«À la saint Pacôme, s'il ne fait pas beau, c'est tout comme.»
«Quand on voit une pie, tant pis; quand on en voit deux, tant mieux.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est samedi et le temps va en s'améliorant un peu partout et chose bizarre hier, il n'a pas plu pendant que le président Hollande prenait part aux commémorations du 8 mai, lui habitué des douches de Fête... Dire que la semaine prochaine on aura un plus long week-end de quatre jours avec seulement trois jours de travail pour ceux qui font le viaduc de l'Ascension et ça va circuler... Alors amis automobilistes pour ce week-end, faites gaffes aux bouchons et aux conditions de circulation...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 10° et un ciel partiellement nuageux dans la nuit, ce sera pour samedi, encore un peu d'instabilité en matinée avec le développement possible de quelques averses sporadiques sous un ciel changeant. Masse d'air s'asséchant au fil de l'après-midi et plages ensoleillées de plus en plus durables. Le long des Préalpes, nuages s'accrochant plus longuement et encore quelques gouttes possibles l'après-midi.
Températures de saison. Températures prévues pour samedi: minimales 12 à 11°à basse altitude, maximales 19 à 21°, jusqu'à 23° en Valais. Dans le Jura à 1000 m: 8 à 9°à l'aube puis 15 à 16° l'après-midi. En montagne: 4 puis 6°à 2000 m, -1 puis 1°à 3000 m.
Vent d'ouest à sud-ouest faible sur le Plateau et le bassin lémanique. Sud-ouest modéré en montagne, nord-ouest modéréà fort en haute montagne. Brises de vallées faibles à modérées en journée...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps, un temps qui s'améliore un peu... eh oui c'est souvent comme ça en mai, surtout au début... avec pour ce jour: le matin le ciel est couvert avec des petites pluies ou averses, sur la Bretagne, les Pays-de-La Loire, la Normandie, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais, un coup de tonerre reste possible localement.
Ailleurs nuages et éclaircies alternent dans le ciel avec quelques ondées possibles sur le Jura, l'Alsace et près des Alpes-Maritimes. Sur l'Aquitaine la nébulosité est plus dense et ne laisse que peu de place au soleil.
L'après-midi le ciel reste chargé près des frontières du nord-est et une petite averse orageuse reste possible. Ailleurs le ciel est changeant mais de belles éclaircies se développent. Les apparitions du soleil sont plus larges autour de la Méditerranée alors que les nuages sont un peu plus denses sur le pays basque et sur les Pyrénées occidentales où une petite ondée est probable.
Le vent de sud-ouest se maintient près de la Manche et atteint près de 70 km/h en rafales. Sur les régions méditerranéennes, le mistral et la tramontane soufflent autour de 70 km/h en rafales.
Le matin, les températures sont comprises entre 9 et 14 degrés, un peu plus sur le pourtour méditerranéen et la Corse de 15 à 17 degrés. L'après-midi les températures atteignent 15 à 17 degrés de la Bretagne aux côtes de la Manche, de 18 à 23 degrés ailleurs et de 24 à 27 degrés près de la Méditerranée et le Sud de Rhône-Alpes...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 32°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à la Martinique, ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 32° en Guadeloupe; brumeux, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; Polynésie française, pas d'information, avec des températures de 28°; beau temps avec des températures de 21° aux Marquises; nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 7°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:07 et le coucher du soleil se fera à 20:52 et le jour est plus long de 3 minutes...
Valeurs remarquables de mai en France
TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1988: La température minimale sous abri ne descendait pas sous 15,5° en Campine.
En 1976: Les températures maximales sous abri se hissaient jusqu'à 26,1°à Saint-Hubert, 30,2° en Gaume et à Bruxelles et 30,5° en campine
Les journées mondiales et internationales
Le neuf mai c’est la Journée de l'Europe
http://www.journee-mondiale.com/199/journee-de-l-europe.htm
Les Fêtes nationales du Jour
Russie
Anniversaire de la Grande Guerre Patriotique. Victoire du 9 mai 1945 sur l'Allemagne Nazie.
Les expressions françaises décortiquées
Ne pas lésiner sur les moyens
Faire tout ce qu'il faut / tout ce qui est nécessaire pour obtenir satisfaction / arriver à son but
Origine
Pour ce qui est du terme moyen, tout le monde aura compris que, vu le sens de l'expression, le mot a ici l'acception de «ce qui sert pour arriver à une fin», sens qui nous vient du XIVe siècle par l'adjectif moyen qui dès cette époque signifiait «médian» ou, plus précisément ici, «intermédiaire» (comme on le trouve aujourd'hui dans Moyen-Orient, par exemple, bizarrement placé devant le nom qu'il qualifie, ce qui s'explique par une copie de l'anglais Middle East).
Passons maintenant au verbe lésiner qui date du XVIIe siècle et dont le sens initial est «épargner avec avarice». Étrangement, il nous vient des cordonniers italiens. En effet, lesina en italien désigne l'alène, outil par excellence de ce corps de métier [1].
Mais quel peut bien être le rapport entre l'alène et l'avarice, me direz-vous? Que voilà une excellente question! Mais comme la réponse ne s'invente pas, je vous suggère de lire la suite.
Selon le DHLF, c'est à la fin du XVIe siècle que paraît en Italie une satire intitulée Della famosissima Compagnia della Lesina qui raconte l'histoire d'un groupe d'avares qui réparaient eux-mêmes leurs chaussures et dont l'emblème était l'alène.
Cette satire rencontre un tel succès qu'elle est très rapidement traduite en français sous le titre La contre-lésine (lésine étant la version française de lesina) où elle marque également suffisamment les esprits pour que lésine désigne alors une épargne constituée avec une avarice poussée à l'extrême, le mot donnant également le verbe lésiner.
Et voilà comment est née la locution lésiner sur..., très souvent employée dans notre expression qui doit donc se comprendre comme «il ne faut surtout pas chercher à faire l'économie stupide de tous les moyens qui seraient nécessaires pour atteindre le but fixé».
[1] Et si un cordonnier faisait mal son travail, ce n'était pas forcément parce qu'il avait une mauvaise alène.
Exemple
«Caroline battait des mains à cette évocation.
- Ah, parce que toi, tu vas retrouver le trésor toute seule, alors que depuis des siècles on ne doit pas lésiner sur les moyens de recherche, sans succès?»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
Vas Unguentatum
Admire la brèche moirée
Et le ton rose-blanc qui met
La trace encor de mon entrée
Au paradis de Mahomet.
Vois, avec un plaisir d'artiste,
Ô mon vieux regard fatigué
D'ordinaire à bon droit si triste,
Ce spectacle opulent et gai,
Dans un mol écrin de peluche
Noire aux reflets de cuivre roux
Qui serpente comme une ruche,
D'un bijou, le dieu des bijoux,
Surtout contemple, et puis respire,
Et finalement baise encor
Et toujours la gemme en délire,
Le rubis qui rit, fleur du for
Intérieur, tout petit frère
Épris de l'autre et le baisant
Aussi souvent qu'il le peut faire,
Comme lui soufflant à présent...
Mais repose-toi, car tu flambes.
Aussi, lui, comment s'apaiser,
Cuisses et ventre, seins et jambes
Qui ne cessez de l'embraser ?
Hélas ! Voici que son ivresse
Me gagne et s'en vient embrasser
Toute ma chair qui se redresse...
Allons, c'est à recommencer !
La France pittoresque
La ménagerie politique: l’ancien président Jules Grévy comparéà un macaque en 1890
Extrait de «La ménagerie politique», paru en 1890
En 1890, l’auteur antimaçonnique Léo Taxil, pseudonyme de Marie Jogand-Pagès, publie La ménagerie politique, ouvrage au sein duquel il se propose d’examiner les principaux types de la famille républicaine aussi variée que bestiale, arguant avec malice que les novateurs de la science athée ne sauraient y trouver à redire puisque soutenant la théorie selon laquelle l’Homme tient du singe...
«Accourez, matérialistes, socialistes, opportunistes et autres fumistes!... Prenez place à l’amphithéâtre. Vous allez voir défiler tous les échelons intermédiaires de l’homme à la bête», écrit Léo Taxil avant d’offrir une galerie de 30 portraits de personnalités politiques de l’époque, parmi lesquelles nous choisissons ici celui de Jules Grévy, président de la République de 1879 à 1887, associé au macaque et qui dut démissionner suite aux scandales des décorations.
«Le macaque, macacus, genre de quadrumanes, de l’ordre des singes, groupe des catarrhinins, comprend des espèces particulières à l’ancien continent et intermédiaires par leurs formes et leurs habitudes aux guenons et aux cynocéphales.
«Relevons d’abord une grosse erreur des zoologistes, qui prétendent que les deux espèces de macaques les plus septentrionales sont: à Gibraltar, d’un côté, où se trouve encore le macacus speciosus; et, d’un autre coté, à Yokohama (un peu plus au nord de Gibraltar), où l’on rencontre aussi quelques représentants disséminés du macacus innuus. Oui, c’est là une erreur manifeste; car le macaque, à notre époque, est devenu beaucoup plus septentrional. Et la preuve, c’est qu’à Paris même, dans un terrain vague appelé l’Elysée, a vécu en pleine liberté un superbe représentant de cette tribu simiesque, lequel y a élu domicile avec sa famille, y est demeuré neuf ans, puis s’est transporté de là dans la retraite marécageuse de l’avenue d’Iéna, toujours à Paris, où il a atteint déjà un âge avancé.
Caricature de Jules Grévy parue dans La ménagerie politique
«On ne s’explique pas que les naturalistes aient pu se tromper à ce point. En effet, le singe dont nous allons parler est si connu, que c’est par allusion à lui qu’on dit couramment: un vieux macaque; l’expression est restée et est devenue populaire.
«L’espèce française est le macacus billardensis ou macacus grevyus; c’est un singe d’assez grande taille et un peu différent de l’espèce vulgaire. La moyenne de l’ouverture de son angle facial est de 40 degrés. Son système dentaire est très développé. La tête, assez forte, présente, sur les orbites, un rebord élevé et échancré; le front est petit, malgré la calvitie; les yeux sont très rapprochés; les lèvres et la bouche, pourvues d’abajoues; les oreilles velues, assez grandes, et appliquées contre la tête. Le corps de l’animal est trapu. Les bras, proportionnés aux jambes, sont robustes. Les mains sont pourvues de cinq doigts chacune, ainsi que les pieds; les doigts de ces derniers, néanmoins, sont ratatinés les uns sur les autres, et affligés d’une multitude de petites callosités dénommées cors.
«Ce qui est le plus curieux chez le macaque, en général, c’est la queue; cet appendice, qui est, d’ordinaire, le prolongement de l’épine dorsale diffère de longueur, selon les espèces. Ainsi, le genre macaque se divise en trois sous-genres: le cercocèbe, le maimon et le magot. Or, l’appendice caudal, très long chez les premiers, se réduit chez le magot à un simple tubercule. Mais voici, par contre, une particularité commune aux trois sous-genres: longue ou courte, la queue des macaques n’est jamais prenante, et, en cela, elle ne ressemble pas à celle de tant d’autres singes.
«Chez le macaque élyséen, macacus billardensis, c’est encore et surtout la queue qui offre des particularités distinctives. Par ses habitudes économes, rangées, l’animal se rapproche du sous-genre magot; mais, par l’appendice caudal qui, chez lui, est d’un mètre quarante environ, il s’en éloigne tout à fait.
«Bien plus, la queue du macaque élyséen est absolument extraordinaire: on peut dire, même, qu’elle est unique dans les annales de la zoologie. Au lieu d’être la continuation de l’épine dorsale, elle est complètement indépendante de l’animal. Cet appendice étrange n’est pas flexible; ce n’est pas le moins du monde une queue prenante. Mais, d’autre part, elle est poussante, si l’on peut s’exprimer ainsi: l’animal s’en sert, comme amusement, pour pousser des petits cailloux ronds qui s’entrechoquent sur un tapis vert; pour cela, il la garnit de blanc à son extrémité. Ce macaque élyséen paraît prendre un vif plaisir à ce jeu: ses yeux brillent, ses babines remuent avec toute l’expression de la joie la plus intense et il lui arrive de passer des journées entières à cette distraction bizarre.
«Le macacus billardensis se caractérise encore par une grande tendance à la sociabilité; mais il est un point sur lequel il est intraitable, il veut toujours se placer à la tête de ses congénères. Ainsi, dans la grande réunion des singes républicains, il s’oppose, de toutes ses forces, à ce qu’un autre que lui préside; il réclame, par des grognements furieux, la suppression de la présidence, lorsqu’un autre la brigue; mais il la revendique pour lui, et finit par l’obtenir. Une fois à la tête de ses camarades, il s’installe et prétend s’éterniser à son poste; il devient méfiant, regarde de travers tout singe qui se permet de faire des gentillesses aux autres; il voit en lui un animal malin qui veut lui prendre sa place; il en devient jaloux, rageur; il se livre, sournoisement, à toutes sortes de méchancetés mesquines contre les singes qu’il suppose ses rivaux, et l’on a toutes les peines du monde à le faire déloger, lorsqu’il est devenu par trop gênant.
«A l’époque où il s’était établi dans les terrains vagues de l’Elysée, il se montra d’un naturel à la fois entêté et pusillanime: il ne sortait guère qu’entouré d’une forte escorte; car il sentait bien qu’au fond il n’était pas aimé des siens. Maintenant, réfugié dans sa retraite de l’avenue d’Iéna, il vit, craintif, cherchant à se faire oublier, sortant peu et toujours incognito, regrettant les 3333 francs de noix fraîches élyséennes qu’il dévorait égoïstement chaque jour.
«Un des autres traits saillants du caractère du macaque élyséen, est sa manie de bâtir des huttes un peu partout. Dès qu’il a ramassé quelques pierres ou des fragments de bois, vite il contraint ses congénères plus faibles que lui à construire quelque chose, qu’il se réserve en toute propriété. Quand l’ouvrage est terminé, il leur témoigne sa satisfaction en leur distribuant quelques bouts de rubans rouges, dont ces animaux sont très friands; mais c’est tout ce qu’il leur donne en rémunération de leur travail.
«On cite même des singes constructeurs qu’il envoya promener purement et simplement, ce qui ne fut pas de leur goût; comme le macacus grevyus était le chef de tous les singes de l’endroit, les malheureux n’osèrent pas réclamer. Cependant, à la fin, quelques-uns se révoltèrent; leurs réclamations firent scandale, et c’est à la suite de ce scandale que l’on chassa le macaque de sa résidence élyséenne.
«Mais là ne s’arrête pas la manie de l’animal. Ces huttes qu’il se fait construire, il ne les habite pas. Il y place les autres singes; et, plusieurs fois par an, d’une manière très régulière, il vient leur prendre les carottes que ceux-ci ont cultivées, et il s’en repaît avec délices. Si, par malheur, un des singes locataires n’a pas réussi à faire pousser des carottes dans son jardin, le macaque élyséen entre en fureur; il se jette sur l’infortuné, l’expulse de la hutte, et s’empare de tout ce qu’il possède.
Portrait officiel de Jules Grévy, par Léon Bonnat
«C’est, en somme, on le voit, un animal hargneux, grognon, peu sympathique. Il n’a, par exception, de tendresse que pour un palmipède, dont nous parlerons plus loin, le canard wilsonnien, anas wilsonia. Ce volatile, qu’il affectionne, a la spécialité de ramasser toutes les pommes cuites que les singes mécontents envoient au macaque élyséen: tous deux s’en nourrissent; aussi, le macaque et son ami le canard engraissent-ils chaque jour à vue d’œil.
«Contrairement aux autres espèces de singes, le macacus billardensis s’est reproduit sous notre climat, et n’y est pas devenu phtisique; ce qui dénote, chez cet animal, une somme énorme de vitalité.»
Léo Taxil ajoute ensuite la note biographique suivante:
«La vie du 3e président de 3e République est trop connue pour que nous lui consacrions une longue notice. Nous nous bornerons donc à mentionner quelques dates.
«M. Grévy, néà Mont-sous-Vaudrey (Jura) le 15 août 1807, s’appelle en réalité, de ses prénoms, François-Paul-Judith; pour éviter le ridicule de porter un nom biblique féminin, que lui avait infligé sans doute un parrain légèrement toqué, il changea Judith en Jules. Avocat à Paris, où il avait fait son droit, son premier procès politique est du 13 mai 1839 (affaire Barbès). En 1848, commissaire du gouvernement provisoire dans le Jura; puis, successivement, élu député de ce département à la Constituante et à la Législative. Devenu célèbre par un amendement qui proposait la suppression de la présidence de la République, rejeté le 7 octobre 1848.
«Rentré dans la vie privée après le 2 décembre. Redevient candidat en 1868 au Corps législatif; est élu dans le Jura. Se tient à l’écart après la révolution du 4 septembre, et reparaît à l’horizon politique, dès que la guerre est terminée. Député du Jura à l’Assemblée nationale de 1871; manœuvre avec beaucoup d’habileté; se fait élire président de l’Assemblée; démissionne le 2 avril 1873, dès qu’il voit la situation de M. Thiers compromise; vote contre le septennat. Se réserve, sous la présidence de Mac-Mahon.
«Député de Dôle, à Chambre de 1876. Président de la nouvelle Chambre. Est élu députéà Paris, au 14 octobre 1877, et pose dès lors sa candidature à cette présidence de la République dont il avait toujours demandé la suppression. Remplace Mac-Mahon (30 janvier 1879), ayant trompé tout le monde par de fausses apparentes d’austérité. Son but est atteint. D’une avarice sordide, il capitalise à outrance. Réélu président à l’expiration de son mandat, il laisse son gendre Wilson aux plus honteux tripotages, et transformer en une boutique l’Elysée, d’où il est enfin chassé, le 2 décembre 1887, à la suite de la découverte de ses concussions.
«Le citoyen Grévy restera, en politique, comme le type le mieux réussi du faux bonhomme. Pendant de longues années, il a dupé ses contemporains, avec une habileté consommée. Les républicains le citaient à l’envi pour modèle de toutes les vertus civiques. On disait: Grévy l’Intègre, comme autrefois: Aristide le Juste. Et, quand éclatèrent les scandales qui ont amené sa chute, on fut généralement surpris de constater que cet honnête homme était ce que sont les autres. On avait cru avoir affaire à une fleur de probité, et l’on se trouvait en présence d’un fieffé coquin; la bonhomie du personnage n’avait été qu’une rouerie jusqu’alors sans exemple. Ce président modeste, aux allures d’incorruptible, qui paraissait dédaigner les intrigues de la politique, pour se livrer paisiblement à l’élevage des canards, à la chasse aux lapins, ou encore à d’inoffensifs carambolages, était un routard accompli.
«Il laissait vendre la croix d’honneur à l’Élysée. Il recevait familièrement chez lui les plus viles proxénètes et leur confiait les secrets de patrie, en vue d’un infâme trafic. Dans un procès de guano, il frustrait le trésor national au profit de banquiers cupides. Tripotant les dossiers judiciaires, il en arrivait jusqu’à commettre des faux, pour rendre indemnes les scélérats ses complices.
«Bref, durant quarante ans, ce misérable fut, aux yeux de tous, le prototype de l’austérité républicaine; si bien qu’aujourd’hui chacun se dit: Si celui-là est le plus parfait honnête homme du parti, que sont donc les autres?»
Article copié sur "La France pittoresque"
Presqu’île de Rhuys. Le gochtial garde sa part de mystère
Source: Ouest France
Fan-club sur Facebook, articles dans les guides, forums sur le net... Le gâteau brioché de la presqu’île de Rhuys suscite engouement et débat. Mais sa recette est secrète.
On se doute bien que le lait, le beurre, les œufs, la farine de froment, la pâte à pain fermentée... entrent dans la composition de ce fameux pain brioché. Mais dans quelles proportions et en opérant de quelle manière? Adeptes des pâtisseries à confectionner en famille et autres gourmand (e) s restent sur leur faim.
Car la recette est un secret bien gardé. Comme l’attestent diverses publications, le gochtial a été repéré depuis longtemps par les spécialistes des arts culinaires. Il figure en bonne place, à côté d’autres pains briochés et gâteaux des gras (fouesse, gâteau de pâte, pain doux, pastéchou) dans l’inventaire du patrimoine culinaire de la France (1995. Albin Michel/Conseil national des arts culinaires).
Le gochtial de presqu’île de Rhuys
La recette originale pour la Saint-Vincent
«Ce pain brioché n’est fabriqué que dans la presqu’île de Rhuys selon une formule gardée dans le plus grand secret...» peut-on lire dans l’article qui lui est consacré«... La cuisson dans un ancien four maçonné (boulangerie de Saint-Armel) confère au produit une grande authenticité.»
À l’occasion la Saint-Vincent, cette boulangerie fabrique un gochtial dans la pure tradition culinaire de la presqu’île de Rhuys. On y reprend la recette originale (non allégée) qui était utilisée chaque année pour la fête patronale.
«Le client est juge»
Ce gâteau fleurit désormais aux comptoirs des boulangeries-pâtisseries de la proche région vannetaise. Parfois dans une forme assez éloignée du produit traditionnel, comme une classique, presque banale, brioche aux pépites de chocolat... On en trouverait même conditionné en supermarché!Cette banalisation peut-elle porter atteinte à l’image du gochtial? Éric le Joubioux, patron de la boulangerie de Saint-Armel, ne s’en formalise pas vraiment: «C’est le client qui est juge.» Pour autant, le fameux gâteau brioché profiterait sûrement d’une démarche de clarification visant à protéger officiellement cet élément du patrimoine culinaire local.
France Télévisions
Article copié sur "La France pittoresque"
Neuf mai 1873: En Europe, aux États-Unis, les Bourses plongent, le chômage flambe... Déjà. Les dépressions mondiales se suivent et se ressemblent. En 1873, le krach démarre à Vienne, passe à Berlin, à Paris, puis émigre en Amérique.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
La crise! La crise! On n'entend parler que d'elle depuis quelques années. Horreur, ô désespoir, les Bourses chutent, l'économie s'effondre, l'emploi disparaît... C'est la fin du monde! Mais non! C'est simplement le capitalisme qui connaît un petit passage à vide... comme il en traverse régulièrement depuis ses premiers jours. Une bonne petite purge pour pouvoir repartir de plus belle. Le krach de 1929 reste dans toutes les mémoires, mais qui se souvient qu'il a été précédé par les crises boursières de 1865, 1873 et 1836? Chaque fois, des coups de poing dans la gueule.
Le 9 mai 1873, affolement à la Bourse de Vienne. Une semaine après l'ouverture de l'Exposition universelle destinée à magnifier le règne de l'empire austro-hongrois, c'est le krach. La bulle spéculative immobilière de l'Autriche éclate. En quelques heures, des centaines de banques font faillite, entraînant la ruine de centaines de milliers de petits épargnants. Les établissements financiers sont incapables de récupérer l'argent prêté sans discernement aux sociétés immobilières et aux particuliers pour construire à Vienne. Un seul exemple, édifiant: la banque Placht et Fels se révèle incapable de réunir 9000 florins d'avoir alors qu'elle affiche un passif de 2,76 millions de florins. C'est inimaginable. Seul François Hollande affiche un optimisme béat en affirmant que le retournement économique est déjà là...
Une fois de plus, les banquiers paient leur totale irresponsabilité. Quand la France avait été condamnée à payer d'énormes indemnités de guerre après sa défaite de 1870, tous les Autrichiens crurent au pactole. Vienne et de nombreuses autres villes lancent des programmes immobiliers énormes. Chacun veut sa maison, son appartement. Alors les Autrichiens se mettent à emprunter aux établissements financiers, qui ne demandent que cela. C'est l'euphorie. Les banques émettent des prêts hypothécaires comme vache qui pisse, déclenchant un vent de spéculation. Mais un jour, un autre vent, celui de la défiance, se met à souffler en bourrasques. Scénario classique: le château de cartes financier s'effondre, précipitant une déroute boursière et bancaire.
La crise s'étend rapidement à l'Allemagne, dont les banques sont atteintes de la même fièvre immobilière. Ainsi, entre 1871 et 1873, la Bourse de Berlin enregistre pas moins de 95 nouvelles banques, dont la Deutsche Bank. Avant l'effondrement, les établissements immobiliers cotés en Bourse versaient des dividendes exceptionnels compris entre 10 et 15 %. Le krach balaie ces sociétés comme fétus de paille. Les uns après les autres, les groupes financiers sautent tels des bouchons de champagne lors d'un mariage princier. La faillite la plus spectaculaire est celle du financier Stephan Keglevich, le plus jeune parlementaire du Parlement hongrois en 1861. Dans la foulée, des milliers de petits investisseurs qui se croyaient riches et malins se retrouvent sur la paille, Gros-Jean comme devant. En Autriche, pour sauver les meubles, les banques disposent d'un fonds de 20 millions de florins, mais il est plus vite asséché qu'un puits d'oasis après le débarquement d'une caravane de chameaux. Selon les journaux de l'époque, un millier de petits épargnants se suicident. Pas de krach pour les entreprises de pompes funèbres.
Wall Street fermé dix jours… Après avoir pulvérisé les banques outre-Rhin, le krach décide de visiter Paris, qui abrite également sa bulle immobilière. Effectivement, dans la foulée des travaux du baron Georges Eugène Haussmann, les banques françaises avaient elles aussi joué la construction à fond. Aussitôt le vent de la terreur souffle sur la Bourse parisienne. Émile Zola décrit parfaitement les méfaits de la crise immobilière dans son roman La Curée. Après avoir croqué Paris, le krach se sent d'attaque pour prendre à la gorge l'Amérique. À l'automne, la Bourse new-yorkaise, qui est euphorique depuis la fin de la guerre de Sécession et surtout grâce au boom du rail, commence à vaciller. Davantage encore que leurs confrères européens, les banquiers américains avaient pris de gros risques en prêtant à tire-larigot. Quand la crise européenne débarque, elle est la goutte d'eau qui fait déborder le vase déjà bien rempli de compagnies ferroviaires en difficulté et de scandales politico-financiers. La confiance dans le monde bancaire américain s'effondre aussi rapidement que Hiroshima sous la bombe A.
Les faillites se déclenchent en cascade. La crise devient panique le 20 septembre 1873, quand Wall Street doit fermer dix jours après la faillite de la plus grande banque américaine de l'époque, la Jay Cooke. Un témoin de cette époque confie que "l'organisation économique s'écroula avec des accents de cataclysme primitif". Le taux de chômage à New York s'élève alors à 25 %. Dans les grandes villes, les sans-emploi manifestent pour réclamer l'ouverture de chantiers publics. La police répond aussitôt à coups de gourdin. De nombreuses grèves paralysent le pays, se concluant par des échanges de coups de feu avec les milices privées engagées par les patrons.
En Europe centrale, la dépression fait également rage, plongeant de nombreuses populations dans la misère. Lesquelles passent leur propre rage sur les Juifs lors de pogroms. Les boucs émissaires habituels. Mais, rassurons-nous, le capitalisme est cyclothymique. Les crises financières finissent par s'essouffler. Phénix des temps modernes, les établissements financiers se remplument pour mieux aborder la crise suivante. Nous y sommes...
© Le Point.fr - Publié le 09/05/2012 à 00:00 - Modifié le 09/05/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du neuf mai c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/05/09/29831175.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service, en flemmard qui se respecte, ne trouve rien de mieux que de chômer le lendemain d’un jour férié… à moins qu’en faisant le pont, il frime comme à son habitude…
Ben pour la zique de ce mois de mai… on va faire une cure du groupe Led Zeppelin, car je n’ai pas eu trop l’occasion d’écouter leurs tubes à l’époque et maintenant je me rattrape un peu, aujourd’hui, un concert au Capital Center, Landover en Mai 1977… c’est du tout bon avec du rythme et peut-être beaucoup de souvenirs de jeunesse pour beaucoup… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=5FW3r0j_0t8
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Citations de W.C. Fields
«A l'origine Adam et Eve étaient aussi heureux qu'il est possible de l'être quand on n'a ni travail à faire, ni impôt sur le revenu, ni avocat, ni médecin, ni enfant, ni chien.»
«Je ne bois jamais rien de plus fort que le gin avant le petit déjeuner.»
«Tu ne commettras pas l'adultère, à moins d'en avoir envie.»
«Plus d'hommes se sont noyés dans l'alcool que dans la mer.»
«Pour moi, les femmes sont comme les éléphants: des êtres superbes mais je n'en voudrais pas chez moi.»
«Un homme qui déteste les chiens et qui aime le whisky ne peut pas être tout à fait mauvais.»
«Si je bois, c'est pour rendre les autres intéressants.»
«Mon meilleur ami est mort d'avoir bu de l'eau. C'est un cas patent de noyade interne.»
«Si le clown est triste, c'est tout simplement parce qu'il est mal payé.»
«Un homme qui déteste les enfants et les chiens ne peut pas être tout à fait mauvais.»
«Tu n'invoqueras pas le nom de Dieu avant d'avoir épuisé tous les mots de cinq lettres.»
«Un bon traitement contre l'insomnie est de beaucoup dormir.»
«La vie: un homme a de la chance s’il en sort vivant.»
«Souviens-toi qu’un poisson mort peut flotter en suivant le courant, mais seul un poisson vivant peut nager en le remontant.»
«Lorsqu’un humoriste déclenche des rires imprévus, sa première réaction est de vérifier si sa braguette est ouverte.»
«Assis au carrefour de l'art et de la nature, j'essaie d'élucider où finit Hollywood et où commence le delirium tremens.»
«N'essayez jamais d'impressionner une femme! Parce que si vous le faites, elle s'attendra à ce que vous mainteniez le rythme tout le restant de votre vie. Et le rythme, mes amis, c'est la dévastation.»
«Les résolutions prises lors des campagnes électorales ne sont rien d'autre que l'agrandissement de celles que l'on prend au Nouvel An.»
«Si le chef de l’Etat n’est pas un expert dans l’art de prendre des résolutions, comment peut-il espérer enfreindre avec élégance les promesses de sa campagne électorale?»
«Le mariage est une vaste et double aventure dont bien peu ont sondé les profondeurs.»
«Qu’est-ce que la présidence sinon une affaire splendide ou, en tout cas, une sacrée combine?»
«La plupart des problèmes matrimoniaux de nos jours proviennent du fait que nous dorlotons trop nos charmantes compagnes.»
«On a trop souvent tendance en haut lieu à accumuler les raisons de migraines sans prévoir de remède.»
«J’ai une mauvaise mémoire des noms, mais je me souviens rarement d’un visage.»
«Au lieu d’interdire à une personne de faire ce qu’elle voudrait faire, forcez-la à faire ce qu’elle voudrait faire.»
«La responsabilité majeure d’un Président est d’extorquer du contribuable le moindre centime possible.»
«Plus d’une réunion d’amis s’est trouvée ratée parce que l’hôte avait à présenter quelqu’un dont il aurait dû, mais ne savait pas le nom.»
«J’aime les enfants - bien cuits!»
«Je bois donc je suis.»
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre!»
«La chose la plus drôle que puisse faire un comédien, c’est de ne pas la faire.»
«Ne travaillez jamais avec un animal ou un enfant.»
«On ne devrait jamais revoir ou entendre parler de ses enfants. Jamais.»
«C’est une femme qui m’a pousséà boire. Je n’ai jamais eu la politesse de la remercier.»
«Je ne bois jamais d’eau à cause des choses que les poissons font dedans.»
«Quel est le démon qui a mis du jus d’ananas dans mon jus d’ananas?»
«Emmenez toujours avec vous un flacon de Bourbon en cas de morsure de serpent, par ailleurs emmenez toujours un petit serpent.»
«Une fois… dans les contrées sauvages d’Afghanistan, j’ai perdu mon tire-bouchon, et nous avons été contraints de ne vivre que de nourriture et d’eau durant des jours.»
«Bon sang, je ne vote jamais pour personne. Je vote toujours contre.»
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C'est samedi... le réveille-matin fait aussi sa pause du week-end et comme le temps commence à s'améliorer, il ne reste plus qu'à espérer qu'il fasse beau car trois semaine de temps pluvieux ça commence à bien faire et les enfants du bon Dieu en ont marre de ces précipitations et les envies de balades, de barbecues et de pique-niques se font sentir et que les écoliers vacanciers n'ont pas eu beaucoup de chance avec leur villégiature... En ces jours de printemps perturbés et mouillés, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...