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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du trente-et-un mars

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«Souvent quand arrive Benjamin, le soleil revient et s'illuminent nos lendemains.»

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«Si mars arrive comme un mouton, il s'en partira comme un lion, mais s'il arrive comme un lion, il s'en ira comme un mouton.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est mardi et la météo est plus que maussade et perturbée; c'est le dernier jour du mois de mars qui finit en larmes et en fort vent... Souvent pour la semaine pascale il ne fait pas très beau et pour cette année c'est le cas... Pour les gens heureux qui ne travaillent pas, c'est la préparation des œufs de Pâques, les peindre, les décorer, il y en a même qui décorent des arbres avec des œufs teints et ça a un bel effet...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 8° et  un ciel nuageux dans la nuit, ce sera pour ce mardi, forts vents, prudence. Sinon, temps variable en matinée avec un faible risque d'averses. Dans l'après-midi, ciel plus menaçant voire très nuageux avec quelques averses, plus fréquentes en montagne. Températures douces et limite des chutes de neige voisine de 2000 à 2200 m d'altitude, s'abaissant vers 1500 m en soirée puis 1000 m dans la nuit. Températures prévues pour mardi: minimales 9 à 11°, maximales 13 à 15°. Dans le Jura à 1000 m: 6 puis 7°. En montagne: 2°à 2000 m, -2°à 3000 m. - Rafales de vent proches de 70 km/h mardi sur le Léman, 80 à 90 km/h sur le Plateau et 100 km/h en Ajoie. En montagne, vent d'ouest tempétueux et rafales entre 120 et 130 km/h...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de  printemps... perturbée, pluvieuse et maussade...  AVEC UNE VIGILANCE ORANGE DANS 4 DÉPARTEMENTS... eh oui c'est souvent comme ça au début de la saison... avec pour ce jour: une nouvelle perturbation s'enfonce rapidement sur le pays. A l'exception des régions méditerranéennes qui gardent un temps sec pour la journée mais toujours balayées par un mistral et une tramontane soufflant forts souvent à plus de 100 km/h, le temps est très humide en début de matinée ailleurs.
Avant la mi-journée, les pluies s'étirent des côtes atlantiques au Nord-est avec un arrosage copieux sur les parties occidentales des massifs des Vosges et Jura. Le temps sera plus calme en plaine d'Alsace.
L'après-midi, les précipitations gagnent un axe Sud-ouest/Centre-est avec les cumuls les plus importants vers Rhône-Alpes et de la neige sur le domaine alpin au-delà de 1800m.
A l'arrière des pluies qui se cantonnent de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées à l'Auvergne et Rhône-Alpes, un temps plus variable et plus sec s'installe avant la mi-journée sur les régions proches de la Manche puis en milieu d'après-midi sur une bonne moitié nord-ouest du pays. Les nuages resteront toutefois prédominants.
Le vent sera soutenu toute la journée près de la Manche et souvent au nord de la Seine avec des rafales de 70 à 90 km/h localement plus de 100/110 km/h sur la Seine-Maritime, la Somme et le Nord-Pas de Calais ainsi que sur les hauteurs des Vosges.
Le fond de l'air restera bien doux le matin avec des minimales de 5 à 15 degrés du nord au sud. Les maximales atteindront 12 à 17 de Lille à Toulouse, 13 à Paris et Rennes, 14 à 15 en plaine d'Alsace, 17 à 23 le long de la vallée du Rhône, jusqu'à 26 en Provence sous le soleil...

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Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 36°; ensoleillé nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 30°à 33° en Guadeloupe; ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 32°; Polynésie française, beau temps, ciel voilé avec des températures de 31°;  ciel voilé, rares averses avec des températures de 29° aux Marquises; averses de neige isolées à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 1°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 07:18 et le coucher du soleil se fera à 19:59 et le jour est plus long de 3 minutes...

 

Valeurs remarquables de mars en France 

TMax: 31.0°C (Pau-Uzein le 25/03/1955)
TMin: -22.0°C (Le Puy-Loudes le 01/03/2005)
Précip: 184.6 mm (Solenzara le 01/03/1986)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier… 

En 1963: La température maximale observée sous abri à Anvers n'atteignait que 3°
En 1977: A l'aube on relevait des températures minimales sous abri de -4,2°à Zaventem, -5,7°à Florennes, -8,1° en province du Limbourg, -10°à Botrange et -9,8°à Rochefort et jusqu'à -9,9° au Mont-Rigi 

 

Les journées mondiales et internationales 

Le trente-et-un mars c’est la Journée Internationale de la Visibilité Trans
http://www.journee-mondiale.com/376/journee-internationale-de-la-visibilite-trans.htm

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Les expressions françaises décortiquées

L'erreur est humaine
S'utilise lorsqu'on cherche à atténuer la responsabilité de celui qui a commis une erreur

Origine
Cette expression est la traduction approximative de la locution latine errare humanum est («se tromper est humain») qui est la version raccourcie de errare humanum est, perseverare diabolicum («se tromper est humain, persévérer est diabolique»).
Elle signifie qu'il est parfaitement normal que l'homme puisse se tromper [1]. Mais si se tromper une fois est parfaitement excusable, il devient impardonnable de persévérer ou, autrement dit, de reproduire la même erreur. Si l'homme est imparfait et donc forcément faillible, nous sommes censés apprendre de nos erreurs.
Voilà donc une excuse que l'on est bien content de pouvoir faire sienne lorsqu'on a commis une bévue, la première (et, bien sûr, la seule) fois où on la commet.
Cette expression est généralement attribuée à Sénèque, même si certains la considèrent comme postérieure, le latin de cette époque n'utilisant généralement pas le terme diabolique, paraît-il.
Cela dit, quand bien même serait-elle vraiment de Sénèque dans la version que nous utilisons encore aujourd'hui, on trouve d'autres formes de la même affirmation chez Tite-Live (cinquante ans plus vieux que Sénèque) ou Cicéron (encore cinquante ans plus âgé que Tite-Live).
[1] Ce qui n'est jamais le cas de la femme, cela va de soi, car, comme le chef, elle a toujours raison.
Exemple
«Histoire-géo: un monde étrange. C'est la matière la plus prolixe en perles, densité du programme à engloutir oblige. Des bourdes qu'un prof d'Épinal s'applique à relever chaque année sur le blog mis à disposition de ses élèves. "L'erreur est humaine" prévient-il, précisant qu'il s'agit moins d'en rire que "d'apprendre à ne pas faire les mêmes".»

 

La France pittoresque

Avènement de la publicité télévisée: entrée dans l’ère de la publicratie?
D’après «Les Cahiers de la publicité», paru en 1963

En 1963, Louis Quesnel, psychosociologue passé de la recherche universitaire à la recherche publicitaire, analyse sans détour le problème «moral» de la TV dans toutes ses implications: responsabilités vis-à-vis du public, de l’annonceur, de soi-même. Redoutant le sacrifice de l’éthique sur l’autel de l’efficacité commerciale, s’interrogeant sur les notions de propagande et de totalitarisme de la publicité télévisée, et entrevoyant les inconvénients de la «publicratie», il propose la mise en œuvre de quelques garde-fous, dont certains ont depuis... volé en éclats.
Avançant que la pression potentielle de la «télé-publicité» sera certainement plus fréquente, plus intense et plus massive que la publicité véhiculée par les autres media, le chercheur rappelle l’effet spécifique de l’information visuelle, et invoque l’étude menée par Cohen-Seat et Fougeyrollas dans L’action sur l’homme: cinéma et télévision: «L’attitude des individus soumis à l’information verbale est une attitude de réception. Cela signifie qu’ils reçoivent les messages verbaux auxquels ils doivent et peuvent répondre par des conduites appropriées, verbales ou agies.

«L’attitude des individus soumis à l’information visuelle est une attitude de participation. Cela veut dire que les représentations ne sont pas simplement reçues et qu’elles sont à proprement parler vécues par ceux à qui elles parviennent. L’information visuelle déclenche immédiatement non des conduites de réponse mais des conduites d’empathie. La participation est un mode de compréhension dans lequel l’affectivité l’emporte d’une manière décisive sur l’intellectualité.» 

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Autrement dit, la télévision accroît l’influence de la propagande sur l’homme. L’image audiovisuelle attire, endort le sens critique et hypnotise. C’est que l’image - surtout «en direct» - a toujours l’air d’être plus concrète, plus authentique que n’importe quel symbole du langage écrit ou parlé. Cette «illusion d’objectivité», dont on sait qu’elle sera encore améliorée par l’utilisation de la couleur, augmente la crédibilité du message - ce qui est appréciable; mais elle permet aussi plusieurs formes nouvelles du mensonge - ce qui, peut-être, est inquiétant, souligne Quesnel, qui observe en outre que le pouvoir de suggestion de la télépublicité - quelle que soit la véracité du message - est renforcé par l’irréversibilité de l’impact. Il n’y a jamais de «seconde lecture». Bon gré, mal gré, mi-conquis, mi-contraint, le téléspectateur est entraîné par le flux animé des images, des paroles, des visages et des objets.

De surcroît, note notre chercheur, la force de la télépublicité est également due à la faiblesse relative du téléspectateur qui, souvent, est atteint par le message après une journée de travail, dans un état de moindre résistance physique et mentale. Enfin, dans les foyers équipés, on regarde, en général, la télévision quotidiennement. Il est donc facile de répéter le message et d’atteindre le téléspectateur autant de fois qu’il est nécessaire, en très peu de temps.

Ainsi, plus fréquente que le film publicitaire «administré» au cinéma, plus captivante que la radio, plus contraignante que l’annonce-presse, la télépublicité apparaît comme d’autant plus dangereuse, si elle est utilisée à des fins immorales, qu’elle semble plus efficace.
Plus loin Louis Quesnel aborde la question de l’éthique publicitaire. Car si selon lui cette forme de publicité doit se plier aux règles élémentaires de la vie commerciale: ne pas tromper sur la marchandise, la quantité, le prix, la marque, etc., l’annonceur, en tant que tel, n’exige que l’efficacité, le rendement, l’influence positive de la publicité sur la courbe des ventes. Mais d’un point de vue éthique, extra-économique, ce résultat ne peut être obtenu par n’importe quels moyens, dans n’importe quelles conditions.

L’éthique doit donc surtout se préoccuper des thèmes et des formes de la télépublicité. Ainsi l’auditoire naturel du «téléspectacle» n’est autre que le groupe familial: homme, femme et enfants, rassemblés autour du récepteur. Une sommaire analyse du contenu de n’importe quelle campagne montrerait que la publicité fait aussi souvent appel aux «mauvais» qu’aux «bons» sentiments: égoïsme, agressivité, paresse, vanité, intempérance, cupidité, etc. Il se peut que, dans ces conditions, la télépublicité offre aux enfants et aux jeunes des «modèles de comportement» psychiquement et pédagogiquement nocifs.

Plus loin, Quesnel s’interroge sur la forme totalitaire de cette publicité télévisuelle. Car abstraction faite de ses incidences politiques - la TV est un puissant moyen de propagande, donc de gouvernement - l’utilisation publicitaire de la télévision implique un examen du statut des émetteurs, en fonction de certains critères d’ordre éthique. On peut, explique-t-il, à la lumière du concept de démocratie économique, se demander quelles seront les incidences de la télépublicité sur l’évolution et la structure des entreprises et des marchés. Il est, en effet, probable et, en un sens, préférable que le temps consacréà la publicité soit et reste limité. L’offre étant inélastique, le prix de la télépublicité sera élevé, sans commune mesure avec le coût réel du service rendu.

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Dans ces conditions, l’accès à la télévision sera réservé aux annonceurs les plus importants financièrement - à moins que d’autres critères d’admission, de nature non commerciale, ne soient pris en considération. Ainsi, une organisation oligopolistique de la télépublicité pourrait faire obstacle à l’innovation en matière de produits et contribuer au malthusianisme de certains secteurs d’activitééconomique, fait observer notre chercheur pour qui, quelle que soit la future formule d’organisation de la télépublicité en France - nous sommes en 1963 -, il est à souhaiter, d’un point de vue éthique, qu’elle facilite la commercialisation de produits garantis et contrôlés, qu’elle favorise la compétition et les innovations valables, qu’elle contribue à l’amélioration des conditions de vie.

Sinon, conclut-il sur ce chapitre, on pourrait craindre que la télévision française, étrangère aux besoins et au dynamisme de l’économie contemporaine, ne devienne l’instrument de corporations conservatrices, à peine rajeunies sous le nom de technocratie.
Avant de livrer quelques propositions pratiques, il met en lumière les inconvénients de la publicratie. La satisfaction des consommateurs constitue, en principe, l’un des signes importants de la démocratie économique. Signe ambigu, en fait, affirme Quesnel. «Monsieur Tout le Monde», représentant qualifié de la majorité des téléspectateurs consultés par interviews, ne brille ni par l’intelligence, ni par la conscience morale, ni par le sens civique.

Soumettre la publicité au règne des sondeurs d’opinion est, sans aucun doute, normal et inévitable. Le vendeur doit plaire, flatter, amuser. C’est un opportuniste, un conformiste par obligation, sinon par goût. La meilleure émission sera toujours, pour lui, celle qui obtient le maximum d’audience et de suffrages exprimés. Cette méthode, admissible en publicité - encore que tous les snobismes soient minoritaires, avant d’être majoritaires - peut devenir sclérosante, appliquée aux programmes. C’est pourquoi, d’ailleurs, la notion d’émission patronnée est si pleine de périls.
Autrement dit, poursuit notre chercheur, le contrôle de la télépublicité par le public, au moyen du courrier, des enquêtes ou des groupements de consommateurs ne doit pas aboutir au testing systématique des programmes près de la masse des téléspectateurs, car ce serait renoncer, par là même, au rôle éducateur et créatif de la télévision dans la vie culturelle de la nation.

En matière de publicité, écrit Quesnel, la majorité n’a pas toujours raison. Beaucoup de produits nouveaux sont d’abord achetés par une minorité de gens composée de «leaders d’opinion». Et de rappeler que la DS 19 n’a pas été, en ses débuts, un succès populaire. La plupart des snobismes sont adoptés par des groupes restreints - la jeunesse citadine et de classe aisée, le plus souvent - avant de s’étendre au «grand public».

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Il est donc difficile de proposer une méthode et une institution de contrôle de la télépublicité. La publicité, pour progresser, se perfectionner et se renouveler, a besoin d’un climat de liberté dans la recherche, la création, l’expression du télégénique. Il ne faut pas installer le censeur au milieu des studios, ni confier le pouvoir de contrôle à des fonctionnaires non qualifiés ou à un organisme irresponsable.
Un organisme étatique ou un service public serait fatalement colonisé par les «familles spirituelles» du pays. De purement économiques, les critères de sélection des produits et des annonceurs deviendraient plus ou moins idéologiques, c’est-à-dire arbitraires. La politique y gagnerait sans doute, la morale y perdrait sûrement; quant à la publicité, qui s’en soucierait encore? S’interroge Louis Quesnel.

Au terme de ces réflexions, nécessairement schématiques, quelques suggestions lui viennent à l’esprit:
1° Donner au téléspectateur français la liberté de choisir entre une chaîne sans et une chaîne avec publicité commerciale;
2° Insérer judicieusement la télépublicité dans la grille des programmes: admettre la publicité aux heures d’audience maximale, à condition que la durée en soit limitée, et que le moment en soit opportun (ne pas admettre les interruptions d’émissions);
3° Garantir l’indépendance du téléaste. Eviter les «émissions patronnées» et, d’une façon générale, l’influence officielle ou officieuse de l’annonceur sur les programmes;
4° Définir les critères d’accès à la télépublicité, et dresser la liste des produits et des services exclus pour raisons morales; organiser un contrôle de la qualité des produits et de la véracité des messages;
5° Définir la qualification professionnelle, les qualités intellectuelles et morales exigibles des téléastes chargés de la publicité;
6° Encourager les campagnes télévisuelles remarquables par leur qualité humaine, culturelle ou esthétique.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Métiers anciens: Cabaretiers
D’après «Le Magasin pittoresque», paru en 1880

De tout temps, et sous des noms divers, il y a eu des cabaretiers; mais ce n’est qu’à une date peu ancienne qu’en France les cabaretiers ont formé un corps de métier, une corporation. Jusque vers la fin du seizième siècle, on n’avait pas considéré cette profession comme un métier proprement dit, c’est-à-dire entraînant un apprentissage accompli dans certaines conditions, une maîtrise obtenue après certaines épreuves.
Pouvait se faire cabaretier qui voulait, en payant certains droits et en se conformant aux ordonnances de police. C’est ce qui est exprimé clairement dans le Livre des métiers d’Etienne Boileau. Ce texte nous prouve même que les taverniers (on ne distinguait pas alors entre ceux-ci et les cabaretiers) pouvaient vendre leur vin au taux qui leur convenait, pourvu qu’ils se servissent des mesures légales; c’est une liberté qu’ils perdirent dès le quatorzième siècle.

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Cabaretier

Plusieurs ordonnances réglèrent alors le prix du vin. En 1351 notamment, Jean II fixa le prix du vin rouge français à 10 deniers la pinte, et le blanc à 6 deniers parisis. De même, en 1590, pendant la Ligue, le vin fut vendu, par ordre, le vieux à 6 sous, et le nouveau à 4 sous la pinte. Toutefois, c’étaient là des mesures qu’on ne prenait guère qu’aux temps de calamité publique.
Les statuts des cabaretiers, et par conséquent leur réunion en corps de métier, ne remontent pas au-delà de 1587. Henri III donna des règlements communs aux marchands de vin, aux taverniers, aux cabaretiers, et aux hôteliers.

Les taverniers ne pouvaient vendre que du vin «au pot», c’est-à-dire à emporter, comme les marchands de vin. Les cabaretiers, non seulement vendaient le vin au détail, mais donnaient à manger, et, par suite, payaient des droits élevés. Plus tard, ces différences disparurent en partie. Ainsi, une déclaration royale de 1680 permit aux taverniers de vendre des viandes qui avaient été cuites à l’avance par les maîtres rôtisseurs ou les charcutiers: ce privilège s’étendit aux marchands de vin.
Enfin, en 1698, on permit aux taverniers de faire rôtir des viandes, sans toutefois leur permettre d’avoir des cuisiniers à gages. Les charcutiers obtinrent du moins qu’il leur fût interdit d’élever et de tuer aucun porc, ce qui fit que les taverniers durent rester malgré eux les pratiques des charcutiers, et les meilleures sans doute. Il est à peine utile d’ajouter que cette disposition prohibitive s’appliquait également aux cabaretiers, dont toutes ces ordonnances ne faisaient certainement pas les affaires.

Les statuts de 1587 se composaient de trente articles. En 1647, ils furent confirmés et développés en quarante articles. L’élection des quatre gardes du métier, renouvelés tous les ans deux par deux, offre une singularité que l’on retrouve dans quelques autres corporations, celle des drapiers, par exemple. Le nombre des maîtres étant fort considérable, soixante d’entre eux seulement prenaient part aux élections; l’année suivante, c’était le tour de soixante nouveaux, et ainsi de suite, sans qu’on pût être électeur pendant deux années consécutives. L’apprentissage durait quatre ans; mais deux ans de service étaient nécessaires pour obtenir le titre de maître.

Pour être cabaretier, il fallait être catholique romain. Cette disposition se trouve déjà en 1587; en 1647, elle fut maintenue. Les cabaretiers ne devaient recevoir personne chez eux le dimanche pendant les offices, et de même pendant les trois derniers jours de la semaine sainte. Les officiers de police visitaient les boutiques pour s’assurer de l’exécution de ces règlements. En cas de contravention, les cabaretiers étaient passibles de fortes amendes, et même parfois, s’il y avait récidive, de peine corporelles.
Pendant le carême et les jours maigres, aucune viande ne devait être fournie par les cabaretiers à leurs pratiques.

Un fait curieux à noter est que toutes les ordonnances, tous les arrêtés de police réglant la matière, considéraient les cabarets comme des lieux publics exclusivement ouverts pour la commodité des étrangers et d’où les habitants du lieu même devaient être exclus; cette défense s’étendait surtout aux gens mariés ayant ménage et aux domestiques; mais cette prohibition excessive était à peu près sans effet. Il en fut presque de même de l’interdiction des jeux de hasard.
Les cabarets devaient être fermés de bonne heure; les heures variaient seulement selon les villes et les saisons. A Paris, c’était entre six et sept heures de la Saint-Remi (c’est-à-dire du 1er octobre) à Pâques, et entre huit et neuf heures de Pâques à la Saint-Remi. Tels étaient au moins les termes des ordonnances; mais un avis placardé par le lieutenant de police, tous les ans, au commencement de l’hiver, fixait souvent des limites moins étroites, et même on peut croire que bien des cabarets restaient ouverts une partie de la nuit.

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Un cabaret au XVIIIe siècle, sous Louis XV. Dessin de Sellier, d’après une peinture de Fichel.

Il fallait une enseigne. La plupart du temps c’était simplement un buisson ou, pour mieux dire, «un bouchon»; d’où le nom de «bouchon», qui est resté en usage pour signifier un cabaret de chétive apparence.
En 1695, on ordonna aux cabaretiers «de garnir leurs caves de toutes sortes de vin et d’en débiter au public à divers prix, bon vin et droit, loyal et marchand, sans estre mélangé, n’excédant le prix qui sera par nous mis d’année en année; tous les cabaretiers seront tenus mettre une pancarte où ledit prix sera écrit, à peine de 400 livres parisis d’amende.»

Mais que peuvent les lois contre les falsifications? Les cabaretiers continuèrent à composer une boisson étrange, où il n’entrait pas une goutte de jus de la treille; on le remplaçait par du bois de teinture et de la litharge, et cela malgré toutes les épigrammes, malgré toutes les chansons, bonnes ou mauvaises, comme ce couplet d’un buveur mécontent, d’aussi pauvre qualité que le vin qui l’inspira:

Tremblez, tremblez, empoisonneurs!
De tous vos malheurs
On ne dira pour vous nul Libera,
On maudira le père qui vous engendra;
Au lieu d’un bon Salve,
Vous entendrez crier Tolle.
Un poète moins maussade disait:

Quoique en tout lieu on frelate
Les vins de toutes façons,
Comme un autre Mithridate,
Mon corps s’est fait aux poisons.

Les cabaretiers, d’une honnêteté relative, ne voulant point empoisonner leurs pratiques, de crainte de les perdre sans doute, se contentaient de baptiser fortement leur vin.
Un enfant naïf trahit un jour le secret d’un des cabaretiers les plus en vogue. Quelqu’un étant allé lui demander une bouteille de vin à 8 sous, ne trouva au comptoir qu’une fillette de neuf à dix ans. «Nous n’en avons plus à ce prix, dit-elle; mais attendez un moment, papa va rentrer. Il vous en fera tout de suite; il y a un puits dans la cave.».
Il serait long d’énumérer tous les cabarets célèbres à plusieurs titres. Depuis celui de Boucingo, l’empoisonneur auquel Boileau a consacré un hémistiche, jusqu’à la Pomme-de-Pin, que Mathurin Régnier a immortalisé dans ses satires:

Son nez haut relevé sembloit faire la nique
A l’Olive Nason, au Scipion Nasique,
Où maints rubis balez, tout rougissants de vin,
Montroient un hac itur à la Pomme-de-Pin,
Et, preschant la vendange, asseuraient en leur trongne
Qu’un jeune médecin vit moins qu’un vieux yvrongne.

Près de la Bastille était la Croix-de-Lorraine, dont l’enseigne datait sans doute de l’époque de la Ligue:
Dites-moi ce que signifie Que les ligueurs ont double croix?
- C’est qu’en la Ligue on crucifie
Jésus-Christ encore une fois.

Le cabaret fréquenté le plus par les étudiants après la Pomme-de-Pin, que Racine, Molière, la Fontaine, ne dédaignaient point, était la Corne, près de la place Maubert. Mentionnons aussi la Fosse-aux-Lions, dans la rue du Pas-de-la-Mule; le Cormier-Fleuri, près de Saint-Eustache; et le Berceau, sur le port Saint-Michel, où se réunissaient surtout les gens de chicane.
Les cabarets où se réunissaient les poètes, les littérateurs, les gens d’esprit, furent remplacés, au dix-huitième siècle, par les cafés, où l’on causait mieux et où l’on buvait moins.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Le martinet inventé par un colonel de l’armée de Louis XIV
D’après «Dictionnaire des curieux », paru en 1880 et « Biographie universelle ancienne et moderne» (Tome 27), paru vers 1850

Au Moyen Age, et même au XVIIe siècle, la peine du fouet était souvent prononcée par les juges militaires et appliquée avec une rigueur extrême. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain colonel nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom à un célèbre accessoire...
C’est en effet Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche et plus inoffensives pour la peau. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte encore aujourd’hui.

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Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), le colonel Martinet, de l’armée de Louis XIV, mérite une place à côté de ce tacticien par les changements qu’il a introduits dans les manœuvres de l’armée. Il est cependant probable que, sans quelques lignes de Voltaire, notre homme serait à peu près inconnu.
Il n’y avait point alors d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie comme on en a vu depuis (dit l’historien de Louis XIV); mais deux hommes uniques, chacun dans son genre, Martinet et le chevalier de Fourille, en remplissaient les fonctions. Martinet mettait l’infanterie sur le pied de discipline où elle fut par la suite. Fourille faisait la même charge dans la cavalerie.

Il y avait un an en 1669, que Martinet avait mis la baïonnette en usage dans quelques régiments. Avant lui on ne s’en servait pas d’une manière constante et uniforme. Cette arme terrible était connue, mais peu pratiquée, parce que les piques prévalaient. La formation des colonnes et des évolutions rapides dut aussi beaucoup aux combinaisons de Martinet. Il se distingua au fameux passage du Rhin chanté par Boileau ; mais le poète craignit de mêler à ses flatteries le nom vulgaire d’un officier de fortune. Martinet avait découvert au milieu du fleuve un gué qui ne laissait que peu de pas à franchir à la nage, et il avait imaginé des bateaux en cuivre ou pontons qui pouvaient se transporter aisément sur des charrettes ou à dos de mulet, comme cela se pratiqua dès lors.

Ses inventions furent d’une grande utilitéà Louis XIV pour la réduction de la Hollande. On ne peut douter qu’il n’ait eu une part brillante aux autres faits d’armes du corps dont il avait perfectionné le service, et qu’en tout il n’ait fait faire à l’art des progrès plus considérables et plus réels que Folard. Cependant l’histoire, ne s’en est pas occupée.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Trente-et-un mars 1959: Pour protéger sa fuite de Lhassa, le dalaï-lama préfère la CIA au Bouddha. Après une fuite épique de 14 jours dans l'Himalaya, le chef spirituel du Tibet arrive en Inde, hors d'atteinte des Chinois.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 31 mars 1959, une colonne d'une trentaine d'individus épuisés se présente au col de Khenzimana qui marque la frontière entre le Tibet et l'Inde. Certains sont à cheval, d'autres enfourchent un yak ou encore sont à pied. C'est un mélange de soldats, de moines et de paysans, tous armés. Mais surtout, ils arborent un grand sourire, car ils ont réussi à s'échapper des griffes chinoises. Ils n'ont surtout pas voulu croire François Hollande leur disant que Xi Jinping était adorable... Quatorze jours depuis Lhassa à crapahuter sur les cimes himalayennes couvertes de neige. Quatorze jours d'une marche épuisante, de faim et de fatigue extrême. Mais ils ont réussi. Les membres de la troupe dépenaillée entourent un maigre gaillard aux lunettes rondes, arborant la banane. Il s'agit de Jetsun Jamphel Ngawang Lobsang Yeshe Tenzin Gyatso, autrement dit le 14e dalaï-lama. Celui-là même qui, avec 55 ans supplémentaires, continue de courir les plateaux de télévision pour distiller ses sempiternelles leçons de sagesse que tout le monde encense et que personne n'applique.

Lorsqu'à 24 ans, le dieu vivant fuit Lhassa, il règne sur le Tibet spirituel depuis déjà neuf ans. Il a dû abandonner le pouvoir temporel aux Chinois qui ont envahi le toit du monde. Une cohabitation difficile, insupportable. En comparaison, Mitterrand et Chirac, ont donné l'impression de jouer dans le même bac à sable... Imaginez la rage du dalaï-lama et des moines: le gouvernement chinois a interdit le servage au Tibet! Et pourquoi pas offrir le droit de vote aux femmes et autoriser le mariage gay! Bref, depuis quelques jours, la révolution gronde au pays des lamas. Par dizaines de milliers, les Tibétains manifestent dans les rues de la capitale contre l'occupation chinoise. Pékin décide de répondre par la force en ordonnant à la troupe de bombarder la ville. Le 16 mars, deux obus explosent à 200 mètres du palais d'été, le Norbulingka, où réside le dalaï-lama. Les explosions déclenchent la transe d'un moine qui l'interpelle d'une voix sourde: "Partez vite, partez vite, partez cette nuit!"

Parachutages de la CIA… Tenzin Gyatso décide de suivre le conseil, pour sauver sa peau peut-être, mais surtout pour ne pas être fait prisonnier par les Chinois. Peu avant minuit, il quitte le palais avec 37 partisans dont plusieurs membres de sa famille, quelques conseillers et des guerriers khampas entraînés par la CIA. Pour éviter d'être repéré, le dalaï-lama enfile les vêtements d'un domestique. La marche, de nuit, est un calvaire: il faut emprunter les sentiers de haute altitude pour éviter les patrouilles ennemies. Il faut affronter la neige, le froid, la raréfaction de l'oxygène. Mais ne dit-on pas que les moines tibétains disposent de pouvoirs surnaturels? C'est le moment ou jamais de s'en servir... Ne dit-on pas aussi que certains moines sont capables de séjourner des jours entiers sans boire, sans manger, nus dans la neige? Bref, la fuite devrait être une balade de santé. Ce n'est pas le cas.

Le chef spirituel des Tibétains est à la peine comme les autres. Quand le terrain le permet, il enfourche un cheval. Pour traverser le Brahmapoutre, il embarque dans un bateau en peau de yak. Heureusement la colonne peut compter sur l'assistance américaine. La CIA fait parachuter des provisions sur le trajet et mitrailler par des avions les positions militaires chinoises pour empêcher qu'elles n'interceptent le dalaï-lama lors des passages des cols. Deux Tibétains, formés par l'agence américaine, envoient un rapport quotidien en morse pour renseigner Washington sur la progression des fugitifs. Ceux-ci sont remis directement au directeur de la CIA, John Dulles. En fait, les Chinois ne cherchent pas vraiment à intercepter les fuyards par crainte de tuer le dalaï-lama durant le combat, ce qu'ils porteraient comme une honte éternelle.

Le 26 mars, après neuf jours de marche, la troupe rallie le dzong (forteresse) de Lhuntsé. La première intention du dalaï-lama est de s'y arrêter le temps d'y dénoncer l'accord en 17 points liant son pays à la Chine et de réaffirmer son gouvernement comme le seul légitime du Tibet. Mais les actions militaires en cours des Chinois dans certaines villes lui font comprendre que toute négociation serait utopique. Il se contente donc d'annoncer la composition de son gouvernement lors d'une grande cérémonie puis repart dare-dare. Le 31 mars, enfin, la petite troupe pénètre en Inde, à l'abri. Dans les mois qui suivent, plus de 80 000 Tibétains suivent leur chef sur le chemin de l'exil. Et depuis un demi-siècle, Jetsun Jamphel Ngawang Lobsang Yeshe Tenzin Gyatso ne cesse de faire la tournée des plateaux de télévision pour arborer son grand sourire enfantin. Pitié! Laissez-le rentrer au Tibet... 

31 mars 1959. C'est sous la protection de la CIA que le dalaï-lama fuit Lhassa.
© Le Point.fr - Publié le 31/03/2012 à 00:00 - Modifié le 31/03/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du trente-et-un mars c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/03/31/29555428.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie qui crache son venin au quotidien n'a pas besoin d'attendre la Saint-Benjamin pour le clamer haut et fort...

 

dicton0331

 

Ben pour la zique de cette fin de mois… on va s’écouter le groupe The Doors… Ben tiens, d’un coup c’est quarante balais qui sont rayés de mon âge… et il y a toujours et encore du mouvement et du rythme; nous en avons bien besoin pour nous finir ce mois de mars… Je vous souhaite une bonne écoute!!! 

https://www.youtube.com/watch?v=ONqBDz_3wBQ

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Pourquoi dit-on UN tabouret et pourquoi UNE chaise? LE tabouret a-t-il des petits attributs qu'on n'a pas vus?
Pourquoi dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au FÉMININ? LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, LA catastrophe, tout ça, c'est pour vous les FEMMES!
Nous, c'est LE soleil, LE beau temps, LE paradis et LE repos, alors que Vous, vous n'avez pas de chance..: LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA vaisselle. Nous, c'est LE café, dans LE fauteuil avec LE journal en regardant LE foot, et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas mettre LA guerre.
Pour retrouver LE calme, je crois qu'on devrait laisser LE genre décider... Vous pouvez regarder LA télé, mais on choisit LE poste. Si LA télécommande vous appartient on en a LE contrôle. Mais ne voyez aucun sexisme là-dedans, oh non! D'ailleurs, entre parenthèses, je vous signale que LE mot sexe n'a pas de FÉMININ. On ne dit pas UNE sexe, on dit LE sexe d'UNE FEMME, ou même LE clitoris. Par définition, LE plaisir est donc pour les hommes. Car si les préliminaires sont rapides c'est qu'ils ne font qu'UN préliminaire. Plus que ça c'est UNE perte de temps. Après avoir obtenu UN orgasme, les hommes se retournent pour trouver LE sommeil pendant que les femmes vivent UNE frustration. Et alors, attention, dès que LA connerie est faite par UN HOMME, tout de suite, ça s'appelle plus UNE connerie, ça s'appelle UN impondérable!
Mais vous avez quand même quelquefois de petits avantages: on a LE mariage, LE divorce, vous avez LA pension et LA maison. Vous avez LA carte de crédit, on a LE découvert. Bon, alors, depuis que je sais ça, je fais très attention quand je parle à UNE FEMME pour ne pas LA vexer: maintenant je fais LE cuisine, après je fais LE vaisselle et je regarde LE télé en me grattant UNE testicule! Oui MADAME!!!

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C’est déjà le printemps au Maroc…
- Madame, dit le médecin à une femme,
Votre mari a besoin de beaucoup de repos…
Voici une boîte de comprimés tranquillisants
Vous en prendrez un tous les six heures…

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Aujourd’hui ma mère a ramassé tous les mouchoirs qui traînaient dans ma chambre.
Elle me les apporte, me les tend et me dit:
- Tu pourrais être plus gentil avec mes petits-enfants…
Ma mère a beaucoup d’humour…

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Irène et Valéda, deux veuves assez âgées, prennent le thé au restaurant d'un grand hôtel.
- Tu sais Valéda, on lit plein d'articles dans les magazines sur le sexe et le mariage. Sans cesse on nous parle des plaisirs mutuels pour la vie de couple. Des caresses mutuelles et de l'orgasme mutuel. C'est toujours l'orgasme mutuel par ici, l'orgasme mutuel par là.
- Dis-moi, quand ton mari vivait, et surtout quand vous étiez jeunes, as-tu connu l'orgasme mutuel?
Valéda tend l'oreille...
- Non... moi je pense que c'était la Mutuelle La Laurentienne, ou quelque chose comme ça…

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L'histoire se passe dans un collège privé de garçons. Les élèves d'une classe vont tous se confesser. Le premier avoue au prêtre:
- Mon père, j'ai péché: j'ai couché avec Dominique.
L'élève s'en tire avec 25 Ave Maria.
Le second se pointe et annonce au prêtre:
- Mon père, j'ai péché: j'ai couché avec Dominique.
Et ainsi de suite, tous les élèves avouent avoir couché avec Dominique.
Le dernier garçon arrive, le prêtre lui demande:
- J'imagine que toi aussi tu as couché avec Dominique?
- Non mon père, Dominique c'est moi…

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C'est mardi... le réveille-matin a repris du service, histoire de nous mettre en boule plus tôt le matin... Après la routine du réveil, toilette, petit-déjeuner, avec le temps qu'il fait, ce n'est pas d'un pas alerte et encore moins le cœur léger qu'on se rend au travail; au programme pluie, vent, bouchons train ou métro bondé... avec comme soulagement, tout le monde ou presque tire la même tronche de contentement pour le dernier jour de travail du mois... Malgré le redoux, en ces jours de début de printemps pluvieux, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du froid nocturne et de la pluie, à ceux qui dès demain seront expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée, à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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