«Mars pour les poules, avril pour les moutons, mai pour les bœufs, juin pour tous.»
«À la Saint-Paterne, ses vaches on materne, si on veut remplir le camion-citerne.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi et le beau temps est presque partout, avec des températures estivales par endroits en ce mi-avril; les oiseaux et les animaux sont contents, les vaches sont aux champs, les écoliers de certaines régions sont en vacances... Que du bonheur! Et le travailleur, le cœur serein et le pied léger s'en va d'un pas alerte et dans la bonne humeur gagner sa croûte, à la sueur de son front vu qu'il fait chaud et que lq semaine bascule ce soir...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 6° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, temps bien ensoleillé et chaud pour la saison. Quelques voiles nuageux et petits cumulus inoffensifs sur les crêtes l'après-midi.
Températures prévues pour mercredi: minimales 6 à 10°à basse altitude de la vallée de Delémont ou la plaine de l'Orbe aux rives lémaniques, maximales 23 à 24°, jusqu'à 25° en Valais central. Dans le Jura à 1000 m: -3 à 3°à l'aube puis 18 à 19° l'après-midi. En montagne: 6 puis 11°à 2000 m, 1 puis 5°à 3000 m.
Faible bise sur le Plateau et le Léman, faible à modérée des Préalpes aux crêtes du Jura. Vent du nord modéré en haute montagne. Brises dans les vallées...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... le temps reste au beau et est plus chaud... eh oui c'est souvent comme ça en avril... avec pour ce jour: la pression est à la baisse et laisse remonter des nuages en provenance de la péninsule ibérique vers les régions atlantiques.
En matinée, près des frontières du Nord-Est, les Alpes et PACA le soleil l'emporte rapidement après dissipation des brumes et brouillards matinaux, ailleurs un voile d'altitude envahit progressivement le ciel. L'après-midi, les nuages d'altitude sont de plus en plus épais et envahissent l'ensemble du pays, mais le temps reste dans l'ensemble agréable.
Les nuages s'épaississent vers le pays basque et la côte landaise pour la fin d'après-midi et une ondée n'est pas à exclure avant la soirée notamment près du relief pyrénéen. La grisaille côtière peut persister la majeure partie de la journée le long des rivages méditerranéens, en particulier autour du golfe du Lion.
Le vent d'Autan se lève et souffle jusqu'à 70/90 km/h en pointe vers hauteurs du Lauraguais et le midi toulousain.
Les températures minimales varient de 7 à 15 degrés des frontières Nord jusqu'au pays basque et près de la Méditerranée. Les maximales sont toujours bien chaudes avec 22 à 29 degrés de Lille à Bordeaux, Dax, Mont-de-Marsan, toujours un peu plus frais près des côtes de la Manche et sous la grisaille près de la Méditerranée de 18 à 22 degrés...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 25°à 30°; à la Martinique ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 34°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 39° en Guadeloupe; brumeux et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 33°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 30°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 32° aux Marquises; ensoleillé et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 3°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:47 et le coucher du soleil se fera à 20:20 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Vendredi 17 avril à 06h46, coefficient 95, à 19h13, coefficient 101
Samedi 18 avril à 07h36, coefficient 106, à 20h00, coefficient 110
Dimanche 19 avril à 8h23, coefficient 112, à 20h44, coefficient 113
Lundi 20 avril à 09h06, coefficient 112, à 21h24, coefficient 109
Mardi 21 avril à 09h47, coefficient 105, à 22h02, coefficient 100
Mercredi 22 avril à 10h25, coefficient 94, à 22h39, coefficient 87
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1999: La couche de neige atteignait 15 cm à Elsenborn et 18 cm à Saint-Hubert
En 1971: Période de sécheresse dans le pays, on observe plusieurs départs de feu dans le Limbourg
En 1959: La température maximale sous abri caracolait à 25.6°à Virton
Les journées mondiales et internationales
Le quinze avril c’est la Journée Mondiale de l'Art
http://www.journee-mondiale.com/308/journee-mondiale-de-l-art.htm
Les expressions françaises décortiquées
Les tenants et les aboutissants
1. La totalité des informations, circonstances ou détails liés à une affaire ou à un dossier
2. Ce qui a justifié, a étéà l'origine (de quelque chose)
Origine
Il semble que «tenir et aboutir» n'a jamais été la devise d'un quelconque seigneur. Alors d'où peut nous venir cette expression qui date du XVIe siècle?
Il faut savoir que, dans son sens initial, au début de ce même siècle, les tenants et aboutissants désignaient les terrains accolés à un domaine, le Grand Robert nous précisant que les tenants désignaient ceux des terrains accolés aux côtés longs du domaine, et les aboutissants, ceux accolés aux côtés courts.
Pour ces derniers, peut-être parce que, dans un domaine qui serait beaucoup plus long que large, en le parcourant dans la plus grande longueur, on finit par y aboutir.
Toutefois, pris séparément, un tenant désignait «ce qui n'était pas séparé» (pensez, aujourd'hui, au garage attenant à votre maison, ou aux objets d'un seul tenant, donc d'une seule pièce) et un aboutissant, «une limite».
C'est plus tard au XVIe siècle également que, de ce sens de «tout ce qui entoure» le domaine, est né la signification figurée moderne où on évoque tout ce qui est autour d'une affaire.
Par extension, on utilise aussi depuis le XXe siècle cette expression pour désigner ce qui a étéà l'origine de quelque chose; on doit alors l'entendre comme «l'ensemble des informations qui permettent de comprendre pourquoi l'action a été entreprise ou la décision prise».
Exemple
«Le gouvernement suisse "souhaite tirer les leçons de ce qui s'est déroulé au Japon" mais "il faudra cependant attendre de connaître tous les tenants et aboutissants des événements en cours avant cette discussion" a indiqué la Présidente.»
Le Figaro Magazine - Article du 26 mars 2011
«Stéphane Lathion est président du Groupe de recherche sur l’islam en Suisse auprès de l’Observatoire des religions de l’université de Lausanne. Il décrypte pour Libération les tenants et aboutissants de la votation proposée par l’extrême droite.»
La France pittoresque
L’accès gratuit aux musées français fait débat et divise les députés en 1902
D’après «Les Annales politiques et littéraires», paru en 1902
En 1902, tandis que certains plaident en faveur d’une entrée des musées payante, la gratuité grevant dangereusement le budget allouéà l’acquisition d’œuvres dont seuls les pays étrangers ont les moyens financiers de s’emparer, un journaliste des Annales politiques et littéraires déplore les «petites phrases» et autres arguments démagogiques auxquels se réduit un débat parlementaire ne menant qu’à une paralysie politicienne: la Chambre des députés repousse un projet de réforme qui sera adopté vingt ans plus tard.
Un de nos spirituels confrères de la presse parisienne, M. Henry Lapauze, vient de soulever une question qui intéresse un peu tout le monde et c’est pourquoi je crois devoir l’aborder ici. Vous n’ignorez pas que, l’entrée des musées, en notre bon pays de France, est partout gratuite. Il n’en va pas de même à l’étranger. Dans beaucoup de villes d’Allemagne, de Belgique, d’Italie, d’Angleterre, vous êtes forcé d’acquitter un droit si vous voulez admirer les chefs-d’œuvre que renferment leurs palais.
Nul ne se plaint de ce léger impôt, qui offre, à côté d’un petit inconvénient, de grands avantages. Il alimente la caisse des musées et permet, quand l’occasion s’en présente, de les enrichir. Nous sommes, chez nous, réduits à la portion congrue. Le budget de la direction des Beaux-Arts porte, au chapitre 34, la mention suivante: «Subvention de l’Etat aux musées nationaux, pour acquisition d’objets d’art et d’archéologie: 160 000 francs.»
Joignez-y les subsides provenant des diamants de la couronne et qui furent affectés, en 1895, sur la proposition de MM. Georges Leygues et Poincaré, au même emploi, vous arrivez à une rente totale de 400 000 francs. C’est une misère pour une nation comme la France, qui doit la plus pure gloire qu’elle possède à son rayonnement artistique. Aussi, qu’arrive-t-il? Elle est obligée de s’effacer, dans la plupart des ventes célèbres où les autres musées d’Europe vont s’alimenter; elle s’abstient d’y paraître par un sentiment de fausse honte ou de pudeur que chacun comprendra. Le directeur des Beaux-Arts n’a pas besoin de s’y rendre, puisqu’il serait contraint d’y rester les bras croisés, dans une posture fort humiliante.
Nous avons vu, de la sorte, nous passer sous le nez les chefs-d’œuvre des collections Suermontt, Hamilton et Van Praëtt, où se vendirent le fameux Homme à l’œillet, de Van Heck, et quelques tableaux incomparables de Botticelli, de Vélasquez et d’Holbein. Notre Louvre ne peut compter, pour s’accroître, que sur la munificence des amateurs. Elle lui est quelquefois acquise et l’on n’a pas oublié le merveilleux cadeau qu’il vient de recevoir de M. Tomy Thierry, grâce à l’ingénieuse entremise de l’expert, M. Mallet. De telles éventualités ne suffisent point. Comment remédier à cette regrettable pénurie?
Charger davantage nos dépenses, il n’y faut, guère songer. Le ministre n’arrive pas à les équilibrer et MM. les députés et les sénateurs songent trop à flatter ceux qui les élisent pour demander la suppression d’un seul bureau de tabac. Alors, de sages esprits se sont avisés d’un expédient très simple. Ils se sont dit: «Que ceux qui aiment les musées et qui les fréquentent contribuent à leur splendeur par un petit sacrifice pécuniaire. Cela est de toute justice. Un citoyen français ne trouve point mauvais de payer sa place quand il passe sa soirée à l’Opéra ou à la Comédie, théâtres subventionnés par l’Etat. Or, la vue des toiles, des sculptures, des objets d’art, est aussi un spectacle et qui mérite une rémunération. De même qu’à de certains jours, l’Opéra ouvre gratuitement ses portes à la foule, de même aussi, et dans une plus large mesure, le Louvre accorderait aux promeneurs, plusieurs fois par semaine, le libre accès de ses galeries. Ainsi, nul n’aurait le droit de se plaindre.»
Georges Trouillot, député du Jura
C’est à peu près en ces termes que plusieurs législateurs, entre autres MM. Léon Bourgeois, Trouillot, Denêcheau et Georges Berger, rédigèrent un vœu, destinéàêtre soumis aux Chambres. Ils pensaient que la chose irait de soi et passerait comme une lettre à la poste. Ah! Mes amis, ils étaient loin de compte. Leur proposition, pourtant bien innocente, souleva, sur les bancs de la Chambre, un infernal tapage. En vain M. Berger s’efforça-t-il de l’apaiser, en faisant entendre de sages paroles:
«On prétend que cette mesure serait anti-démocratique; on a le droit de se demander pourquoi et comment? Il ne s’agirait pas, en effet, de faire payer tout le monde et tous les jours. Le dimanche et le jeudi, l’entrée serait gratuite; le lundi continuerait àêtre réservé pour le nettoyage, quand il le faudrait absolument. Un droit d’entrée de un franc serait fixé pour les autres jours, et peut-être pourrait-on élever ce droit d’entrée, pendant l’un de ces jours.
«L’administration distribuerait largement des cartes personnelles accordant la fréquentation gratuite des musées aux artistes, aux ouvriers de l’art décoratif et à toutes les personnes qui justifieraient de leur besoin de pénétrer dans les musées pour leurs études; mais elle pourrait se montrer moins prodigue de permissions envers certains copistes qui encombrent les galeries et viennent, en définitive, y exercer une industrie lucrative. Est-il donc d’une démocratie bien entendue d’ouvrir les portes de nos musées et de nos palais nationaux aux vagabonds qui s’y introduisent pour se chauffer l’hiver et prendre le frais l’été? Les églises profitent de troncs et de quêtes pour les frais du culte. Les musées sont les sanctuaires de l’art.»
Vous vous imaginez qu’on écoutait l’orateur, qu’on pesait ses arguments? On n’y songeait guère. La discussion dévia. M. Paschal Grousset bondit à la tribune et enfourcha son grand cheval de bataille. «Cette mesure, s’écria-t-il, serait un véritable défi aux principes sacrés de la République!» M. Dujardin-Beaumetz, non moins tumultueux, surenchérit. Il s’écria, avec un geste à la Mirabeau: «Vous ne permettrez pas qu’il soit dit que, si la première République a créé le Louvre, la troisième y a mis un tourniquet!»
Cette superbe apostrophe enleva le vote du Parlement. La motion fut repoussée à une énorme majorité. Une fois de plus, les mots vides et sonores l’avaient emporté sur le sens commun. Ce n’est pas la première fois que pareil phénomène se produisait dans l’enceinte du Palais-Bourbon, et ce ne sera sans doute pas la dernière. Le bon sens échoue ordinairement là où la passion est en jeu, et la passion s’allume dans la discussion la plus calme, dès que la politique y intervient. Pour un peu, MM. Dujardin-Beaumetz et Paschal Grousset eussent traité leurs confrères, y compris M. Bourgeois, de réactionnaires, parce que ceux-ci avaient l’exorbitante prétention d’arracher une pièce de vingt sous aux Anglais trimbalés par l’agence Cook.
Le projet tomba dans l’eau. M. Henry Lapauze tente, en ce moment, de le repêcher; il a organisé, fort adroitement, une enquête auprès des artistes nationaux et étrangers; il a visité la plupart des musées d’Europe; il a rapporté, de ces diverses consultations, des documents instructifs. A vrai dire, beaucoup des personnages qu’il a interrogés se prononcent en faveur de la gratuité complète. Le plus piquant, c’est que quelques directeurs de musées payants de Belgique et d’Angleterre se donnent, eux aussi, le luxe de défendre les grands principes «démocratiques et civilisateurs». C’est une attitude avantageuse. Ils condamnent l’état de choses qui leur est imposé, mais ils en jouissent. Ils ressemblent à ces bourgeois, férocement égoïstes, qui proclament les beautés du communisme et de l’anarchie.
La vérité, comme il arrive toujours, est à mi-chemin de ces opinions extrêmes. M. Maurice Faure, dont le civisme ne saurait être contesté, l’a développée dans une page excellente: «Sans porter atteinte aux droits actuels du public, écrit-il, on peut augmenter, par des mesures intelligentes, les ressources de la Caisse des musées. Pourquoi ne pas rendre les visites du matin payantes; exiger, à de certains jours, une rétribution des touristes voyageant en troupes et qui envahissent les salles du Louvre et troublent, par leur tapage et leur cohue, les gens paisibles?»
Cette boutade, chaudement appuyée par MM. Denys Puech, Cormon, Chéramy et P. de Nolhac, me remet en mémoire une anecdote qu’aimait à conter Arsène Houssaye. Il se trouvait, un jour, à dîner avec Alfred de Musset et M. de Nieukerque, qui était alors surintendant des Beaux-Arts. Musset se montra étincelant d’esprit et de grâce, quoique la cruelle maladie qui devait l’emporter commençât à altérer son humeur. «Que pourrais-je faire pour vous être agréable, mon cher poète? dit Nieukerque. Vous ne m’avez jamais rien demandé. - Prenez garde, je vais abuser de la permission. - Abusez! - Ce que je vais solliciter, me l’accorderez-vous vraiment? - C’est juré! - Eh bien! Monsieur le surintendant, je désire que vous m’enfermiez tout seul, pendant une nuit, dans la salle du Louvre où se trouve la Joconde, après avoir eu soin de l’illuminer en y mettant des centaines de flambeaux.»
M. de Nieukerque s’exécuta-t-il? Arsène Houssaye reste muet sur ce point. Il est probable que le surintendant des Beaux-Arts n’osa exposer la Joconde à des chances d’incendie. Il eût encouru une responsabilité trop grave. Alfred de Musset ne fut pas exaucé. Mais comme je comprends sa fantaisie de poète! Il n’est pas de plaisir plus délicieux que de s’isoler loin de la foule, et de contempler des chefs-d’œuvre dans le recueillement et le silence. Nous pourrions avoir, à de certains moments, cette joie, qui ne léserait personne.
Mais voilà! Le pire des obstacles se dressé contre une réforme que la sagesse réclame, un obstacle qui naît des passions politiciennes. On peut appliquer à cette damnée politique la célèbre réflexion du moraliste: «Elle a des raisons que la raison ne connaît pas.»
Article copié sur "La France pittoresque"
Baccalauréat: sa dévaluation dénoncée en 1896
Extrait de «Le Pêle-Mêle» du 28 mars 1896
Ou comment l’on déplorait déjà le sempiternel besoin d’alléger le programme du baccalauréat, certains préconisant, pour contrer d’incessantes réformes, de ne refuser ce diplôme à personne...
Une fois de plus, il est question de la réforme du baccalauréat, lance un chroniqueur du Pêle-Mêle. Ils doivent être contents, les réformateurs: voilà une institution qu’on ne laisse pas moisir. On ajoute, on retranche, on remplace et le programme change toujours: cela s’appelle simplifier. Les jeunes gens d’aujourd’hui, paraît-il, ne sont plus capables de faire, comme leurs pères, un discours latin ou, comme leurs frères aînés, un thème allemand.
«- Mais mon enfant "apercevoir" ne s’écrit pas avec deux p. Il faut en effacer un
- Lequel, Mademoiselle?» (Dessin paru dans "Le Pêle-Mêle" en 1896)
On avait cru s’apercevoir, de plus, qu’il était bien inutile de surcharger la mémoire de noms baroques et de faits trop anciens, et l’on avait supprimé une partie de l’ancien programme d’histoire et et de géographie. En revanche, tout cela avait été remplacé par des sciences naturelles, physiques et mathématiques. Il semble que le résultat obtenu n’ait pas été satisfaisant puisque les générations à venir vont connaître un nouveau baccalauréat.
Que sera-t-il? Je l’ignore, mais si j’osais exprimer ici un avis, je donnerais timidement à M. le Ministre de l’Instruction Publique le conseil de faire un baccalauréat où personne ne serait refusé. Celui-là seul subsisterait et jamais le programme n’aurait besoin d’être changé. Heureux potaches! Toujours on s’occupe de vous!
Article copié sur "La France pittoresque"
Comment s’appelait votre ville pendant la Révolution?
Source: Le Parisien
Il y a deux cents ans, le 8 juillet 1814, Louis XVIII annulait les changements de noms imposés pendant la Révolution par les sans-culottes, déterminés à gommer les signes rappelant la religion ou la monarchie. Plus de 3000 communes avaient été ainsi rebaptisées, parfois de manière très folklorique.
Saviez-vous que Grenoble (Isère) s’est un temps appelée «Grelibre», que Saint-Etienne (Loire) a été rebaptisée en «Ville-d’Armes» ou que Versailles (Yvelines) a été nommée... «Berceau-de-la-Liberté»? Ce sont quelques exemples des changements de noms de communes qui sont survenus pendant la Révolution française.
Des baptêmes parfois très folkloriques qui furent finalement annulés il y a 200 ans, le 8 juillet 1814, par un décret de Louis XVIII. La parenthèse fut de courte durée, mais jamais la France n’a connu un tel remodelage des noms de ses territoires.
Les communes qui ont changé de nom avaient souvent un nom religieux auquel on substitue une appellation laïque, voire franchement républicaine. Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est ainsi devenue «Bains-sur-Seine», La Villedieu (Charente-Maritime) fut renommée «La Carmagnole».
Danse autour de l’arbre de la Liberté coiffé du bonnet phrygien
Toute référence à la monarchie ou à la noblesse ont aussi été gommées. Bucy-le-Roi (Loiret) fut rebaptisée «Bucy-la-République», «Martigny-le-Peuple» a remplacé Martigny-le-Comte (Saône-et-Loire). Beaucoup de communes ont aussi pris le nom de Marat, le révolutionnaire radical assassiné le 13 juillet 1793. Certaines villes, enfin, parce qu’elles se sont soulevées contre le parti de Robespierre, sont punies, à l’instar de Marseille devenue… «Commune-Sans-Nom» !
Votre commune a-t-elle changé de nom pendant la Révolution? Pour le savoir, nous vous invitons à parcourir la carte interactive ci-dessous. Chaque point rouge signale une ville qui a été rebaptisée. En cliquant dessus, vous découvrirez le(s) nom(s) qu’elle a porté(s) durant la période révolutionnaire. Nous en avons référencé plus de 3000: bonne navigation!
Aller sur le site, il y a une carte interactive…
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article10949
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Quinze avril 1874: La première exposition des impressionnistes organisée par la bande à Monet est un bide. Monet, Renoir, Sisley, Degas, Pissarro, Cézanne... sont ignorés par la presse. Un moqueur les traite même d'impressionnistes!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Ils ne s'appellent pas encore les impressionnistes. Ces jeunes peintres désirent simplement quitter les ornières de la peinture officielle. Eux peignent avec les tripes, avec l'émotion. Ils reproduisent ce qu'ils ressentent, pas ce que leurs yeux photographient. Ils sont une trentaine à avoir désigné Monet comme leur chef de file, même si celui-ci s'en défend. Et sont considérés par certains comme de dangereux terroristes voulant dynamiter l'art classique à cause de leur audace picturale. Foutaises.
La presse bourgeoise les boude, les traitant de débutants sans talent; les peintres classiques les moquent. Avant la guerre de soixante-dix, ces avant-gardistes exposaient leurs œuvres au Salon des refusés. Mais celui-ci n'existe plus. Alors, comme le Salon officiel de Paris leur est inaccessible, ils décident d'organiser leur propre exposition. C'est Bazille, dit-on, qui en a le premier l'idée. Monet s'en empare. En 1873, la "bande à Monet" fonde la Société anonyme des peintres, sculpteurs et graveurs pour organiser une exposition commune. Il faut un lieu. Ils louent, au 35, boulevard des Capucines, l'atelier du photographe Nadar, que ce dernier n'utilise plus.
Moqueur… Le 15 avril 1874, à 10 heures du matin, 165 tableaux, accrochés par ordre de taille, attendent les premiers visiteurs. Claude Monet expose cinq tableaux et sept croquis: Coquelicots, Le Havre, Boulevard des Capucines, Déjeuner et le fameux Impression, soleil levant, qui donnera son nom à ce nouveau mouvement pictural. Rappelons l'anecdote. Lors de l'impression du catalogue de l'exposition, on demande au peintre de donner un titre à son tableau, qu'il appelle "la chose". C'est un lever de soleil peint depuis la fenêtre de sa chambre, au Havre. Il hésite. Edmond, le frère d'Auguste Renoir, le presse. Conciliant, il répond: "Mettez Impression." Quelqu'un complète: "Soleil levant". Le titre est fait.
Quelques jours plus tard, le journaliste Louis Leroy signe dans le Charivari un article titré"L'école des impressionnistes". Il imagine un dialogue avec un paysagiste imaginaire visitant l'exposition en sa compagnie. Celui-ci, bien entendu, ne comprend rien à ce qu'il voit. Arrivant devant le fameux tableau de Monet, le paysagiste s'écrie: "Ah! Le voilà, le voilà! Que représente cette toile? Voyez au livret. - Impression, soleil levant - Impression, j'en étais sûr. Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans..." Voilà comment le mot "impressionniste" est inventé par un moqueur.
Croûtes… L'exposition présente encore des Renoir (La loge, La danseuse), des Pissarro (Une matinée du mois de juin), des Sisley, des Cézanne (La maison du Pendu), des Berthe Morisot (Cache-cache), des Degas (Classe de danse)... Aujourd'hui, cette même exposition organisée au Grand Palais attirerait des millions de visiteurs. À l'époque, c'est un échec retentissant: seulement 3 500 personnes s'y rendent. La plupart des critiques ne se déplacent même pas, et la quinzaine de ceux qui osent pousser la porte de l'atelier de Nadar publient des papiers acerbes, parlant de croûtes qui "ont déclaré la guerre à la beauté". Seuls deux articles sont plutôt favorables. Pierre-Auguste Renoir est encore celui qui s'en tire avec le moindre mal.
L'exposition est une catastrophe financière. Renoir, dont les dettes s'amoncellent, propose, ultérieurement, d'organiser une vente aux enchères des œuvres. La première a lieu le 24 mars 1875, à Drouot. C'est un désastre. D'abord parce que la police doit intervenir à cause de désordres publics, car cette peinture possède toujours de vifs détracteurs, ensuite parce que les enchères restent au ras des pâquerettes. Les vingt toiles de Renoir ne réalisent que 2251 francs. Une misère. Au total, la recette se monte à 11 491 francs. Pas de quoi impressionner...
La gare Saint-Lazare, de Claude Monet. © RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
© Le Point.fr - Publié le 15/04/2012 à 00:00 - Modifié le 15/04/2014 à 00:00Abonnez-vous
Pour l’éphéméride du quinze avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/15/29666313.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie respecterait un corps mort que ça ne m'étonnerait pas; quoique... ce serait peut-être pour signaler le repos du guerrier...
Ben pour la zique de ce mercredi… on va de nouveau s’écouter The Rolling Stones avec leur album El Macombo 1977; c’est du tout bon avec des souvenirs lointains pour certains… De la bonne musique, histoire de bien passer cette journée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=rg8QWoolob0
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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- J'ai revu, l'autre jour, un de mes anciens élèves, raconte un professeur de lycée, et ça m'a vraiment démoralisé.
- Bah! Il faut vous dire que, malgré vos efforts, tous vos élèves ne pouvaient pas réussir, dans la vie.
- En fait, ce qui m'a surtout démoralisé, c'est que le garçon que j'ai vu était le cancre de la classe et qu'aujourd'hui, comme animateur-producteur à la télévision, il gagne autant par mois que tout ce que j'ai pu être payé en vingt ans de carrière.
Gisèle, la femme à Ti-Guy, s’achète une nouvelle paire de petites culottes dans le but de remonter sa vie sexuelle. Elle les met, sous une petite jupette très courte, et s’assoie sur le sofa en face de Ti-Guy.
À certains moments, elle se décroise les jambes …
et au bout d'un certain temps,
Ti-Guy lui demande:
- Portes-tu des petites culottes avec pas de fond?
- O-U-I!!! S’exclame Gisèle, avec un petit sourire séducteur.
- Ah tant mieux! répond Ti-Guy, J’pensais que 't’étais assis su’l chat!
Un enfant qui rentre de l'école dit à son père:
- Quand la nouvelle maîtresse s'est installée à son bureau, je me suis penché pour admirer ses jambes et regarder si je voyais sa culotte.
Alors, elle exige que, pour demain, tu conjugues à tous les temps de l'indicatif et du subjonctif la phrase «J'apprends à mon fils à manifester du respect envers ses professeurs».
Deux gars discutent:
- Tu sais, mon père avait un truc infaillible pour m'endormir quand j'étais bébé!
- Ah Ouais? C'était quoi?
- Il me lançait en l'air et me rattrapait
- Et ça marchait?
- Oh oui! À tous les coups! Le plafond était assez bas à la maison!
Cela faisait un certain temps que je soupçonnais ma femme d'avoir une relation extra conjugale.
Je suis donc rentré chez moi à l'improviste et évidemment, je l'ai trouvée complètement nue sur le lit.
J'ai immédiatement fouillé l'appartement pour trouver le coupable. En vain.
Et puis je me suis souvenu qu’habitant au 15èmeétage d'une tour, nous disposions d'un petit balcon.
J'ai donc ouvert la porte-fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon.
Je lui ai piétiné les mains pour qu'il tombe mais il tenait bon. Alors je suis parti chercher un marteau. À grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher prise.
Mais un arbre a amorti sa chute. Voyant qu'il bougeait encore,
j'ai attrapé le réfrigérateur de la cuisine et je l'ai fait basculer sur cet individu.
L'effort a été si violent que j'ai succombéà une crise cardiaque. Et donc me voilà...
- Ah bon?, répond Saint Pierre, passionné. C'est bon, vous êtes admis au Paradis.
Un second homme se présente peu après et commence à raconter l'histoire de sa mort à Saint-Pierre.
Voyez-vous, débute-t-il, j'étais en train de repeindre mon balcon au 17ème étage d'une tour. Mon tabouret a vacillé et j'ai basculé dans le vide. Mais j'ai eu la possibilité de me rattraper à un balcon deux étages plus bas.
Je pensais être sauvé quand le propriétaire de ce balcon a commencéà me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau.
Il était fou ce type, furieux que je m'accroche à son balcon. Et pire lorsque j'ai lâché prise, comme je ne suis pas mort tout de suite, il m'a balancé son frigo sur la tête pour m'achever... Dingue...
- Oui j'ai entendu parler de cette histoire, vous pouvez entrer au Paradis...
Un troisième homme arrive et entame lui aussi son récit à St Pierre:
Moi, j'ai rien compris, franchement, je ne sais pas comment tout ça est arrivé.
J'étais cachéà poil dans un frigo.
- Ça va, dit St Pierre, je connais la suite…
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C'est mercredi... le réveille-matin n'oublie pas son travail en nous foutant en rogne dès potron-minet; le réveil en dansant comme le chantait Béart tu peux repasser, l'œil vif au saut du lit, la forme des grands jours, un bon petit déjeuner copieux et le café chaud à souhait, tu rêves ou quoi?... C'est la mi-avril et c'est le milieu de la semaine, c'est ça qui est important, le temps ne s'est pas arrêté... En ces jours de début de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leur appartement car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...