«À la sainte Pétronille, gare aux cochenilles.»
«Quand sainte Pétronille pisse, elle pisse quarante jours de suite.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Joyeux 1er mai avec chanson il est revenu le...par dedecafdu62
Salut les amis et merci de votre visite; c'est vendredi et pour ce premier jour du mois de mai, le temps est maussade et pluvieux et ce n'est pas ce jour qu'on va chanter: "Il est revenu le joli mois de mai" car c'est plutôt la fête à la grenouille avec ce qu'il tombe par endroits... Enfin bref, le muguet sentira toujours bon et portera bonheur tout comme les autres années et avec le week-end prolongé, le mauvais temps ne sera que passager et le soleil brillera dans les cœurs...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 8° et de faibles pluies dans la nuit, ce sera pour ce vendredi, temps très nuageux et fréquentes pluies, localement abondantes dans les Préalpes et le Chablais. 30 à 40 litres par m2 envisagés en plaine sur l'épisode, jusqu'à plus de 70 mm sur les hauteurs des Alpes occidentales. Venteux et limite des chutes de neige dès 2500 à 2800m d'altitude.
Températures prévues pour vendredi: minimales 10 à 12°à basse altitude, maximales 13 à 14°. Dans le Jura à 1000 m: 7 à 9°à l'aube puis 10 à 11° l'après-midi. En montagne: 2 puis 4°à 2000 m, -2 puis 0°à 3000 m.
Vent fort sud-ouest sur le Plateau et le bassin lémanique avec des rafales avoisinant les 50 à 70 km/h, rafales tempétueuses sur les crêtes du Jura et en haute montagne. Régime de brises dans les vallées alpines...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps, assez perturbée... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS 4 DÉPARTEMENTS... eh oui c'est souvent comme ça en mai, surtout au début... avec pour ce jour: des pluies parfois modérées circuleront sur la majeure partie du pays avec des cumuls de précipitations à surveiller sur les Alpes et le Nord-Est.
A l'exception de la Corse qui bénéficiera de belles éclaircies, la journée restera maussade et très pluvieuse dans l'ensemble.
Sur l'extrême nord du pays, entre la Haute-Normandie et le Nord-Pas-de-Calais ainsi que sur le pourtour méditerranéen, le ciel sera très nuageux mais le risque de pluie sera faible. En revanche, partout ailleurs, le temps sera bien pluvieux avec des précipitations plus marquées sur l'ouest du Massif-central, le Nord-Est ainsi que sur le relief alpin, en particulier sur les départements placés en vigilance orange. Sur les Alpes, la limite pluie-neige se situera vers 2500 m et en raison d'un vent d'ouest doux et fort en altitude, la fonte nivale sera importante et s'ajoutera aux quantités de pluie.
Dans l'après-midi, les pluies s'espaceront sur le Nord-Ouest mais les nuages resteront nombreux.
Le vent de sud-ouest soufflera assez fort jusqu'à 70 km/h en rafales entre les Charentes, la Franche-Comté et Rhône-Alpes ainsi que sur la Côte-d'Azur.
Sur le nord de la Corse, les rafales atteindront les 90 km/h dans l'après-midi.
Le matin, les températures minimales iront de 4 à 8 degrés au nord de la Loire, de 9 à 14 au sud, jusqu'à 15 à 17 degrés vers le sud de l'Aquitaine. L'après-midi, il fera 10 à 14 degrés des côtes de la Manche à l'Alsace, 15 à 19 degrés ailleurs, jusqu'à 20 à 22 degrés sur le pourtour méditerranéen et au Pays-basque...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 32°; à la Martinique, ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 32°à 34°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 34° en Guadeloupe; ensoleillé, brumeux et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 29°à 31°; Polynésie française, peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 31°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29° aux Marquises; ciel variable et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 7°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:19 et le coucher du soleil se fera à 20:42 et le jour est plus long de 4 minutes...
Valeurs remarquables de mai en France
TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 2007: le mois se terminait en battant tous les records de température, ce même mois d'avril, aucune goutte d'eau n'était tombé de tout le mois à Uccle.
En 2005: La Belgique connaît son 1er mai le plus chaud: 30,6°à Deurne et Kleine-Brogel, une telle température s'expliquant sans doute en partie par le réchauffement climatique.
En 1966: la température maximale sous abri se hissait jusqu’à 24,2 degrés en bord de mer.
Les journées mondiales et internationales
Le premier mai c’est la Journée mondiale du travail
http://www.journee-mondiale.com/2/journee-mondiale-du-travail.htm
Les Fêtes nationales du Jour
Iles Marshall
Fête de la Constitution de 1979.
Les expressions françaises décortiquées
Un colosse aux pieds d'argile
Quelqu'un ou quelque chose dont la force ou la solidité n'est qu'apparence ou qui repose sur une base fragile.
Origine
Pour ce qui est de l'argile, vous savez sans doute qu'il s'agit d'une terre imperméable, de couleur grise ou tirant sur le rouge, qu'on appelle aussi glaise, matière avec laquelle on fait des clés et des capotes, mais aussi des poteries, par exemple. C'est en tous cas une matière qui, loin de l'acier, n'est pas dure ou résistante.
Autrefois, en grec, le mot kolossos désignait simplement une statue de forme humaine. Ce n'est qu'ensuite, par allusion au colosse de Rhodes, qu'en latin colossus s'est spécialisé pour désigner une immense statue, puis, plus tard, une personne de forte stature et donnant une impression de force.
Mais quelle que soit la puissance d'un colosse, le Grec Achille, qui reçut une flèche mortelle dans son talon, ne me démentira pas lorsque j'affirmerai que quelque chose ou quelqu'un d'apparemment invulnérable a souvent un point faible qui permet de le vulnérer [1].
Mais quelle était donc cette chose colossale qui a donné lieu à notre métaphore? Pour le savoir, il nous suffira de lire la Bible et de trouver le passage qui nous raconte l'histoire du prophète hébreu Daniel, qui, au VIIe siècle avant J.C., après quelques aventures, se retrouve à interpréter les rêves faits par le roi Nabuchodonosor.
Dans l'un d'entre eux, le roi a vu une immense statue dont la tête est en or, les bras et la poitrine sont en argent, le ventre et les cuisses en bronze, les jambes en fer et les pieds en fer et en argile. Ensuite, une pierre pulvérise un pied de la statue qui, toute colossale qu'elle semble, est pourtant détruite: il suffisait d'attaquer sa base très fragile pour la faire s'écrouler.
Voilà qui suffit à comprendre le sens de l'expression qui s'applique à tout ce qui fonctionne sur une base fragile, comme une grande entreprise rencontrant des difficultés financières insurmontables ou une nation proche de la faillite, par exemple.
[1] Inutile de vous précipiter sur vos dictionnaires: on ne l'emploie plus de nos jours, mais le verbe existe bel et bien et c'est bien de lui que viennent les qualificatifs vulnérable et invulnérable.
Exemple
«Le Japon serait-il donc un colosse aux pieds d'argile? Bien des analystes du Japon en doutent. Ils en veulent pour preuve que ce pays est toujours sorti victorieux et renforcé des épreuves qu'il a traversées.»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de Nos Plus Grands Auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
Tu n'es pas la plus amoureuse
Tu n'es pas la plus amoureuse
De celles qui m'ont pris ma chair;
Tu n'es pas la plus savoureuse
De mes femmes de l'autre hiver.
Mais je t'adore tout de même !
D'ailleurs ton corps doux et bénin
A tout, dans son calme suprême,
De si grassement féminin,
De si voluptueux sans phrase,
Depuis les pieds longtemps baisés
Jusqu'à ces yeux clairs purs d'extase,
Mais que bien et mieux apaisés!
Depuis les jambes et les cuisses
Jeunettes sous la jeune peau,
A travers ton odeur d'éclisses
Et d'écrevisses fraîches, beau,
Mignon, discret, doux, petit Chose
A peine ombré d'un or fluet,
T'ouvrant en une apothéose
A mon désir rauque et muet,
Jusqu'aux jolis tétins d'infante,
De miss à peine en puberté,
Jusqu'à ta gorge triomphante
Dans sa gracile vénusté,
Jusqu'à ces épaules luisantes,
Jusqu'à la bouche, jusqu'au front
Naïfs aux mines innocentes
Qu'au fond les faits démentiront,
Jusqu'aux cheveux courts bouclés comme
Les cheveux d'un joli garçon,
Mais dont le flot nous charme, en somme,
Parmi leur apprêt sans façon.
En passant par la lente échine
Dodue à plaisir, jusques au
Cul somptueux, blancheur divine,
Rondeurs dignes de ton ciseau,
Mol Canova! jusqu'aux cuisses
Qu'il sied de saluer encor,
Jusqu'aux mollets, fermes délices,
Jusqu'aux talons de rose et d'or!
Nos nœuds furent incoercibles?
Non, mais eurent leur attrait leur.
Nos feux se trouvèrent terribles?
Non, mais donnèrent leur chaleur.
Quant au Point, Froide? Non pas, Fraîche.
Je dis que notre « sérieux »
Fut surtout, et je m'en pourlèche,
Une masturbation mieux,
Bien qu'aussi bien les prévenances
Sussent te préparer sans plus,
Comme l'on dit, d'inconvenances,
Pensionnaire qui me plus.
Et je te garde entre mes femmes
Du regret non sans quelque espoir
De quand peut-être nous aimâmes
Et de sans doute nous ravoir.
La France pittoresque
Muguet du 1er mai fêtant le retour véritable des beaux jours.
D’après «Le Petit Journal illustré» du 1er mai 1921, «Le Petit Journal illustré» du 30 avril 1933 et «L’intermédiaire des chercheurs et curieux» paru en 1927
Si la coutume de se fleurir de muguet le 1er mai s’enracine en 1907 en région parisienne et symbolise le retour véritable des beaux jours, elle puiserait son origine sous Charles IX, qui en 1561 offrit cette fleur comme porte-bonheur, ce mois étant longtemps associéà la très symbolique plantation d’un mai, mais également à la crainte d’entreprendre quoi que ce soit Il en est du mois de mai comme des femmes, écrit Ernest Laut du Petit Journal illustré, dans le numéro du 1er mai 1921, avant d’ajouter qu’on en dit beaucoup de bien et beaucoup de mal. Les poètes l’ont célébré comme le mois des roses et de l’amour, l’époque du réveil de la nature et de sa fécondation. Mais, d’autre part, on l’a regardé souvent comme un mois dangereux et décevant.
Selon notre chroniqueur, les Anciens avaient, de ce fait, voué au mois de mai une véritable rancune. Ils l’appelaient un mois néfaste et recommandaient de ne rien entreprendre durant cette époque de l’année. Ils refusaient même de se marier en mai, et Horace a consacré cette superstition dans ses vers: «Les flammes de l’hymen qui s’allumeront pendant le mois de mai, a-t-il dit, se changeront bientôt en torches funèbres.» Ce préjugé n’avait pas encore complètement disparu au début du XXe siècle, les statistiques de l’état civil montrant que les mariages étaient infiniment plus nombreux en avril et en juin qu’en mai.
Ce mois, pourtant, ne porte plus le poids de tant de haines injustifiées. Et, de toutes les traditions qui le concernent, une seule a réellement survécu, c’est celle qui en fait la saison des métamorphoses, l’époque bénie du renouveau. En maintes régions, on célébrait avec le premier jour de mai, le véritable retour du printemps.
En Alsace, notamment, on allumait de grands feux de joie la nuit du 30 avril au 1er mai, et l’on donnait la représentation de la lutte entre deux personnages figurant l’Hiver et l’Eté. L’Hiver, tout naturellement, succombait; et on l’enterrait comme on enterre quelquefois le Carnaval, tandis que l’Eté, couronné de roses, était porté en triomphe.
En Lorraine, c’était un jour de joie populaire consacré surtout à fêter la jeunesse et la grâce. On chantait des trimazos, sorte de poèmes de circonstance tour à tour pieux ou badins. Ces trimazos devaient leur nom à ce fait qu’ils étaient chantés par trois jeunes filles vêtues de robes blanches, qui allaient de maison en maison chanter et danser pour célébrer la fête du printemps. On leur donnait, en retour, des œufs ou de l’argent. Certains de ces trimazos ont une bien jolie saveur naïve et poétique; mais ils sont sortis de la mémoire du peuple: on ne les trouve plus que dans les livres.
Mais le premier jour du cinquième mois de l’année ramenait jadis dans nos campagnes une coutume que l’on pratiquait à peu près dans toutes les régions: il s’agit de la plantation du mai. Le mai consistait en un petit arbre sans racine que l’on plantait d’ordinaire le premier jour de ce mois, soit devant la porte, soit sur le toit de la maison habitée par une personne à laquelle on voulait faire honneur. Les amoureux timides trouvaient là l’occasion d’exprimer leurs sentiments à celles qu’ils aimaient.
Et il advint que ces arbustes, suivant qu’ils étaient de telle ou telle essence, prirent un sens symbolique déterminé. Chacun d’eux avait sa signification: le bouleau voulait dire vertu; le saule, coquetterie; le sureau, mépris; le genêt, bêtise; la fougère, fierté; l’aulne, abandon; le coudrier, amour passionné. Ainsi, les jeunes gens faisaient aux filles du village aveux ou reproches; et, devant les maisons, des rondes s’organisaient, dont chacun reprenait le refrain:
Plantons le mai
Le mai du joli mois de mai.
Et puis chantons quand on plante,
Et puis plantons quand on chante,
Le mai, le mai
Qui nous rend le cœur gai
Le mai avait un double caractère: c’était ou un hommage aux personnes de qualité, tel le mai que les clercs de la basoche allaient planter dans la cour du Palais de Justice à Paris, en l’honneur des magistrats du Parlement, ou bien une galanterie des amoureux, à l’objet de leur tendresse. De cette dernière coutume, on avait, au XIVe siècle, formé le joli verbe «émayoier», donner le mai, que l’on trouve dans une poésie de Froissart:
Pour ce vous veux, madame, émaoyier,
Au lieu d’un may, d’un joli cœur que j’ai.
Les corporations du Moyen Age fêtaient aussi le 1er mai. Celle des orfèvres de Paris, notamment, faisait, ce jour-là, un présent à l’église de Notre-Dame. Ce présent fut d’abord un arbre planté devant le portail de la cathédrale; puis ce fut une œuvre d’art. A la fin du XVIIe siècle, c’était un tableau de sainteté qu’on appelait le «tableau de mai». Ce tableau, dont le sujet était tiré des Actes des Apôtres, restait exposé devant le portail de l’église les premiers jours du mois, et, pendant le reste de mai, il était suspendu dans la chapelle de la Vierge.
C’était aussi le 1er mai que, jadis, les grandes eaux jouaient à Saint-Cloud. Les bons bourgeois parisiens ne manquaient jamais de se rendre à cette fête de banlieue, au moyen d’un bateau qui s’appelait la Galiote, et que des chevaux, attelés à de longues cordes, hâlaient à la façon des bélandres de nos canaux. C’était, depuis les Tuileries jusqu’à Saint-Cloud, un interminable voyage qui durait plusieurs heures.
Mai, aux temps antiques, était l’époque où la navigation, interrompue pendant l’hiver, reprenait. Les galères quittaient en grand nombre les ports de la Méditerranée, se dirigeant vers l’Egypte et les côtes d’Afrique pour échanger les parfums et les tissus de l’Orient contre les vins et les métaux de la Gaule et de l’Italie.
Mai aurait aussi sa place dans une histoire des assemblées législatives. C’est en mai, en effet, que les Carolingiens tenaient leurs assemblées politiques. Les Francs avaient coutume de réunir tous les ans, d’abord en mars, leurs guerriers, dans un lieu consacré qu’on appelait le «Champ de Mars». Sous Charlemagne, la date de l’assemblée fut reculée jusqu’en mai. Ces réunions disparurent après la ruine de l’empire carolingien: les «champs de mai» furent remplacés par les États Généraux.
Ce mois inspira un certain nombre de proverbes à la sagesse des nations. La plupart concernent l’agriculture. Ils nous indiquent, en général, que la pluie en mai n’est pas souhaitable. Ils nous mettent en garde contre le retour possible d’un peu de froid:
Saint Mamert, saint Gervais, saint Pancrace,
Ce sont toujours des vrais saints de glace.
Et ils nous conseillent de ne pas nous alarmer si nous sommes parfois un peu fiévreux pendant ce mois:
Qui a la fièvre au mois de mai,
Le reste de l’an vit sain et gai.
Croyez-vous à l’astrologie? Elle nous apprend que les femmes nées en mai sont généralement jolies, gracieuses et sensibles, de caractère droit et courageuses dans les épreuves de la vie. Quant aux hommes, ils sont gais, aimables, ingénieux, loyaux. Le destin leur est souvent favorable.
Aujourd’hui, rapporte encore Ernest Laut en 1921, dans la région parisienne, le 1er mai est surtout la fête du muguet. Dès les derniers jours d’avril, les bois qui forment à Paris une ceinture de verdure sont envahis par la foule de gagne-petit qui vont à la recherche de la jolie fleur aux clochettes d’argent. On trouve le muguet un peu partout dans la forêt, aux environs de Paris, mais on le trouve d’autant plus abondant qu’on s’éloigne de la capitale.
Dans les bois de l’Isle-Adam, de Chantilly, aux environs d’Ermenonville, particulièrement, les chercheurs de muguet font de bonnes moissons. Mais le pays du muguet, c’est la forêt de Rambouillet, dans toutes ses parties, et plus particulièrement du côté des Yvelines. Quelques années avant la guerre, la ville de Rambouillet n’avait-elle pas institué une fête du muguet qui, chaque 1er mai, était un hommage renouveléà la fleurette parfumée dont l’éclosion marque le retour des beaux jours?
Quelle Parisienne oublierait de mettre ce jour-là un brin de muguet à son corsage? Quel Parisien négligerait de glisser à sa boutonnière un petit bouquet de la fleur aimée? Paris qui, à en croire une statistique du temps, achète alors pour plus de cinquante millions de fleurs, Paris a une tendresse particulière pour le muguet.
Article copié sur "La France pittoresque"
1er mai 1890: une première «Fête du Travail»
déjà frappée du sceau politique
Extrait de «Le Matin» du 2 mai 1890
Au lendemain de la première Fête du Travail du 1er mai 1890, journée annuelle de manifestation décidée en juillet 1889 avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, un chroniqueur du journal Le Matin dénonce un glissement du registre social vers le terrain politique, y voyant un travers contre-productif
«Je dirai nettement que j’accepte très bien, dans des circonstances déterminées, l’intervention de l’Etat entre le patronat et le salariat. Je suis partisan, sinon de la journée de huit heures, qui, à l’heure présente, est une pure utopie, au moins de la limitation progressive de la durée du travail. Entre douze ou onze heures et huit heures, il y a de la marge. On ne me fera jamais admettre qu’un travailleur ne donne pas en neuf heures son maximum de production et que le capital ne perde pas, en dernière analyse, à surmener les forces qu’il emploie. Tout ceci sans parler de la question de justice sociale et au simple point de vue de l’intérêt bien entendu.
«Je trouve donc très légitime que les ouvriers s’organisent pour obtenir une diminution des heures de travail, et qu’ils en fassent le premier article de leur programme commun. Et comment ne tendraient-ils pas à s’organiser, à se fédérer? En présence du développement de la grande industrie, toute résistance individuelle est vaine, la loi de l’offre et de la demande une plaisanterie et la liberté de l’isolé un leurre. Le capital s’est fait collectiviste et international; s’il n’arrive pas à comprendre qu’il doit admettre le salariat en participation, il verra de jour en jour se dresser plus menaçantes devant lui les forces collectives et internationales du travail. C’est dans la logique même du mouvement économique où sont entraînées les sociétés.
Couverture de L’Assiette au Beurre du 28 avril 1906
«Les classes dirigeantes de France, avec l’inintelligence politique qui les distingue, ont cru, en 1872, avoir fait un coup de maître en supprimant par mesure législative l’Internationale, en frappant de dures pénalités ceux qui seraient reconnus coupables de faire partie de cette société dont a été, et je ne lui en fais pas un reproche, M. Jules Simon. Ce coup de maître était un coup d’épée dans l’eau. La loi était fort inutile, car la Société internationale fondée sous l’Empire par quelques ouvriers de Paris et de Londres devait, sous sa première forme, disparaître, ou plutôt se transformer.
«On a crié comme au temps de nos rois «L’Internationale est morte! Vive l’Internationale!» Cela devait arriver. L’Internationale, mais elle est aujourd’hui dans le sang et dans les moelles des ouvriers de tous les pays. Le jeune empereur Guillaume en a eu l’intuition. N’a-t-il pas, en quelque sorte, reconnu la légitimité de cette entente entre tous les salariés, le jour où il a convoqué les gouvernements.de l’Europe à une conférence internationale du travail? La vérité, c’est qu’une immense révolution s’accomplit, que nous ne voyons pas nettement parce que nous sommes au centre du tourbillon. La journée du 1er mai est un des symptômes, un incident extérieur de cette révolution.
«Ajouterai-je que l’idée d’une fête du travail chômée le même jour, à la même heure, par les ouvriers des deux mondes, n’était pas sans grandeur. Pourquoi pas, à côté des fêtes religieuses, des fêtes nationales, la fête de tous les déshérités se donnant la main par-dessus les frontières, s’unissant dans une pensée de revendication, d’appel à la fraternité, à l’égalité, à la justice? Oui, même pour ceux qui, comme moi, ont horreur du cosmopolitisme et des sensibleries humanitaires, cela eût été grand.
«Mais il aurait fallu laisser à cette journée son caractère purement social, il n’aurait pas fallu verser dans la politique, il n’aurait pas fallu greffer sur ce qu’on appelait soi-même la fête du travail, ce qu’il y a de plus bête, de plus inutile et de plus dangereux au monde, une manifestation à la fois bruyante et pacifique.
«C’était bête et inutile, parce que cela ne pouvait pas faire avancer la question d’un pas; c’était dangereux, parce qu’une fois qu’une manifestation est lancée, personne, et les organisateurs moins que les autres, ne peut assurer qu’elle restera pacifique, parce que, lorsque la foule est dans la rue et que les curieux se mêlent aux manifestants, nul ne peut prévoir ce qui arrivera. On est à la merci d’un hasard, d’une maladresse, et il suffit d’un fou pour qu’une bagarre de gamins devienne sanglante.
«Quelle puérilité! Quelle politique de cabotinage! Les chefs, ou plutôt les exploiteurs du mouvement ouvrier proclament qu’ils n’attendent rien de la bourgeoisie dirigeante, que le parlementarisme, par sa nature même, et indépendamment des bonnes volontés individuelles, est impuissant à leur donner la moindre satisfaction, et ils annoncent avec fracas qu’ils s’en iront porter glorieusement une pétition au Palais-Bourbon! Cette promenade d’une douzaine de délégués chamarrés d’écharpes, car ils savaient bien que, nombreux, ils n’auraient pas passé, c’est à cela qu’ils ont réduit, abaissé leur grande journée du 1er mai!
«En marche pour le Palais-Bourbon! - Mais la Chambre ne siège pas. - Eh bien nous demanderons M. Floquet! - Et si M. Floquet ne consent pas à vous recevoir? - Eh bien! Nous nous adresserons à cet excellent M. Pierre, secrétaire général de la présidence! - Mais si d’aventure M. Pierre n’est pas là? - Eh bien nous nous présenterons à la questure, et elle sera bien obligée de nous recevoir. La questure est en permanence. Nous verrons toujours le papa Duclaud et le sévère Guillaumou!
«Les vœux de ces organisateurs de la grande journée, de la grande manifestation socialiste, internationale et révolutionnaire ont été exaucés. Ils ont été reçus par le papa Duclaud et le sévère Guillaumou; ils ont dialogué avec M. Pierre, gardien des traditions, qui leur a lu plusieurs articles du règlement; ils ont pénétré jusqu’à M. Floquet qui a eu la bonne grâce d’autoriser les députés-délégués à lui présenter les délégués-citoyens. La pétition qu’ils apportaient a été dûment enregistrée et suivra la filière habituelle. Après quoi le député Thivrier, le député Ferroul, le député Baudin, le délégué Jules Guesde et les autres ont rédigé un procès-verbal authentique de leurs pas et démarche. Pendant ce temps-là, M. Pierre, qui ne badine pas, élaborait le sien. Procès-verbal contre procès-verbal.
«C’est pour aboutir à cela, quelle pitié quelle pitié! Que depuis deux mois et plus les promoteurs de la manifestation inquiètent Pans, troublent les intérêts et forcent le gouvernement, qui en cela n’a fait que son devoir quoique d’une façon un peu théâtrale, à prendre ses précautions. Mieux vaut exagérer les mesures défensives et préventives que de se laisser surprendre. Peut-être, cependant, les flots de poussière dont sur les boulevards nous avons eu toute l’après-midi le gosier desséché, n’étaient-ils pas absolument indispensables.
«Puisse au moins la leçon profiter, aux guesdistes et aux marxistes! Tout ce qu’ils ont obtenu, en annonçant l’ordre et la marche de leur cortège, en appelant la foule aux environs de la place de la Concorde, c’est de faire le vide autour de leur fête du travail. Pour avoir voulu manifester politiquement, ils ont empêché les ouvriers de manifester pour leur idée. Jamais Paris n’a moins ressembléà une ville en fête ou à une ville en mal de révolution. Oh! Non, ce n’était pas une de ces journées où, sous l’impression d’un sentiment profond, ardent, la population est en l’air. Jusqu’à cinq ou six heures, les boulevards, les rues ont eu l’aspect d’un de ces dimanches d’été où tout le monde est la campagne. Et pendant ce temps-là, la Bourse rassurée et confiante montait toujours!»
Article copié sur "La France pittoresque"
Premier 1894: Pujol, l'artiste Pétomane, fait souffler un vent de folie sur Paris. Sous contrat au Moulin-Rouge, Joseph Pujol produit son anus à la Foire du Trône. Le voilà avec un procès aux fesses!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Chaque soir, ils sont des centaines à s'entasser dans la salle du Moulin-Rouge pour se tordre de rire aux performances de l'anus de Joseph Pujol. Cet immense artiste pète comme il respire. C'est-à-dire à volonté. Le Pétomane entame son récital par une cavalcade de prouts tous plus stupéfiants les uns que les autres. Interminables, trépidants, aigus, graves, écrasés, détonants, fringants, craintifs, colériques, conquérants, coulants, caquetants, il en a pour tous les goûts. Dans la salle, François Hollande pète de plaisir: il a enfin trouvé un comique qui ne se fiche pas de sa gueule...
Chaque salve déclenche un mistral de rires. À s'en péter les boyaux. Son anus a également l'oreille musicienne, il joue La Marseillaise et même "'O Sole Mio" en soufflant dans un ocarina par l'intermédiaire d'un tuyau reliéà son fondement. Lequel tuyau sert aussi à souffler une chandelle située à plusieurs mètres de distance ou encore à fumer. Dans la salle, le public ne parvient plus à retrouver son souffle. Un journaliste, présent dans la salle, écrira: "Il avait su attirer au Moulin-Rouge, nez au vent et bouche bée, les foules idolâtres." Le prince de Galles, le roi des Belges, Léopold, et même Sigmund Freud font partie de ses plus fervents admirateurs. Bigard applaudit à plus dégueulasse que lui.
"Vous chantez aussi du derrière?"… Comment Pulol est-il devenu l'attraction principale du célèbre établissement parisien? Dans ses Mémoires, Yvette Guilbert narre son audition par le directeur, M. Zidler: "C'est au Moulin-Rouge que j'ai entendu les plus longs spasmes du rire, les crises les plus hystériques de l'hilarité. Zidler reçut un jour la visite d'un monsieur à visage maigre, triste et pâle, qui lui confia qu'étant un phénomène, il voulait vivre de sa particularité.
- En quoi consiste-t-elle, votre particularité, monsieur?
- Monsieur, explique l'autre en toute gravité, figurez-vous que j'ai l'anus aspirateur...
Zidler, froidement blagueur, fit:
- Bon, ça!
L'autre continua, d'un ton de professeur:
- Oui, monsieur, mon anus est d'une telle élasticité que je l'ouvre et le ferme à volonté...
- Et alors..., qu'est-ce qui arrive?
- Il arrive, monsieur, que par cette ponction providentielle j'absorbe la quantité de liquide qu'on veut bien me confier...
- Comment? Vous buvez par le derrière? dit Zidler, effaré et aguiché. Qu'est-ce que je puis vous offrir, monsieur? fit Zidler, cérémonieux...
L'autre, de même:
- Une grande cuvette d'eau, monsieur, si vous le voulez bien...
- Minérale, monsieur?
- Non, merci, naturelle, monsieur.
Quand la cuvette fut apportée, l'homme, enlevant son pantalon, fit voir que son caleçon avait un trou à l'endroit nécessaire. S'asseyant alors sur la cuvette remplie jusqu'au bord, il la vida en un rien de temps et la remplit de même.
Zidler constata alors qu'une petite odeur de soufre se répandait dans la chambre: "Tiens, vous fabriquez de l'eau d'Enghien!"
L'homme sourit à peine.
- Ce n'est pas tout, monsieur... Une fois ainsi rincé, si j'ose dire, je puis, et c'est là où est ma force, expulser à l'infini des gaz inodorants, car le principe de l'intoxication...
- Quoi? Quoi? interrompit Zidler, parlez plus simplement... Vous voulez dire que vous pétez?
- Heu... Si vous voulez, concéda l'autre, mais mon procédé, monsieur, consiste dans la variété sonore des bruits produits.
- Alors, quoi? Vous chantez aussi du derrière?
- Heu... Oui, monsieur.
- Eh bien, allez-y, je vous écoute!
- Voici le ténor... un; voici le baryton... deux;
voici la basse... trois;
la chanteuse légère... quatre; celle à vocalises... cinq.
Zidler, affolé, lui cria:
- Et la belle-mère?
- La voici! dit le Pétomane."
Et sur ce, Zidler l'engage, faisant inscrire sur les affiches:
"Tous les soirs, de 8 à 9, LE PÉTOMANE, le seul qui ne paie pas de droits d'AUTEUR!"
Sans trucage… Dès le premier soir, une femme enserrée dans son corset rit tellement fort qu'elle ne parvient plus à retrouver son souffle. La voilà qui tombe évanouie, il faut la faire évacuer. Depuis ce soir-là, le patron du Moulin-Rouge place une infirmière en habit blanc dans le public. Pour couper à toute rumeur de trucage, Pujol accepte de se produire lors de spectacles privés, en présence d'hommes exclusivement. Il troque alors son habit rouge pour un costume de bain doté d'un trou assez large pour laisser apparaître le véritable "performer".
Durant deux ans, le Pétomane connaît au Moulin-Rouge un succès phénoménal. Son cachet est dix fois supérieur à celui de Sarah Bernhardt. Mais, bientôt, le voilà qui fait un pet de travers: en 1894, pour faire plaisir à un ancien camarade, malgré son contrat d'exclusivité signé avec le Moulin-Rouge, il se produit à la Foire du Trône. Furieux de cette prestation, la considérant comme une rupture de son contrat, Zidler lui intente un procès le 1er mai 1894. Joseph Pujol prend le vent du large pour se produire, dès lors, dans son propre théâtre, le Pompadour. Son succès dure jusqu'à la guerre de 1914. Son anus expire son dernier vent en 1945. Il a 88 ans. Une école médicale parisienne offre à ses héritiers de racheter le rectum du pétomane pour 25 000 francs. Mais Louis, son fils aîné, refuse: "Il y a des choses dans la vie qui doivent être simplement traitées avec révérence."
© Le Point - Publié le 01/05/2012 à 00:00 - Modifié le 01/05/2014 à 00:00
THOMAS EDISON 1900 "LE PETOMANE DU MOULIN-ROUGE"par labaleine69
Pour l’éphéméride du premier mai c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/05/01/29773947.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, en grand connaisseur et en grand syndicaliste qu'il est, non seulement il défilera contre la canaille mais aussi contre la racaille au boulevard Raspail...
Ben pour la zique de ce vendredi férié… on va s’écouter un petit concert du groupe Led Zeppelin en direct au Royal Albert Hall en 1970… c’est du tout bon avec du rythme et peut-être quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette première matinée de mai avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=edPEBB6VjRQ
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Une histoire de cochons
C'est l'histoire d'un couple de jeunes mariés. Ils vivent sur une ferme et élèvent des cochons
Ils sont très heureux. Un jour, la jeune femme demande à son mari, est-ce que ça te dérangerait que je me fasse tatouer deux petits cochons,
Un sur chaque sein et tant qu'à faire, un tracteur sur le ventre?
Son mari est enchanté.
Après quelques années, ils se séparent et partent chacun de leur côté.
Plusieurs années plus tard, ils se rencontrent par hasard et commencent à se parler du passé.
Tout à coup, l'homme demande à la femme: écoute, j'ai quelque chose à te demander mais j'hésite.
La femme lui dit, demande toujours et je verrai. Alors l'homme lui dit, j'aimerais voir tes petits cochons.
Pas de problème, ils vont à l'écart, la femme enlève ses vêtements du haut et à la grande surprise de son ex…
Les petits cochons étaient assis sur le tracteur.
Plus de 20 ans après, un homme décide de quand même retourner à confesse.
Il écarte le rideau, entre, s'assied, et découvre, étonné, un minibar bien rempli, une bouteille de champagne rosé dans un seau avec de la glace, un ravier avec des amandes grillées et des cacahuètes, un autre ravier rempli de MON CHERI , ... et enfin, "cerise sur le gâteau", des photos de Playboy avec de jolies filles affichées sur la paroi du confessionnal...Alors qu'il entend le prêtre s'apprêter à entrer dans le confessionnal,
il lui dit :
- Mon père, excusez-moi, cela fait très longtemps que je me suis plus confessé, et même que je suis entré dans une église, mais dites-moi... çàà pas mal changé... non ???”
Et le prêtre répond:
- Sortez de là, vous êtes de mon côté, imbécile!!!
Un garçon de 15 ans rentre à la maison avec une Porsche neuve.
Ses parents se mettent à crier:
- Où as-tu trouvé cette voiture???
Il leur répond calmement:
- Je l’ai acheté aujourd’hui.
- Mais, avec quel argent?, demande ses parents. Nous savons combien ça coûte une Porsche.
- Eh bien, dit le garçon, celle-ci m’a coûté seulement 15 euros.
Les parents se mettent à hurler encore plus fort.
- Qui voudrait vendre une voiture comme ça pour seulement 15 euros? »
Le jeune répond:
- C’est une dame dans la rue, je ne sais pas son nom, ils viennent d’emménager. Elle m’a vu passer devant sa maison sur mon vélo et m’a demandé si je voulais acheter une Porsche pour 15 euros.
La mère: « Oh mon Dieu», elle doit sûrement être une agresseuse d’enfants. Qui sait ce qu’elle aurait pu te faire subir!?!
Elle se retourne vers son mari et dit:
- Jean-Claude, va voir cette dame et vérifie ce qui se passe tout de suite.
Alors le père du garçon marche dans la rue en direction de la maison où la dame habite et la trouve dans la cour en train de planter tranquillement des pétunias!
Il se présente à elle comme le père de l’enfant à qui elle a vendu une Porsche pour 15 euros et exige de savoir pourquoi elle a fait ça.
- Eh bien, dit-elle, ce matin, j’ai reçu un appel téléphonique de mon mari. Je pensais qu’il était en voyage d’affaires, mais il semble qu’il s’est enfui à Hawaï avec sa secrétaire et n’a pas l’intention de revenir. Il m’a demandé de vendre sa nouvelle Porsche et de lui envoyer l’argent.
Donc, c’est ce que j’ai fait.
La saison de pêche n’est pas encore ouverte et un «enragé» est en train de taquiner la truite malgré tout. Soudain, un promeneur s’approche.
Le marcheur engage la conversation:
– Alors, ça mord?
– Si ça mord? répond le pécheur en rigolant. Ici, c’est un coin INCROYABLE! On dirait que les truites viennent ici exprès pour se faire attraper. Hier, ici même, j’en ai pris dix en moins d’une heure!!!
– Vraiment? Tiens, j’ai une question pour vous, demande le promeneur, est-ce que vous savez qui je suis?
– Euh, non. Avoue le pêcheur.
– Eh bien, je suis le nouveau garde-pêche!
– Oh! fait le pêcheur en ravalant sa salive. Hem, et moi, est-ce que vous savez qui je suis?
– Non»
– Je suis le plus gros menteur de la région…
Sur un plateau télévisé, le présentateur annonce ses futurs invités:
- Et la semaine prochaine, nous accueillerons le célèbre Patrick Brioul qui nous parlera de son nouvel album!
La coprésentatrice, confuse, lui signale alors qu'il ne s'agit pas de Patrick Brioul mais de Patrick Bruel!
Et le présentateur répond:
- Ben quoi, vous dites bien du fioul, pas du fuel!
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C'est vendredi... le réveille-matin pour la fête du travail fait lui aussi la grasse matinée, tout comme nous avec cette météo plus que maussade pour ce jour; pas de pique-nique, pas de barbecue, juste quelques bastringues à l'abri des intempéries... Enfin, tant que le soleil brille dans les cœurs on est sauvé de la noyade et avec un brin de muguet, c'est du bonheur donné pour une année... et espérons que le beau temps revienne sous peu, voire assez rapidement pour remettre le moral des troupes aussi au beau fixe... En ces jours de printemps perturbés et parfois mouillés, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...