«Pour éternuer, saint Boris très fort renifle les iris.»
«À la Saint-Antonin, les amoureux se prennent la main.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et pour ce deuxième jour du mois de mai, le temps reste maussade et très pluvieux, il y a des alertes d'inondations et d'éboulements par endroits, enfin on pourra dire que mai 2015 aura fait une entrée fracassante et très mouillée et ce n'est pas ce week-end qu'on pourra se rouler sur l'herbe et faire des pique-niques et autres barbecues... Pas de souci, il reste encore pas mal de de fin de semaine où il fera peut-être beau dans l'année... et espérons que ce mauvais temps ne sera que passager et que le soleil brillera dans les cœurs...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 10° et un temps pluvieux dans la nuit, ce sera pour ce samedi, ciel nuageux en début de journée et dernières averses sur le nord de la Romandie. Développement de belles éclaircies voire temps en partie à assez ensoleillé en cours de matinée du bassin lémanique au Valais, restant un peu plus nuageux du Jura au nord du Plateau. Dans l'après-midi, augmentation progressive de la couverture nuageuse à partir du Jura et quelques averses en fin de journée. Pluies affectant toutes les régions en soirée et dans la nuit. Températures de saison.
Températures prévues pour ce samedi: minimales 10 à 12°à basse altitude, maximales 17 à 18°, jusqu'à 21° en Valais. Dans le Jura à 1000 m: 7 à 9°à l'aube puis 13 à 14° l'après-midi. En montagne: 3 puis 7°à 2000 m, -3°à 3000 m.
Vent de sud-ouest faible en plaine samedi. Ouest modéré en montagne...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps, assez perturbée... ATTENTION, VIGILANCE ORANGE DANS 4 DÉPARTEMENTS... eh oui c'est souvent comme ça en mai, surtout au début... avec pour ce jour: une perturbation active apporte des pluies souvent modérées sur la majeure partie du pays.
Les cumuls de précipitations seront marqués sur le Nord-Est, et plus encore les Alpes avec 60 à 80 mm en général en 24 heures jusqu'à demain matin, localement 90 à 130 mm. La limite pluie-neige se situera vers 2500 m et avec un vent d'ouest doux et assez fort en altitude, la fonte nivale sera importante.
Samedi la France restera sous l'influence d'un flux océanique rapide et perturbé.
Alors que les pluies sur les Alpes cesseront en début de matinée, simultanément de nouvelles pluies aborderont la façade Atlantique. Elles s'étendront de la Bretagne au Poitou-Charentes à la mi-journée, puis gagneront la Seine et le Rhône-Alpes l'après-midi avant de se décaler sur le Nord-Est en soirée. Les pluies seront faibles en général, mais durables.
Le tiers sud du pays restera à l'écart des pluies, le ciel sera cependant très nuageux voire couvert sur le Sud-Ouest et le Massif central, plus lumineux sur le pourtour méditerranéen et peu nuageux en Corse.
Les températures minimales iront de 3 à 8 degrés sur le Nord et Nord-Est, 9 à 14 ailleurs, les maximales de 14 à 19 degrés sur la moitié nord, 20 à 25 au sud...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 32°; à la Martinique, ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 36°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 32°à 38° en Guadeloupe; ensoleillé, brumeux, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 27°à 32°; Polynésie française, ciel clair, très beau temps avec des températures de 30°; ciel couvert avec des températures de 28° aux Marquises; ensoleilléà Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 6°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:18 et le coucher du soleil se fera à 20:43 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de mai en France
TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1983: Une tornade frappait Nassogne près de Marche-en-Famenne.
En 1979: La température ne dépassait pas 0° aux heures les moins froides de la journée au Mont-Rigi, 1,5°à Saint-Hubert et 4,5°à Florennes.
Les journées mondiales et internationales
Le deux mai c’est la Journée mondiale du scrapbooking
http://www.journee-mondiale.com/431/journee-mondiale-du-scrapbooking.htm
Les expressions françaises décortiquées
La politique de l'autruche
Le fait d'ignorer volontairement le danger ou l'échec probable
Origine
L'autruche est un animal étonnant: d'abord, il fait partie de la famille des struthionidés, ce qui n'est pas donnéà tout le monde, vous en conviendrez [1]. Ensuite, c'est un oiseau qui ne vole pas, dont le mâle peut mesurer jusqu'à 2,8 mètres de haut et peser un quintal, et qui, à la course, peut pousser des pointes jusqu'à 70 km/h (du coup, alors que certains pratiquent les courses de chevaux ou d'autres les courses de chameaux, on trouve également des pratiquants des courses d'autruches).
Ceux qui croient tout connaître des mœurs de cet oiseau savent que, lorsqu'il a peur, il s'enfouit la tête dans le sable, ce qui n'est pourtant pas très efficace pour éloigner le danger. Mais ils ont tort, car ce comportement n'est qu'une légende, même si elle remonte à loin, puisqu'au cours du Ier siècle de notre ère, Pline l'ancien écrivait déjà: «Les autruches sont les animaux les plus stupides du monde. Elles croient se rendre invisibles en plongeant la tête dans le sable».
On ne peut qu'admettre que, si elle se comportait vraiment ainsi, l'autruche ferait l'œuf.
En réalité, l'autruche n'a pas de raison de se cacher vainement comme cela car elle n'a pas vraiment de prédateur: pour éviter un danger, elle a le choix entre sa vitesse de course (en général, elle fuit plutôt) et la puissance de ses pattes dont elle se sert pour donner des coups très violents, capables de tuer un animal comme le lion.
Et si elle a souvent la tête près du sol, c'est simplement parce qu'elle y trouve une partie de sa nourriture ou pour nettoyer son nid, un trou creusé dans le sable.
Toujours est-il que cette légende laisse croire que l'autruche refuse de voir le danger et que c'est d'elle que naît notre expression au début du XXe siècle. Mais au siècle précédent, on disait déjà«se cacher la tête comme l'autruche» avec le même sens.
[1] D'ailleurs, la famille est très limitée, puisqu'on n'y trouve que deux animaux, deux espèces d'autruche, l'autruche d'Afrique et l'autruche de Somalie qui, bien que la Somalie se trouve aussi en Afrique, est considérée comme une espèce différente de la première.
Exemple
«L'alerte est donc lancée, mais la chute n'est pas inéluctable, si on sait réagir à temps. Il s'agit de préférer la prise de conscience à la "politique de l'autruche", l'audace de nouvelles solutions aux certitudes tranquilles.»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de Nos Plus Grands Auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
Femmes
Je veux m'abstraire vers vos cuisses et vos fesses,
Putains, du seul vrai Dieu seules prêtresses vraies,
Beautés mûres ou non, novices ou professes,
Ô ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies!
Vos pieds sont merveilleux, qui ne vont qu'à l'amant,
Ne reviennent qu'avec l'amant, n'ont de répit
Qu'au lit pendant l'amour, puis flattent gentiment
Ceux de l'amant qui las et soufflant se tapit,
Pressés, fleurés, baisés, léchés depuis les plantes
Jusqu'aux orteils sucés les uns après les autres,
Jusqu'aux chevilles, jusqu'aux lacs des veines lentes,
Pieds plus beaux que des-pieds de héros et d'apôtres!
J'aime fort votre bouche et ses jeux gracieux,
Ceux de la langue et des lèvres et ceux des dents
Mordillant notre langue et parfois même mieux,
Truc presque aussi gentil que de mettre dedans;
Et vos seins, double mont d'orgueil et de luxure
Entre quels mon orgueil viril parfois se guinde
Pour s'y gonfler à l'aise et s'y frotter la hure:
Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde.
Vos bras, j'adore aussi vos bras si beaux, si blancs,
Tendres et durs, dodus, nerveux quand faut et beaux
Et blancs comme vos culs et presque aussi troublants,
Chauds dans l'amour, après frais comme des tombeaux.
Et les mains au bout de ces bras, que je les gobe!
La caresse et la paresse les ont bénies,
Rameneuses du gland transi qui se dérobe,
Branleuses aux sollicitudes infinies?
Mais quoi? Tout ce n'est rien, Putains, aux prix de vos
Culs et cons dont la vue et le goût et l'odeur
Et le toucher font des élus de vos dévots,
Tabernacles et Saints des Saints de l'impudeur.
C'est pourquoi, mes sœurs, vers vos cuisses et vos fesses
Je veux m'abstraire tout, seules compagnes vraies,
Beautés mûres Ou non, novices ou professes,
Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies.
La France pittoresque
Ernest Cognacq plaide en faveur de l’ouverture de la Samaritaine le dimanche
D’après «Profils parisiens» paru en 1898 et le «Journal des économistes» paru en 1913
Le 29 novembre 1913, le Conseil d’Etat rendait son arrêt sur le recours introduit par Ernest Cognacq contre un arrêté du préfet de police, en date du 2 mai 1911, qui lui refusait de donner à son personnel le repos hebdomadaire par roulement. Le propriétaire de la Samaritaine désirait assurer, le dimanche, dans ses magasins, le service des rayons.
Actif, l’œil ardent, la bouche souriante, toujours vêtu simplement, expédiant choses et gens avec rapidité, la parole brève, tel est le très distingué et très affable créateur et propriétaire des Magasins de la Samaritaine, tirant leur nom de la fontaine qui occupait l’une des arches du Pont-Neuf, sous le règne du roi Henri IV.
Pour remédier en partie au manque d’eau qui excitait les plaintes du peuple, ce monarque avait en effet voulu rendre à la distribution de la ville le volume d’eau que recevaient au début du XVIIe siècle les maisons royales. Il avait fait étudier et approuvé, en 1606, le projet de la pompe de la Samaritaine: cette pompe devait élever l’eau de la Seine dans un réservoir placé au-dessus du Pont-Neuf, pour la distribuer au Louvre et aux Tuileries, la substituant ainsi à celle qu’on tirait de la fontaine de la Croix-de-Trahoir. Elevée en 1608 malgré l’opposition du prévôt et des échevins, la pompe fut détruite en 1813.
Né le 2 octobre 1839 à Saint-Martin-de-Ré, Ernest Cognacq perdit à l’âge de 12 ans son père orfèvre et greffier au tribunal de Commerce, et devint commis d’un magasin de nouveautés à La Rochelle, Rochefort et Bordeaux, avant de partir tenter sa chance à Paris à 15 ans. Mais Au Louvre, grand magasin parisien, il fut congédié pour insuffisance, passant ensuite quatre mois Aux Quatre Fils Aymon, puis regagnant la province. Retournant à Paris en 1856, il parvint à se faire embaucher à La Nouvelle Héloïse, où il rencontra sa future femme, Marie-Louise Jay, née en 1838. C’est en 1867 qu’il se mit à son propre compte avec le magasin Au petit Bénéfice.
Mais contraint à la fermeture, il s’installa dans la corbeille de la seconde arche du Pont-Neuf, à l’emplacement de l’ancienne pompe de la Samaritaine: il vécut ainsi en vendant des tissus sur des caisses d’andrinople rouge, à l’abri d’un grand parapluie, et reçut le sobriquet de Napoléon du déballage. Avec la divination des affaires qui le caractérisait, Ernest Cognacq, comprit que, pour être l’intermédiaire idéal entre le consommateur et le producteur, le commerçant devait réunir dans le commerce du détail tout ce qui constitue le besoin du consommateur à des prix tels que le gain de l’intermédiaire soit à peine visible, puisqu’il résultera seulement de l’ensemble des affaires traitées. Et le principe adopté et mis en pratique lui réussit.
Lorsqu’Ernest Cognacq créa la Samaritaine, quelques mois avant la guerre de 1870, il possédait 5000 francs d’économies. Il s’installa dans une petite boutique louée à la semaine à raison de 45 francs par jour. En 1872, il épousa Marie-Louise Jay, alors première (vendeuse) au rayon confection du magasin Au Bon Marché, qui lui apportait, avec une vingtaine de mille francs, le concours de son activité et de sa remarquable intelligence; leurs efforts réunis portèrent, en 1875, le montant des ventes de la Samaritaine à 800 000 francs. En 1898, il s’élevait à plus de 50 millions [il dépassera le milliard en 1925].
Entouré d’un personnel trié sur le volet, dont la politesse est légendaire à Paris, Ernest Cognacq resta, au milieu du succès, ce qu’il avait toujours été, un modeste, un simple et un observateur. Admirablement doué au point de vue intellectuel, il sut tirer parti de ses connaissances administratives dans l’organisation de ses bureaux qui, au point de vue de la régularité même de leur fonctionnement, sont un modèle du genre.
Affable et bienveillant pour tous, possédant l’œil du lynx, qui voit tout au travers même des obstacles journaliers, il n’ignorait rien de ce qui se passait dans sa vaste maison et aucun détail ne lui échappait.
Le 29 novembre 1913, le Conseil d’Etat rendait son arrêt sur le recours introduit par Ernest Cognacq contre un arrêté du préfet de police, en date du 2 mai 1911, qui lui refusait de donner à son personnel le repos hebdomadaire par roulement. Le propriétaire de la Samaritaine désirait assurer, le dimanche, dans ses magasins, le service des rayons dans lesquels sont mises en vente les spécialités suivantes:
1° chapellerie et cordonnerie;
2° vêtements et lingerie confectionnés pour hommes et jeunes gens;
3° vêtements et lingerie confectionnés pour femmes et jeunes filles;
4° meubles et literie;
5° tapis, rideaux et tentures, papiers peints;
6° mercerie, passementerie, dentelles et broderies;
7° bonneterie, ganterie, cannes et parapluies;
8° bimbeloterie;
9° maroquinerie, tabletterie, articles de fantaisie;
10° articles de ménage et de jardins;
11° appareils de chauffage et d’éclairage;
12° modes et objets de toilette;
13° soieries et lainages;
14° tissus de fil et de coton, linge de table et toilette.
Ernest Cognacq basait sa demande sur l’article 8 de la loi du 13 juillet 1906, ainsi conçu: «Lorsqu’un établissement quelconque voudra bénéficier de l’une des exceptions prévues au paragraphe 2 de l’article 2 (repos donné 1° un autre jour que le dimanche, 2° du dimanche midi au lundi midi, 3° le dimanche après-midi avec repos compensateur d’une journée par roulement ou par quinzaine, 4° par roulement de tout ou partie du personnel), il sera tenu d’adresser une demande au préfet du département. Celui-ci devra demander d’urgence les avis du conseil municipal, de la chambre de commerce de la région et des syndicats patronaux et ouvriers intéressés de la commune. Ces avis devront être donnés dans le délai d’un mois. Le préfet statuera ensuite par un arrêté motivé qu’il notifiera dans la huitaine. L’autorisation accordée à un établissement devra être étendue aux établissements de la même ville faisant le même genre d’affaires et s’adressant à la même clientèle.»
Le préfet de police avait repoussé la requête de M. Cognacq. Le Conseil d’Etat donnait, lui, en partie gain de cause au directeur de la Samaritaine, adoptant les dispositifs suivants:
En ce qui concerne les rayons désignés à la requête sous les numéros 1 (chapellerie et cordonnerie), 4 (meubles et literie), 5 (tapis, rideaux, tentures, papiers peints), 10 (articles de ménage et de jardins), 13 (soieries et lainage): Considérant qu’il résulte de l’instruction et notamment de la vérification à laquelle il a été procédé en vertu de la décision susvisée du Conseil d’Etat, que des établissements situés à Paris et vendant les mêmes marchandises que les rayons de la Samaritaine affectés aux spécialités ci-dessus dénommées, ont obtenu le bénéfice de la dérogation sollicitée par le requérant; que, dès lors, celui-ci est fondéà soutenir qu’en rejetant sa demande, le préfet de police a méconnu les dispositions de l’article 8 de la loi du 13 juillet 1906;
En ce qui concerne des autres rayons: Considérant qu’il résulte de l’instruction et de la vérification précitées, que la vente effectuée dans ces rayons comprend non seulement les marchandises de la même valeur et de la même nature que celles qui sont exclusivement mises en vente dans les établissements bénéficiant d’une dérogation, mais encore des séries de marchandises différentes ou d’une valeur de beaucoup supérieure; qu’ainsi chacun de ces rayons, dans son ensemble, ne saurait être considéré comme faisant le même genre d’affaires et s’adressant à la même clientèle que les établissements précités; que dès lors le requérant n’est pas fondéà soutenir qu’en rejetant sa demande, le préfet de police a méconnu les dispositions de l’article 8 de la loi du 13 juillet 1906;
Décide:
ARTICLE 1er. L’arrêté susvisé du préfet de police est annulé en tant qu’il a refusé au sieur Cognacq l’autorisation de donner le repos hebdomadaire par roulement au personnel employé dans les rayons de son établissement ainsi dénommés: chapellerie et cordonnerie, meubles et literie, tapis, rideaux, tentures; papiers peints, articles de ménage et de jardin; appareils de chauffages et d’éclairage, soieries et lainages.
ARTICLE 2. Le sieur Cognacq est renvoyé devant le préfet de police pour la délivrance de l’autorisation à laquelle il a droit pour les rayons ci-dessus indiqués.
Article copié sur "La France pittoresque"
Condamnation de souris en Lorraine au XVIIIe siècle
D’après «Le Pays Lorrain», paru en 1925
En 1733, le territoire de Contrisson (Meuse), village situéà quatre kilomètres de Revigny, était désolé par les ravages de souris innombrables qui, après avoir causé un dommage «très considérable» aux moissons, menaçaient de détruire les semailles en blés, seigles et autres céréales, et de ne laisser aucun espoir de récolte prochaine, incitant les habitants à assigner en justice les dévastateurs...
Des prières et des processions publiques avaient été faites en vain. Au lieu «de s’être diminuées» les bestioles s’étaient «extrêmement augmentées» et le préjudice «aux semailles publiques et générales» semblait de jour en jour devenir plus considérable. Il est probable qu’on avait eu aussi recours à des moyens moins orthodoxes que les prières et processions, et que les conjureurs de sort avaient été priés d’intervenir. Leurs incantations et leurs formules n’avaient point produit d’effet.
C’est alors que les gens de Contrisson résolurent d’user des grands moyens, ils s’adressèrent au sergent de justice Etienne Griffon et le prièrent d’assigner en justice les dévastateurs. Griffon ne s’étonna point. Peut-être même avait-il conseillé ces mesures juridiques qui devaient lui procurer quelques honoraires, assez rares en temps ordinaire, étant donné que le tribunal, auquel il était attaché, devait juger des causes peu nombreuses. Le sergent lança son assignation qui fut régulièrement contrôlée, c’est-à-dire enregistrée, au bureau de Revigny.
Il y avait urgence et la cause fut appelée aussitôt par devant «Jean Miras, mayeur en la justice pour Son Altesse royale de Lorraine à Contrisson, comme aussi en présence de Nicolas Mordillat, mayeur en la justice foncière dudit lieu». Remarquons que, selon la jurisprudence alors en usage en Lorraine, ce n’est pas à un tribunal ecclésiastique que les villageois de Contrisson ont recours, mais à une juridiction civile. Une ordonnance de René Ier, du 27 juin 1445, avait nettement délimité les pouvoirs des officialités. N’ayant aucun évêché sur leur territoire, les ducs se défendirent, plus âprement encore que d’autres souverains, contre les empiétements des juridictions ecclésiastiques. Le sieur Châtel greffier, devait prendre les notes obligatoires. Me Jacques Collinet, substitut du procureur général de Lorraine et Barrois, occupait le siège du ministère public et déposa ses conclusions pour les Syndics et habitants, demandeurs en la cause.
Il exposa les ravages causés «par la quantité prodigieuse de souris qui sont répandues sur le finage de ce lieu», montra que les moyens habituels avaient été inutiles et termina en demandant, non la mort des coupables, mais leur bannissement: «à ces causes il vous plaira ordonner sur ladite remontrance qu’il soit ordonné que les dits insectes et souris faisant des dégâts par cy-devant et par cy-après seront condamnés à se retirer hors l’étendue des lieux et finage dudit lieu, dont ils ont fait tant de dégâts, dans les retraites où il vous plaira leur ordonner. C’est à quoi ledit substitut conclut pour les habitants et espère en parvenir». Il ne semble pas que les accusés aient été contraints de comparaître en personne. On n’amena au banc des accusés aucun représentant de la gent souricière. Ainsi cependant avait été exigée la présence de sangsues citées en justice par le curé de Berne en 1481. Néanmoins, ainsi que nous l’avons dit, les animaux ne pouvaient être condamnés sans être défendus. On avait donc, selon l’usage, désigné un avocat à nos bestioles.
C’était Me Jean Griffon, sans doute parent du sergent qui avait dressé l’exploit d’assignation. Il remplit son rôle avec conscience et dignité. Il n’imita point Barthélemy de Chasseneuz, célèbre défenseur des rats d’Autun, et n’usa point des artifices de procédure qu’il avait à sa disposition, tels qu’exceptions dilatoires «pour donner le temps à la prévention de se dissiper», il ne soutint pas que les souris étaient toutes dispersées, et qu’une simple assignation n’avait pas été suffisante pour les avertir toutes. Il n’excusa pas le défaut de ses clients en s’étendant sur la longueur et difficulté du voyage, sur les dangers que les chats faisaient courir aux intimés, les guettant à tous les passages. Il dédaigna toutes ces arguties de Chasseneuz et se contenta de dire de ses clients «que comme ce sont des animaux que Dieu peut avoir créés sur terre et que cependant, nonobstant les dégâts causés par elles sur ledit finage, on ne peut point les détruire, ni leur ôter les aliments qui leur sont propres pour la conservation de leur vie, c’est pourquoi (...) pour elles demande qu’il leur soit indiqué un endroit où elles puissent se retirer hors de l’étendue dudit finage et où il (sic) puisse prendre leur nourriture nécessaire tant qu’il plaira à Dieu de les laisser. C’est à quoi ledit Griffon persiste et prétend y parvenir».
Concluant ainsi, Me Jean Griffon montrait une parfaite connaissance de la doctrine et de la jurisprudence en la matière. Cette dernière, depuis très longtemps, avait estimé, en effet, qu’on ne pouvait prononcer une telle sentence de bannissement sans donner à«des créatures de Dieu» le moyen de poursuivre leur vie. Déjà au temps de Charlemagne, l’évêque d’Aoste, saint Grat, avait permis aux taupes, qui ravageaient la Vallée, de creuser leurs galeries dans un rayon éloigné de trois milles. Guillaume d’Ecublens, évêque de Lausanne de 1221 à 1229, avait relégué dans un coin nettement indiqué du lac Léman les anguilles qui infestaient ses eaux. Plus tard les juges locaux de Coire avaient cantonné, dans une région forestière et sauvage, des larves malfaisantes. Et peu d’années avant l’affaire de Contrisson, les chenilles qui désolaient Pont-du-Château en Auvergne, avaient été excommuniées par le grand-vicaire et renvoyées, par lui, devant le juge du lieu. Celui-ci en condamnant les insectes leur avait assigné un territoire inculte expressément désigné.
Le substitut, Jacques Collinet, ne pouvait que s’incliner devant de tels précédents. Me Griffon les avait peut-être invoqués dans une plaidoirie dont nous n’avons malheureusement conservé que le sec résumé transcrit plus haut. L’attitude de Me Collinet nous est ainsi rapportée: «Ledit substitut pour les habitants n’empêche qu’il y ait indication donnée par les sieurs mayeurs sans que néanmoins elles puissent nuire, ni préjudicier dans l’étendue dudit finage dudit lieu. C’est à quoi il prétend, ni entend autrement pour lesdits insectes».
Tout le monde semblant donc d’accord, les mayeurs prononcèrent avec gravité le jugement suivant: «Vue par nous le plaidoyer ci-dessus et la plainte des habitants y jointe, nous ordonnons que dans trois jours, date de la signification de la présente sentence, lesdits insectes et souris se retireront et auront pour pasture et aliment les bois joignant et contigus le finage de Contrisson, ensemble les rivières et bornes d’icelles de quatre pieds de longueur, afin qu’à l’avenir elles ne puissent nuire, ni préjudicier, aux biens de la terre de quelle nature ce puisse être. Ce à quoi nous les condamnons». Autant qu’on peut en juger par ce texte obscur, il était enjoint aux «insectes et souris» de ne plus franchir ni la Saulx ni l’Ornain, pas plus que les rus de Rennecourt et de Sereinval. Leur «retraite»était limitée, semble-t-il, dans les bois de Danzelle, de la Haie Herbelin et du Faux-Miroir, sis au nord et au nord-ouest de Contrisson. Peut-être y ajoutait-on libéralement des forêts d’autres bans voisins comme ceux d’Andernay, Mognéville, Sermaize, etc.
Quoi qu’il en soit, l’avocat Griffon continua à montrer son dédain d’une inutile chicane. Craignant peut-être la vindicte des gens de Contrisson, au milieu desquels il vivait et peut-être aussi ayant souffert dans ses biens des ravages de ses clients, il ne chercha pas à retarder l’exécution de la sentence. Il n’essaya pas de porter appel au Parlement de Paris ainsi que peut-être il en avait le droit, Contrisson étant dans la «mouvance». Il ne discuta pas la commodité du cantonnement assigné aux bestioles. Il n’imita pas son confrère de Saint-Julien-de-Maurienne qui, en 1587, dans une instance contre les charançons, qui ravageaient les vignes, prétendit que les terrains boisés et herbus offerts en pâture à ses clients ne pouvaient être acceptés par eux, car ce n’était qu’une lande stérile et inculte où ils ne pourraient trouver à vivre. Il exigea la nomination d’experts. Nous ignorons ce qu’ils décidèrent.
Notre document ne nous indique pas comment fut faite la signification de l’arrêt par le sergent Etienne Griffon. Nous ne saurons jamais, d’autre part, si les condamnés s’inclinèrent devant le jugement des hommes, comme les taupes du Val d’Aoste aux temps carolingiens, et déguerpirent dans les trois jours fixés. Ce document, trouvé au début du XXe siècle par Pierre Lœvenbruck dans le dépôt d’Archives du Ministère des affaires étrangères, est une copie certifiée par le greffier Chatel et délivrée par lui le 21 octobre 1733. Les acteurs de cette comédie judiciaire ont réellement existé, car on a retrouvé aux archives de la Meuse mention de Mordillat, de Griffon, de Collinet ayant vécu à Contrisson à l’époque indiquée.
Dans ce village la haute justice appartenait bien au duc de Lorraine et à côté de celle-ci existait une justice foncière. D’après un dénombrement du 17 août 1735, cette dernière appartenait à l’époque du jugement à Charles-Bernard Collin, seigneur du lieu, écuyer, commandant des villes et château de Ligny où il demeurait. Pour l’exercice de la «moyenne justice, basse et foncière», il avait droit «d’établir un mayeur, lieutenant, procureur d’office, greffier, sergent et autres officiers, lesquels connaissaient de toutes causes civiles tant réelles que personnelles et mixtes, jusqu’à appel avec pouvoir de condamner les délinquants à l’amende de 60 sols et au-dessus», révèlent les archives de la Meuse. Signalons que le jugement, rédigé conformément à toutes les règles, n’est point différent, en son jargon, de ceux rendus dans des causes semblables et dont quelques-uns sont datés de peu d’années avant 1733.
Cette sentence contre des animaux n’est pas la dernière qui ait été rendue. Le savant Dr Cabanès en signale à des époques peu éloignées. Le 28 brumaire an II (18 novembre 1793) fut exécuté, à Paris, le chien de l’invalide Saint-Prix, condamnéà mort la veille, avec son maître, pour avoir trop bien défendu celui-ci contre les recherches de la police. Il y a mieux: en mai 1906, le tribunal de Delémont condamnait également à mort un chien complice de deux meurtriers qui s’en tirèrent avec la détention perpétuelle. Et de nos jours, si l’on n’ose plus mettre en branle l’appareil judiciaire contre les animaux ravageurs, sommes-nous bien sûrs que, dans des coins reculés de nos campagnes, certains pseudo-sorciers n’emploient pas encore, contre les insectes et les bestioles, des conjurations pour les faire fuir loin du pays ou les détruire?
Article copié sur "La France pittoresque"
Deux mai 1933: Parution du premier article faisant mention du monstre du Loch Ness. Dans l'article, M. et Mme Mackay décrivent une baleine s'ébattant dans une eau bouillonnante. Bobard au pays du whisky!
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Qui peut s'étonner que l'Écosse soit à la fois la patrie du monstre du Loch Ness et celle du whisky? Les vapeurs de l'un n'auraient-elles pas engendré l'autre? Examinons les faits. Hic! Le 2 mai 1933, l'Inverness Courier publie le premier article consacréà l'observation d'un monstre dans un lac d'Écosse, le Loch Ness. Hic! Le correspondant local Alex Campbell rapporte que le 14 avril M. et Mme Mackay, habitants respectés d'Inverness, longeaient le lac en voiture quand cette dernière remarqua à la surface des eaux un étrange phénomène. Elle crie alors à son mari de s'arrêter. Tous deux observent avec stupéfaction une créature qui roule sur elle-même et plonge à plusieurs reprises. Ils décrivent une sorte de baleine s'ébattant dans une eau bouillonnante. "Comme si elle mijotait dans un chaudron", ajoute-t-elle. Au journaliste, ils expliquent que l'étrange apparition disparut soudainement, sans redonner signe de vie. La jeune femme évalue la longueur de la créature à deux ou trois mètres. Dans son article du 2 mai, le journaliste en profite pour rappeler la mésaventure arrivée quelques années plus tôt à des habitants du coin qui, en traversant le lac à la rame, avaient également rencontré une bête inconnue de la taille d'un phoque.
Ce premier article du 2 mai, devenu célèbre, marque véritablement l'avènement du mythe du monstre du Loch Ness. Cela dit, ce terme de "monster" n'apparaît pas dans ce premier article, mais dans le suivant publié le 9 juin. Car, à partir de ce moment, Nessie ne cesse de s'exhiber. Un vrai happening à ciel ouvert. Signalons qu'une tradition datant du Moyen Âge parle de la présence de créatures étranges dans les lacs et les rivières de la région, mais les apparitions étaient rares, et le Loch Ness spécialement concerné.
Exhibitionniste… Le 22 juillet 1933, nouvelle observation du monstre. Cette fois, c'est du lourd. Un couple de Londoniens, George Spicer et son épouse, affirme avoir vu la créature ramper devant lui, sur la route. Ils la décrivent comme "la chose la plus proche d'un dragon ou d'un animal préhistorique qu'il (leur ait) été donné de voir jusqu'à présent". On aimerait connaître leur marque de whisky préférée... Ils estiment la longueur du monstre à huit mètres et affirment que celui-ci tenait un animal dans sa bouche. Ce dernier témoignage en suscite de nombreux autres. À croire que le monstre qui s'emmerdait ferme depuis quelques millénaires dans les profondeurs du lac est devenu exhibitionniste. Les journaux reçoivent les courriers les plus extravagants, décrivant des apparitions plus sensationnelles les unes que les autres. L'épidémie gagne bientôt la presse nationale, puis internationale, qui dépêche des envoyés spéciaux. Le monstre du Loch Ness est tellement plus rigolo et fait vendre davantage de papiers que cet autre monstre du Grand Reich...
La première photo de Nessie, prise par un certain Hugh Gray, est publiée le 6 décembre 1933 dans le Daily Express. L'année suivante, un gynécologue londonien nommé Robert Wilson en prend une autre qui fera le tour du monde. On y voit, vaguement, une bête allongée dotée d'un long cou. Elle convainc des millions de crédules que le lac recèle bien un monstre dans ses eaux. Seulement, en 1975, la triste véritéémerge des eaux du lac: le monstre photographié est tout bonnement un sous-marin pour enfant affublé d'une tête sculptée. L'auteur de la blague est un certain Marmaduke Wetherell.
Chasse… L'ivresse contamine même le sommet de l'État quand le secrétaire d'État de l'Écosse ordonne à la police de prendre toutes les mesures pour éviter toute agression envers le gentil monstre. En effet, beaucoup rêvent de le capturer. Des bateaux sillonnent le lac à sa recherche. On bricole des harpons. Un bateau de pêche prétend l'avoir suivi sur son sonar pendant huit cents mètres. Aujourd'hui, les apparitions de Nessie se font bien plus rares. Sinon sur les affiches touristiques vantant le charme de l'Écosse. Reste à savoir pourquoi le monstre a cru bon d'apparaître dans les années trente? Pourquoi cette hystérie populaire? Impossible de ne pas établir un rapport avec la sortie du film King Kong juste avant les premiers témoignages. Le film a tellement marqué les esprits que certains étaient prêts à accueillir le premier monstre antédiluvien venu. Aujourd'hui, Nessie est devenu, avec le whisky, le premier ambassadeur du tourisme écossais. Hic!
© Le Point.fr - Publié le 01/05/2012 à 23:59 - Modifié le 02/05/2014 à 00:00
Pour l’éphéméride du deux mai c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/05/02/29781203.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie hormis pour ses penchants sexuels canins ne pense pas à mal, avec le temps qu'on a eu, il doit sûrement penser aux cuisses de grenouilles...
Ben pour la zique de ce début de week-end… on va continuer d’écouter un autre concert du groupe Led Zeppelin en direct du Knebworth Festival… c’est du tout bon avec du rythme et peut-être quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette première matinée de mai avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=PlA85DrzVx0
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Darwin Awards 1
Les Darwin Awards sont des récompenses humoristiques décernées aux personnes mortes ou ont été stérilisées à la suite d'un comportement particulièrement stupide de leur part, et sont ainsi remerciées (le plus souvent à titre posthume) pour avoir, de cette façon, contribuéà l'amélioration globale du patrimoine génétique humain.
Tué par une vitre pas très solide
Un notaire de 39 ans, Garry Hoy, est tombé du 24e étage de l’immeuble Bank Tower à Toronto en démontrant la solidité des vitres à des étudiants. Son coup d’épaule sortit la vitre de son cadre et il s'écrasa 24 étages plus bas.
Tué par le sport
Un agent de change de San Francisco, qui d’après sa femme faisait le vide total dans sa tête quand il courait, s’est tué pendant son jogging en tombant dans un ravin de 60 mètres.
Mort à cause d’un timbre manquant
Un homme a ouvert une lettre piégée qu’il avait envoyée et qui lui avait été retournée par la poste parce qu’il manquait le timbre
Mort à cause d’un chien dressé
Un homme en Alaska a lancé un bâton de dynamite sur un lac gelé, pour on ne sait quelles raisons. Sauf que, accompagné de son chien de chasse très bien dressé, celui-ci lui a rapporté. Aïe.
Mort à cause d’une canne à pêche originale
In braconnier qui pêchait en électrocutant les poissons à l’aide d’un câble en Pologne, subit le même sort que sa proie quand il tomba dans l’eau.
Mort à cause d’une grosse saucisse
Robert Puelo, 32 ans, a volé un hot-dog sur un marché de St. Louis. Le SAMU ne put le ranimer après avoir retiré de sa gorge la saucisse de 15cm qui l’a étouffé.
Mort à cause d’un soutien-gorge tueur
A Philipsburg, un jeune homme s’est étouffé mortellement en avalant le soutien-gorge pailleté d’une strip-teaseuse, qu’il lui avait retiré avec les dents.
Mort à cause de ballons bien gonflés
Un révérend brésilien a essayé de battre le record du plus long vol accrochéà des ballons de baudruche, soit 19 heures. Harnaché de 1000 ballons gonflés à l’hélium il s’est élancé, s’est perdu, s’est fait emporter par le vent et fut retrouvé mort sur la côte brésilienne trois mois après le décollage.
Mort à cause d’un ménage abusif
En Ohio, en essayant de nettoyer les toiles d’araignées dans sa cave, Martin Eskins refusa d’utiliser le balai et préféra allumer une torche pour brûler les toiles, causant un incendie qui a ravagé les premiers et deuxième étages de sa maison.
Mort à cause d'une veste pas très solide
Selon le rapport de Police de Dahlonega, Georgia, le cadet de Police Nick Berena, 20 ans, est mort, poignardé par son ami le cadet de Police Jeffrey Hofman, 23 ans, qui voulait lui démontrer que la veste en Kevlar que Berena portait pouvait résister aux coups de couteaux...
Un parachute fait maison
Augusto était le genre d'homme qui a une mission à accomplir. Il monta à bord d'un avion d'Air Philippines à destination de Manille, et enfila une cagoule de ski et des lunettes de natation. Puis il sortit un pistolet et une grenade et annonça qu'il allait détourner l'avion. Il exigea que l'avion retourne à Davao City, mais les pilotes réussirent à le convaincre qu'ils n'avaient plus assez de carburant pour faire demi-tour et ils continuèrent vers Manille. Ne perdant pas son sang-froid, Augusto entreprit de dévaliser tous les passagers (il récolta 25 000 dollars!) et demanda aux pilotes de descendre à basse altitude. Pendant ce temps, Augusto, équipé d'un parachute qu'il avait fabriqué lui-même, obligea le personnel de cabine à dépressuriser l'avion et à ouvrir la porte. Il avait sans doute l'intention de sauter mais le vent était si violent qu'il ne parvenait pas à s'extraire de l'avion. Finalement, un des stewards le poussa à l'extérieur au moment où il dégoupillait sa grenade. Augusto a alors jeté la goupille de la grenade à l'intérieur de l'avion (oups!) et a poursuivi sa chute avec le reste de la grenade dans les mains... L'impact que fit Augusto en percutant le sol eut un effet très limité sur le reste du monde.
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C'est samedi... le réveille-matin fait la grasse matinée, tout comme nous avec cette météo plus que pourrie pour ce jour; pas de pique-nique, pas de barbecue pour ce week-end... Autrement dit, c'est un samedi ordinaire avec lessive pour les uns, courses de la semaine pour les autres, pas de balade en campagne, sauf s'il faut sortir les parapluies pour les aérer... ce sera journée télé ou visite d'exposition ou de musée ou enfin laisser tomber la pluie en lisant un bon bouquin... En ces jours de printemps perturbés et parfois mouillés, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...