«À la Saint Robert, le soleil réverbère et les corps se libèrent.»
«Quand avril commence trop doux, il finit le pire de tous.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi et pour ce dernier jour d'avril, le temps fait encore des frasques çà et là et comme le dit le dicton "Si avril commence comme un lion, il finit comme un mouton..." Bref, une journée avec des températures juste de saison nous attend et ce n'est pas en manches courtes et petites jupes que nous sortirons ce jour et, c'est avec bonne humeur que nous nous rendons au boulot... car demain c'est congé, c'est le premier mai !!! YOUPY !!!
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 8° et un ciel peu nuageux dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, temps très changeant sur la région. Nombreux résidus nuageux en début de journée avec un faible risque d'averses, sinon temps généralement sec avec de bons moments de soleil. Dans l'après-midi, augmentation de la couverture nuageuse à partir de l'ouest et quelques averses à nouveau probables en fin de journée et en soirée. Dégradation pluvieuse généralisée dans la nuit.
Températures tout juste de saison. Températures prévues pour jeudi: minimales 6 à 9°à basse altitude, maximales 15 à 18°. Dans le Jura à 1000 m: 4°à l'aube puis 11° l'après-midi. En montagne: -1 puis 4°à 2000 m, -5 puis -4°à 3000 m.
Vent du sud-ouest modéré sur le Plateau et le Léman, fort en montagne. Régime de brises dans les vallées alpines...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps... le temps se perturbe par endroits, eh oui c'est souvent comme ça en avril, surtout vers la fin... avec pour ce jour: la perturbation rentrée la veille sur le Nord-ouest devient quasi-stationnaire.
Le temps restera couvert et plus ou moins pluvieux toute la journée de la Normandie à la Bretagne, Pays de la Loire, Ile de France jusqu'en Lorraine et nord Alsace. A l'arrière de la Picardie au Nord-Pas de Calais, le ciel redevient plus variable avec nuages et éclaircies parfois une petite averse.
Dans le courant de l'après-midi, advection d'une nouvelle onde nuageuse apportant davantage de pluie sur la Bretagne et les Pays de la Loire. Ces pluies plus soutenues s'étendent en soirée et première partie de nuit suivante vers l'Ile de France, le Centre et le Poitou-Charente.
A l'avant les conditions sont plus calmes avec des nuages de plus en plus nombreux de l'Aquitaine au nord du Massif central, sud Bourgogne, Franche-Comté et nord Rhône-Alpes mais sans pluie.
C'est au sud que la journée est la plus belle de Midi-Pyrénées aux régions méditerranéennes avec un soleil souvent généreux. Quelques bourgeonnements peuvent se développer vers le domaine alpin en fin d'après-midi et donner quelques averses.
Le fond de l'air reste frais le matin avec des minimales de 1 à 8 degrés sur les régions intérieures, 7 à 13 près des rivages. Les maximales atteignent au meilleur de l'après-midi 13 à 14 de Lille à Paris, et de Rennes à Nantes, 17 en plaine d'Alsace, 13 à 21 degrés près de l'arc Atlantique de Brest à Biarritz, 18 à 22 de Bordeaux à Toulouse, 17 à 22 le long de la vallée du Rhône...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 27°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 25°à 32°; à la Martinique, ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 33°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 41° en Guadeloupe; brumeux et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°; Polynésie française, nuageux à très nuageux, quelques averses avec des températures de 31°; pas d'informations avec des températures de 29° aux Marquises; nuageux et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:21 et le coucher du soleil se fera à 20:40 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables d'avril en France
TMax: 33.2°C (Cazaux le 30/04/2005)
TMin: -14.0°C (Mont Aigoual le 06/04/1911)
Précip: 182.2 mm (Mont Aigoual le 29/04/2004)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 2007: le mois se terminait en battant tous les records de température, ce même mois d'avril, aucune goutte d'eau n'était tombé de tout le mois à Uccle.
En 1966: la température maximale sous abri se hissait jusqu’à 24,2 degrés en bord de mer
Les journées mondiales et internationales
Le trente avril c’est la Journée Mondiale des Mobilités et de l'Accessibilité
http://www.journee-mondiale.com/266/journee-mondiale-des-mobilites-et-de-l-accessibilite.htm
Le trente avril c’est la Journée de la non-violence éducative
http://www.journee-mondiale.com/377/journee-de-la-non-violence-educative.htm
Le trente avril c’est la Journée Internationale du Jazz
http://www.journee-mondiale.com/316/journee-internationale-du-jazz.htm
Les expressions françaises décortiquées
Être la coqueluche (de quelqu'un)
Être l'objet d'un engouement. Être en vogue, admiré (au sein d'un groupe).
Origine
Le mot coqueluche est d'origine obscure et personne n'a encore trouvé l'interrupteur de la lumière qui nous éclairerait sur son étymologie. Le Grand Robert propose un rapprochement avec le mot coque ou coquille, qui désignait entre autre un capuchon, et le terminal de capuche. Toutefois, le TLFI rejette l'influence de capuche pour des raisons chronologiques.
Mais quel lien peut-il y avoir avec le sens de notre expression, me direz-vous? Eh bien nous l'allons voir de ce pas.
Bien évidemment, vous connaissez le bacillus pertussis, bacille responsable de la coqueluche, cette maladie fort contagieuse qui provoque des toux secouantes. Mais cette connaissance ne fait que rajouter au mystère apparent de l'origine de notre expression, sauf si on évoque l'idée que la maladie est aussi contagieuse que l'engouement qui peut s'emparer des membres d'un groupe dont un objet ou une personne devient la coqueluche, ce qui expliquerait la métaphore. Mais il semble que cette idée ne soit pas la bonne, même si elle semble tenir la route.
Il faut savoir que lorsque le mot apparaît au XVe siècle, il désigne un capuchon porté sur la tête des femmes. Ce qui justifie la possible étymologie qu'évoque le Robert.
Ce n'est qu'au XVIIe siècle que notre expression apparaît. Mais encore une fois, quel lien peut-il y a voir entre un capuchon et le fait d'être en vogue?
Pour le comprendre, on se rappellera qu'à la même période, existait la locution être coiffé de... qui signifiait quelque chose comme «être entiché de...» ou «raffoler de...». Or, un capuchon ne coiffe-t-il pas la tête? Et les dames ne s'entichent-elles pas du bellâtre qui devient leur coqueluche?
Ce serait donc de ce rapprochement entre cette ancienne locution aujourd'hui désuète et le capuchon que coqueluche aurait pris le sens qu'il a dans notre expression.
Pour terminer, on ajoutera qu'un dictionnaire, pour être coiffé de, donne comme définition «avoir le béguin pour». Or, qu'était autrefois un béguin, sinon également une coiffe.
Exemple
«C'est un grand poltron, fort insolent, sans cœur et sans âme; je me révolte contre l'idée qu'il est la coqueluche de toutes ces dames, et je suis sûre qu'il n'aura que de l'ingratitude pour les bontés de mon fils (...)»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de Nos Plus Grands Auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
Un peu de merde et de fromage
Ne sont pas pour m'effaroucher
Mon nez, ma bouche et mon courage
Dans l'amour de gamahucher.
L'odeur m'est assez gaie en somme,
Du trou du cul de mes amants,
Aigre et fraîche comme de pomme
Dans la moiteur de sains ferments.
Et ma langue que rien ne dompte,
Par la douceur de ses longs poils roux
Raide et folle de bonne honte
Assouvit là ses plus forts goûts,
Puis, pourléchant le périnée
Et les couilles d'un mode lent,
Au long du chibre contourné
S'arrête à la base du gland.
Elle y puise âprement, en quête
Du nanan qu'elle mourrait pour,
Sive, la crème de quéquette
Caillée aux éclisses d'amour.
Ensuite, après la politesse
Traditionnelle au méat
Rentre dans la bouche où s'empresse
De la suivre le vit béat,
Débordant de foutre, qu'avale
Ce moi confit en onction
Parmi l'extase sans rivale
De cette bénédiction!
La France pittoresque
Usages anciens liés au mois de mai. Plantation du mai
D’après un texte paru en 1854
Une preuve que le premier mai ramenait anciennement la fête de la Terre, c’est la manière dont se célébrait encore au XIXe siècle dans le département de la Drôme la plantation du mai. Une des places de Montélimar, dit de la Croix, dans la statistique de ce département, porte le nom de Mai ou des Bouviers. C’est là que, le 30 avril de chaque année, les bayles et les laboureurs plantent le mai. C’est un prélude à leur fête des laboureurs, qui a lieu à la Pentecôte. La fête durait autrefois trois jours, comme la Pentecôte elle-même. Elle fut réduite à un seul en 1818, époque à laquelle on la ressuscita dans le pays, à Montélimar, à Valence, à Beaumont, à Montéléger, à Meyran, à Upie.
Le roi de la fête, choisi par les jeunes gens, a pour sceptre une pique couronnée d’épis de blé. Tous les assistants ont à la boutonnière un bouquet d’épis. Autrefois, la fête du lendemain (1er mai) était gaie: les laboureurs, avec leurs syndics, montés sur des mules bien harnachées et ornées de rubans, menant chacun en croupe une femme ou une fille de laboureur, parcouraient avec la musique les fermes des environs; distribuaient le pain bénit dans chacune; donnaient des sérénades, et faisaient danser les villageoises. Une table bien servie les attendait partout.
Ici, nous ne voyons figurer qu’un roi; mais nous devons supposer qu’en ressuscitant, en 1818, une cérémonie populaire tombée en désuétude, on ne l’a renouvelée qu’à demi, les jeunes filles n’ayant peut-être osé s’offrir pour représenter la reine de mai. Mais, dans le département de l’Isère, qui a mieux conservé, sous ce rapport, les usages traditionnels de la Province romaine, on voit figurer ensemble une reine et un roi, ce qui présente une image plus sensible de l’union conjugale, celle de Maïa et du maître des cieux. Dans ses Nouvelles recherches sur les patois, Champollion-Figeac, parlant des usages celtiques qui résistent à toutes les influences, aux environs de Grenoble, dit: «Parmi ces pratiques, nous ne citons que la fête du 1er mai, où l’on élit un roi et une reine, que l’on pare et élève sur un trône exposé aux regards des passants. On se rappelle à ce sujet, ajoute-t-il, le champ de mai, qui fut ensuite transformé en un champ de mars».
L’auteur de La Nouvelle Astrée, Masson de Montbéliard, qualifie cette fête de la Terre de fête du Printemps; il a raison; mais nous la caractériserions mieux en disant que c’est la fête de la Terre en son printemps. «Le premier jour de mai, dit-il, se célèbre encore dans le pays de Montbéliard et les contrées voisines: c’est un reste de la fête du printemps des païens, et ce sera toujours celle des bergers». Ceci se rapporte avec la dénomination de place de Mai ou des Bouviers, à Montélimar. C’est également la fête des bergers à Domblans (Jura) où chaque maison aisée leur donne des gâteaux, des œufs, des fruits, du vin pour la célébrer. Les adultes qui ne sont plus bergers regardent aussi le premier mai comme la fête de la jeunesse. Le printemps n’est-il pas en effet la jeunesse de la Terre?
Masson ajoute: «Plusieurs détails de cette fête en sont les mêmes; comme le choix de la Belle de Mai (qu’on nomme la Mairiotte) les chants, les danses et les jeux des bergers. Cette fête se termine encore par un repas champêtre qu’ils prennent ensemble dans le pâturage, et auquel la commune contribuait jadis, en quelques endroits».
Le nom de Mairiotte que l’on donne à la Belle de mai dans l’arrondissement de Montbéliard, nous arrête. Signifie-t-il simplement la petite mariée ou bien est-il un diminutif de maire qui, dans cette circonstance, indiquerait la reine, la supérieure, car le mot maire, en vieux langage français, a présenté ce sens? Ou bien indiquerait-il une petite déesse Maire, avec laquelle l’épousée du mois de mai parait avoir eu, dans le temps, de la ressemblance?
L’usage de planter le mai est universel, et n’appartient pas plus à telle province qu’à telle autre. On plante un arbre fleuri ou un arbre surmonté d’une couronne de fleurs à la fenêtre des jeunes filles qui sont aimées et qui méritent un pareil témoignage d’estime. Mais, dans la chaîne du Jura, on eut coutume d’apporter un arbre feuillé devant la demeure d’un maire nouvellement élu, par extension de la coutume plus ancienne qui se pratiquait à l’élection des maires au champ de mai, laquelle avait lieu le premier jour de l’année celtique. Des chartes mentionnent ces élections de maïeurs et d’échevins au mois de mai. Les assemblées électorales se tenaient au sein des forêts druidiques; on y choisissait les magistrats et les Valentines: le maire pour régir les affaires communes dans le cours de l’année; la Valentine, jeune fille à marier, pour présider avec son Valentin aux fêtes de la jeunesse. On leur rapportait deux arbres de la forêt pour en décorer leur séjour, et manifester par cette enseigne le double choix de la population.
Il paraît même qu’à une période de temps très reculée, celle où nos pères obéissaient aux ordres des femmes sacrées de la Gaule, les fonctions municipales étaient confiées au beau sexe. Il est probable aussi que, dans l’origine, la personne choisie pour représenter la déesse de la Terre sur le char qu’on promenait dans les campagnes, était une de ses prêtresses, et nul n’ignore que ces filles inspirées étaient des vierges, en qui les Celtes reconnaissaient quelque chose de divin. Nul n’ignore également que les Galls s’étaient pliés au joug imposé par la femme, et que même, au temps d’Annibal, il y avait encore dans les Gaules des femmes chargées de rendre la justice.
Sans doute, ces femmes-juges étaient de celles qui jouissaient déjà de l’ascendant que donne sur l’esprit du peuple l’autorité du sacerdoce; et nous voilà naturellement conduit à conclure que les sommités de la magistrature théocratique de nos cités gauloises et d’autres états, se composaient alors de filles sacrées telles que pouvaient être les Aurinie et les Velléda, sans les conseils de qui nos aïeux n’osaient rien décider dans les affaires publiques. De là peut-être cette maxime d’une portée si étendue et si généralement admise: Toute autorité vient de Dieu.
Et ne semble-t-il pas trouver une dernière trace de cette constitution primitive dans le titre que portait, chez les Edus, le premier magistrat de Bibracte? Le titre de vergobret que lui donne César; celui de verg, qui le distinguait encore en l’an 1200, et celui de vierg qui a subsisté jusqu’au dernier siècle, pour désigner le maire de cette ville, n’auraient-ils pas été continués par la force de l’habitude aux agents de l’administration, après la révolution politique qui avait jadis fait passer, des mains féminines à des mains mâles, le sceptre du gouvernement civil de la cité? Ainsi Vergobret signifierait la vierge qui juge (Bullet affirmant que breth a signifié juge, et breit sentence).
Pour n’être pas mal compris, répétons-nous. Nous n’entendons pas dire que le Vergobret, du temps de César ait été une vierge, une druidesse vouée à la chasteté: nous voulons dire seulement qu’avant cette époque certaines vierges consacrées à la divinité remplissaient dans la Celtique les premières fonctions de l’état, et que le titre de Vergobret a pu survivre encore longtemps à l’abolition de ce régime. On ne trouvera pas moins singulier que le titre de maire ait été commun aux hommes et aux femmes revêtus de l’autorité, et qu’il ait signifié vierge. Maire, en vieux langage français, était employé pour reine et pour supérieure de couvent, parce que maire présentait en même temps le sens de plus grand, comme maïeur.
Article copié sur "La France pittoresque"
Habile guerrier, Charles Martel change l’apparence de l’Europe au milieu du VIIIe siècle
D’après «Précis de l’histoire des Français» (tome 1) de Jean de Sismondi, paru en 1839
Charles Martel fut peut-être le guerrier le plus habile et le plus heureux qu’aient produit les Pippinides, dynastie de la noblesse franque d’Austrasie précédant la lignée carolingienne. Ayant vécu dans un temps où la culture des lettres était presque absolument abandonnée - ni lui ni aucun de ses guerriers ne savaient écrire -, ce qui explique que les dates seules de quelques grands événements de son règne (715-741) nous ont été conservées, il marqua durablement de son empreinte l’histoire des royaumes francs qu’étaient l’Austrasie, la Neustrie et la Bourgogne: continuant l’ouvrage de son père Pépin d’Héristal, Charles Martel changea l’apparence de l’Europe.
Lorsque Pépin d’Héristal, père de Charles Martel et maire du palais d’Austrasie, mourut le 16 décembre 714, les deux fils qu’il avait eus de son épouse Plectrude étaient morts avant lui: le premier, Drogon, en 708; le second, Grimoald, maire des palais de Neustrie et de Bourgogne, assassiné en avril 714. A l’époque, les maires des palais régnaient au nom du roi Dagobert III, mineur lorsqu’il avait reçu en héritage, de son père Childebert IV, les royaumes des Francs en 711.
A la mort de Grimoald, Pépin fit de Théodebald, fils de Grimoald et âgé de seulement six ans, l’héritier des palais de Neustrie et de Bourgogne, au détriment de Charles (futur Charles Martel), âgé d’environ vingt-cinq ans et propre fils de Pépin mais illégitime, puisqu’il l’avait eu de sa concubine Alpaïde. Ce choix d’un enfant pour exercer, sous la régence de Plectrude, les fonctions de maire du palais du roi des Francs Dagobert III, lui-même seulement âgé d’une quinzaine d’années, fut regardé comme insultant par des Neustriens impatients de se délivrer du joug des Austrasiens; ressentiment accentué lorsque, à la mort de Pépin quelques mois plus tard (décembre 714), Théodebald devint, de fait, maire du palais des trois royaumes francs.
Vitrail représentant Charles Martel à la cathédrale de Strasbourg
Sur ces entrefaites, Dagobert III rendant son dernier souffle en 715 des suites d’une maladie, les Neustriens s’empressèrent de désigner Chilpéric II - le plus jeune fils du roi d’Austrasie assassiné en 675, Childéric II -, âgé de quarante-quatre ans, comme nouveau roi des Francs de Neustrie et de Bourgogne. Ce nouveau souverain plaça à la tête du palais de Neustrie Rainfroi (Ragenfrid), sous la conduite duquel les Neustriens mirent bientôt en déroute dans la forêt de Compiègne l’armée de Plectrude, l’épouse de feu Pépin qui refusait de reconnaître cette prise de pouvoir.
A la suite de cette victoire, Chilpéric II fut proclamé roi d’Austrasie, devenant de fait roi de l’ensemble des royaumes francs. C’est alors que le jusqu’à présent infortuné Charles Martel, écarté du pouvoir et emprisonné par Plectrude, fut délivré par les Austrasiens qui le proclamèrent à leur tour maire du palais d’Austrasie, avides qu’ils étaient de prendre leur revanche sur les Neustriens.
La position de Charles Martel était difficile: d’une part, il devait combattre les Neustriens qui, loin de regarder les Austrasiens comme leurs compatriotes, semblaient avoir hérité de tous les ressentiments des Gaulois contre eux; d’autre part, il était aussi attaqué par les nations germaniques, qui avaient bien voulu s’associer aux Austrasiens pour la guerre et le pillage, mais qui repoussaient toute dépendance comme un joug odieux. Saint Winifrid ou Boniface travaillait alors à la conversion des nations germaniques; mais parmi elles tous ceux qui tenaient aux anciennes mœurs regardaient la prédication du christianisme comme faisant partie d’un plan formé pour les asservir.
Dès lors les Frisons et les Saxons, rompant toute connexion avec les Francs, formèrent une confédération nouvelle pour résister à la civilisation qui leur paraissait la servitude: ils firent entrer dans cette confédération beaucoup de peuples, qui jusqu’alors avaient marché avec les Francs. Ils pénétrèrent ensuite dans la Franconie, ou la partie de la Germanie qui voulait rester franque, et ils la mirent à feu et à sang. De son côté, le duc Eudes d’Aquitaine s’était allié aux Neustriens; en sorte que presque toute la Gaule s’armait contre les Austrasiens.
Charles Martel eut ainsi besoin de tout son talent pour la guerre, et de remporter de nombreuses victoires avant d’avoir recouvré et affermi son autorité. Il fut enfin reconnu, en 720, comme maire du palais des deux royaumes d’Austrasie et de Neustrie. Son père Pépin d’Héristal avait transporté le siège du gouvernement de l’Austrasie, de Metz à Cologne, et ce fut aussi dans cette ville que Charles Martel fixa sa résidence au milieu d’une population purement germanique, qu’il eut le talent d’appeler tout entière aux armes. Il réussit à faire de l’Austrasie une pépinière de soldats, qui l’emportaient sur les Neustriens, Bourguignons et Aquitains, déjàénervés, et sur les Frisons, Suèves et Saxons encore barbares.
Nous ne savons point comment il s’y prit pour y parvenir; on ne nous a point dit quelle était la condition des paysans en Austrasie, à l’époque où, dans tout le reste de la France, les campagnes, cultivées uniquement par des serfs, ne pouvaient fournir des guerriers aux armées. Nous voyons seulement que, de 720 à 741, Charles Martel fut en butte à la jalousie de tous les peuples tant germains que gaulois; que chaque année il fut obligé de se mettre à la tête d’une expédition nouvelle; que tant qu’il vécut il combattit sans relâche, et que de toutes ces guerres il revint victorieux.
Les Sarrasins avaient conquis l’Espagne de 711 à 714, et y avaient détruit la monarchie des Wisigoths. Ils avaient ensuite passé les Pyrénées, en 720; ils avaient pris Narbonne, et ils en avaient massacré tous les habitants, Dès lors ils s’étaient répandus tour à tour dans les deux royaumes d’Aquitaine et de Bourgogne; ils avaient envahi presque toute la Provence, et avaient poussé leurs incursions, tantôt jusqu’aux bords de la Loire, tantôt dans la Bourgogne propre jusqu’à Autun, et même jusqu’à Sens.
Les seigneurs du royaume de Bourgogne, qui comprenait la Provence, commençaient à contracter avec eux des alliances; le duc d’Aquitaine, qui avait voulu leur résister, avait perdu ses états, et avait été obligé de venir implorer l’aide de Charles Martel, que jusqu’alors il avait combattu comme son ennemi. Charles en effet, rassemblant ses vaillants Austrasiens, marcha à la rencontre des Sarrasins. Il les atteignit un samedi du mois d’octobre 732, auprès de Poitiers.
Le général omeyyade Abdérame - les Omeyyades constituent la dynastie de califes gouvernant le monde musulman du milieu du VIIe siècle au milieu du VIIIe - conduisait leur redoutable armée, la plus nombreuse qui fût encore entrée en France. Elle consistait principalement, selon l’usage des Arabes, en troupes légères; leur cavalerie se précipitait sur la pesante infanterie des Francs, et après une courte escarmouche, elle se dissipait, pour revenir bientôt à la charge. Pendant sept jours ces combats se renouvelèrent, sans lasser la constance des Austrasiens; enfin, Abdérame fut tué, ses meilleures troupes se firent hacher sur le champ de bataille, le reste s’enfuit, et la France et l’Europe furent sauvées du joug des Sarrasins, par la grande victoire de Charles Martel.
Charles Martel mettant en déroute l’armée du calife Abd-ar-Rahman en 732, d’après Georg Bleibtreu (1828-1892)
La lutte entre les Francs et les Maures continua cependant longtemps encore dans les provinces du Midi; elle fut signalée par la ruine de plusieurs grandes villes, entre autres par celle d’Avignon. En 737, Charles Martel vint attaquer les Sarrasins, dans la Septimanie, et pénétra jusqu’à Narbonne; mais il traita toutes les villes de la province, comme s’il s’attendait à ce qu’elles se déclarassent pour les ennemis de la foi. Aussi, et peut-être également parce que, ignorant l’art d’attaquer et de défendre les villes, il ne voulait laisser aucune forteresse dans la province, Charles Martel rasa Nîmes, Agde et Béziers. Les révolutions qui, en 756, détachèrent l’Espagne de l’empire des califes d’Orient, et fondèrent à Cordoue le nouveau califat, épargnèrent à la France une lutte plus prolongée.
Mais Charles était à peine de retour d’une de ses expéditions dans le Midi, pour combattre les Sarrasins, qu’il était appeléà en conduire une autre dans le Nord, pour combattre tour à tour les Frisons, les Allemands ou Suèves, les Bavarois et les Saxons: ces derniers avaient reçu dans leurs rangs tous les Thuringiens, les Cattes ou Hessois, et les autres Germains qui n’avaient pas voulu abandonner le culte des anciens dieux de la Germanie.
Les guerres de Charles Martel contre les idolâtres du Nord et les musulmans du Midi prenaient le caractère de guerres religieuses, et il est probable que Charles était lui-même très dévouéà sa religion; aussi montra-t-il beaucoup d’empressement à défendre le siège de Rome contre les Grecs et contre les Lombards; cependant il croyait plus pressant de pourvoir aux frais de la guerre qu’à ceux de l’autel; et comme le clergé seul possédait des richesses, il n’hésita point à y porter la main, dans les grandes nécessités, pour nourrir ses soldats. Les prêtres ne le lui pardonnèrent jamais, et ils déclarèrent que le héros qui les avait soustraits au glaive des idolâtres et au cimeterre des Sarrasins était à toute éternité livré aux flammes de l’enfer.
Pendant la plus grand partie de son règne, Charles Martel laissa les rois mérovingiens se succéder. Dès que l’un d’eux mourait victime de son intempérance, un autre était aussitôt tiré de quelque couvent pour le remplacer. Il en fut ainsi de Chilpéric II (roi de Neustrie entre 715 et 719, puis des Francs de 719 à 721), Clotaire IV (roi d’Austrasie de 717 à 719) et Thierry IV (roi des Francs entre 721 et 737). A la mort de ce dernier, en 737, Charles Martel laissa le trône vacant et gouverna seul les royaumes francs. Ce fut seulement son fils Pépin (Pépin dit le Bref, père de Charlemagne) qui donna à la Neustrie, en 743, un nouveau roi, nommé Childéric III - fils de Chilpéric II -, le même qu’il déposa en 751 pour s’emparer de la couronne.
Lorsque Charles Martel mourut en octobre 741, il partagea la monarchie entre ses fils, laissant l’Austrasie à l’aîné, Carloman, et la Neustrie, avec la Bourgogne, à Pépin, le plus jeune. Il avait encore eu d’une autre femme un fils, nommé Griffon, auquel il assigna un apanage fort limité, dont ses frères ne le laissèrent pas longtemps en possession. Ses fils avaient reçu une éducation très religieuse, et le dévouement à l’Église devint à chaque génération davantage le caractère de ce qui fut la lignée carolingienne: on leur vit déployer la même activité pour combattre tour à tour, au nord, les Allemands ou Suèves, les Bavarois et les Saxons; au midi, les Sarrasins et le duc d’Aquitaine. En même temps, Carloman, sous la direction de saint Boniface, l’apôtre de la Germanie, fonda de nombreux évêchés dans la France orientale, et les dota richement, pour qu’ils fussent en quelque sorte des colonies chrétiennes, d’où la foi se répandrait parmi les peuples germaniques.
En 747, Carloman abandonna la guerre et la politique pour se consacrer lui-même à Dieu, comme moine; il se rendit à Rome, où il reçut l’habit religieux des mains du pape Zacharie, et il fit ses vœux dans le couvent du Mont-Cassin. Pépin le Bref resta dans le monde, et réunit l’Austrasie et la Neustrie sous son gouvernement; mais il y servit l’Église plus efficacement que ne pouvait faire son frère dans son couvent. Avant de déposer Childéric III, il prit soin de faire sanctionner par le pape Zacharie et par les évêques de France cette déposition.
Article copié sur "La France pittoresque"
Trente avril 1877: Le poète Charles Cros invente le phonographe avant Edison. Savant, fantaisiste et poète, Charles Cros est aussi ami de Verlaine et de Rimbaud. Son paléophone est une idée de génie...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 30 avril 1877, l'Académie des sciences enregistre un pli cacheté déposé le 18 octobre précédent par un certain Charles Hortensius Émile Cros, 34 ans. Le document décrit un procédé d'enregistrement et de reproduction des phénomènes perçus par l'ouïe. Cet appareil est nommé paléophone par son inventeur. Ce qui signifie: voix du passé. Sans entrer dans les détails, il est constitué d'une membrane vibrante dotée en son centre d'une pointe qui repose sur un "disque animé d'un double mouvement de rotation et de progression rectiligne". Animée par la membrane, l'aiguille trace un sillon sur le disque, et, inversement, lorsqu'on fait repasser la pointe dans le sillon, la membrane restitue le signal sonore. Le premier enregistrement effectué par l'inventeur vient d'être retrouvé. En tendant l'oreille, on entend: "Moi, ce qui m'embête, c'est que j'ai toujours un compte ouvert à l'UBS"...
Le paléophone est simple et efficace, sauf que Cros ne trouve personne pour financer la fabrication d'un prototype. Il a beau frapper à toutes les portes, macache! Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le 10 octobre 1877, l'abbé Lenoir décrit dans La Semaine du clergé l'invention de Charles en la rebaptisant phonographe. De l'autre côté de l'Atlantique, l'article est-il tombé sous les yeux de Thomas Edison, le Steve Jobs du XIXe siècle? En tout cas, des rumeurs courent bientôt que lui aussi travaille sur une machine à enregistrer les sons. Charles Cros s'en inquiète. On va lui piquer son invention! Il se précipite à l'Académie des sciences, réclame à hue et à dia qu'elle ouvre son enveloppe pour marquer officiellement son antériorité. L'enveloppe est bien ouverte le 8 décembre, mais deux jours après la première démonstration d'enregistrement d'une voix humaine par Edison. Et le 17 décembre, l'inventeur milliardaire dépose une demande de brevet pour son phonographe. Cros a les crocs. Mais rien n'y fait. Il reste sans voix.
Quasi surréaliste… Charles Cros n'est pas qu'un inventeur. Ami de Verlaine, c'est un poète à l'inspiration quasi surréaliste. C'est un visionnaire. Enfant précoce, il décroche le bac à 14 ans et, à 16 ans, il enseigne déjà l'hébreu et le sanscrit. À 18 ans, il est professeur de chimie à l'Institut des sourds-muets. Son esprit est d'une curiosité insatiable, il avale livre sur livre et retient tout. C'en est presque effrayant. Son imagination est une fontaine bouillonnante d'où s'échappent de nombreuses inventions. Lors de l'Exposition universelle de 1867, il présente un télégraphe automatique. La photographie ne pouvait le laisser indifférent. Il publie un traité sur la solution générale au problème de la photographie des couleurs. Il est persuadé que les minuscules éclats de lumière observés par les astronomes sur Mars et sur Vénus (des reflets du Soleil sur les nuages, en fait) sont produits par de grandes villes. Aussi envoie-t-il une pétition au gouvernement français pour qu'il fasse construire un miroir parabolique capable de transmettre un signal aux Martiens et aux Vénusiens.
Grâce à sa maîtresse, Nina de Villard, qui tient un salon couru rue Chaptal, il se lie avec la bohème de l'époque. Il côtoie Manet, Renoir, Sarah Bernhardt, mais aussi les poètes parnassiens. Cependant, il se sent plus proche des poètes maudits. Comme Verlaine, il fréquente, fin 1871, le légendaire cercle zutiste qui se réunit dans la chambre du pianiste Ernest Cabaner, à l'hôtel des Étrangers (boulevard Saint-Michel, à l'angle de la rue Racine). Il y rencontre le chansonnier et caricaturiste André Gill, le poète et auteur dramatique Léon Valade ou encore le journaliste Camille Pelletan. Un jour, il accompagne Verlaine à la gare du Nord pour accueillir un frêle adolescent débarquant de Charleville: Arthur Rimbaud. Charles Cros tombe sous le charme du jeune poète qu'il invite à séjourner chez lui, rue de Tournon. Mal lui en prend, l'infernal garnement le remercie en se torchant avec une de ses précieuses revues. Cros le fiche à la porte. Le poète inventeur s'immerge dans le cercle des Hydropathes (ceux que l'eau rend malades), le club littéraire fondé par Émile Goudeau en 1878. Il écrit: "Hydropathes, chantons en chœur/ La noble chanson des liqueurs." Après 1881, les Hydropathes se réunissent au Chat noir de Rodolphe Salis. Cros n'hésite pas à monter sur scène pour réciter ses poèmes, en particulier le fabuleux "Hareng saur".
Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle - haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec.
Il vient, tenant dans ses mains - sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou - pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle - gros, gros, gros.
Alors il monte à l'échelle - haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu - toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc - nu, nu, nu.
Il laisse aller le marteau - qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle - longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur - sec, sec, sec.
Il redescend de l'échelle - haute, haute, haute,
L'emporte avec le marteau - lourd, lourd, lourd,
Et puis, il s'en va ailleurs - loin, loin, loin.
Et, depuis, le hareng saur - sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle - longue, longue, longue,
Très lentement se balance - toujours, toujours, toujours.
J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves,
Et amuser les enfants - petits, petits, petits.
En 1888, Charles Cros meurt dans la misère, avec le foie bien entamé par l'absinthe. Son ami Alphonse Allais lui consacre un émouvant éloge funèbre dans la revue Le Chat noir: "Charles Cros m'apparut tout de suite tel que je le connus toujours, un être miraculeusement douéà tous points de vue, poète étrangement personnel et charmeur, savant vrai, fantaisiste déconcertant, de plus ami sûr et bon. Que lui manqua-t-il pour devenir un homme arrivé, salué, décoré? Presque rien, un peu de bourgeoisisme servile et lâche auquel sa nature d'artiste noble se refusa toujours. Il écrivit des vers superbes qui ne lui rapportèrent rien, composa en se jouant ces monologues qui firent Coquelin cadet, eut des idées scientifiques géniales, inventa le phonographe, la photographie des couleurs, le photophone."
© Le Point.fr - Publié le 30/04/2012 à 00:00 - Modifié le 30/04/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du trente avril c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/04/30/29767175.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, qui connaît son histoire, veut se rendre célèbre en mettant son falzar à l'envers, histoire d'en faire une chanson; mais on ne va pas se laisser avoir et il la mettra bien à l'endroit quand il verra qu'on se fiche de lui...
Ben pour la zique de ce jeudi… on va s’écouter un petit concert du groupe The Police… c’est du tout bon avec du rythme et peut-être quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette dernière matinée d’avril avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=OdHmOuADZjo
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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APRÈS UNE LONGUE ENQUÊTE, MANUEL VALLS A FINI PAR TROUVER LES COUPABLES, ENFIN !
Séniors et saignés!
L'enquête a été longue et difficile. Mais on a enfin réussi à
identifier les odieux profiteurs suspectés de maintenir à peu près
leur niveau de vie en période de crise. On les appelle des
retraités…
En fait, ce sont des paresseux qui, après 42 années
d'activité, donnent un mauvais exemple aux jeunes sans emploi en
jouant aux boules ou en réchauffant leurs rhumatismes au soleil.
Il était donc grand temps d'imposer davantage leurs pensions...
Ce rabotage de niche fiscale est d'autant plus urgent
que grâce au progrès de la médecine et de la chirurgie,
ces séniors prétendent vivre de plus en plus longtemps
sans se préoccuper de la santé de leurs caisses de retraites.
Et puis, au moins est-on certain que, contrairement à d'autres
contribuables plus valides et plus fortunés, ils ne battront pas
en retraite pour fuir un pays où les technocrates de Bercy
seront un jour les derniers actifs!...
C'est vrai que la rumeur enfle de toute part: ces salauds de
retraités qui ont travaillé pendant les trente glorieuses, voilà de
nouveaux bons boucs émissaires (avec «les riches») pour cracher
au bassinet. Voilà une belle réforme pour la «France juste» que
les guignols au pouvoir nous concoctent!...
Philippe BOUVARD
Une automobiliste, qui a largement passé la cinquantaine, est en train de se faire dresser procès-verbal pour excès de vitesse.
- Tout de même, confie-t-elle à l'amie assise à côté d'elle, les hommes sont bien moins galants qu'autrefois.
Il y a seulement quinze ans, j'aurais coupéà la contravention avec le même décolleté que j'ai aujourd'hui.
Une femme chez le chirurgien esthétique:
- J'aimerai avoir de plus gros seins.
Combien cela me coûterait-il? L'homme de l’art:
- Cela coûterait environ 50 000 frs…
- Je ne peux pas me le permettre... N'y a-t-il pas une alternative à la chirurgie?
Le docteur essayant d'être aimable:
- Vous pourriez essayer de vous frotter les seins avec du papier toilette... La femme:
- Du papier toilette??? Comment cela pourrait-il me rendre les seins plus gros?
- Regardez ce que cela a réussi à faire à votre postérieur...
- Moi, monsieur, dit l'animateur Jacques Tartin à un journaliste qui l’a sévèrement étrillé, j'ai passé toute ma vie à apprendre la culture au peuple. Enfin, vous en connaissez des émissions, autres que la mienne, où l'on peut gagner un voyage autour de monde si on est assez cultivé pour répondre à des questions de ce genre:
Napoléon est mort à Sainte-Hélène, à Sainte-Geneviève-des-Bois ou à Saint-Emilion, en tombant dans une cuve de bordeaux?
Trois fous sont dans un asile et comme ils se sont bien comportés, le directeur veut leur offrir un cadeau.
Il demande au premier fou:
- Qu’est-ce que tu veux comme cadeau?
- Je veux une voiture.
- D’accord, dit le directeur.
Au second fou:
- Qu’est-ce que tu veux comme cadeau?
- Je veux une moto.
- D’accord, dit le directeur.
Au troisième fou:
- Qu’est-ce que tu veux comme cadeau?
- Je veux une craie.
- Une craie? Bon d’accord.
Quelque temps plus tard la police appelle le directeur et lui dit:
- Il y a un fou en voiture qui vient de se tuer, il a percuté un arbre...
Ensuite il reçoit un autre coup de téléphone et la police lui dit:
- Il y a un fou en moto qui vient de se tuer, il est tombé d’un pont.
Le directeur se dit:
- Et bien, au moins l’autre avec sa craie il ne risque rien!
La police l’appelle à nouveau et lui dit:
- Il y a un fou avec une craie qui vient de se tuer...
- C’est pas possible, dit le directeur, comment a-t-il fait?
- Il a dessiné une piscine sur la route avec sa craie, est monté en haut de la tour Eiffel et a sauté dedans!!!
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C'est jeudi... le réveille-matin pour le dernier jour de la semaine nous fout en rogne dès potron minet avec son réveil en sursaut... Après quelques respirations on évite encore le piège de se cogner le petit orteil au pied du lit ou de la table, on a les yeux bien ouverts et on ne se cogne pas à la porte, en passant on écoute la radio et les informations du jour, on essaie de boire son café trop chaud et c'est le grand départ le cœur léger et le pas alerte sur la route qui mène au travail pour ce dernier jour... et un week-end prolongé... En ces jours de printemps perturbés et parfois mouillés, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...