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Éphéméride du vingt-sept avril

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«À la Sainte-Zita, le paysan jamais n'hésita, et ses champs déparasita.»

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«À partir de Saint-Siméon, tu peux semer tes melons.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est lundi et pour ces derniers jours d'avril, le temps revient au mois de mars avec de la neige qui descendrait vers 1200 mètres... Bref, une nouvelle semaine commence et qu'il pleuve ou qu'il vente il faut aller au boulot, le cœur léger et le pas alerte ou la trogne des mauvais jours et la mauvaise humeur du début de semaine est générale... humeur qui s'améliorera au fil des jours... Après un week-end de repos les batteries sont chargées et c'est du tout bon pour ces cinq prochains jours...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 10° et  un temps pluvieux dans la nuit, ce sera pour ce lundi, temps couvert en matinée et quelques petites pluies éparses régionalement, notamment le long du Jura. Dans l'après-midi, ciel se faisant plus menaçant avec des zones d'averses pouvant se produire en toutes régions. Pluies généralisées et fréquentes en soirée. Limite de la neige vers 2300m, en baisse le soir vers 1700m, puis 1200m en fin de nuit. Dégradation plus tardive en Valais.
Températures prévues pour lundi: minimales 9 à 11°à basse altitude, maximales 14 à 17°. Dans le Jura à 1000 m: 7 à 9°à l'aube puis 10 à 12° l'après-midi. En montagne: 4°à 2000 m, -3°à 3000 m.
Vents faibles et variables sur le Plateau et le bassin lémanique mais quelques rafales d'ouest en cours d'après-midi. Sud-ouest modéré sur les crêtes du Jura et en haute montagne, quelques bouffées de foehn dans les vallées alpines...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, une météo de printemps... le temps instable et se dégrade, eh oui c'est souvent comme ça en avril... ATTENTION À LA VIGILANCE ORANGE DANS 9 DÉPARTEMENTS... avec pour ce jour: dans un fond de l'air plus frais les conditions s'améliorent sensiblement de la Bretagne au Nord-Pas de Calais et sur les régions atlantiques en matinée. Pour l'après-midi de l'Aquitaine à la Bretagne jusqu'en Ile de France et aux régions proches de la Belgique le soleil s'impose mais sous le flux de nord, les températures sont en baisse sensibles parfois plusieurs degrés sous les normales.
De Midi-Pyrénées à la Champagne-Ardenne et à la Lorraine, le ciel est bien encombré avec encore des ondées orageuses plus marquées dans le Sud-ouest près des Pyrénées. Les conditions s'améliorent lentement en cours d'après-midi. En allant plus vers l'Est le temps reste bien instable pour la journée avec un axe pluvio-orageux qui s'étire de la Méditerranée à l'Auvergne, Rhône-Alpes, Bourgogne et Alsace.
Les précipitations sont parfois localement soutenues notamment vers les Cévennes, PACA et le domaine alpin où il neige abondamment au-delà de 2000 m le matin vers 1800 m en fin de journée. Une amélioration gagne pour l'après-midi vers le Languedoc/Roussillon avec la levée de la tramontane qui chasse les nuages mais qui souffle jusqu'à 90 km/h en rafales. Le mistral se lèvera en soirée dans la vallée du Rhône avec des pointes à 70/90 km/h.
Côté températures les minimales varient au lever du jour de 7 à 15 degrés du nord au sud, 9 à 10 en Ile de France. Les maximales affichent 11 à 13 près de la Manche 14 à 15 de Lille à Paris, 15 à 16 de Rennes à Nantes, 16 à 18 le long de la Garonne, 15 à 19 vers la vallée du Rhône, plus de 20 degrés encore en Corse.

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et variable avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à la Martinique ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 33°; ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 36°à 39° en Guadeloupe; ensoleillé, brumeux et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 33°; Polynésie française, ciel couvert, averses éparses avec des températures de 31°; beau et nuageux avec des températures de 30° aux Marquises; ensoleillé avec passages nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 5°... 

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:26 et le coucher du soleil se fera à 20:36 et le jour est plus long de 2 minutes...

 

Valeurs remarquables d'avril en France 

TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les: 

Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1981: La température maximale sous abri ne dépassait pas 3,7°à Virton.
En 1919: On observait de tardives chutes de neige à Ostende.

En 1919: Du 27 au 28 avril, il pleuvait sans discontinuer durant 24 heures à Uccle.

 

Les journées mondiales et internationales

Le vingt-sept avril c’est la Journée Mondiale de la photographie au Sténopé
http://www.journee-mondiale.com/135/journee-mondiale-de-la-photographie-au-stenope.htm

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Les Fêtes nationales du Jour

SierraLeoneFête Nationale de la Sierra Leone
Qui commémore l'accession à l'indépendance du pays face au Royaume Uni le 27 avril 1961. 

 

Togo

Fête Nationale de la République togolaise
Qui commémore l’Indépendance face à la France le 27 avril 1960
 

 

AfriqueduSud

Fête de la liberté en Afrique du Sud
Le 27 avril est le Jour de la Liberté en Afrique du Sud qui fête l'anniversaire des premières élections multiraciales du pays. Le 27 avril 1994 marquait la fin de 50 ans d'Apartheid.

 

Les expressions françaises décortiquées

Se battre contre des moulins à vent
1. Lutter contre des ennemis ou des difficultés imaginaires

2. Se battre contre quelque chose sans espoir de gagner

Origine
Nous sommes au XVIIe siècle en Espagne, en Castille pour être plus précis. Nous nous trouvons en présence d'un gentilhomme (un hidalgo) à cheval sur une vielle monture aussi famélique que fatiguée. L'homme est accompagné d'un écuyer, paysan un peu stupide montéà dos de mulet. Vu la mollesse de son comportement, il est certain que le serviteur n'a pas le sang chaud.
Notre aréopage parcourait l'Espagne dans le but de combattre le mal et protéger les opprimés. Mais le paysan ne participait à cette quête dont il ne voyait pas vraiment l'intérêt que parce qu'il avait eu la promesse de beaucoup d'argent, et qu'il y avait bêtement cru.
Le gentilhomme, lui, avait l'esprit encombré et dérangé par les histoires de chevalerie dans lesquelles il s'était longtemps plongé avec passion.
Au cours de leur avancée, ils tombèrent face à un grand espace où se trouvaient plusieurs dizaines de moulins à vent dont les pales tournaient inlassablement sous l'intensité du vent dominant.
Le sang de Don Quichotte, car c'est bien de lui qu'il s'agit, ne fit qu'un tour car lui ne voyait là que des géants agressifs agitant leurs bras. Pointant sa lance, il éperonna Rossinante pour partir à l'attaque de ces ennemis qu'il fallait impérativement éliminer. Voyant cela, Sancho pensa que son maître était un peu fou.
Et, de fait, une aile d'un des moulins brisa la lance et fit chuter au loin le cavalier et sa monture. Don Quichotte comprit alors son erreur, mais prétexta que c'était son ennemi l'enchanteur Freston qui avait transformé les géants en moulins au moment de l'attaque pour l'empêcher de les vaincre et le ridiculiser.
C'est par allusion à cette partie de l'histoire de Don Quichotte de la Manche et de son serviteur Sancho Panza que notre expression est née au XVIIIe siècle.
Depuis son apparition, elle a pris en parallèle le deuxième proposé, explicable par le fait que Don Quichotte n'avait aucune chance de vaincre les moulins.
Exemple
«Florent Montillot affirme que les Don Quichotte et autres "altergauchistes" de leur mouvement se battent, en l'occurrence, contre des moulins à vent».

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de Nos Plus Grands Auteurs

«Le con d’Irène» de Louis Aragon

Un hommage, là encore, au sexe féminin et plus particulièrement à celui d’Irène… Il s’agit en fait d’un écrit situéà mi-chemin entre poésie et roman érotique et qui était, à l’origine, un extrait d’un roman qu’Aragon brula. Ce texte est une description exaltée, une véritable ode au sexe féminin à travers les yeux d’un homme en état de béatitude subjuguée. Dans l’extrait proposé, il décrit les caresses qu’il lui prodigue, pour de doux préliminaires en vue d’une étreinte torride…

Le con d'Irène

Si petit et si grand! C’est ici que tu es à ton aise, homme enfin digne de ton nom, c’est ici que tu te retrouves à l’échelle de tes désirs. Ce lieu, ne crains pas d’en approcher ta figure, et déjà ta langue, la bavarde, ne tient plus en place, ce lieu de délice et d’ombre, ce patio d’ardeur, dans ses limites nacrées, la belle image du pessimisme. Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux.

C'est dans ce sillage humain que les navires enfin perdus, leur machinerie désormais inutilisable, revenant à l'enfance des voyages, dressent à un mât de fortune la voilure du désespoir. Entre les poils frisés comme la chair est belle sous cette broderie bien partagée par la hache amoureuse, amoureusement la peau apparaît pure, écumeuse, lactée. Et les plis joints d'abord des grandes lèvres bâillent. Charmantes lèvres, votre bouche est pareille à celle d'un visage qui se penche sur un dormeur, non pas transverse et parallèle à toutes les bouches du monde, mais fine et longue, et cruciale aux lèvres parleuses qui la tentent dans leur silence, prête à un long baiser ponctuel, lèvres adorables qui avez su donner aux baisers un sens nouveau et terrible, un sens à jamais perverti.

Que j'aime voir un con rebondir.
Comme il se tend vers nos yeux, comme il bombe, attirant et gonflé, avec sa chevelure d’où sort, pareil aux trois déesses nues au-dessus des arbres du Mont Ida, l’éclat incomparable du ventre et des deux cuisses. Touchez mais touchez donc vous ne sauriez faire un meilleur emploi de vos mains. Touchez ce sourire voluptueux, dessinez de vos doigts l’hiatus ravissant. Là que vos deux paumes immobiles, vos phalanges éprises à cette courbe avancée se joignent vers le point le plus dur, le meilleur, qui soulève l’ogive sainte à son sommet, ô mon église.

Ne bougez plus, restez, et maintenant avec deux pouces caresseurs, profitez de la bonne volonté de cette enfant lassée, enfoncez, avec vos deux pouces caresseurs écartez doucement, plus doucement, les belles lèvres, avec vos deux pouces caresseurs, vos deux pouces. Et maintenant, salut à toi, palais rose, écrin pâle, alcôve un peu défaite par la joie grave de l’amour, vulve dans son ampleur à l’instant apparue. Sous le satin griffé de l’aurore, la couleur de l’été quand on ferme les yeux.

Ce n’est pas pour rien, ni hasard ni préméditation, mais par ce BONHEUR d’expression qui est pareil à la jouissance, à la chute, à l’abolition de l’être au milieu du foutre lâché, que ces petites sœurs des grandes lèvres ont reçu comme une bénédiction céleste le nom de nymphes qui leur va comme un gant. Nymphes au bord des vasques, au coeur des eaux jaillissantes, nymphes dont l’incarnat se joue à la margelle d’ombre, plus variables que le vent, à peine une ondulation gracieuse chez Irène, et chez mille autres mille effets découpés, déchirés, dentelles de l’amour, nymphes qui vous joignez sur un noeud de plaisir, et c’est le bouton adorable qui frémit du regard qui se pose sur lui, le bouton que j’effleure à peine que tout change. Et le ciel devient pur, et le corps est plus blanc. Manions-le, cet avertisseur d’incendie. 

Déjà une fine sueur perle la chair à l’horizon de mes désirs. Déjà les caravanes du spasme apparaissent dans le lointain des sables. Ils ont marché, ces voyageurs, portant la poudre en poire, et les pacotilles dans des caisses aux clous rouillés, depuis les villes des terrasses et les longs chemins d’eaux qu’endiguent les docks noirs. Ils ont dépassé les montagnes. Les voici dans leurs manteaux rayés. Voyageurs, voyageurs, votre douce fatigue est pareille à la nuit. Les chameaux les suivent, porteurs de denrées. Le guide agite son bâton, et le simoun se lève de terre, Irène se souvient soudain de l’ouragan. Le mirage apparaît, et ses belles fontaines... Le mirage est assis tout nu dans le vent pur. Beau mirage membré comme un marteau-pilon. Beau mirage de l’homme entrant dans la moniche. Beau mirage de source et de fruits lourds fondant. Voici les voyageurs fous à frotter leurs lèvres. Irène est comme une arche au-dessus de la mer. Je n’ai pas bu depuis cent jours, et les soupirs me désaltèrent. Han, han. Ire appelle son amant. Son amant qui bande à distance. Han, han. Irène agonise et se tord. Il bande comme un dieu au-dessus de l’abîme. Elle bouge, il la fuit, elle bouge et se tend. Han. L’oasis se penche avec ses hautes palmes. Voyageurs vos burnous tournent dans les sablons. Irène à se briser halète. Il la contemple. Le con est embué par l’attente du vit. Sur le chott illusoire, une ombre de gazelle...
Enfer, que tes damnés se branlent, Irène a déchargé.

 

La France pittoresque

Fleurette: premier amour du futur Henri IV âgé de 12 ans
D’après «L’Hermite en province, ou Observations sur les mœurs et les usages français au commencement du XIXe siècle» (Tome 1), paru en 1812

Le prince de Béarn, depuis Henri IV, n’avait pas encore douze ans lorsque Charles IX vint à Nérac, l’été 1565, pour y visiter la cour de Navarre. Les quinze jours qu’il y passa furent marqués par des jeux, des fêtes dont le jeune Henri était déjà le plus bel ornement. C’est à cette occasion que le jeune prince croisa Fleurette, sa première maîtresse et la seule qui lui fut fidèle, avec laquelle il vécut des émois auxquels son précepteur jugea bon de mettre un terme...
Charles IX avait débuté en mars 1564 un grand tour de France organisé par la reine-mère, et destinéà montrer le roi et à lui faire connaître son royaume. Etienne de Jouy nous rapporte l’anecdote suivante à l’occasion de sa visite de la cour de Navarre, et plus précisément de sa venue à Nérac, du 28 juillet au 1er août 1565.
Charles IX aimait à tirer de l’arc; on voulut lui en donner le divertissement, et l’on pense bien qu’aucun des courtisans, pas même le duc de Guise, qui excellait à cet exercice, n’eut la maladresse de se montrer plus adroit que le monarque. Henri, que l’on appelait encore Henriot, s’avance, et, du premier coup, enlève, avec sa flèche, l’orange qui servait de but.

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Château de Nérac

Suivant la règle du jeu, il veut recommencer et tirer le premier; Charles s’y oppose et le repousse avec humeur; Henri recule quelques pas, arme son arc et dirige sa flèche sur la poitrine de son adversaire: celui-ci se met bien vite à l’abri derrière le plus gros de ses courtisans, et ordonne qu’on éloigne de sa personne ce dangereux petit-cousin.
La paix se fit; le même jeu recommença le lendemain: Charles trouva un prétexte pour n’y pas venir. Cette fois, le duc de Guise enleva l’orange qu’il fendit en deux; il ne s’en trouvait pas d’autres. Le jeune prince voit une rose sur le sein d’une jolie fille qui se trouvait au nombre des spectateurs; il s’en saisit et court la placer au but. Le duc tire le premier, et n’atteint pas; Henri, qui lui succède, met sa flèche au milieu de la fleur, et va la rendre à la jolie villageoise, sans la détacher de la flèche victorieuse qui lui sert de tige.

Le trouble qui se peint sur la figure charmante de cette jeune fille, qu’il embellit encore, se communique à celui qui le fait naître, et les doux regards qu’ils échangent à la dérobée sont les premiers signes de la vie nouvelle qui vient de commencer pour eux.
En retournant au château, Henri questionne ceux qui l’entourent; il apprend que l’aimable enfant se nomme Fleurette, qu’elle est fille du jardinier du château, et qu’elle demeure au petit pavillon qui se trouve à l’extrémité du bâtiment des écuries. Dès le lendemain, le jardinage est devenu la passion de Henri; il a choisi un terrain de quelques toises aux environs de la fontaine de la Garenne, où il sait que Fleurette se rend plusieurs fois dans la journée; il l’entoure d’un treillage; il y fait des plantations où il travaille avec d’autant plus d’ardeur qu’il est aidé par le père de Fleurette, et qu’il a, vingt fois par jour, l’occasion ou le prétexte de la voir.

Si j’écrivais un roman historique, confie Etienne de Jouy, j’aurais la liberté d’arranger ou d’imaginer une foule de jolis détails; mais je raconte une anecdote, et je dois me borner au simple récit des faits principaux. Et notre futur académicien de poursuivre.
Depuis près d’un mois Henriot en contait à Fleurette. Ici, Etienne de Jouy indique que c’est de là que nous vient cette expression figurée de conter fleurette, dont l’étymologie, précise-t-il, est plus sûre, que la plupart de celles que nous donne Morin dans son Dictionnaire. Henriot et Fleurette s’aimaient éperdument, sans trop savoir encore ce qu’ils se voulaient; ils l’apprirent un soir à la fontaine. Fleurette s’y était rendue un peu tard; l’air était pur; le murmure des eaux, les plaintes du rossignol enchantaient le silence des bois, et la lune éclairait, d’un jour mystérieux, une retraite où la nature est déjà la volupté.
Que se passa-t-il dans cette soirée, à la fontaine de la Garenne, entre le petit prince de douze ans et la petite bergère de quatorze? Il est plus aisé de l’imaginer que de le décrire; tout ce que j’ai pu savoir, écrit encore Etienne de Jouy, c’est qu’au retour de la fontaine la bergerette avait pris le bras du prince du Béarn, et que celui-ci portait la cruche sur sa tête. Ils se séparèrent à l’entrée du parc; l’un retourna gaiement au château, l’autre pleura en rentrant dans son modeste réduit.

Le père de Fleurette ne s’était pas aperçu que sa fille, depuis ce jour, allait plus tard qu’à l’ordinaire à la fontaine; mais le précepteur du jeune prince, le vertueux la Gaucherie, avait observé que son royal élève avait toujours un prétexte pour s’échapper à la même heure, et que, par le plus beau temps du monde, la forme de son chapeau était habituellement mouillée. Cette remarque éveilla la surveillance du sage mentor; il suivit de loin le jeune prince, et arriva, sans être vu, assez tôt et assez près pour s’apercevoir qu’il était venu trop tard. Convaincu, comme Fénelon, que la fuite est le seul remède à l’amour, sans autres remontrances, il annonça au jeune prince qu’ils retourneraient le surlendemain à Pau, d’où ils partiraient pour se rendre à l’entrevue de Bayonne, où fut résolue la perte des protestants.
L’instinct de la gloire, et peut-être celui de l’inconstance, parlaient déjà au cœur de Henri; cette nécessité d’une première séparation, qu’il courut en larmes annoncer à Fleurette, trouvait à son insu quelque adoucissement au fond de son âme; mais comment peindre le désespoir de la naïve et sensible Fleurette? Dans les derniers moments d’un bonheur prêt à lui échapper, elle pressentait tous les maux de l’avenir.

«Vous me quittez, Henri, disait la tendre enfant étouffée par ses pleurs, vous me quittez, vous m’oublierez, et je n’aurai plus qu’à mourir.» Henri la rassura et lui fit le serment d’un amour éternel, que Fleurette seule devait acquitter: «Voyez-vous cette fontaine de la Garenne (lui dit-elle au moment où la cloche du château rappelait Henri, et donnait le signal du départ); absent, présent, vous me trouverez là... toujours là!» ajouta-t-elle avec une expression qu’il n’oublia pas.

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Statue de Fleurette, par Daniel Campagne (1896), dans une grotte du parc de la Garenne à Nérac

Les quinze mois qui s’écoulèrent jusqu’au retour de Henri au château de Nérac, avaient développé dans l’âme du jeune héros des vertus incompatibles avec l’innocence des premières amours, et les filles d’honneur de Catherine de Médicis s’étaient chargées du soin d’effacer de son souvenir l’image de la pauvre petite Fleurette: celle-ci, plus affligée que surprise d’un changement dont sa raison précoce l’avait dès longtemps avertie, ne lutta pas contre un malheur qu’elle avait prévu, et ne songea plus qu’à s’y soustraire.
Elle avait vu plusieurs fois le prince de Béarn se promener dans la Garenne avec Mlle d’Ayelle, et n’avait pu résister au désir de se trouver un jour sur leurs pas. La vue de Fleurette plus belle encore de sa tristesse et de sa pâleur, réveilla dans le cœur du jeune prince un tendre souvenir: il se rendit, le lendemain matin, à son logement, la trouva seule et lui donna rendez-vous à la fontaine de la Garenne: j’y serai à huit heures, répondit la jeune fille sans lever les yeux de dessus son ouvrage.

Henri s’éloigna aussitôt; il attendit, avec amour, qu’un regard de Fleurette avait ranimé dans son sein, l’heure qui devait la lui rendre. Elle sonne; il sort du château par une porte dérobée et passe à travers les taillis du bois, de peur de rencontrer quelqu’un dans les allées. Il arrive à la fontaine; Fleurette ne paraît pas; il attend quelques minutes; le moindre bruit des feuilles fait tressaillir son cœur; il va, vient, s’arrête..., approche de la fontaine; une petite baguette est plantée sur l’endroit même où il s’est tant de fois assis près de Fleurette.

C’est une flèche; il la reconnaît; la rose fanée y tient encore; un papier est attachéà la pointe; il le prend, cherche à le lire; mais le jour s’est éteint... Palpitant, inquiet, troublé, il revole au château, ouvre le fatal billet, et lit ces mots: «Je vous ai dit que vous me trouveriez à la fontaine; peut-être avez-vous passé près de moi sans me voir; retournez-y et cherchez mieux... Vous ne m’aimiez plus... il fallait bien... Mon Dieu! Pardonnez-moi!...»
Henri a deviné le sens de ces paroles; le palais retentit de ses cris: on accourt; des valets, munis de flambeaux, le suivent à la Garenne. Pourquoi s’appesantir sur de cruels détails? Le corps de l’aimable enfant fut retiré du fond du bassin où s’épanchaient les eaux de la fontaine, et déposé entre les deux arbres qu’on y voit encore. Les regrets déchirants, la douleur de Henri, qui resta du moins fidèle au souvenir de Fleurette, ne peuvent qu’honorer la mémoire d’un prince «né pour servir de modèle à tous les rois par sa bravoure dans les combats, sa loyauté dans les négociations, sa générosité dans la victoire, ses vastes conceptions dans le cabinet; par sa constante activité, par son amour pour ses peuples, par sa grandeur d’âme, enfin par toutes les qualités qui constituent le plus beau, le plus grand caractère», écrit de lui Villeneuve-Bargemont dans sa notice sur Nérac.

Fleurette est la seule des maîtresses de Henri IV qui l’ait aimé comme il méritait de l’être, ajoute Etienne de Jouy, la seule qui lui fut fidèle, qu’il pût avouer sans rougir; mais elle ne fut pas présentée; elle n’eut pas le tabouret chez la reine, elle ne travailla pas avec les ministres et avec le confesseur, elle ne donna à la France ni princes bâtards, ni princes légitimes; aussi l’histoire n’en fait-elle pas mention. 

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Effets du mariage sur la longévité des hommes et des femmes
D’après « La Mosaïque », paru en 1839

En 1839, quelques faits curieux relatifs aux effets du mariage furent établis par le docteur Casper, dans un écrit de lui récemment publiéà Berlin et cependant que, depuis longtemps l’on avait dit vaguement que les célibataires vivaient moins que les hommes mariés
Hufeland et Déparcieux étaient de cette opinion, et Voltaire avait observé que l’on voyait plus de suicides parmi ceux-là que parmi ceux-ci. Cependant Odier fut le premier qui se livra à un examen approfondi de la question, et il trouva que pour les femmes mariées la durée moyenne de la vie, à l’âge de 25 ans, était d’environ 56 ans, et seulement de 50 ans et demi pour les non mariées. A 50 ans, il. y a une différence de 4 ans en faveur des femmes mariées; à 55 ans de 2 ans, et ainsi de suite.
Quant aux hommes, nous voyons par les tables de Déparcieux et d’Amsterdam que la mortalité parmi ceux de 50 à 45 ans est de 57 pour 100 lorsqu’ils ne sont pas mariés, et seulement de 18 pour 100 lorsqu’ils le sont; que pour 41 célibataires qui vont jusqu’à 40 ans, il y a 78 hommes mariés qui atteignent cet âge.

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La différence devient encore plus frappante dans un âge plus avancé: à 60 ans on ne compte de vivants que 22 célibataires pour 48 hommes mariés; à 70 ans 11 célibataires pour 27 hommes mariés, et à 80 ans il y a 11 hommes mariés en vie contre 5 célibataires.
Les mêmes proportions existent à peu près pour l’autre sexe: ainsi, par exemple, 72 femmes mariées et 52 femmes non mariées atteignent l’âge de 45 ans. Casper regarde donc comme un point incontestablement établi que, dans les deux sexes, le mariage est favorable à la longévité, et de fait, les chiffres que nous venons de citer viennent victorieusement à l’appui de la maxime: Il n’est pas bon que l’homme soit seul. 

Article copié sur "La France pittoresque"

  

Vingt-sept avril 1947. Thor Heyerdahl s'apprête à traverser le Pacifique à bord du Kon-Tiki, un simple radeau. Thor veut prouver que des sud-Américains téméraires ont pu affronter l'océan pour peupler la Polynésie.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le 27 avril 1947, l'anthropologue norvégien Thor Heyerdahl est à la veille d'entreprendre une des aventures les plus culottées du XXe siècle. La traversée du Pacifique à bord d'un radeau en balsa. Autant vouloir maîtriser un taureau sauvage sur une selle en papier mâché! Aujourd'hui, il a convié toutes les notabilités de Lima pour le baptême de son fier vaisseau dans le port de Callao. Jamais radeau n'avait certainement étéà telle fête. Ils sont tous là, les ministres, les diplomates, les hauts fonctionnaires, les bourgeois. Ils sont tous là pour saluer le projet le plus fou, le plus suicidaire des aventuriers depuis Christophe Colomb: Thor, qui s'apprête à traverser le plus grand océan au monde à bord d'un radeau, dont même Robinson Crusoé n'aurait pas voulu pour franchir sa baignoire.

Le beau Norvégien pense néanmoins être capable de rallier Tuamotu, situéà 8000 kilomètres de là, prouvant ainsi que les Incas sont bien à l'origine du peuplement de la Polynésie. Son radeau est composé de neuf troncs de balsa liés entre eux par des lianes, sans un seul clou, car Thor a tenu à une reconstitution historique exacte. Pas de triche! Les troncs sont recouverts d'une plate-forme de bambou sur laquelle on a monté une cabane branlante. Aucune rambarde pour empêcher les passagers de tomber à l'eau. Au milieu de l'esquif, un mât grossier a été planté afin de pouvoir hisser une voile carrée. C'est tout.

Baptême au lait de coco… La veille de son départ, le capitaine Heyerdahl, magnifiquement sapé d'un costard, fait donc visiter le Kon-Tiki à ses invités, comme s'il s'agissait du plus beau yacht ancré dans le port de Monaco. À ses côtés, les cinq membres de son équipage, quatre Norvégiens et un Suédois, sourient de toutes leurs dents. Une vieille dame habillée de blanc se précipite sur Thor pour lui faire signer son invitation, la dernière fois qu'elle en aura l'occasion, pense-t-elle vraisemblablement. Comme toute l'assistance, elle ne donne pas huit jours au radeau pour couler. Comme c'est beau, un héros qui va mourir!

Tout baptême nécessite une marraine. Thor hésite entre l'écolo Eva Joly et Valérie Trierweiler... Mais, finalement, il se rabat sur Gerd Vold, secrétaire de l'ambassade norvégienne à Washington, qui l'a beaucoup aidéà surnager au milieu de l'océan de paperasses exigées par ce projet. Cette superbe brune à la taille svelte s'approche de l'avant du Kon-Tiki et balance un récipient rempli de lait de coco sur une poutre du "paquebot". Ça fait plus couleur locale que le champagne. Tandis que la foule applaudit, le galant Norvégien remet à la marraine un bouquet de tournesols symbolisant le dieu du soleil des Incas, Kon-Tiki, dont il a emprunté le nom pour appeler son radeau. Pour se dégager de toute responsabilité en cas de disparition, les autorités portuaires font signer une décharge à Heyerdahl.

Thor refuse d'avoir tort... À l'origine de cette folle expédition, il y a d'abord un vieil indigène d'une île de Polynésie qui, avant la guerre, explique à Thor Heyerdahl que l'ancêtre mythique de son peuple, appelé Tiki, fils du Soleil, aurait traversé l'océan pour venir s'établir dans les îles du Pacifique. Plusieurs années passent. L'anthropologue enquête sur les rives du lac Titicaca, au Pérou, quand il apprend qu'autrefois un certain Kon-Tiki, pourchassé par ses ennemis, aurait embarqué son peuple sur des bateaux pour traverser la mer et s'installer sur des îles désertes. Tilt! Heyerdahl fait immédiatement le lien entre les deux histoires. Il la tient, l'origine du peuple polynésien: une civilisation née dans la cordillère des Andes.

Tous les universitaires lui rient au nez. Le Norvégien insiste, argumente, raconte son histoire. Mais les autres pensent lui clouer le bec en lui rappelant que les Incas ne savaient pas construire de bateaux capables d'affronter l'océan. L'argument porte. Mais Thor refuse d'avoir tort. Alors il prétend que les radeaux en balsa construits par les Incas pour se déplacer sur les fleuves peuvent survivre à une traversée océanique. On lui re-rit au nez. Les ethnologues se tapent sur les cuisses. Ce Norvégien est trop drôle! Aussi drôle que Valls prétendant remettre la France dans les clous déficitaires de 3%! Pour convaincre les sceptiques, notre homme ne voit pas d'autre moyen que de tenter l'aventure lui-même.

Pas question de tricher: avec ses amis, il construit un bateau identique à ceux utilisés par les anciens Sud-Américains. Pas de moteur, bien évidemment. Seulement une voile pour profiter du vent qui souffle dans la bonne direction. Et puis il peut compter sur les courants marins qui poussent dans le bon sens, d'est en ouest. Pas de conserves à bord, pas plus que de réserves d'eau. L'équipage devra se débrouiller avec les moyens du bord: la pêche et l'eau de pluie. Seule concession à la modernité: quatre radios. Thor a longtemps renâcléà les prendre, mais on l'a convaincu de l'intérêt scientifique d'envoyer des informations sur la météo. Et puis en cas de gros pépin... Il autorise aussi une guitare et un perroquet. Lui emporte quelques livres scientifiques.

Excellent vaisseau… Le 28 avril 1947, une foule immense se presse sur le quai pour saluer le départ des héros, qui, peut-être, ne reviendront jamais... Voilà le remorqueur chargé d'abandonner le Kon-Tiki en pleine mer. Petite mésentente: dès que le câble de remorquage est fixéà l'avant du radeau, le capitaine se met en route. Mais il n'y a que Thor à bord, les autres sont encore en ville à terminer les derniers achats. Le Norvégien a beau s'agiter dans tous les sens, on pense que c'est sa façon très personnelle de saluer les terriens. Finalement, après plus d'une heure, le remorqueur rebrousse chemin.
À la grande surprise de tous, le Kon-Tiki se révèle être un excellent vaisseau pour affronter le Pacifique. Hollande aurait pu très bien en être le capitaine. Il traverse sans casse deux grosses tempêtes. Au ras des flots, il est pris d'assaut chaque nuit par des dizaines de poissons volants qui constituent un mets de choix et servent d'appâts pour pêcher des bonites et des coryphènes. L'eau de pluie recueillie à bord suffit àétancher la soif de l'équipage. Le 30 juillet, après 93 jours d'effort, l'équipage aperçoit enfin l'atoll de Puka Puka, mais impossible d'aborder, il manque également l'île de Fangatau.

Enfin, le 7 août, après 101 jours en mer et 7 964 kilomètres parcourus, le radeau s'échoue sur Raroia, un îlot des Tuamotu, en Polynésie. Thor Heyerdahl trépigne de joie: il tient sa démonstration. Les Incas ont bel et bien colonisé la Polynésie! Aujourd'hui, on sait que la réalité est plus complexe que cela. Les travaux linguistiques, ethnologiques et génétiques convergent pour attribuer une origine asiatique aux Polynésiens. Thor avait donc tort. Mais pas tout à fait. Quelques radeaux ont probablement effectué la traversée avec à leur bord une poignée d'individus qui ont fait souche sur certaines îles.

À bord du Kon-Tiki, Thor Heyerdahl s'apprête à défier le Pacifique
À bord du Kon-Tiki, Thor Heyerdahl s'apprête à défier le Pacifique © DR

© Le Point.fr - Publié le 27/04/2012 à 00:00 - Modifié le 27/04/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-sept avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/27/29745084.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie ce rigolo ne dit pas où on ne met pas les doigts... dans le nez, dans la bouche ou dans tout orifice corporel; et surtout pas dans la prise de courant ni dans le mixer ou dans la gueule du boxer...

 

dicton0427

 

Ben pour la zique de ce début de semaine… on va s’écouter le concert de Guitar Legends 1992, des airs qu’on aime bien réentendre… c’est du tout bon avec du rythme et peut-être quelques souvenirs pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=UhhYqr44LfU

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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Un vieil arabe possède une 404 Peugeot mazoutée et veut s'en débarrasser chez un garagiste français pour acheter une télé neuve.
- B'jour m'siou l'garagiste, j'viens ti vendre ma belle Pijot.
- Ok, dit le garagiste, allons voir votre bagnole.
- Quel âge a cette caisse ? (la voiture a l'air neuve...)
- Trente-cinq ans, m'siou, j'ti joure sul coran d'ma mère !


Ils s'assoient dans la voiture, le garagiste derrière le volant. Les housses en plastique d'origine enveloppent encore les sièges qui sont nickel.
Le moulin démarre et tourne rond.
Le garagiste regarde le compteur kilométrique et constate avec stupéfaction qu'après 35 ans il n'affiche que 523 km !!!
- Monsieur, vous avez certainement trafiqué le compteur kilométrique de cette vieille caisse ?
- Non, non, M'siou, j'ti joure sul' coran d'ma mère, tout il est d'origine sur cette Pijot qui j'ai dipoui 35 ans.
Le garagiste, perplexe, demande alors :
- Mais quel usage avez-vous donc fait de cette voiture ?
Et l'Arabe de répondre :
- Ji l'utilisais que pour aller travailler !...

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Une femme à la confesse.
- Mon père, c'est épouvantable! Je m'accuse de me promener sans petite culotte pour exciter les hommes, mais je suis mariée!
- C'est un gros péché madame.
- Que dois-je faire pour me faire pardonner?
- Bien... Faites-moi trois ou quatre culbutes en sortant!

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Que c'est beau....toutes les subtilités et les richesses de la langue française
Ne dit-on pas que cette langue est très difficile à apprendre? En voici un exemple:

Une vieille demoiselle se présente chez un notaire pour enregistrer l'acte d'achat de sa maison récemment acquise.
Le notaire l'invite à s'installer, appelle son clerc, et lui demande textuellement:
- Veuillez, s'il vous plait, ouvrir la chemise de mademoiselle, examiner son affaire, et si les règles ne s'y opposent pas, faites une décharge pour qu'elle entre en jouissance immédiate!"
On n'a toujours pas rattrapé la vieille fille!
- Pour moi, elle n'aurait pas dû fuir: elle aurait dû essayer de tirer les choses au clerc...!!!

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Un jour, la maîtresse demande à Toto:
"Si tu marches sur le pied d'une grand-mère, que fais-tu?
- Je m'excuse...
- Très bien Toto, et si pour te remercier de ta gentillesse la grand-mère te donne un billet de 5 euros que fais-tu?
- Bah... Je lui marche sur l'autre pied!"

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Une mémé rentre chez elle tard dans la soirée,
Arrivée dans une ruelle sombre, 2 mecs se jettent sur elle.
Le premier lui arrache son sac.
Le second lui arrache sa petite culotte et commence à la violer!
Le premier dit d'un coup:
- Laisse tomber, elle n'a pas de fric sur elle!
Et la vieille répond:
- Continue! Je ferai un chèque!

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C'est lundi... le réveille-matin qui n'est pas en vacances scolaires reprend du service avec un grand plaisir, celui de nous foutre en rogne le matin venu avec un réveil en sursaut... Après quelques respirations on évite le piège de se cogner le pied au pied du lit, on a les yeux bien ouverts et on ne se cogne pas à la porte en passant on écoute la radio et les informations, on essaie de boire son café trop chaud et c'est le grand départ pour la route  qui mène au travail pendant cinq jours... Vivement vendredi pour le prochain week-end... En ces jours de printemps perturbés et mouillés, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...

 

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