«À la Saint-Antonin, les amoureux se prennent la main.»
«À la Saint-Isidore, le printemps, on adore.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
C'est la Fête des Mères presque partout dans le monde
sauf en France où elle sera fêtée le 31 mai
Salut les amis et merci de votre visite; c'est dimanche, et vu que le deuxième dimanche de mai est consacréà la fête des Mères, sauf en France... Il ne nous reste plus qu'à le leur souhaiter en pensant que tous les jours devraient être leur fête... Pour cela le ciel s'est mis au beau, sauf aux endroits où il fait moins bon! Ce soir sera la fin de ce long week-end et aussi le retour des vacanciers de la dernière zone, alors automobilistes, prenez votre mal en patience et faites gaffes aux bouchons et aux conditions de circulation...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 7° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour dimanche, belle journée ensoleillée et températures très douces en plaine comme en moyenne montagne. Quelques nuages résiduels à l'aube le long des Préalpes et passage de fins voiles d'altitude en cours de journée. Développement de petits cumulus inoffensifs l'après-midi sur les reliefs.
Températures prévues pour dimanche: minimales 7 à 10°à basse altitude, maximales 21 à 23°, jusqu'à 25° en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: 2 à 5°à l'aube puis 17 à 19° l'après-midi. En montagne: 4 puis 11°à 2000 m, -1 puis 2°à 3000 m.
Tendance à la bise sur le Plateau et le bassin lémanique, nord-ouest faible à modéré sur les crêtes du Jura et en haute montagne. Régime de brises dans les vallées alpines...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps, un temps qui s'améliore... eh oui c'est souvent comme ça en mai, surtout au début... avec pour ce jour: le ciel sera souvent encombré le matin sur l'ouest et le nord du pays, avec quelques brumes ou brouillards sur l'extrême nord et le sud-ouest et de petites pluies en Alsace. La grisaille se dissipera vite et le ciel sera partagé entre nuages et éclaircies en journée. Le soleil dominera largement l'après-midi malgré des bancs de nuages élevés. Toutefois, le ciel se voilera plus franchement sur le quart nord-ouest, sans être menaçant.
Sur le sud-est, le vent se calmera, le temps sera presque estival.
Les températures minimales seront un peu fraîches avec 7 à 11 degrés en général, 12 à 16 près de la mer. Les maximales, en hausse, iront de 20 à 24 degrés de la Bretagne au Nord-Est, de 24 à 28 des Pays de Loire au Sud-Est et en Corse, 27 à 32 sur le Sud-Ouest...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé et pluvieux avec des températures de l'ordre de 27°à 30°; à la Martinique, ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 31°à 33°; ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 34° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé, nuageux et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 30°à 31°; Polynésie française, ciel couvert, pluies éparses avec des températures de 27°; peu nuageux à nuageux, larges éclaircies avec des températures de 29° aux Marquises; plutôt nuageux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 7°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:06 et le coucher du soleil se fera à 20:53 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de mai en France
TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1976: A Kleine-Brogel en Campine, on relevait une température maximale sous abri de 31,7 degrés.
En 1932: On observait encore quelques flocons à la Baraque-Michel
Les journées mondiales et internationales
Le dix mai c’est la Journée mondiale du lupus
http://www.journee-mondiale.com/220/journee-mondiale-du-lupus.htm
Le dix mai c’est la Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en France métropolitaine
http://www.journee-mondiale.com/11/journee-commemorative-de-l-abolition-de-l-esclavage-en-france-metropolitaine.htm
C'est la Fête des Mères
Bonne fête Maman
Bien aimées et bénies, soyez-le aujourd’hui et à jamais,
On ne devrait pas seulement vous le dire au mois de mai,
Non seulement vous le déclamer uniquement en ce jour,
Nous devons le penser et le dire tous les jours que Dieu fait,
Et ce en étant sincères et en vous montrant notre amour.
Fêter les mamans, on devrait le faire toute l’année,
Être soi-même, bon avec elles, de manière spontanée,
Toujours l’aimer du même amour et ce pour longtemps,
Et non seulement un jour par année, au printemps.
Merci pour ton éternel et inaltérable filial amour,
Aimons celle qui nous a donné la vie pour toujours,
Merci de nous avoir apporté toute ton affection,
Aimons celle qui pour nous a laissé toutes ses passions,
Ne lui faisons plus jamais ni peines ni afflictions.
Mickey Werlen
Les expressions françaises décortiquées
Un canard
Un morceau de sucre trempé dans une boisson
Origine
Le canard, ce sympathique palmipède cancanant bruyamment, quand il ne migre pas (auquel cas il est en vol en formation avec ses congénères et tente d'éviter les plombs du chasseur), passe la plupart de son temps posé sur l'eau d'un étang, d'une rivière ou d'un marais, position à partir de laquelle il s'emploie de manière régulière à tremper brièvement son bec dans l'eau (voire bien plus, puisqu'il peut même parfois complètement plonger sous l'eau), histoire d'essayer d'en ramener de la nourriture.
C'est par comparaison avec cette vie essentiellement aquatique du palmipède qu'est venu, au XVIIIe siècle, citée par Furetière en 1727, l'expression mouillé comme un canard, parfaitement équivalente à trempé comme une soupe.
Si l'on ajoute à cette image le mouvement fréquent du bec du volatile plongeant rapidement dans l'eau, on aboutit vite à la dénomination de canard pour ce morceau de sucre brièvement trempé dans un liquide, de manière à ce qu'il s'en imprègne mais ne s'y dissolve pas.
Dans son Dictionnaire de la langue verte paru en 1866, Alfred Delvau en donne la définition suivante: «Morceau de sucre trempé dans le café, que le bourgeois donne à sa femme ou a son enfant, - s'ils ont été bien sages».
Depuis, même les femmes pas très sages, et Dieu sait si elles sont nombreuses, peuvent avoir droit à leur canard, et bien plus souvent trempé dans le verre d'alcool fort de leur voisin de table que dans du café.
Exemple
«Dans les grandes circonstances, on faisait sauter le fil de fer d'une bouteille de cidre bouché. On nous offrait aussi la gnôle (je suçais un canard) dont papa rapportait toujours un litre à Paris pour en faire goûter aux amis qui avalaient l'effroyable vitriol à petites lampées les larmes aux yeux.»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
La serveuse
Verger de la Christine aux relents de cloaque,
Buisson mouillé portant quelques morpions pour baies,
Une motte à feux roux comme la haie
En août d'une femme sans époques.
Mais quelles fesses, voyez-vous!
Fesses magistrales, comtales, princières,
Bonnes à condamner à la dossière
La verge ponceau des récureurs d'égouts.
Mais la langue vive et la bouche
Baveuse et buveuse d'orgeats !
Langue fourrée, langue pineuse d'entrechats
Ou d'entre-fesses! Et les chibres qu'elle débouche!
Goulot d'amour, sa poitrine fleurie, ô ses seins !
Mammes roussottes ! Son anus rond : mon ergastule.
- Gare, Christine! Si jamais je pars et te décule
Et te brise les colonnades du bassin.
La France pittoresque
L’orgue se visite
Source : Sud-Ouest
Les premières éditions du Jour de l’orgue, en 2012, 2013 et 2014, ont remporté un réel succès avec plusieurs centaines de manifestations organisées sur tout le territoire
Cette opération, qui a réuni des dizaines de milliers d’auditeurs, est désormais devenue un rendez-vous attendu par les amateurs chaque deuxième week-end du mois de mai. Orgue en France, l’association nationale à l’origine de cette initiative, renouvelle donc cette action en 2015.
12 000 orgues
La manifestation a reçu le soutien et le parrainage du ministère de la Culture. La France peut en effet s’enorgueillir d’abriter près de 12 000 instruments, des centaines d’associations « d’amis de l’orgue », plus de 200 classes d’enseignement de l’orgue, près de 100 entreprises de facture d’orgues.
Orgues de l’église abbatiale Saint-Georges, à Saint-Martin-de-Boscherville (Seine-Maritime)
Créée en 2011, l’association Orgue en France a pour objectif de défendre et promouvoir la cause de l’orgue et de soutenir les actions et initiatives des associations, des organistes et des facteurs d’orgues. Elle rassemble plus de 1 250 membres et soutiens.
Elle a notamment pour mission de contribuer à la préservation du patrimoine instrumental et musical, de soutenir la création, d’imaginer son développement et son avenir. À travers le Jour de l’orgue, elle souhaite sensibiliser le public et les médias sur la richesse et la diversité de ce patrimoine musical. L’orgue existe en France depuis plus de mille deux cents ans. L’École d’orgue française, à travers ses compositeurs, interprètes, improvisateurs, pédagogues, et ses facteurs d’orgues, est reconnue dans le monde entier.
Sud-Ouest
Article copié sur "La France pittoresque"
Droit de Grenouillage: un privilège seigneurial au Moyen Age?
D’après «Le droit du seigneur au Moyen Age», paru en 1854
Au milieu du XIXe siècle, cependant que certains historiens associent volontiers le Moyen Age à une période d’obscurantisme et de tyrannie seigneuriale, vision erronée dont le caractère mensonger ne commencera d’être réellement mis en évidence qu’à la fin du XXe siècle, Louis Veuillot, qui à 17 ans a déjà entamé une carrière de journaliste avant d’exercer ses talents de polémistes comme rédacteur en chef au sein de L’Univers, s’attache à renverser une contre-vérité vivace colportée par le célèbre Michelet, au sujet d’une servitude consistant à battre les marais pour faire taire les grenouilles
Présentée comme un droit féodal imposant aux vassaux de faire taire les grenouilles coassant la nuit à la période de reproduction de ces batraciens pour que le seigneur ne soit pas importuné par le bruit, cette approximation historique fut notamment entretenue par le célèbre Jules Michelet, qui dans l’Introduction de son livre sur les Origines du Droit français, où il entrevoit beaucoup de choses, remarque ce caractère général des petites coutumes de localité: «Ce fier baron, ce tyran, semble pourtant, dans la pratique, avoir été souvent facile et débonnaire. Tant que les besoins du luxe ne le forcèrent pas de pressurer ses hommes, de leur arracher de l’argent, les redevances se payaient en nature, sans peine et de bonne grâce. C’était du blé, des bestiaux, des poules pour le banquet seigneurial. Il y avait tel fief dont la redevance était un mai orné de rubans, et paré de trois épis. Beaucoup de droits féodaux, qui nous révoltent, étaient probablement ceux dont le serf se plaignait le moins, parce qu’ils lui coûtaient peu. Telle est la fameuse obligation de battre l’eau la nuit pour faire taire les grenouilles.»
En effet, et nous l’allons voir. Puisque nous sommes revenus au grenouillage de M. Alloury, voyons-en le fond. Je remarque d’abord, explique Veuillot, que cette coutume, contre laquelle le vigilant rédacteur du Journal des Débats réclame d’une manière si zélée et si opportune, en premier lieu n’était pas générale, en second lieu n’était, comme beaucoup d’autres, qu’une commutation, probablement très demandée et accueillie avec beaucoup de reconnaissance. M. Michelet en cite trois ou quatre exemples. Les voici tous:
«Il y avait à Roubaix, près Lille, une seigneurie du prince de Soubise, où les vassaux étaient obligés de venir à certain jour de l’année faire la moue le visage tourné vers les fenêtres du château et de battre les fossés pour empêcher le bruit des grenouilles.» A certain jour de l’année ne signifie pas toutes les nuits, et il est visible que cette moue dispensait les paysans d’un autre tribut. «Devant le château de Laxou, près Nancy, se trouvait «un marais que les pauvres gens devaient battre la nuit des noces du seigneur, pour empêcher les grenouilles de coasser.» La nuit des noces du seigneur, cela ne veut pas dire tous les jours. De plus, on les dispensa de ce service au commencement du seizième siècle, c’est-à-dire un peu avant le réveil et les réparations de 1789, remarque malicieusement Veuillot.
Le géographe de la Wetteravie dit, en parlant de Frieinsenn: «Ce village, prétendant à beaucoup de liberté, a donné bien à faire à la seigneurie. Les habitants assurent en effet que certain empereur avait passé la nuit dans leur village; que le coassement des grenouilles ne lui permettant pas de s’endormir, les paysans s’étaient tous levés pour donner la chasse aux grenouilles, et que l’empereur, en récompense, leur avait accordé la liberté.» Mais ceux-là ne battaient plus le marais. Ils l’avaient battu une fois pour toutes, volontairement, par pur sentiment monarchique. Eh! Si M. Alloury, du temps de Louis-Philippe, avait pu faire taire les journaux qui empêchaient son seigneur de dormir! s’enflamme Veuillot le polémiste.
Il y avait encore ce cruel abbé de Luxeuil qui, lorsqu’il séjournait dans sa seigneurie, peu content d’imposer silence aux grenouilles, contraignait les paysans à chanter:
Pâ, pâ, rainotte, pâ!
Veci M. l’abbé, que Dieu gâ!
Mais, pour celui-là, j’estime, ajoute Veuillot, qu’il était assez puni par le plaisir d’entendre toute la nuit pareille chanson. L’abbé de Prüm, au diocèse de Trèves, jouissait d’un droit semblable dans la paroisse de Wichterich. Le texte de la coutume, traduit avec quelque légère inexactitude par M. Michelet, mérite attention: «Un courrier prendra les devants pour dresser la table; il y placera un pot d’eau et un rôti de six deniers; ensuite l’homme de la maison préparera le lit, afin que Monseigneur puisse reposer. S’il arrivait que le coassement des grenouilles l’empêchât de dormir, des gens qui ont reçu leurs biens et patrimoine à ce titre se tiendront aux bords de l’étang de Kirspell pour faire «taire les grenouilles.»
Donc, dans la seigneurie de l’abbé de Prüm, et probablement aussi dans la seigneurie de l’abbé de Luxeuil, et sans doute ailleurs encore, certains étaient condamnés à battre le marais pendant une nuit ou deux, tous les dix ou vingt ans, pour paiement de leurs loyers et héritages, tempête Veuillot qui renchérit: Voilà ce que M. Dupin a négligé de dire à l’Académie des sciences morales, et ce que M. Alloury, par suite de sa fâcheuse habitude de ne lire que des feuilletons, ne pouvait pas deviner. S’il avait entrevu la question des grenouilles sous cet aspect, la délicatesse de sa conscience l’eût certainement obligé d’avouer que le marché n’offrait rien d’abominable. Il y a foison d’électeurs en France, et des plus fiers, qui volontiers, pour le même prix, se rendraient acquéreurs, ou même simples locataires d’un petit bien de campagne; et je m’assure que les fermiers de M. Dupin, s’il leur demandait de s’acquitter par cette corvée, ne se plaindraient point de sa bizarrerie.
Tel était le fameux droit de faire battre les marais pour empêcher le coassement des grenouilles, l’un des grands griefs de l’esprit moderne contre le Moyen Age, et des plus allégués! poursuit le polémiste. Ceux qui l’ont établi comme une redevance si commode à payer, et un moyen si débonnaire de constater leur seigneurie, ne prévoyaient guère le bruit que ces grenouilles réduites au silence feraient dans la postérité. J’espère qu’elles se tairont désormais, ou que les savants qui les ont tant fait parler les iront rejoindre: Omnibus mendacibus pars illorum erit in stagno; ils habiteront les marais.
Veuillot explique enfin que l’exemple cité par Bouthors dans Coutumes du bailliage d’Amiens, 3e série, confirme cette interprétation, et qu’on ne s’explique guère comment Dupin a pu s’y méprendre: «C’est bien à des homme libres, le rôle de Corbie en fait foi, qu’était confié l’office de chasseurs de grenouilles, genre de fonctions qui paraît avoir été d’un usage assez général en Europe, puisque, comme le rapporte Menochius, il y avait aussi en Lombardie des hommes quorum munus erat, quod est risu dignum, in imponendo silentium ranis.» Et il retranscrit les articles 188 et 189 tirés du rôle des feudataires de l’abbaye de Corbie, vers l’an 1200. Si l’on conclut hardiment que l’usage d’employer des hommes à chasser les grenouilles était «assez général en Europe» puisqu’il y avait de ces hommes en Lombardie, je puis bien conclure, écrit Veuillot, que ce n’était pas une fonction ni humiliante ni si accablante, puisque ceux qui l’exerçaient étaient libres sur les terres de l’abbé de Corbie, propriétaires sur les terres de l’abbé de Prüm, et probablement dispensés ailleurs de plusieurs redevances, moyennant l’acquittement de celle-là.
Pour notre journaliste, dire que l’usage était assez général constitue une façon de parler assez aventurée. En additionnant tous les faits rapportés à titre de singularité par divers auteurs, on n’en trouve pas dix, qui constataient le bienfait du maître autant que la dépendance du serf; ils étaient par le fait un véritable affranchissement, plutôt qu’une servitude. On s’en acquittait «sans peine et de bonne grâce.»
Article copié sur "La France pittoresque"
Des précurseurs de Pasteur mènent des expériences sur la fermentation
(D’après «L’Education fondée sur la science», paru en 1904)
En 1904, le mathématicien Charles-Ange Laisant reproduit dans son ouvrage L’Education fondée sur la science, un document établissant la mise en œuvre, avant 1856, d’une expérience rappelant les ballons fermentescibles de Pasteur, cependant que ce dernier ne présentera ses propres travaux qu’en 1861
Je voudrais vous signaler encore une petite curiosité bibliographique que j’ai gardée précieusement depuis plus de quarante années, écrit Laisant. C’est un modeste Almanach de la chimie pour 1856, publiéà Rouen et signé des simples initiales H. du M., dont je n’ai jamais découvert (ni d’ailleurs essayé de découvrir) le mystère.
J’y trouve, entre autres curiosités, une usine à gaz en miniature, obtenue au moyen d’une pipe de 5 centimes, d’un réchaud de cuisine et d’une poignée de terre glaise. J’y rencontre aussi, à propos de la conservation des viandes, un passage qui vous frappera certainement, lorsque vous vous souviendrez de l’époque à laquelle les lignes suivantes étaient écrites:
Louis Pasteur et sa maison natale à Dole (Jura)
«M. Malaguti (professeur de chimie agricole à la Faculté de Rennes) a appelé l’attention de ses auditeurs sur une expérience faite récemment par MM. Schroder et Dush, qui pourrait, a-t-il dit, contenir le germe d’un moyen de conservation fort bizarre. Ces messieurs ont conservé pendant vingt-cinq jours du bouilli plongé dans son bouillon, en renouvelant l’air contenu dans le récipient; mais l’air qu’ils remplaçaient sans cesse était obligé, avant d’arriver au contact du bouillon, de parcourir un tube long de 60 centimètres et large de 5 centimètres, rempli d’ouate de coton.
«Il est possible qu’un jour on parvienne à populariser ce moyen, qui semble prouver que si l’oxygène est indispensable pour provoquer la putréfaction, dans quelques cas il a besoin de l’intervention de certains principes qui l’accompagnent dans l’air et qui jusqu’à présent nous sont encore restés inconnus.
«Toutefois, il nous semble que ces principes pourraient bien être des sporules de moisissures invisibles à l’œil, mais dont l’existence est démontrée par la production de la moisissure elle-même.»
Cela ne vous produit-il pas un peu l’impression d’une prophétie, qui ne porte du reste aucune atteinte à la gloire de Pasteur? Enchaîne Laisant.
De cette citation, qui pourrait paraître un hors-d’œuvre, je tirerai seulement une conclusion: c’est que l’histoire de la science, surtout celle des sciences physiques, devrait tenir dans notre enseignement, à tous les degrés, une place plus importante.
N’est-il pas plus intéressant pour l’esprit d’un enfant, de suivre les progrès d’une idée, d’être initiéà la vie des savants, à leurs luttes, à leurs efforts, plutôt que d’enregistrer la série des massacres et des crimes, de toutes sortes, et la chronologie sèche et vide qui composent assez généralement la substance de l’enseignement élémentaire de l’histoire? conclut Laisant.
Article copié sur "La France pittoresque"
Dix mai 1508: Le sculpteur Michel-Ange est chargé de peindre la chapelle Sixtine par le pape. À 33 ans, Michel-Ange n'a encore peint qu'un seul tableau! Le pape prend pourtant le risque de lui confier son plafond.
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Mais quelle mouche pique le pape Jules II quand, en mai 1508, il commande une fresque de 1000 mètres carrés à un sculpteur certainement génial, mais qui n'a peint qu'un seul tableau? Qui, aujourd'hui, aurait l'idée de commander un spectacle de Noël à Dieudonné ou encore une pièce de théâtre à Bigard? Pourtant, Jules II prend ce risque en misant sur Michel-Ange, dont la renommée tient à son art de manier le ciseau de sculpteur plutôt que le pinceau du peintre. Même si l'art de la fresque n'est pas totalement inconnu à Michel-Ange car, durant son apprentissage chez le peintre Domenico Ghirlandaio, il avait réalisé de superbes copies des fresques de Masaccio dans l'église Santo Spirito de Florence.
En 1506, après avoir constaté la dégradation des fresques du plafond de la chapelle Sixtine peintes vingt ans auparavant, Jules II envisage d'en commander de nouvelles. Mais le pape est mégalo. Il ne veut pas d'un peintre alignant les angelots et les saints au kilomètre. Il lui faut un génie. Or, le seul qu'il a sous la main, c'est Michel-Ange en train de lui sculpter le plus beau tombeau au monde. Il demande conseil autour de lui. Notamment à l'architecte Donato Bramante, qui reconstruit la basilique Saint-Pierre de Rome. Or, on sait que celui-ci déteste Michel-Ange, qu'il jalouse. Pourtant, il encourage le choix de Jules II. Bizarre... C'est le peintre-biographe Vasari qui explique le petit calcul retors de Bramante dans l'ouvrage consacré aux artistes de son temps. En soutenant la candidature de Michel-Ange, l'architecte poursuit deux objectifs: d'abord, empêcher le sculpteur d'achever le tombeau du pape qui promet d'être un chef-d’œuvre; ensuite, il espère secrètement l'échec de Michel-Ange pour que la réalisation de la fresque soit alors confiée à son protégé, le peintre Raphaël.
"Piètre réalisation"… Pressentant le piège, Michel-Ange hésite longtemps avant d'accepter le cadeau empoisonné du pape. D'autant qu'il est considéré comme en fuite depuis son départ sans autorisation de Rome. Et puis il a déjà du boulot par-dessus la tête avec le tombeau. Mais Jules II ne lui laisse pas vraiment le choix. Quelques mois après sa fuite, le sculpteur est de retour à Rome, prêt à abandonner le ciseau pour le pinceau. Dans une lettre datée du 10 mai 1508, Michel-Ange annonce qu'il vient de signer le contrat pour peindre le plafond de la chapelle Sixtine et qu'il se met immédiatement à l'ouvrage. Il explique également avoir touché un premier versement de 500 ducats sur les 3000 ducats de sa rémunération. À vrai dire, ce nouveau défi l'exalte. Cette fresque devrait lui permettre de faire connaître son génie au reste du monde. L'occasion idéale pour reprendre le dessus sur cet imbécile de Bramante qui se prend pour un héros parce que le pape lui a confié la reconstruction de la basilique Saint-Pierre. Mais c'est aussi la possibilité de filer une claque artistique à ce paltoquet de Raphaël, chargé, lui, d'orner les murs de l'appartement papal. Pour que son triomphe soit complet, Michel-Ange ne se satisfait pas de la commande officielle qui impose la peinture des douze apôtres dans des pendentifs et la réalisation de motifs géométriques dans les compartiments centraux. Cela lui apparaît comme une "piètre réalisation", écrit-il à Jules II. Il exige d'ajouter 9 fresques consacrées à la Genèse, soit un total de 343 personnages à peindre.
En trois mois, Michel-Ange achève les esquisses, puis il se jette à l'eau, broyant lui-même ses couleurs. Il entame son marathon avec Noé, près de l'entrée. En janvier 1509, dans une lettre à son père, il s'inquiète de sa lenteur: "Cela est dûà la difficulté du travail même et au fait que ce n'est pas ma profession. Par conséquent, je perds beaucoup de temps. Que Dieu me vienne en aide." Vasari écrit: "Enfin, Michel-Ange fit les cartons pour la chapelle et manda plusieurs peintres de Florence, dont il fut si peu content qu'il les remercia et résolut de peindre seul ce grand ouvrage." Mais est-ce bien vrai, car, lors de la restauration de la fresque, on a trouvé les preuves de la participation de peintres assistants? Ceux-ci sont probablement chargés de préparer les plâtres, de transférer les cartons et d'écrire les noms des personnages sur les cartouches. Possible aussi qu'ils aient peint l'architecture fictive. Contrairement à ce qu'on répète, Michel-Ange ne peint pas allongé sur le dos, mais debout sur un échafaudage. Il se plaint de son corps déformé et de la peinture qui goutte en permanence sur son visage. "J'ai déjà développé un goitre... qui me remonte l'estomac sous le menton. Avec ma barbe tournée vers le ciel, j'ai la boîte à mémoire posée sur ma bosse... Mes reins sont rentrés dans mon ventre et mon derrière sert autant de croupe que de contrepoids... À l'avant ma peau se tend, à l'arrière elle se fripe jusqu'à former un nœud", écrit-il dans un sonnet. De temps à autre, le pape vient vérifier l'avancement de la fresque. C'est l'occasion pour les deux hommes de s'engueuler. Ni l'un ni l'autre n'ont un caractère de miel.
Triomphe
Durant l'été 1510, quand l'ouvrage est à mi-chemin, le pape l'oblige à faire démonter les échafaudages pour avoir un aperçu complet de la fresque. Il est ravi au point de ne pas écouter Bramante qui lui recommande de confier la poursuite de l'oeuvre à son ami Raphaël. Réinstaller les échafaudages coûte cher, or Michel-Ange n'a plus d'argent. Le voilà obligé de poursuivre le pape parti guerroyer pour lui mendier de l'argent. Ce n'est qu'en février 1511 qu'il peut enfin reprendre le pinceau. Cette fois, il avance à une cadence d'enfer. Son trait s'affermit, et il n'utilise plus les cartons pour tracer les contours des personnages. Après quatre ans d'enthousiasme et de calvaire, il achève enfin la fresque, qui est inaugurée le jour de la Toussaint 1512. C'est un triomphe. Chacun doit saluer l'immense génie de Michel-Ange, y compris Bramante.
© Le Point.fr - Publié le 09/05/2012 à 23:59 - Modifié le 10/05/2014 à 21:41
Pour l’éphéméride du dix mai c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/05/10/29839135.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie on le sait est en froid avec les dates et comme il n'aime pas être en retard fête Jeanne la Pucelle avec vingt jours d'avance; pire que Bécaud avec les Tantes Jeanne...
Ben pour la zique de ce dimanche… on va changer de registre en s’écoutant un concert avec des légendes… Eric Clapton, Jeff Beck, Jimmy Page, Ron Wood, Bill Wyman, Jan Hammer, Charlie Watts @ M.S.G. c’est du tout bon avec du rythme et peut-être quelques de souvenirs de jeunesse pour beaucoup… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=lcEW2dj6Dfk
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Un vieux paysan lance du grain à ses poules qui accourent à son appel.
- Regardez, dit-il à un jeune homme, qui campe dans son champ, comme ces bêtes m'aiment.
- Elles s'attachent à vous parce que vous les nourrissez.
- Mon petit ami, quand vous aurez mon âge, fait le paysan, vous aussi, vous appellerez ça de l'amour.
- Un jeune homme de 28 ans a été amené aux urgences après avoir tenté de se suicider. L’homme avait avalé plusieurs pilules de nitroglycérine et un verre de vodka.
Quand on lui a demandé comment il s'était fait toutes les contusions sur sa tête et sa poitrine, il a répondu qu’il se les était infligées lui-même en percutant le mur pour faire exploser la nitro.
Après une longue traversée du désert qu'elle a occupée à faire des animations dans les supermarchés, une ancienne vedette du petit écran a réussi à décrocher, enfin, un petit bout d'émission. Un journaliste d'un magazine de télévision l'interroge:
- Pendant toutes ces longues années, il est arrivé, dans les journaux, des milliers de lettres qui réclamaient votre retour.
Avez-vous répondu à toutes?
- Vous voulez rire! J'avais à peine le temps de les écrire.
C'est un petit garçon de 8 ans qui va voir sa maman. Il lui annonce, tout fièrement:
- Maman, maman! J'ai pratiqué mes calculs de maths à l'école et j'ai mesuré quelque chose!'
- Ah oui, et quoi?
- Eh bien, ma bite est longue de 7 centimètres et elle a la grosseur d'un crayon-marqueur!'
- C'est bien, mon ti-pitte!
Le lendemain, le petit garçon fait part des dimensions de sa queue à sa mère:
- Maman, maman! Ma bite est longue de 8 centimètres et elle a la grosseur de ton tube de mascara!'
- Euh... oui, c'est bien, mon ti-gars...
Le lendemain, le petit garçon fait encore part de ses dimensions à sa mère:
- Oh, maman, maman! Ma queue est longue de 10 centimètres et elle a la grosseur d'un stylo!!!
- MON DIEU! Vite! On va aller voir le médecin!!!
Rendu au cabinet du médecin, ce dernier l'examine, et demande à la mère:
- Madame, pouvez-vous me laisser seul avec votre fiston, un instant...?'
- Euh, bien sûr...
La mère ayant quitté le local, le médecin s'approche du petit garçon et lui dit:
- Eh, un conseil: tu fais un mouvement de va-et-vient; tu ne la roules pas comme de la plasticine!’
- C'est une famille belge qui est amenée à vivre en France.
Aussitôt, les parents mettent leur enfant à l'école. Le garçon, en cours préparatoire, rentre tout fier à la maison le premier jour:
- Qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui, demande sa mère?
- On a appris à compter, mais les copains sont pas très forts, ils comptent que jusqu'à cent et moi, jusqu'à mille...
- C'est normal, répond sa mère un peu fière, tu es Belge!
Le lendemain:
- Aujourd'hui, on a appris l'alphabet, mais les copains ils savent que jusqu'à G et moi jusqu'à Z...
- C'est normal, répond la maman un peu fière, tu es Belge...
Le surlendemain:
- Aujourd'hui, on est alléà la piscine, et mes copains ils ont tous une toute petite zigounette comparée à moi: c'est parce que je suis Belge, hein, maman???
- Heu... non, c'est parce que tu as 18 ans...
Un Belge fait naufrage et arrive sur une île perdue.
Une belle jeune femme (naufragée, elle aussi) lui prépare alors quelque chose à manger. Stupéfaction, c'est un délicieux cornet de frites à la belge.
La jeune femme lui dit alors:
- Je sais de quoi tu as envie! (Tout ça en se déshabillant un peu, car des années de solitude c'est pas marrant). Et l'homme lui répond:
- Ne me dis pas que tu as aussi des moules?
La femme va lui en chercher, un peu déçue par sa question.
Elle lui repose la sienne:
- Mais je sais vraiment ce qui t'a manqué! (En se trémoussant légèrement!) Alors, l'homme tout joyeux lui répond:
- Non d'une pipe ne me dis pas que tu as aussi de la Jup!
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C'est dimanche... le réveille-matin fait sa pause du week-end et comme le temps commence à s'améliorer, il ne reste plus qu'à espérer qu'il fasse beau car trois semaine de temps pluvieux ça commence à bien faire et les enfants du bon Dieu en ont marre de ces précipitations et les envies de balades, de barbecues et de pique-niques se font de plus en plus sentir... La nature est bien verte, il fait doux et il y a quelques inondations au pied du Jura et dans les trois lacs où le niveau de l'eau est très haut... En ces jours de printemps perturbés et beaux, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...