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Channel: Éphémérides et humour
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Éphéméride du vingt-cinq juin

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«À la Saint-Prosper, on récupère, du moins on espère.»

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Quand le vent du nord tourne à la pluie,
ça pisse plus qu'aucune truie.»

 

 Cordial salut du jour et bisous à tous 

 

Salut les amis et merci de votre visite; c'est jeudi et la semaine a basculé; l'été est sur orbite et les températures remontent, la météo est au beau fixe et avec ce temps, c'est avec le cœur léger, le pas alerte et en sifflotant que l'on se rend au boulot en sachant qu'on va travailler encore ce jour et demain et ce sera le week-end tout aussi ensoleillé (je l'espère)...

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Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 11° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce jeudi, conditions bien ensoleillées avec quelques voiles d'altitude, notamment le matin. Développement de cumulus l'après-midi en montagne mais restant sans conséquence. Températures assez fraîches à l'aube puis très douces voire estivales l'après-midi à basse altitude.
Températures prévues pour jeudi: minimales 8 à 14° de la vallée de Delémont aux rives lémaniques, maximales 24 à 26°, jusqu'à 28° en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: minimales 3 à 8°, maximales 19 à 21°. En montagne: 7/12°à 2000 m, 2/5°à 3000 m.
Régime de brises aux abords des lacs et dans les vallées en journée. En montagne, faible vent d'ouest, modéréà haute altitude...

Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview

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Pour l'Hexagone, toujours du beau temps et un peu plus chaud.... avec pour ce jour: les conditions restent très agréables sur l'ensemble du pays. Le soleil brille du matin au soir dans un ciel bleu azur, sauf sur le quart Nord-Est du pays où un voile d'altitude envahit le ciel mais n'altère en rien l'impression de beau temps. Seul bémol, sur le relief des Pyrénées, des Alpes du sud où de gros cumulus se développent l'après-midi pouvant aller jusqu'à l'averse sur les crêtes pyrénéennes en fin de journée.
Le mistral souffle encore au lever du jour puis s'estompe en matinée. Sur le cap Corse le vent de nord à nord-est souffle jusqu'à 70 km/h.
Le matin, il fait entre 8 et 12 degrés au Nord, 12 à 15 au Sud, entre 16 et 19 sur la bordure méditerranéenne. Les températures de l'après-midi sont orientées à la hausse, prévoyez 21 à 24 près de la Manche, 25 à 30 ailleurs, avec localement 30 à 32 sur le Sud-Ouest, dans l'arrière-pays méditerranéen...

 

Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé et voilé avec des températures de l'ordre de 26°à 30°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, voilé, nuageux avec du crachin et des températures de l'ordre de 25°à 28°; à la Martinique, ensoleillé, voilé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 32°; ensoleillé et nuageux avec des températures de l'ordre de 31°à 33° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé et nuageux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 31°à 35°; Polynésie française, beau temps, peu nuageux avec des températures de 26°; beau temps, peu nuageux avec des températures de 27° aux Marquises; ciel variable à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 12°...  

 

Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 05:41 et le coucher du soleil se fera à 21:30 et le jour est plus court de 0 minute...

 

Valeurs remarquables de juin en France

TMax: 40.7°C (Gourdon le 22/06/2003)
TMin: -3.3°C (Mont Aigoual le 05/06/1969)
Précip: 286.2 mm (Le Luc le 15/06/2010)

 

Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:  

Jeudi 02 juillet à 08h01, coefficient 87, à 20h22, coefficient 90
Vendredi 03 juillet à 08h45, coefficient 93, à 21h05, coefficient 94
Samedi 04 juillet à 09h30, coefficient 95, à 21h49, coefficient 96
Dimanche 05 juillet à 10h14, coefficient 95, à 22h33, coefficient 93
Lundi 06 juillet à 10h59, coefficient 91, à 23h18, coefficient 87

 

Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…

En 1976: Au petit matin, il faisait déjà 17° au Mont Rigi et 18°à Saint-Hubert. L'après-midi, les maxima grimpaient jusqu'à 29° degrés sur l'Ardenne et 34°à Bruxelles et Virton
En 1967: De violents orages éclataient dans le pays, accompagnés en certains endroits de chutes de gros grêlons et une tornade détruisait le cœur du village d'Oostmalle dans la province d'Anvers tandis que des rafales de vent de 110 km/h perturbait le trafic Ostende-Douvres

 

Les Fêtes nationales du Jour

Mozambique

Fête nationale de la République du Mozambique 
Le 25 juin est la Fête de l'Indépendance au Mozambique, acquise vis à vis du Portugal en 1975. 

 

 

Slovenie

Fête nationale de la République de Slovénie
qui a déclaré son indépendance vis-à-vis de la Yougoslavie en 1991 

 

Croatie

Fête nationale de la République de Croatie
qui a déclaré son indépendance vis-à-vis de la Yougoslavie en 1991 

 

Les expressions françaises décortiquées

Damer le pion
Surpasser / L'emporter sur (quelqu'un)

Origine
À moins d'être minuscule ou d'en avoir un immense, on ne fait pas de ski sur un pion. On ne dame donc pas ce dernier comme on dame la neige d'une piste de ski.
Mais même si vous n'avez jamais skié, vous avez probablement déjà joué aux dames. Non messieurs! Pas joué avec des dames, jeu au cours duquel vous avez sûrement subi quelques échecs, mais jouer aux dames, ce jeu qui se pratique sur un damier, avec des pions. Or, il se trouve que notre expression vient justement des dames et des échecs.
En effet, dans ces deux jeux, lorsque vous avez réussi, en traversant les diverses embûches tendues par votre fourbe adversaire, à mener un pion dans le camp adverse sur la dernière rangée du damier ou de l'échiquier, ce pion, au jeu de dames, est transformé en une dame ou, aux échecs, en une pièce de votre choix, roi excepté, mais c'est en général la reine (ou dame) qui est choisie.
Dans les deux cas, cette nouvelle pièce, beaucoup plus forte que votre pion initial, vous donne un avantage conséquent sur l'adversaire et peut favoriser votre victoire.
Notre expression, qui date de la fin du XVIIe siècle, est donc une métaphore issues de ces jeux et appliquée à la vie courante, lorsque vous avez la possibilité de prendre l'avantage sur quelqu'un.
Elle est assez souvent employée lorsque celui qui prend l'avantage est inattendu, n'a pas les faveurs des pronostics.
Exemple
«Les deux repreneurs ont damé le pion à l'homme d'affaire Larry Ellison, cofondateur de la firme Oracle spécialisée en système de gestion de base de données, et grand favori pour racheter le club [les Golden State Warriors] évoluant à Oakland en Californie.»
«Car, à Zürichberg, sur les hauteurs de la plus grande métropole suisse, à l'orée du zoo, se love un écrin presque campagnard de verdure et de bois. (...) C'est probablement pour cette raison que dans le palmarès des villes où il fait bon vivre, Zurich dame le pion à toutes ses rivales internationales.»

 

Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs

Les contes grivois de Jean de La Fontaine

Les Oyes de Frère Philippe

Deuxième partie

Un garçon avait étéélevéà l'écart du monde par son père.

On l'avait dès l'enfance élevé dans un bois. 
Là son unique compagnie 
Consistait aux oiseaux: leur aimable harmonie 
Le désennuyait quelquefois. 
Tout son plaisir était cet innocent ramage: 
Encor ne pouvait-il entendre leur langage. 
En une école si sauvage 
Son père l'amena dès ses plus tendres ans. 
Il venait de perdre sa mère; 
Et le pauvre garçon ne connut la lumière 
Qu'afin qu'il ignorât les gens: 
Il ne s'en figura pendant un fort long temps 
Point d'autres que les habitants 
De cette foret; c'est-à-dire 
Que des loups, des oiseaux, enfin ce qui respire 
Pour respirer sans plus, et ne songer à rien. 
Ce qui porta son père à fuir tout entretien, 
Ce furent deux raisons ou mauvaises ou bonnes; 
L'une la haine des personnes, 
L'autre la crainte; et depuis qu'à ses yeux 
Sa femme disparut s'envolant dans les Cieux, 
Le monde lui fut odieux: 
Las d'y gémir, et de s'y plaindre, 
Et partout des plaintes ouïr, 
Sa moitié le lui fit par son trépas haïr, 
Et le reste des femmes craindre. 
Il voulut être ermite; et destina son fils 
A ce même genre de vie. 
Ses biens aux pauvres départis, 
Il s'en va seul, sans compagnie 
Que celle de ce fils, qu'il portait dans ses bras: 
Au fond d'une forêt il arrête ses pas. 
(Cet homme s'appelait Philippe, dit l'histoire.) 
Là, par un saint motif, et non par humeur noire, 
Notre ermite nouveau cache avec très grand soin 
Cent choses à l'enfant; ne lui dit près ni loin 
Qu'il fut au monde aucune femme, 
Aucuns désirs, aucun amour; 
Au progrès de ses ans réglant en ce séjour 
La nourriture de son âme. 
A cinq il lui nomma des fleurs, des animaux; 
L'entretint de petits oiseaux; 
Et parmi ce discours aux enfants agréable, 
Mêla des menaces du diable; 
Lui dit qu'il était fait d'une étrange façon: 
La crainte est aux enfants la première leçon. 
Les dix ans expirés, matière plus profonde 
Se mit sur le tapis: un peu de l'autre monde 
Au jeune enfant fut révélé; 
Et de la femme point parlé. 

Suite demain

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

 

La France pittoresque

Curieux destin du créateur de la première horloge publique parisienne
D’après «Paris ou Le Livre des Cent-et-Un» (Tome 15), paru en 1834

Plusieurs tours restent encore attachées au palais de Justice, situé sur l’emplacement du palais de la Cité qui fut, du Xe au XIVe siècle, le palais des rois de France. A l’une d’elles, Charles V, en 1370, fit mettre la première grosse horloge qu’il y ait eu à Paris. Quelque 20 ans plus tard, elle vient à s’arrêter sans explication apparente...
Elle avait été fabriquée par un habile mécanicien d’Allemagne, nommé Henri de Vic, que le roi fit venir tout exprès pour en avoir soin. Il le logea dans cette même tour, et lui assigna un traitement sur les revenus de la ville.
Cet homme amoureux de son art, consacra le reste de ses jours au perfectionnement de son ouvrage; il en écoutait le bruit, il en suivait et réglait la marche; tous les battements de son cœur répondaient aux oscillations du balancier: on eût dit que le mouvement des rouages faisait circuler le sang dans ses veines, et qu’il recevait de cette machine la vie qu’il lui donnait.

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Horloge du palais de la Cité avant la restauration de 2012

Sa passion augmenta avec l’âge; c’était une admiration, une contemplation perpétuelle. A peine, une fois par semaine, descendait-il le long escalier tournant, pour chercher les provisions nécessaires à sa nourriture; à peine, à travers les étroits croisillons, jetait-il un regard sur les maisons de la Cité et sur ces vastes jardins qui s’étendaient de l’autre côté de la Seine, au lieu même où devait s’élever plus tard la magnifique architecture du Louvre.
Cette population, marchant d’un pas inégal et tournant en sens contraire, dérangeait son système d’harmonie, et bouleversait les combinaisons symétriques de ses idées. Tout lui semblait désordre et confusion auprès du chef-d’œuvre de régularité qu’il avait sans cesse sous les yeux.
Depuis vingt années sans interruption, la cloche sonnait de quart d’heure en quart d’heure, et le cadran montrait toutes les minutes. Un matin du mois de juin, le soleil était levé, et l’horloge n’avait pas annoncé les heures de l’aurore; le soleil montait, et nulle voix dans les airs ne proclamait sa marche; les toits des hauts édifices projetaient leur ombre sur les quais, et l’aiguille immobile oubliait de marquer les pas du temps.
Le peuple laborieux, les magistrats, les soldats, les artisans, s’arrêtaient; des groupes se formaient au pied de la tour, et la foule inquiète demandait la cause de ce silence et de ce retard. La rumeur générale grossissait, quand vint à passer messire Pierre d’Orgemont, chancelier de France, qui matinalement cheminait sur sa mule pour aller conférer avec le roi. Sa présence apaisa les murmures; la porte fut ouverte par son ordre, et deux des gardes qui l’accompagnaient entrèrent dans la tour.

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Horloge du palais de la Cité après la restauration de 2012

Les marches résonnaient sous leurs pas, les murs faisaient retentir le fer de leurs dagues, et personne ne venait à leur rencontre. Parvenus à la petite chambre de l’horloge, ils trouvèrent le savant vieillard étendu mort sur le plancher. Sa face était tournée du côté de la machine, morte comme lui, et sa main tenait encore la clef d’acier avec laquelle il avait commencéà la remonter la veille.
Sa dernière pensée, son dernier regard, son dernier soin, avaient été pour son chef-d’œuvre bien-aimé; et quand il eut cessé de le soigner, de l’admirer et de vivre, le chef-d’œuvre s’arrêta. Les deux archers redescendirent; ils portèrent cette nouvelle au chancelier qui la transmit au roi. On pourvut aux obsèques du savant, on lui donna un successeur. L’homme avait cessé pour jamais, et la machine reprit son cours ordinaire.
Note: L’horloge du palais de la Cité a été restaurée en 2012. Au fond d’origine, bleu semé de fleurs de lys, a été substitué un fond bleu semé d’un motif végétal. Ce motif végétal avait été une première fois été adopté en 1852, avant qu’une restauration au cours du XXe siècle ne privilégiât de nouveau les fleurs de lys originelles.

Article copié sur "La France pittoresque"

 

26 juin 1794: première utilisation d’un ballon de renseignement militaire, lors de la bataille de Fleurus
D’après «Les ballons et les voyages aériens», paru en 1867

A peine les premières ascensions avaient-elles étonné le monde en révélant un nouveau domaine à la conquête scientifique du génie que les esprits chercheurs se mirent à bâtir sur cette nouvelle conquête mille applications directement utiles aux usages de l’homme, notamment la mise en œuvre de postes aériens d’observation, qui eut lieu pour la première fois lors de la bataille de Fleurus le 26 juin 1794, le jeune Coutelle, chargé de cette expédition, témoignant
Le premier aspect qui domina dans l’ère de l’aérostation, fut celui de l’utilité pratique. Si l’on se reporte aux préoccupations de l’époque et aux graves événements qui pesaient sur la destinée de la France, on comprendra que le Comité de salut public ait songéà appliquer les aérostats à l’observation des forces et des manœuvres des troupes ennemies. En 1794, on mit ce moyen au service des armées françaises et l’on créa à cet effet deux compagnies d’aérostiers. Le commandement de l’une de ces compagnies fut donné au capitaine Coutelle, jeune physicien d’un grand talent, qui rendit de mémorables services pendant la bataille de Fleurus.

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Le ballon de Coutelle à la bataille de Fleurus

Les globes aérostatiques étaient maintenus captifs au moyen de cordes à une hauteur convenable dans l’atmosphère: c’était des postes aériens d’observation. Placé dans la nacelle, le capitaine transmettait ses ordres aux aérostiers au moyen de drapeaux de différentes couleurs. Le jeune Coutelle, chargé de cette expédition, devenu plus tard colonel, a donné de ses opérations un récit pittoresque et animé: il s’agit des armées de Sambre-et-Meuse et du Rhin. Voici cette relation, l’une des pages intéressantes de notre histoire scientifique et militaire.
Le Comité de salut public avait réuni auprès de lui une commission de savants parmi lesquels on comptait Monge, Berthollet, Guyton de Morveau, Fourcroy, Carnot, etc. Guyton proposa de faire servir l’aérostat aux armées, comme moyen d’observation. Cette proposition fut acceptée par le gouvernement, sous la condition de ne pas employer l’acide sulfurique, le soufre étant nécessaire à la fabrication de la poudre; la commission arrêta alors d’employer la décomposition de l’eau. Cette expérience, faite par le célèbre Lavoisier, et répétée dans nos cabinets, n’avait pu donner que de faibles résultats; une expérience en grand était nécessaire: il fallait pouvoir extraire 12 à 15 000 pieds cubes de gaz dans l’espace de temps le plus court.

L’expérience réussit; Coutelle retira 5 à 600 pieds cubes de gaz. Les membres de la commission, qui avaient été témoins de l’opération, furent si satisfaits, que dès le lendemain il reçut l’ordre d’aller en poste à Maubeuge proposer au général Jourdan l’emploi d’un aérostat à son armée. Le représentant auquel il devait présenter son ordre ne comprit d’abord ni sa mission ni l’ordre du Comité de salut public, encore moins un aérostat au milieu d’un camp: il le menaça de le faire fusiller avant de l’entendre, comme suspect; il finit pourtant par se radoucir, et lui fit des compliments sur son dévouement.
«L’armée était à Beaumont, dit Coutelle, six lieues au-delà de Maubeuge; l’ennemi, à moins d’une lieue de distance, pouvait attaquer à chaque instant. Le général me fit cette observation, qu’il m’engagea à porter au Comité. J’arrivai à Paris après avoir passé deux jours et demi et deux nuits à cette expédition. La commission sentit alors la nécessité de faire l’expérience entière avec un aérostat propre àélever deux personnes, et le ministre mit à ma disposition le jardin et le petit château de Meudon. Plusieurs des membres de la commission vinrent présider à la première expérience d’une ascension au moyen d’un ballon tenu par deux cordes.

«Les commissaires m’engagèrent à me placer dans la nacelle et me donnèrent une suite de signaux à répéter et d’observations à faire. Je me fis élever successivement de toute la longueur des cordes, deux cent soixante-dix toises: j’étais alors à 350 toises environ au-dessus du niveau de la Seine: je distinguais parfaitement, avec une lunette, les sept coudes de la rivière jusqu’à Meulan. Rappeléà terre, je reçus des compliments des membres de la commission, auxquels je ne dissimulai pas l’impression que pouvait éprouver celui qui, pour la première fois, se trouverait ainsi isoléà une plus ou moins grande distance de la terre, et je leur fis sentir la nécessité d’être toujours deux, c’est-à-dire une personne avec celle qui est à la tête de toutes les opérations.
«Arrivéà Maubeuge, mon premier soin fut de chercher un emplacement, de construire mon fourneau, de faire les provisions de combustible, et de tout disposer en attendant l’arrivée de l’aérostat et des appareils qui avaient servi à ma première expérience de Meudon. Les différents corps de l’armée ne savaient de quel œil regarder des soldats qui n’étaient pas encore sur l’état militaire, et dont le service ne leur était pas connu. Le général qui commandait à Maubeuge ordonna une sortie contre les Autrichiens, retranchés à une portée de canon de la place. Je lui demandai àêtre employé avec ma petite troupe dans cette attaque. Deux des miens furent grièvement blessés; le sous-lieutenant reçut une balle morte dans la poitrine. Nous rentrâmes dans la place au rang des soldats de l’armée.

«Chaque jour nous trouvions des différences sensibles, soit dans les travaux que l’ennemi avait faits pendant la nuit, soit dans ses forces apparentes. Le cinquième jour, une pièce de 17, embusquée dans un ravin à demi-portée de canon, tira sur le ballon aussitôt qu’il fut aperçu au-dessus des remparts: le boulet passa par-dessus; un second coup fut bientôt préparé; je voyais charger et mettre le feu à la pièce: le boulet, cette fois, passa si près que je crus l’aérostat percé. Au troisième coup, le boulet passa dessous. Tous traversaient la ville et allaient tomber au milieu du camp retranché (j’avais avec moi un aérostier qui avait longtemps servi d’observateur à la tour, et que j’avais enrôlé dans ma compagnie). Lorsque j’eus donné le signal de nous ramener à terre, ma troupe mit une telle activité pour m’y faire arriver que la pièce ne put tirer que deux coups. Le lendemain matin, la pièce n’était plus en position.

«L’expérience m’avait appris ce qu’il me fallait de force et d’adresse pour résister au vent ou pour se mettre en garde contre ses atteintes imprévues: j’employai la nuit à disposer vingt cordes autour de l’équateur du filet, que je rendis solides par des attaches très rapprochées et des coulants; chaque aérostier devait porter sa corde, la fixer et la détacher au premier signal: la nacelle se suspendait et se détachait de la même manière: nous pûmes sortir de la place et passer près des vedettes ennemies à la pointe du jour.
«Je voyageais avec le ballon à une élévation suffisante pour que la cavalerie et les équipages militaires pussent passer sous la nacelle; les aérostiers qui tenaient les cordes marchaient sur les deux bords de la route. La nacelle portait les deux cordes d’ascension, une grande toile qui servait aussi à contenir le ballon sur terre pendant la nuit, pour abattre le ballon, lorsque le vent était trop fort; des piquets, des masses et des pioches avec les sacs et les signaux. Le ballon pouvait enlever 500 livres; mais le plus faible excès de légèreté suffisait pour s’élever dans le calme: alors je portais dans ma nacelle des sacs de sable de 10 et 20 livres, dont je diminuais le nombre, suivant la force du vent, ou que je vidais, si des coups de vent me surprenaient. A Maubeuge, un coup de vent imprévu me portait sur la pointe d’un clocher; un sac de 20 livres que je jetai brusquement me fit relever.
«A trois heures de l’après-midi (l’attaque avait commencéà trois heures et demie du matin), le général Jourdan me donna l’ordre de m’élever et d’observer un point sur lequel il me fit donner une note. Pendant que j’observais avec un officier de ma compagnie (le général n’avait point d’officier d’état-major disponible), un bataillon qu’on faisait porter sur un autre point par le chemin le plus court, passa sous mes cordes; j’entendis plusieurs voix qui répétaient avec humeur qu’on les faisait battre en retraite; je distinguai parfaitement la voix de l’un d’eux, qui leur dit: Si nous battions en retraite, le ballon ne serait pas là.

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La bataille de Fleurus. Peinture de Jean-Baptiste Mauzaisse (1837)

«Plusieurs officiers autrichiens qui étaient à la bataille de Fleuras m’ont assuré, lorsqu’ils étaient en France, qu’il a été tiré sur nous plusieurs coups de carabine. Après quelques autres reconnaissances, nous suivîmes les mouvements de l’armée. Nous étions près des hauteurs de Namur, lorsqu’un coup de vent, que nous n’avions pu prévoir, porta le ballon sur un arbre qui le fendit dans sa partie supérieure; dans un instant il fut vidé. Les généraux autrichiens et les officiers de leur armée ne cessaient pas d’admirer cette manière de les observer, qu’ils appelaient aussi savante que hardie. J’en ai reçu les témoignages les plus honorables, toutes les fois que je me suis trouvé avec eux: Il n’y a que les Français capables d’imaginer et d’exécuter une pareille surprise, m’ont-ils répété, lorsque je leur ai dit qu’ils pouvaient en faire autant.
«Je reçus l’ordre de faire une reconnaissance sur Mayence; je me postai entre nos lignes et la place, à une demi-portée de canon: le vent était fort; et pour lui opposer plus de résistance, je montai seul avec plus de 200 livres d’excès de légèreté. J’étais à plus de 1 500 toises d’élévation, lorsque trois bourrasques successives me rabattirent à terre, avec une si grande force, que plusieurs des barreaux qui soutenaient le fond de la nacelle furent brisés. Chaque fois le ballon s’élevait avec une telle vitesse, que 64 personnes, 32 à chaque corde, étaient entraînées à une grande distance. Si les cordes avaient été fixées à des grappins, ainsi qu’on me l’avait proposé, il n’y a pas de doute qu’elles n’eussent été cassées ou que le filet n’eût été rompu.

«L’ennemi ne tira point: cinq généraux sortirent de la place en élevant des mouchoirs blancs sur leur chapeau; nos généraux, que j’en prévins, allèrent au-devant d’eux. Lorsqu’ils se furent rencontrés, le général qui commande la place, dit au général français: Monsieur le général, je vous demande en grâce de faire descendre ce brave officier; le vent va le faire périr; il ne faut pas qu’il soit victime d’un accident étranger à la guerre: c’est moi qui ai fait tirer sur lui à Maubeuge. Le vent se calma un peu; alors je pus compter à la vue simple les pièces de canon sur les remparts, ainsi que toutes les personnes qui marchaient dans les rues et sur les places.
«Généralement, les soldats ennemis, qui tous voyaient un observateur plonger sur eux et prendre des notes, étaient persuadés qu’ils ne pouvaient pas faire un mouvement sans être remarqués; nos soldats étaient de la même opinion et trouvaient dans les observateurs un genre de bravoure nouveau qui excitait leur admiration et leur confiance. Dans nos marches, toujours pénibles, la surveillance continuelle ne permettant pas à aucun aérostier de quitter la corde qui retenait le ballon, il nous est arrivé de trouver sur notre passage des rafraîchissements préparés pour nous; souvent aussi des soldats des troupes légères nous apportaient du vin.

«Nous étions campés sur les bords du Rhin, devant Manheim, lorsque le général qui nous commandait, m’envoya en parlementaire sur l’autre rive. Aussitôt que les officiers autrichiens eurent appris que je commandais l’aérostat, je fus accablé de questions et de compliments: un officier qui avait passé le fleuve avec moi, observa que si mes cordes cassaient je pourrais être exposé en tombant dans le camp ennemi. Monsieur l’ingénieur aérien, répondit un officier supérieur, les Autrichiens savent honorer les talents et la bravoure, vous seriez traité avec distinction. C’est moi qui vous ai aperçu et signalé le premier, pendant la bataille de Fleurus, au prince Cobourg, dont je suis l’aide de camp.
«Si le balancement qu’on éprouve, et qui est plus ou moins grand, suivant la force du vent, est souvent un obstacle lorsqu’on est obligé de se servir de lunette (excepté dans les très grands vents je m’étais accoutuméà m’en servir), je dois faire observer que le plus souvent on distingue à la vue simple les différents mouvements des corps d’infanterie, de cavalerie, d’artillerie et leurs parcs; à Maubeuge, devant Mayence et Manheim, je pouvais compter les pièces de canon dans les redoutes et sur les remparts, à la vue simple. Ce qui cause une impression à laquelle on a besoin de s’accoutumer, c’est le bruit que le ballon fait lorsqu’il est comprimé par les coups de vents répétés; il s’y forme une concavité plus ou moins grande suivant la force du vent. Lorsque le coup de vent a passé, le ballon reprend sa forme, par l’élasticité du gaz qui était comprimé, avec une telle vitesse que le bruit ou coup de vent du taffetas se fait entendre à une grande distance; ce qui ferait craindre sa rupture s’il n’était pas contenu par le filet. Du reste, cet accident ne m’est jamais arrivé, quoique je me sois souvent servi d’un ballon dont le taffetas avait perdu presque toute sa force.

«Pendant que j’étais à 150 toises d’élévation pour une reconnaissance sur les bords du Rhin, un frisson épouvantable me força pour la première fois de m’asseoir dans ma nacelle; il fut suivi d’une fièvre violente qui me mit aux portes du tombeau à Frankental, où j’avais fait un établissement. Mon lieutenant prit le commandement de ma compagnie et passa le Rhin: dans la première nuit son ballon fut criblé de chevrotines et mis hors de service.
«Celui que conduisait le capitaine L’homond fut également percé de plusieurs balles près de Francfort. Cette compagnie fut prisonnière de guerre à Wurtzbourg, en Franconie, et fit ensuite partie de l’expédition d’Egypte. Forcé de prendre un congé, j’étais à peine en convalescence, lorsque je rentrai à Paris. Je fus élevé, en arrivant, au grade de chef de bataillon, et je repris la suite de mes travaux à Meudon.»

Article copié sur "La France pittoresque"

 

Vingt-cinq juin 1893: Fait cocu par sa fiancée, le sergent Vacher devient un des pires tueurs et violeurs. Après une tentative d'homicide ratée contre sa compagne, Vacher entame une carrière de tueur en série rendant sympathique Francis Heaulme...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.

Le sergent Joseph Vacher du 60e régiment d'infanterie de Besançon, 23 ans, s'est amouraché d'une bonne absolument délurée nommée Louise Barrand. Il en est dingue au point d'en négliger son service. Le 25 juin 1893, bénéficiaire d'une permission, il court la retrouver. Mais la belle ne l'a pas attendu, elle s'est entichée entre-temps d'un autre militaire. Cruelle, elle lui jette la "bonne" nouvelle à la figure, s'amusant de son désarroi. Mais Joseph ne désarme pas. Il pose un genou à terre pour la demander en mariage. Louise explose de rire. Il se prend peut-être pour le Bachelor... Épouser ce simplet avec ses allures minables? Jamais de la vie! Il est tombé sur la tête!

Joseph se retire, la mort dans l'âme. Le soir même, il revient avec un bouquet de fleurs ramassées sur son chemin pour réitérer sa demande. Louise reprend ses moqueries de plus belle. Cette fois, la coupe est pleine pour le sergent Vacher. Il sort un revolver de sa poche pour lui tirer quatre balles dessus, avant de retourner l'arme contre lui. Non seulement il est cocu, mais il est également maladroit. En effet, tous deux réchappent à leurs blessures. Dommage pour ses futures victimes.

Mutilant et violant… En fait, le chirurgien ne parvient à extraire qu'une des deux balles logées dans le crâne. Joseph se retrouve avec la face balafrée, le côté droit du visage paralysé, sa bouche tordue quand il parle, l'œil droit toujours injecté de sang et son oreille droite suppure en permanence. En le regardant, même Ribéry aurait un mouvement de recul... Inculpé de tentative d'assassinat, Vacher est internéà l'asile de Dole dans le Jura pour y subir un examen psychiatrique afin de déterminer sa responsabilité pénale. En septembre 1893, le psychiatre Guillemin rend son rapport: "Le sieur Joseph Vacher est atteint d'aliénation mentale caractérisée par le délire des persécutions. Il est irresponsable de ses actes." Par conséquent un non-lieu est prononcé et Joseph est transféréà l'asile Saint-Robert dans l'Isère. Au début de son séjour, il est comme une bête en cage, pris d'accès de fureur, de crises de démence, de paranoïa; il tente même de s'évader. Et puis, comme par enchantement, il devient doux comme un agneau à tel point que, le 1er avril 1894, il est considéré comme guéri!

Une fois dehors, le mouton se transforme vite en loup. Il erre dans les campagnes françaises, trouvant des jobs ici et là dans les fermes tout en tuant, massacrant, mutilant et violant des femmes, des enfants, sans que personne ne le soupçonne. Il parle comme un illuminé et, avec son allure, il inspire surtout la pitié. Vacher est inépuisable, il parcourt jusqu'à 70 kilomètres dans la même journée pour assouvir sa soif de sang. Il sème les cadavres aussi vite que le Petit Poucet ses cailloux, avec toujours le même rituel atroce: il croise un jeune berger ou une jeune bergère, l'assaille, l'étrangle, le met à terre, l'égorge, l'éventre, lui incise les parties génitales, va même jusqu'à planter ses dents dans sa chair et, ultime gâterie, se livre à un acte sexuel post mortem.

Il simule la démence… Celui qui va mettre fin à cette mortelle randonnée est un jeune procureur nomméÉmile Fourquet. En 1897, venant de prendre son nouveau poste, son attention est attirée par un dossier en attente particulièrement horrible: le meurtre de Victor Portalier, égorgé, éventré, ses parties génitales tranchées et violé après sa mort. Les témoins décrivent un vagabond, un Quasimodo tout droit sorti d'une foire, mais à cette époque la France compte des milliers de vagabonds, impossible de le trouver! Fourquet fait le rapprochement avec un autre meurtre commis la veille de l'assassinat de Victor à 100 kilomètres de là, la même boucherie. Dans ce cas aussi, les témoins rapportent avoir croisé un rôdeur au visage déformé... Et si c'était le même homme?

Fourquet entame une enquête d'envergure malgré les faibles moyens de communication de l'époque et contacte tous ses homologues de l'Hexagone pour vérifier qu'ils n'ont pas de dossiers non élucidés similaires. Au total, il en retrouve une vingtaine. Comment mettre la main sur un vagabond qui change sans cesse de département? Fourquet fait réaliser un portrait type qu'il adresse à ses confrères, le profilage est né! Le 4 août 1897, Vacher est arrêté alors qu'il s'apprête à passer à l'attaque. Le procureur à qui on le présente se souvient de l'alerte de Fourquet, l'éventreur est démasqué.

Interrogé par Fourquet, le sergent Joseph Vacher nie les meurtres. Le procureur le harcèle chaque jour pour qu'il avoue. Rien à faire. Le 8 octobre enfin, le tueur se décide à parler, mais exige de publier une lettre à la France dans les journaux. Le procureur accepte. "Tant pis pour vous si vous me croyez responsable... Votre seule manière d'agir me fait prendre pitié pour vous... Si j'ai conservé le secret de mes malheurs, c'est que je le croyais dans l'intérêt général, mais vu que peut-être je me trompe, je viens vous faire savoir toute la vérité: Oui, c'est moi qui ai commis tous les crimes que vous m'avez reprochés..., et cela, dans des moments de rage", écrit Vacher avant d'avouer finalement onze meurtres d'impulsion, sans mobile.

Bien sûr, il met tout sur le compte de la folie. Enfant, il aurait même été mordu par un chien porteur de la rage, et sa démence viendrait de là, selon lui. Fourquet s'adresse au docteur Alexandre Lacassagne, l'un des légistes les plus réputés, l'un des fondateurs de l'anthropologie criminelle, pour étudier la personnalité du tueur. Son diagnostic est sans appel, Vacher est sain d'esprit. Ses crimes sont prémédités. Il les commet systématiquement dans des lieux isolés, il porte toujours un couteau sur lui, et change de département après chacun de ses crimes. Ses crimes ne sont pas ceux d'un fou! Il simule la démence. Bref Vacher se retrouve aux assises.

Coupable de 11 meurtres… Le procès de Vacher s'ouvre à Bourg-en-Bresse, en octobre 1898. Le tribunal est pris d'assaut par la foule curieuse de voir le tueur. Elle n'est pas déçue. Vacher débarque avec une toque en poils de lapin blanche sur la tête, une pancarte autour du cou sur laquelle il a inscrit: "J'ai deux balles dans la tête." Il chante à tue-tête des airs à la gloire de Jésus et de Jeanne d'Arc. Cependant, il retrouve ses esprits par moments pour expliquer qu'il commet ses crimes lors de crises de démence. "À chaque fois, je suis pris d'une espèce de fièvre, d'un tremblement nerveux, je ne veux pas tuer, ni violer, mais il faut que je le fasse", raconte-t-il. Bah, voyons!

Les témoins défilent pour décrire son enfance. Terrible. Depuis qu'il est gosse, Vacher est la risée de son entourage. Avant-dernier d'une famille de quinze enfants, son père est souvent pris de délires et n'hésite pas à le cogner. Sa mère, elle, baigne dans le mysticisme et a régulièrement des apparitions divines, sans parler de l'une de ses soeurs maniaco-dépressives et d'une autre qui mourra à l'asile. Pour ne rien arranger, il chope très jeune une fièvre typhoïde qui lui laisse des séquelles physiques et psychologiques. Lorsqu'il a 14 ans, sa mère meurt, il devient ouvrier agricole, puis est accueilli chez sa soeur, prostituée à Grenoble. Il fait la fête, profite des charmantes collègues de sa soeur pour attraper une maladie vénérienne qui lui fait perdre un bout de testicule. À 21 ans, il est incorporé dans l'armée. Tous les autres soldats se moquent de lui, il est bizuté autant qu'on peut l'être, chambréà longueur de temps. Malgré tout, il parvient au grade de sergent et se venge sur ses camarades. Lorsqu'il tombe amoureux de Louise, il croit enfin sortir de son enfer quotidien. Mais elle est, comme les autres, odieuse avec lui! C'est alors qu'il démarre sa carrière de tueur en série.

Le 28 octobre 1898, Vacher est déclaré coupable de onze meurtres avec préméditation et condamnéà mort. Son palmarès est probablement bien plus étoffé. Les experts lui attribuent une trentaine de meurtres dans toute la France, certains vont même jusqu'à avancer le nombre de cinquante. C'est simple, tous les meurtres non élucidés deviennent les siens. Mais Joseph Vacher a été exécuté pour onze meurtres, point barre, les familles des autres victimes ne sauront jamais si elles ont croisé la route du monstre sanguinaire. Le 31 décembre, la guillotine tranche la tête de Vacher. Au prêtre venu le confesser, le condamné déclare: "J'embrasserai Jésus-Christ tout à l'heure. Vous croyez expier les fautes de la France en me faisant mourir. Cela ne suffira pas, vous commettrez un crime de plus. Je suis la grande victime de cette fin de siècle." Cause toujours. Couic!

25 juin 1893. Fait cocu par sa fiancée, le sergent Vacher devient un abominable tueur en série.
© Le Point.fr - Publié le 24/06/2012 à 23:59 - Modifié le 25/06/2014 à 00:00

 

Pour l’éphéméride du vingt-cinq juin c’est ici
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/06/25/30135335.html

 

Dicton du jour de Charlie Hebdo

Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie de service deviendrait dépressif à cause des multiples conneries faites, devient suicidaire à la Saint-Prosper...

 

dicton0625

 

Ben pour la zique de ces derniers jours de juin… on va encore écouter un peu de l’histoire de la musique qu’on aime depuis notre adolescence, voire plus tard… C’est la boîte aux souvenirs avec du rythme d’époque en écoutant aujourd’hui l’album du groupe Classic Rock-The Greatest Hits II… Sûrement quelques souvenirs de jeunesse pour certains… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!

https://www.youtube.com/watch?v=iYriPtF4zWc

 

Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...

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LE SOTTISIER DU BAC Visions de la sexualité 3

Les lesbiennes se donnent rendez-vous sur des pelouses. C'est pour ça qu'on dit qu'elles aiment le gazon. (D’où l’expression… Ah, je comprends mieux!)

Quand un homosexuel rencontre une lesbienne, ça ne leur fait absolument rien.

Les homosexuels sont des gens comme les autres. À part ça, il n'y a pas de différence. (Je demande une autre pause!)

Les femmes ont moins d'enfants de nos jours à cause de la concurrence des homos. (La concurrence est rude?!… Ils ne se reproduisent pas, mais il y en a de plus en plus!)

Les transsexuels commencent par travestir leur sexe. (Apparemment logique!)

Normalement l’accouchement d’une femme dure neuf mois. (La pauvre…)

En cas de problème, la patiente doit accoucher sous péritonite. (mdr… 9 mois d’accouchement et la péritonite en plus, j’aimerais pas être à sa place)

Quand l'enfant naît, il pousse un grand cri, comme Tarzan dans la jungle. (Et il se balance d’arbre en arbre avec son cordon!?)

Avorter le lendemain d'un accouchement n'est pas recommandé. (Oui car je pense que c’est un poil trop tard)

Le cordon ombilical sert au bébéà se cramponner. (On ne sait jamais)

À la naissance, il faut couper le cordon lombrical.

Il faut toujours de l'eau chaude pour dissoudre le cordon ombilical.

À la naissance, la femme reconnaît son enfant grâce à l'instinct maternel. (Heureusement que ça existe)

L'embryon est sensible à la musique et il est même capable de danser. (Come on baby!!!)

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C'est jeudi... et le réveille-matin, continue de réveiller les braves gens qui ne demandent qu'à rester dans les plumes... Ce matin, réveil routinier avec force grognements, cabinet de toilette, salle de bain, cuisine, petit déjeuner pris sur le pouce et c'est l'heure de la course pour aller au travail, en train, en bus, en voiture ou à pied, c'est la dure loi du travailleur, qu'il soit de chantier, d'usine ou de bureau de transpirer avec les températures à la hausse... Bon courage à tous, encore pour ce jour et demain... En ces derniers de juin, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure... 

 

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