«Quand il pleuvait à la Saint Servais, on cultivait de mauvais navets.»
«Avant Saint-Servais, point d'été; après Saint-Servais, plus de gelées.»
♥ Cordial salut du jour et bisous à tous ♥
Salut les amis et merci de votre visite; c'est mercredi, dernier jour de cette petite semaine de travail et ce soir ce sera la quille pour une majorité des travailleurs pontonniers qui ont l'espoir de passer ce long week-end au soleil, une petite transhumance avant l'heure... Mais encore pour ce jour, c'est boulot car le patron n'est pas riche et il y a du boulot à abattre et chacun va l'entreprendre avec le sourire et le cœur vaillant... Allez, bon vent pour ce labeur quotidien...
Pour la météo d'aujourd'hui, pour la Suisse romande avec 15° et un ciel serein dans la nuit, ce sera pour ce mercredi, toujours chaud et bon ensoleillement jusqu'en cours d'après-midi, malgré quelques passages nuageux.
Instabilité allant croissant en cours d'après-midi, conduisant à la formation de cellules orageuses, débordant parfois sur les régions de plaine. Orages non généralisés mais pouvant être violents et grêligènes. Régions les plus à risques: Ajoie, nord du Jura et Préalpes. Venteux en montagne.
Températures prévues pour mercredi: minimales 11 à 15°à basse altitude, maximales 26 à 28°, jusqu'à 29° en Valais Central. Dans le Jura à 1000 m: 4 à 12°à l'aube puis 21 à 22° l'après-midi. En montagne: 11 puis 16°à 2000 m, 4 puis 7°à 3000m.
Vent du sud-ouest faible à modéré sur le Plateau et le Léman. Brises dans les vallées. Vent d'ouest/sud-ouest fort en montagne. Rafales à proximité des foyers orageux...
Une nouvelle page météo avec symboles et plus du tout de texte... à regarder sous:
http://www.meteosuisse.admin.ch/home.html?tab=overview
Pour l'Hexagone, une météo de printemps, un beau temps avec quelques dégradations et perturbations... eh oui c'est souvent comme ça en mai... avec pour ce jour: le temps va commencer à changer sur les régions du nord. Dès le matin le ciel va devenir plus nuageux sur les régions entre Bretagne, Centre et Alsace et quelques ondées seront possibles, mais dans une ambiance lourde, les averses deviennent plus fréquentes et se renforcent avec parfois de l'orage l'après-midi surtout du bassin parisien à la Lorraine, Alsace, jusqu'à la Franche-Comté et le nord des Alpes. De la frontière belge à la Normandie et la Bretagne, le risque d'ondées est plus faible sous un ciel qui est parfois lumineux.
Sur le sud du pays le temps reste agréable et chaud après dissipation de la grisaille matinale sur les côtes aquitaines et autour du Golfe du Lion essentiellement. Le soleil prédomine sous un ciel parfois voilé, quelques nuages se développent toutefois sur les Pyrénées et pourront y donner quelques ondées l'après-midi.
Les températures minimales varient entre 6 et 11 degrés au nord de la Loire jusqu'aux frontières du nord, elles s'échelonnent de 11 à 16 degrés partout ailleurs, et de 16 à 18 dans le sud-ouest. Les maximales sont très contrastées entre le nord et le sud de l'hexagone, entre 16 et 31 degrés. Dans le détail il fait 16 à 20 degrés au bord de la Manche, 20 à 25 degrés sur le littoral atlantique et méditerranéen, dans l'intérieur les maximales sont comprises entre 25 à 31 degrés...
Pour l'Outre-mer: à Mayotte ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 28°à 31°; à l'île de la Réunion ce sera ensoleillé, nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 26°à 29°; à la Martinique, ensoleillé, nuageux et pluvieux avec des températures de l'ordre de 32°; ensoleillé nuageux et variable avec des températures de l'ordre de 31°à 33° en Guadeloupe; brumeux, ensoleillé et pluvieux en Guyane française avec des températures de l'ordre de 26°à 33°; Polynésie française, ciel clair, très beau temps avec des températures de 30°; beau temps, ciel voilé avec des températures de 31° aux Marquises; nuageux avec averses et venteux à Saint-Pierre et Miquelon avec des températures de 7°...
Bonne journée à tous et que le soleil et la chaleur soient aussi dans vos cœurs... Aujourd'hui le lever du soleil à Lausanne est à 06:02 et le coucher du soleil se fera à 20:57 et le jour est plus long de 2 minutes...
Valeurs remarquables de mai en France
TMax: 41.0°C (Montauban le 26/05/1888)
TMin: -8.6°C (Mont Aigoual le 02/05/1909)
Précip: 276.2 mm (Mont Aigoual le 19/05/1917)
Et pour les amis qui aiment la pêche à pied, les prochaines grandes marées, horaire des marées à Saint-Malo, auront lieu les:
Samedi 16 mai à 06h21, coefficient 88, à 18h48, coefficient 93
dimanche 17 mai à 07h13, coefficient 97, à 19h36, coefficient 100
lundi 18 mai à 08h01, coefficient 101, à 20h20, coefficient 102
mardi 19 mai à 08h45, coefficient 101, à 21h01, coefficient 99
mercredi 20 mai à 09h27, coefficient 97, à 21h40, coefficient 93
Historique d'une météo, qu’on a trop souvent tendance à oublier…
En 1969: Les maxima sous abri se hissaient jusqu'à 30°à Virton, 30.5°à Zaventem et 31.4°à Louvain
Les journées mondiales et internationales
Le treize mai c’est la Journée mondiale de l'ingénierie pour l'avenir
http://www.journee-mondiale.com/208/journee-mondiale-de-l-ingenierie-pour-l-avenir.htm
Les expressions françaises décortiquées
Un remède de bonne-femme
1. Un remède simple et populaire (et plus ou moins efficace)
2. Un remède sans grand intérêt, voire inefficace
Origine
Voilà une expression fort intéressante à la fois par l'évolution de son sens et par ce qui est généralement cru de son origine.
Si, au cours d'une promenade dans un lieu fréquenté, vous abordez quelques personnes présentes et leur demandez quelle est l'origine de cette expression, la plupart de ceux qui seront persuadés d'avoir la réponse vous diront que la femme de notre expression est en fait une déformation de l'ancien français fame qui voulait dire «renommée». Autrement dit, on utilisait avant de bonne fame, venu du latin bona fama, pour dire «de bonne renommée» et, le mot fame (qu'on retrouve aujourd'hui dans des mots-dernes comme fameux ou mal famé) ayant été oublié, il s'est transformé en son homophone femme à l'écrit. Par conséquent remède de bonne femme devrait s'écrire remède de bonne fame pour dire «remède de bonne renommée».
Et c'est une explication qu'on trouve effectivement dans de très nombreux ouvrages et, par conséquent, de nombreux sites internet. Son seul mais principal inconvénient est qu'elle est fausse, malgré le fait qu'elle semble parfaitement tenir la route.
En effet, il est peu probable que vous trouviez un ouvrage ancien où remède de bonne fame existe. Oh, vous trouverez aisément beaucoup de livres parus jusqu'au milieu du XIXe siècle où l'on parlait de bonne fame (ou famé) et renommée (preuve que le mot était encore connu tardivement, ne justifiant pas son remplacement par femme), généralement en évoquant le besoin de rétablir celle de quelqu'un ayant été injustement accusé de quelque chose, mais point de bonne fame dans un contexte type de l'utilisation de notre expression [1]. Par contre, vous trouverez de nombreux remède de bonne fame dans des ouvrages publiés à partir de la deuxième moitié du XXe siècle, date où la fausse origine a commencéà se répandre.
En fait, aussi stupéfiant que cela puisse paraître, notre femme n'est rien d'autre qu'une femme; et l'évolution de sens du syntagme bonne femme explique les deux significations assez opposées proposées pour notre locution.
Bonne femme apparaît au milieu du XVIIe siècle et désigne à la fois une femme bonne et une femme âgée, donc d'expérience, ce qui explique la connaissance par cette dernière de remèdes simples pour soigner de nombreux soucis physiques, remède devant bien sûr être compris comme quelque chose qui guérit un mal quelconque.
En 1693, on trouve sous la plume de Valentin Esprit Fléchier, évêque de Nîmes, dans son Histoire du cardinal Ximenès la phrase suivante: «Qu'elle espéroit pourtant avec l'assistance de Dieu, sous la protection duquel étoit ce grand Homme, que dans huit jours elle le guériroit par le moyen de quelques simples, dont elle connoissoit la vertu; qu'elle demandoit pour toute grâce qu'on n'en parlât pas aux Médecins, qui se moquent de ces petits remédes de femmes.»
Et nous voilà déjà dans les remèdes de femmes, pas encore bonnes (et non de fames), mais on va rapidement y venir.
En effet, cinq ans plus tard, dans Pratique spéciale de médecine, écrit par Michael Ettmüller, on trouvera ceci: «Cette bonne femme n'ignoroit pas que le vin tiède bu après l'enfantement étoit merveilleux pour refaire les accouchées».
Voilà donc une bonne femme, incontestablement une femme bonne, dont la renommée n'est pas évoquée, et qui connaît un remède pour vite retaper une de ses consoeurs qui vient d'accoucher.
Même si elle n'est citée par l'Académie française que dans la version de 1798 de son dictionnaire, notre expression apparaît au début du XVIIIe siècle.
On la trouve par exemple chez Philippe Hecquet dans son Observations sur la saignée du pied paru en 1724: «Mais suivant ce détail, qui est d'après les Auteurs qui la donnent au public, l'inoculation est une pratique populaire, un remède de bonne femme, ramassé de parmi un peuple ignorant (...)».
Nous y sommes! La bonne femme, celle qui a suffisamment d'expérience pour connaître bien des choses de la vie, sans forcément être allée aux écoles, connaît, par transmission orale probablement, nombre de remèdes simples mais utiles pour soigner de nombreux bobos, ce qui explique le premier sens de l'expression, sans avoir besoin d'aller chercher le fameux bona fama.
Et parmi ces remèdes, je ne résiste pas au plaisir de vous en livrer un publié en 1768 dans le Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle: «Le bouillon de taupe est un remède de bonne femme pour guérir les enfants de l'incommodité de pisser au lit». Donc, si votre enfant souffre d'énurésie nocturne, il vous suffit d'attraper et de faire cuire à l'eau quelques taupes et de lui faire boire le bouillon ainsi obtenu.
Malheureusement, au fil du temps, la femme bonne du premier bonne femme est progressivement devenue une emmerdeuse, une femelle qui se mêle de choses où elle ne devrait pas mettre son trop grand nez, une papoteuse ou bavasseuse qui distribue sans parcimonie son fiel sur le dos des absentes, en bref une pas grand chose qui agace. Le syntagme est en effet devenu suffisamment péjoratif [2], et cela dès le XIXe siècle, pour qu'une fois associé au remède, il en désigne un forcément sans intérêt et très probablement inefficace.
[1] Pour enfoncer encore le clou, Furetière au XVIIe siècle (époque de l'apparition de l'expression) indiquait «Fame..., renommée, réputation. Il n'est en usage qu'en cette phrase de pratique: Rétabli en sa bonne fame et renommée».
[2] Quel homme n'a pas, au moins une fois dans sa vie, levé les yeux au ciel en disant quelque chose comme «Ah, ces bonnes femmes!», phrase pleine de sous-entendus négatifs.
Exemple
«(...) elle ressemblait à ces malades arrivés à un état désespéré qui essaient de toutes les recettes et se confient même aux remèdes de bonne femme.»
Poème Erotique: La Fesse Cachée de nos plus grands auteurs
Poèmes érotiques (Verlaine et Rimbaud) - Pour Petite Anna
Mignonne
Sais-tu qu'on me blâme
De t'aimer comme je le fais ?
On dit que cela, sur mon âme !
Aura de singuliers effets;
Que tu n'es pas une duchesse,
Et que ton cul fait ta richesse,
Qu'en ce monde, ou rien n'est certain,
On peut affirmer une chose:
C'est que ton con vivant et rose
N'est que le con d'une putain!
Qu'est-ce que cela peut foutre ?
Lorsqu'on tient ces vains propos,
Je les méprise, et je passe outre,
Alerte, gaillard et dispo!
Je sais que près de toi je bande
Vertement, et je n'appréhende
Aucun malheur, sinon de voir,
Entre mes cuisses engourdies,
Ma pine flasque et molle choir!...
La France pittoresque
Cérémonie du mariage dans le Midi de la France.
D’après «Histoire, topographie, antiquités, usages, dialectes des Hautes-Alpes» paru en 1848
Dans une partie du midi de la France, avant la Révolution, le mariage était précédé de neuf jours par les fiançailles qu’un prêtre bénissait, et de deux à trois jours par une visite que les jeunes parents des deux sexes faisaient aux futurs, avec des chants analogues à la circonstance. Les rubans garnissaient leurs têtes, et pendaient aux cornes des bœufs attelés à une voiture chargée de divers objets pour l’usage de la fiancée, surtout d’un lit et d’une armoire dont le haut était pavoisé par une quenouille de fin lin, ornée de rubans. Le dimanche qui suivait une demande en mariage, le futur conduisait sa belle aux accords, dont le présent ordinaire était une chaîne d’or, ou une croix d’or, ou des timbales d’argent.
Au XIXe siècle encore, lorsqu’on veut se marier dans les Hautes-Alpes, on fait choix de quelqu’un qui soit connu des parents de la fille, et l’on se rend chez eux avec cet entremetteur, qu’aux environs de Gap on nomme tsamaraude (chat de maraude); dans le Champsaur, cette visite a toujours lieu un samedi. Est-on bien reçu, on y revient huit jours après, on y passe la soirée qui se prolonge jusque dans la nuit. Les amants causent entre eux; le confident et la famille s’entretiennent des avantages réciproques des futurs. On mange une bouillie; la plus ou moindre grande quantité de fromage râpé, mise par la fille sur le potage qu’elle sert au jeune homme, marque le degré d’estime qu’elle fait de lui. On prétend que le fromage râpé est une sorte de philtre amoureux.
Briançon. La porte de Pignerol et l’église
Mais la recherche est-elle méprisée, la fille glisse dans la poche du galant quelques grains d’avoine. Avoir reçu l’avoine signifie être rebuté par celle que l’on aime. Le galant disgracié persiste-t-il encore, l’insensible, pour l’éconduire définitivement, tourne vers lui le bout non allumé des tisons. Elle agit ainsi en Lorraine; mais dans la Brie champenoise, à Nogent-l’Artaud, c’est en l’air qu’elle met le petit bout des tisons. Dans les Hautes-Alpes, lorsqu’elle épouse son rival, plusieurs jeunes gens vont prendre un arbre de 30 à 40 pieds, et qu’on ne leur refuserait pas impunément; ils y attachent des rubans et des devises, même des oignons pour exciter les larmes de l’infortuné, et ils fixent l’arbre à sa porte; l’un d’eux lui chante des couplets analogues à la circonstance, et où souvent il y a des choses piquantes contre la personne qu’il aimait. Le mai est ensuite porté chez lui, et il donne un dîner à ses amis; dans le Briançonnais, les garçons font, avec du noir, une traînée sur le mur, depuis sa maison jusqu’à celle de l’objet de sa douleur.
Dans le Serrois, de quelque condition que soit la mariée, si sa réputation est sans tache, elle a le droit de porter une couronne de fleurs ou de rubans, dite chaperon; si elle a quelques reproches à se faire, ses compagnes lui arrachent, de force et en public, cette couronne. On y fait, le jour du mariage, sauter une barre aux conjoints; elle n’est qu’à la hauteur d’un pied si l’épouse est du goût de chacun; dans le cas contraire, on élève beaucup plus cette poutre. En tête du cortège, on porte des haches pour abattre cet obstacle.
En certains lieux d’Auvergne, la mariée, placée à l’entrée de la maison, donne un ruban et reçoit en échange un baiser et une pièce d’argent. Ailleurs, les jeunes gens, au retour de l’église et sur le seuil de la porte, offrent aux époux une soupe dont ceux-ci prennent chacun deux cuillerées; le reste, en signe de bonheur, doit être mangé par le plus joli enfant; puis viennent les coups de pistolet et de fusil, le repas et la danse, qui durent jusqu’au lendemain.
Si une fille doit se marier dans un autre village que celui qu’elle habite, les garçons prennent les armes, passent plusieurs jour au cabaret, et obligent le futur à payer toute leur dépense. Que les époux traversent plusieurs villages, à l’entrée de chacun la jeunesse les attend avec une table sur laquelle sont un verre de liqueur, où ils doivent boire tous deux, et des noix confites qu’eux seuls doivent manger. Les noix confites sont tellement en usage dans les Hautes-Alpes que le moindre paysan en a sa petite provision. Quelquefois des rixes sanglantes s’élèvent dans les villages où passe la noce; la jeunesse se réunit pour enlever l’épouse et obtenir une forte rançon. Si elle ne saisit que la poule (qu’on porte en tête du cortège, au haut d’un bâton couvert de rubans de plusieurs couleurs), il n’y a pas de rançon; les vainqueurs se contentent de manger la poule, et de boire et chanter à la honte des vaincus.
Au moment de la bénédiction d’un mariage, si l’époux, en s’agenouillant à côté de son amie, n’a pas soin de se placer sur la robe de celle-ci, elle aura le commandement de la maison. On attachait, au début du XIXe siècle, une si grande importance à cet usage, qu’on a vu les deux conjoints tirer à eux la robe à plusieurs reprises et se la disputer. La coutume existait aussi en Lorraine et dans plusieurs autres provinces. A Follainville, avant le départ pour l’église, les futurs s’agenouillent devant père et mère, leur demandent pardon et sont bénis. A la Falaise, en sortant de la cérémonie, les garçons donnent à la mariée un bouillon avec une cuiller criblée de trous; si elle est étrangère à la commune, les jeunes filles lui donnent un bouquet; le mari le reçoit des jeunes gens, s’il est d’un autre lieu.
Dans le Bichebron, un balai est placé en travers de la porte d’entrée des conjoints; si, en rentrant, la mariée ne le relève pas, elle sera regardée comme mauvaise ménagère. Dans beaucoup de villages de la Brie, elle est vêtue de deuil. A Denamont, Sainte-Marie, etc., la future va à l’église et en revient, tenant le bout d’une serviette ou mouchoir dont son conducteur tient l’autre bout. Le lendemain, à l’issue de la messe, deux jeunes gens prennent les conjoints sur leurs épaules, et les conduisent à la croix la plus voisine; là ils se jurent fidélité réciproque.
Toujours au XIXe siècle, à Veynes, lorsqu’un individu désire marier son fils, il dit au père de la fille sur laquelle il a jeté les yeux, que son bouc suit sa chèvre; le père lui répond de laisser faire, si la proposition lui est agréable; dans le cas contraire, il assure qu’il saura bien chasser le bouc. Le même usage se retrouve dans certaines contrées de l’Afrique; ce qui porte à croire qu’il a été importé dans les Alpes par les Sarrasins.
A Sachelay (Yvelines), la première nuit des noces est consacrée à la Vierge, c’est le surlendemain seulement que le même lit reçoit les époux; le bal fini, et une heure au moins après que les époux se sont retirés, la jeunesse vient chanter à la porte de longs et joyeux refrains, puis elle entre et leur offre vin chaud, pain rôti. A Labâtie-Mont-Saléon existait une très ancienne fondation pour marier, tous les ans, une fille vertueuse.
Article copié sur "La France pittoresque"
Café de Sainte-Hélène: cher à Napoléon et l’un des plus chers au monde
Source : 20 Minutes
«Le seul aspect positif de Sainte-Hélène, c’est le café», aurait dit Napoléon. Importé du Yémen au XVIIIe siècle, l’arabica bourbon produit sur l’île de l’Atlantique Sud a la réputation d’être l’un des meilleurs du monde, mais il est extrêmement rare, et cher.
«Ce café a un superbe bouquet sans saveurs masquées et des notes fruitées et fleuries plaisantes aux agrumes et au caramel, qui rappellent fortement ses origines yéménites», décrit l’unique importateur sur son site internet, tandis que le blog de passionnés Kawateachoc évoque «un équilibre parfait entre rondeur et acidité».
L’isolement de l’île britannique de Sainte-Hélène, perdue dans l’océan, a préservé le patrimoine génétique de ce café apporté par la Compagnie (anglaise) des Indes orientales en 1732. Les caféiers de Sainte-Hélène sont longtemps restés à l’abandon jusqu’à ce qu’une poignée de passionnés les ressuscitent dans les années 1990. Mais cette récente renaissance a elle-même failli tourner court, avec la faillite de l’entrepreneur qui vendait à prix d’or son café au très chic grand magasin Harrod’s de Londres.
C’est Solomon & Company — une société publique communément appelée Solomons sur l’île — qui a finalement repris la plantation historique de Bamboo Hedge et a relancé la production, très artisanale. «Nous avons repris la plantation de Bamboo Hedge en 2009 alors qu’elle était à l’abandon et que la plupart des arbres dépérissaient», relève Mandy Peters, la directrice générale de la compagnie. «Nous avons lentement entrepris de reconstruire cette plantation, de boucher les trous (dans les alignements), de tailler sérieusement ces grands arbres» qui peuvent dépasser les dix mètres de haut s’ils ne sont pas entretenus, décrit-elle.
Solomons produit entre 1 et 1,5 tonne par an quand tout va bien, c’est-à-dire très, très peu... La production mondiale a atteint 8,5 millions de tonnes en 2014. Tout le café de Bamboo Hedge est directement exporté vers l’Angleterre, avant torréfaction. «Notre marché est mondial, mais les quantités sont minuscules», confirme Peter de Bruyne, directeur de St.Helena Trading, l’importateur britannique. «Par exemple, la récolte (de Solomons) est cette année de 200 kg, ce qui ne nous mène pas bien loin.»
14 euros pour 50 grammes
Ses clients ? Surtout des brûleries de café et des détaillants indépendants, « de l’Union européenne — le Royaume-Uni étant (un marché) très petit — jusqu’à la Russie, le Japon, les Etats-Unis, la Corée du Sud et Taïwan ». Il renvoie l’acheteur intéressé sur deux sites internet : le premier est en rupture de stock, et le second propose son café« recommandé par Napoléon » pour 10 livres (14 euros) les 50 g ou 21 livres (29 euros) les 125 g, port non compris.
A Sainte-Hélène même, le café local, fourni par des petits producteurs indépendants, est moins cher: 6,75 livres (9 euros) les 125 g. Mais les quantités sont encore plus minimes.
Bill Bolton, un retraité, a ouvert un café près du port de Jamestown, la capitale de l’île, où il écoule sa propre production, moins de 400 kg par an. «C’est un hobby, en fait», dit-il modestement en faisant visiter sa petite plantation qui descend vers la mer. «C’est très lent et laborieux, tout est fait à la main», de la première bouture à la taille des arbres, la récolte des baies rouges pendant l’été, la séparation de l’enveloppe, puis la fermentation, le nettoyage, le séchage au soleil, le calibrage des grains et enfin la torréfaction dans son garage.
Même processus artisanal chez son voisin, qui vend son café chez un marchand de souvenirs de Jamestown et chez le quatrième producteur de l’île, un hôtelier qui réserve le sien à ses clients. Tout le café de Sainte-Hélène est bio, malgré l’absence de certification. C’est du côté de Solomons qu’il faut trouver des projets de développement, encouragés par le regain d’activité que devrait entraîner l’ouverture d’un aéroport dans l’île. La compagnie publique a mis en culture une deuxième plantation et entend planter des caféiers sur un troisième terrain d’ici 2017. «Nous espérons au moins 3 à 5 tonnes par an si tout va bien, avec un potentiel d’expansion à plus long terme», explique sa patronne Mandy Peters.
Le café cher à Napoléon sera un tout petit peu moins rare.
20 Minutes
Article copié sur "La France pittoresque"
Treize mai 1980: Elle noie son fils handicapé pour toucher son assurance-vie. Judias Buenoano avait déjà empoisonné maris et amants. Alors, demander à un fils handicapé de l'aider financièrement, c'est un moindre mal...
Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos à la une du Point.
Le 13 mai 1980, il fait un temps formidable pour mourir: grand soleil et température agréable. Judias Welty, alias Buenoano, 37 ans, choisit ce jour pour noyer son fils Michael dont les membres ont commencé mystérieusement à s'atrophier depuis quelques mois. Quelle charmante attention! Inutile de préciser qu'elle a une excellente raison d'en venir à une telle extrémité: toucher les assurances-vie qu'elle a prises en son nom en imitant sa signature. C'est qu'elle a vraiment besoin de pognon, faute d'un compagnon pour l'aider. Est-ce de sa faute s'ils sont tous morts empoisonnés à l'arsenic? En fait, oui..., c'est elle la coupable! Et puis tuer un fils à moitié paralysé, Dieu dans sa grande miséricorde ne lui pardonnera-t-il pas à moitié?
Ce matin-là donc, cette bonne mère du Texas invite ses trois enfants à une partie de pêche sur l'East River, une rivière de Floride. Il y a sa fille Kimberley, 13 ans, James, 14 ans, et Michael, 19 ans, l'aîné. Laissant la fillette à terre, Judias embarque les deux garçons sur un canoëà deux places. Elle attache Michael sur une chaise de jardin coincée entre les deux bancs de l'embarcation. Et vogue la galère. La petite famille commence à pêcher. Le bateau dérive. Soudain, Judias hurle qu'un serpent s'est glissé dans le canoë. Ce qui est, bien sûr, faux. Elle se lève, imitée par James, le canoë tangue, Michael s'accroche à sa chaise. L'embarcation se retourne. Judias crie à son plus jeune fils de nager vers la rive. Elle le suit sans un regard vers son fils handicapé prisonnier sous le canoë. Alourdi par des prothèses métalliques pesant une trentaine de kilos, Michael coule avec la grâce d'un fer à repasser. À terre, la mère appelle enfin à l'aide, mais il est trop tard. Pour le gosse, pas pour la mère... Elle est riche, désormais.
Pour goûter le sel de cette triste histoire, il faut préciser que, six mois auparavant, Michael était encore un solide gaillard qui venait de s'engager dans l'armée américaine. Brutalement, son état de santé se détériore, laissant les médecins perplexes. Peu à peu, ses membres s'atrophient et se paralysent. Les médecins militaires lui font subir une foule d'examens, ce qui permet de découvrir dans son corps un taux d'arsenic sept fois plus élevé que la normale. Ils n'y comprennent rien, incapables d'imaginer que c'est sa propre mère qui a commencéà l'empoisonner. Mais le petit salopard s'accroche à la vie. C'est sans doute pour abréger ses souffrances que Judias Buenoano se résout à lui offrir une dernière partie de canotage.
Vitamines… Après le drame, la police clôt rapidement une enquête de routine. L'armée ouvre également la sienne, mais finit par verser une indemnité de 20 000 dollars à Judias pour la mort du brave soldat Michael. Le service du shérif chargé de l'enquête découvre l'existence de deux assurances-vie souscrites par Michael en faveur de sa mère peu de temps avant sa mort. Les graphologues estiment que sa signature a pu être falsifiée. Mais cela ne suffit pas encore à la faire arrêter.
Avec l'argent de son fiston, Judias ouvre un salon de beautéà Gulf Breeze (Floride). Mais cette femme est insatiable. Aussi jette-t-elle son dévolu sur une autre victime, un homme d'affaires nommé John Gentry II à qui elle s'est présentée comme une infirmière diplômée. Il en tombe amoureux, la couvre de cadeaux, lui offre des croisières de luxe. Mais cela ne suffit toujours pas à Judias. En octobre 1982, elle le convainc de souscrire des assurances-vie réciproques d'un montant de 50 000 dollars porté rapidement à 500 000 dollars. Ils se fiancent. Certains hommes deviennent vite empoisonnants. John, lui, est vite empoisonné. Sa fiancée d'infirmière lui fait avaler des vitamines qui ont le curieux effet de déclencher des vertiges et de le faire vomir. Hospitalisé le 16 décembre, Gentry constate que les symptômes cessent avec l'arrêt des vitamines. Mais, comme tous les hommes amoureux, il ne veut pas voir la réalité. Il poursuit donc sa romance avec Judias jusqu'en juin 1983, où elle lui annonce qu'elle est enceinte. Le pauvre homme gobe le bobard sans savoir que celle-ci s'est fait ligaturer les trompes en 1975! Sitôt après l'annonce de la merveilleuse nouvelle, il saute dans sa voiture pour aller acheter du champagne. Boum! Fait la voiture, et pas le bouchon de champagne. Judias avait piégé le véhicule, probablement avec l'aide de son fils James. Le souci, c'est que Gentry ne veut pas mourir. Ce salopard va même jusqu'à remettre à la police les vitamines qu'il avait conservées. Leur analyse montre la présence de poison.
2300 volts… Finalement, Judias Buenoano est arrêtée le 27 juillet 1983. En fouillant chez elle, les enquêteurs dénichent la preuve qu'elle a confectionné la bombe placée dans la voiture de son amant. Elle est donc accusée de tentative de meurtre, mais on découvre vite que cette affaire n'a été qu'un amuse-gueule pour celle que les médias vont surnommer la Veuve noire. Le 11 janvier 1984, elle est accusée du meurtre de son fils handicapé. C'en est fini pour elle. Peu à peu, tout son passé criminel refait surface, car son fils est loin d'être sa première victime. En 1971, elle a empoisonné, déjàà l'arsenic, son mari James Goodyear après neuf ans de vie commune pour toucher ses trois assurances-vie. Elle utilise la même recette pour éliminer, en 1978, son amant suivant, Bobby Joe Morris, qui a l'élégance de lui léguer trois assurances-vie. Avant de mourir, Bobby aurait confessé avoir assassiné avec Judias un troisième homme dans un motel en 1974 pour le dépouiller. Mais à l'époque, la police n'avait pas pu rassembler suffisamment de preuves pour les inculper. Buenoano (c'est la traduction espagnole de son nom Goodyear) est également soupçonnée d'avoir tué un autre de ses amants nommé Gerald Dossett. Outre l'empoisonnement à l'arsenic, elle a une deuxième spécialité: l'escroquerie à l'incendie. Elle met le feu à deux de ses maisons pour toucher l'assurance. Cette femme est pleine de ressources.
Le 6 juin 1984, elle est condamnée à la prison à vie pour le meurtre de son fils. Le 6 novembre 1984, le tribunal lui rajoute douze ans pour la tentative de meurtre sur Gentry. Enfin, le 26 novembre 1985, elle est condamnée à mort pour le meurtre de son mari en 1971. Elle passe 13 ans dans le couloir de la mort avant d'être exécutée, le 30 mars 1998. Ce matin-là, elle est réveillée à 4 h 30. Elle prend une douche, se lave les cheveux et s'habille. On lui sert des brocolis, des asperges, des fraises et un thé chaud. La voilà prête pour la chaise électrique. Enfin presque: il faut la traîner jusqu'à la chambre d'exécution. Pendant qu'on l'attache sur la chaise, elle serre les poings, ferme les yeux et baisse la tête. Elle n'a pas un regard pour les quarante-six témoins entassés derrière la vitre de séparation. L'un des employés lui demande si elle a une dernière déclaration à faire. Elle murmure entre ses dents: "Non, monsieur."À 7 h 8, 2 300 volts se ruent dans son corps. Elle tressaille, ses poings restent serrés tandis qu'une légère fumée s'élève de sa jambe droite. C'est fini. Judias Buenoano a eu la délicatesse de mourir le jour où son fils aurait pu fêter son 37e anniversaire. Une touchante attention.
© Le Point.fr - Publié le 13/05/2012 à 00:00 - Modifié le 13/05/2014 à 00:01
Pour l’éphéméride du treize mai c’est ICI
http://mickeywerlen.canalblog.com/archives/2014/05/13/29861002.html
Dicton du jour de Charlie Hebdo
Ben pour le dicton de Charlie hebdo de ce jour, le Charlie comme tout en chacun d'entre nous devrait le faire, fait confiance en son instinct et se défoule...
Ben pour la zique de ce mardi… on va continuer la cure du groupe Led Zeppelin avec pour ce jour un concert à Cleveland en 1969, sans image, je suppose radiophonique… C’est toujours du tout bon avec du rythme et assurément quelques de souvenirs de jeunesse pour beaucoup… Des bons airs, histoire de bien passer cette matinée avec sérénité… Je vous souhaite une bonne écoute!!!
https://www.youtube.com/watch?v=r-XAD7e0H8g
Et en avant pour les blagounettes du jour, un bouquet divers et printanier, des courtes mais bonnes, des longues mais connes, des connues et des moins connues; quoi, des blagues à deux balles ou à quatre sous...
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Le ministre de l'Equipement fait une communication au conseil des ministres:
- Il importe d'augmenter considérablement les taxes sur l'essence.
- A quelle fin?
- Eh bien quand, par ces taxes, nous aurons à moitié dépouillé les automobilistes, nous pourrons construire davantage de postes de péage, pour finir de soutirer leur argent.
L'histoire se passe dans une salle de classe, disons à l'école primaire. L'inspecteur est venu... inspecter les cours que dispense mademoiselle l'institutrice. Celle-ci pose la question à l'ensemble des têtes blondes:
- Qui veut nous chanter une chanson pour monsieur l'inspecteur?
Dix mains se lèvent.
L'institutrice désigne tour à tour les gentils volontaires, mais n'interroge pas un petit, car elle sait qu'il a une réputation de cancre et de voyou.
L'inspecteur lui fait la remarque:
- Mademoiselle, vous n'avez pas interrogé cet enfant-là, à côté de moi.
On dirait que lui aussi veut chanter.
- Ben, c'est que, euh... Et puis merde, se dit notre charmante instit', il faut que je l'interroge, tant pis.
- Vas-y Mohammed. Que vas-tu nous chanter?
- Les tétons, m'dame. -???
- Ah! Bravo mademoiselle, fait l'inspecteur, je vois que vous leur apprenez de belles choses.
- Je ne comprends pas Monsieur, je vous l'assure!
Et l'institutrice, complètement désolée, dit à Mohammed:
- Bon, vas-y mon petit, chante-nous ta chanson... Et Mohammed:
- Les tétons, petit navireeeuuuuh, les tétons, petit navireeeuuuuh...
Tchanthès rencontre son ami Gonzague Van Mollekot, qu'il n'avait plus revu depuis vingt ans.
Et le dialogue s'installe.
- Depuis l'armée qu'as-tu fait? demande Thantchès.
Gonzague Van Mollekot:
- Ben, j'ai seize enfants fieu!
- 16?!?
- Tu sais ma femme Hermance est un peu sourde, et moi, tu sais bien, j'ai un tempérament de chaud-lapin.
- Oui, et alors?
Van Mollekot, le sourire en coin:
- Chaque fois le soir avant d'éteindre, je lui demande: on dort ou quoi?
- Hermance me répond:
Quoi?!?
C'est un newfie qui va faire son baptême de l'air au cours de ce vol de quelques heures.
L'hôtesse pour le rassurer lui dit qu'il peut à tout moment faire appel à elle, mais que de toute façon tout ira bien etc... Elle ajoute:
- Tenez, prenez ce chewing-gum au cas pour le cas où vos oreilles vous feraient un peu mal au décollage ou à l'atterrissage. Le vol se passe impeccablement bien. Après que l'avion se soit posé, le newfie appelle l'hôtesse:
- Merci pour le truc du chewing-gum: c'était radical. Par contre, vous n'auriez pas une combine pour le retirer facilement des oreilles?
C'est une fois 2 newfies qui vont à la chasse au faisan pour la première fois.
Ils ont tout l'équipement nécessaire:
Les habits kaki, les chiens de chasse, les fusils, les bières, etc. Ils vont dans les bois et après la journée tous les chasseurs ont leur lot de faisans, mais nos 2 gaillards n'ont rien eu du tout.
Un des 2 gars dit à l'autre:
- Je me demande pourquoi on a rien capturé?
- C'est peut-être parce que l'on a pas lancé nos chiens assez haut!
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C'est mercredi... le réveille-matin prend son pied pour la dernière fois de cette semaine... et c'est en chantant que la majorité des laborieux travailleurs se lèveront... C'est vrai que c'est chiant de se faire réveiller alors qu'on est déjà au week-end prochain au bord de la mer en train de se dorer au soleil en bonne compagnie...Bof ce soir on y sera, alors on ne va pas trop rechigner à se rendre au travail... En ces beaux jours de printemps, une pensée particulière va aux sans-abris qui souffrent du manque de toit; à ceux qui sont expulsables de leurs appartements car la trêve hivernale est terminée; à celles et ceux qui souffrent autant de la maladie que d'autres choses et à ceux qui pansent les plaies dues aux divers maux que l'adversité afflige à chacun... Prenez soin de vous et je vous souhaite une bonne journée, en vous disant à la revoyure...