Le médecin d’autrefois affrontant les caprices du temps
D’autre part, une ère de prospérité nouvelle s’est ouverte pour les populations des campagnes; et le médecin est le premier à en bénéficier. Le paysan, jadis, ne s’adressait au docteur qu’en désespoir de cause, et quand il avait épuisé toutes les espérances de guérison. On allait voir d’abord le rebouteux ou la bonne femme qui, suivant la tradition, «faisait travailler les saints», et savait auquel d’entre eux on devait s’adresser pour soulager tels ou tels maux. Et même, quand on se décidait à faire venir le docteur, rechignait-on souvent dès qu’il s’agissait de le payer.
De Cherville, dans ses Etudes villageoises, dépeint la colère d’un paysan auquel le médecin avait demandé trois francs pour une visite de quelques minutes. «Trois francs!... disait l’homme exaspéré, trois francs, c’est ce que je gagne à conduire toute une journée la charrue.» En vain, de Cherville lui faisait observer que le docteur avait dît dépenser beaucoup pour s’instruire, travailler quinze ans au moins pour être en mesure de guérir les gens; que, de plus, il avait fait cinq kilomètres pour venir le trouver et autant pour s’en retourner... «Possible!... grommelait l’homme; mais c’est égal, trois francs pour cinq minutes de temps, c’est trop gros. Si encore il était resté le quart d’heure...»
Et le chroniqueur d’encourager le futur médecin à continuer d’être le guérisseur des corps et le consolateur des âmes; et, suivant le vœu qu’exprime le poète François Fabié, dans un beau poème que cette profession lui inspira:
Sauve le plus que tu pourras
De la Faucheuse aux maigres bras
Le paysan qui plante et sème,
Jusqu’à l’heure où tu t’en iras
Sans regret la trouver toi-même.
Article copié sur "La France pittoresque"
Vingt-six mars 1978. Jeune paparazzi, Nicolas Hulot rate le scoop du siècle pour aller rataconniculer. Guettant la libération du baron Empain depuis 46 jours, il part rejoindre sa fiancée quelques heures avant celle-ci.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Voilà quarante-six jours que Nicolas Hulot planque dans sa vieille Lancia en face du domicile du baron Empain, avenue Foch. Il a 24 ans, il est paparazzi et recherche le scoop. S'étant fait voler par un confrère les visites crapuleuses du président à une actrice, il veut être le premier à shooter l'industriel belge après sa libération par ses ravisseurs. Il mange dans sa voiture, il dort dans sa voiture, il regarde la télévision dans sa voiture. Il y a une chose, une seule et unique chose qu'il ne puisse pas faire dans sa bagnole: c'est l'amour à sa copine. Et il est en manque, le bougre. Aussi, le 26 mars 1978, il craque! Vers 22 heures, il abandonne sa planque pour faire le plein de chair. Le malheureux ne s'est pas éloigné depuis un quart d'heure que l'épouse du baron Empain sort de l'immeuble. Elle va chercher son époux qui vient de l'appeler d'une cabine publique place de l'Opéra pour lui dire que ses ravisseurs viennent de le libérer. Avoir raté le scoop du siècle pour tirer un coup! D'autres ont perdu un siège présidentiel pour moins que cela...
80 millions de francs de rançon… À l'époque, le kidnapping du baron Empain fait la une de tous les journaux. Ce richissime homme d'affaires belge âgé de 41 ans, résidant à Paris, est à la tête d'un empire de 150 000 employés (le groupe Empain-Schneider). Le 23 janvier 1978, il est kidnappé. Le premier réflexe est de penser qu'il s'agit d'un enlèvement politique par un groupe d'extrême gauche, mais il s'avère vite qu'il s'agit d'un kidnapping crapuleux. La famille reçoit rapidement une demande de rançon s'élevant à 80 millions de francs, accompagnée du petit doigt du baron pour prouver l'authenticité de la revendication.
Au total, les tractations avec la famille durent deux mois. Plusieurs remises de rançon tournent court, jusqu'au vendredi 24 mars. Ce jour-là, les ravisseurs fixent un rendez-vous au représentant de la famille chargé de leur remettre la rançon sur l'autoroute du Sud, à la hauteur d'une borne d'appel. En fait, c'est un flic qui a pris le volant. Il s'arrête à l'endroit désigné et s'éloigne. Deux hommes surgissent des buissons, s'emparent du véhicule et de la mallette, roulent quelques centaines de mètres, puis freinent à la hauteur d'une porte dans le mur antibruit longeant l'autoroute. Sautant hors de la voiture, ils s'y engouffrent et la piègent derrière eux avec une grenade. Pendant ce temps, un complice perché sur le mur arrose les flics qui surgissent en voiture avec une mitraillette. Une fusillade s'engage, un voyou tombe mort, un deuxième s'enfuit, et le troisième, blessé, est arrêté. Il s'appelle Alain Caillol, inconnu des services de police.
"Je savais que tu allais rentrer ce soir"… Le dimanche 26 mars, Caillol est interrogé par le commissaire Ottavioli qui lui fait comprendre qu'il peut encore s'en tirer sans trop de bobos si Empain est libéré vivant. Le voyou réfléchit, puis demande au commissaire l'autorisation de passer un coup de fil. "À qui?" demande Ottavioli. L'autre répond: "Dans la situation où je me trouve et où se trouvent mes complices, je suis convaincu qu'ils ne toucheront pas un franc de la rançon et que cela va se terminer par un carnage. Je pense, si vous en êtes d'accord, que je vais leur téléphoner et leur dire de libérer le baron Empain, puis de prendre la fuite." Les flics approuvent. "Mais il y a une chose que je ne veux pas, reprend Caillol, c'est livrer mes complices. Il faut que vous me donniez un téléphone qui n'est pas sur écoute." Le commissaire tend le sien en lui promettant que c'est le cas. Le prisonnier passe l'appel: "C'est foutu, la rançon a été saisie, il faut éviter le carnage et relâcher le baron." Il appelle une deuxième fois pour répéter le message. Il assure à Ottavioli: "C'est bon à 99 %."
Vers 22 heures, le baron Empain est effectivement relâché dans un terrain vague d'Ivry-sur-Seine. Les ravisseurs lui jettent un billet de dix francs avant de s'enfuir en voiture. L'homme titube. Voilà deux mois qu'il est gardé prisonnier sous une tente où il ne peut même pas se tenir debout. Il a perdu une vingtaine de kilos. À une dizaine de kilomètres de là, Nicolas Hulot commence à se dire qu'une fois de plus l'attente sera vaine cette nuit. L'industriel belge finit par repérer une bouche de métro dans laquelle il s'engouffre. Il descend à la station Opéra. Remontant à l'air libre, il est complètement déboussolé. Il s'enferme dans une cabine téléphonique pour appeler chez lui. À cet instant, Hulot démarre sa Lancia. L'industriel attend maintenant dans la cabine que son épouse vienne le chercher. Au bout de quelques minutes, la voilà qui arrive accompagnée de policiers. Épuisé, souffrant de sa blessure à la main, l'industriel éclate en sanglots. La baronne reste étonnamment froide, l'accueillant avec ces paroles: "Je savais que tu allais rentrer ce soir." Il faut dire que, ces dernières semaines, la presse ne s'était pas privée de révéler la longue liste des conquêtes amoureuses du baron. Le couple pénètre dans l'immeuble avenue Foch. Nicolas Hulot n'est pas là pour shooter le retour du baron. Espérons que la copine valait le coup.
26 mars 1978. Jeune paparazzi, Nicolas Hulot rate le scoop du siècle pour aller rataconniculer. © Andreetti / Houpline / Philippe Wojazer / Sipa / AFP
© Le Point.fr - Publié le 26/03/2012 à 00:00 - Modifié le 26/03/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du vingt-six mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/26/29520111.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie montre à qui veut le voir qu'il a un cerveau et que parfois il s'enrhume, à défaut d'avoir une diarrhée cérébrale... Sacré Charlie!
Ben pour la zique de ce jeudi… on va s’écouter les Rolling Stones dans leur album The B-Sides… et il y a toujours et encore du mouvement et du rythme; nous en avons bien besoin pour nous réchauffer en ce début de printemps… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=s8LyWBUejnY
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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L'armée de terre ayant un excédent d'hommes, a offert un programme d'incitation à la retraite.
Elle promit donc à tous les volontaires désireux de prendre leur retraite, une somme de 200 euros pour chaque centimètre mesuré en ligne droite entre deux points de leur corps.
Chaque militaire pouvant choisir quelles parties du corps il pourrait utiliser afin de déterminer le montant de la prime.
Le premier candidat demanda que la distance entre le dessus de sa tête et le bout de ses orteils soit utilisée.
Comme il mesurait 1 m 80, il a obtenu une prime de 36 000 euros
Le deuxième candidat, un peu plus rusé, demanda d'être mesuré du bout de ses bras levés au-dessus de sa tête au bout de ses orteils. Il obtint 46.000 euros.
Le troisième candidat, un vieux juteux-chef qui en avait vu plus d'une, demanda àêtre mesuré du bout de son pénis jusqu'à ses testicules!
On lui recommanda de reconsidérer la situation, soulignant les montants avantageux que les deux premiers candidats avaient reçus.
Mais le vieux soldat insista et on respecta son choix à condition que la mesure soit prise par un médecin militaire.
Le médecin militaire arriva et demanda à l'adjudant-chef de baisser son pantalon, ce qu'il fit.
Le médecin plaça le ruban à mesurer sur le bout du pénis de l'adjudant-chef et procéda vers l'arrière.
- Mon Dieu!' dit le médecin, mais où sont vos testicules?
Le vieil adjudant-chef répondit calmement:
- En Indochine !
Un gars monte dans un taxi.
- "Au Palais de Justice...
- Tiens, dit le chauffeur, Vincent aussi se rendait au Palais de Justice.
- Vincent? Qui est Vincent?
- Vincent Tremblay, un champion. Un gars absolument parfait. Avocat, il gagnait toutes ses causes; au golf, il jouait mieux que tous; aux cartes, il gagnait sans tricher, ce qui est rare pour un avocat.
- En voyage, il parlait couramment six langues; au lit, il faisait de la magie...
- C'est un gars de la place?
- Non, il venait de Québec.
- Ah bon... Et vous l'avez bien connu?
- Non.
- Non?
- Non, mais j'ai marié sa criss de veuve!"
Ma chère épouse,
Je t’écris cette lettre pour te dire que je te quitte pour toujours. J’ai été un homme bon pour toi pendant 7 ans.
Ces deux dernières semaines ont été l’enfer. Ton patron a appelé pour me dire que tu quittais ton emploi aujourd’hui. La semaine dernière, tu rentrais et tu n’as même pas remarqué que j’avais une nouvelle coupe de cheveux.
J’avais fait cuire ton repas préféré et portait même une nouvelle paire de boxeurs en soie. Tu as mangé en 2 minutes, et alla droit au sommeil après avoir regardé tes feuilletons. Tu ne me dis plus je t’aime; tu ne veux plus de sexe ou tout ce qui nous relie en tant que mari et femme. Quoiqu’il en soit, je m’en vais pour toujours.
Ton ex-mari
ps: n’essaie pas de me trouver. Ta sœur et moi nous nous éloignons de la Virginie occidentale ensemble! Aies une vie formidable!
Cher ex-mari,
Rien n’a égayé encore plus ma journée que de recevoir ta lettre. Il est vrai que toi et moi sommes mariés depuis 7 ans, même si un homme bon est très loin de ce que tu as été. J’ai bien remarqué que tu avais une nouvelle coupe de cheveux la semaine dernière, mais la 1ère chose qui m’est venu à l’esprit était « tu ressembles à une fille! ». Et quand tu as cuisiné mon plat préféré, tu m’as surement confondu avec ma sœur, parce que j’ai arrêté de manger du porc il y a 7 ans. A propos de ces boxeurs en soie: je me suis détourné de toi, car l’étiquette de prix 49,99 $ était encore sur eux et j’ai prié pour que ce soit une coïncidence, ma sœur venait de m’emprunter cette somme ce matin-là.
Après tout cela, je t’aimais toujours et sentais que nous pouvions trouver une solution. Alors, quand j’ai touché le loto de 10 millions de dollars, j’ai quitté mon emploi et a acheté 2 billets pour la Jamaïque, mais quand je suis rentré tu étais parti... Tout arrive pour une raison, je suppose. J’espère que tu as la vie épanouissante que tu as toujours voulu. Mon avocat a déclaré que la lettre que tu m’as écrite m’assure que tu ne veux pas obtenir un sou de moi.
Alors prends soin de toi.
Signé, ton ex-femme, riche comme Crésus et Libre…
Ps: Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit, mais ma sœur Carla est née Carl. J’espère que ce n’est pas un problème!!!
Un curé est exaspéré de voir, chaque dimanche, deux de ses paroissiennes papoter pendant toute la durée de la messe. Un jour, où elles ne sont pas encore arrivées, il explique la situation aux fidèles déjà assemblés:
- Pour savoir ce qu'elles se disent, conclut-il, nous allons faire une chose très simple. Nous entonnerons un cantique et, au moment précis où je lèverai les deux bras en l'air, vous vous arrêterez d'un coup.
Les deux bavardes arrivent et entrent en grande conversation pendant que se déroule l'office. Au moment où débute le cantique, elles haussent le ton. Et puis, brusquement, au signal du curé, un grand silence se fait.
Et l'on entend une des deux potineuses dire, très fort, à son amie:
- Alors, vraiment, tu crois les horreurs qu'on raconte à propos du curé et de ses enfants de chœur?
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C'est jeudi... le réveille-matin profite encore de nous ennuyer au lever du jour car la semaine prochaine il le fera quand il sera encore nuit... Sitôt réveillé et debout que c'est déjà la course quotidienne pour aller gagner sa vie et celle de sa famille, le stress de la circulation automobile, la pluie par endroits, les bouchons aux aurores et de même le soir... Malgré le redoux, en ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...